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Transport

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport, Velizy

Sur le plateau de Saclay les maires font monter la préssion

Mar 29, 2011

Communiqué de presse des mairies de Bièvres et de Velizy Villacoublay du 28/03/2011

Hervé Hocquard (lire son interview dans monSaclay.fr) et Joël Loison, représentants de l’Union des Maires de l’Essonne et des Yvelines au Conseil d’administration de l’EPPS, ont convié les maires des communes membres de l’EPPS à une rencontre d’échanges et d’information sur l’opération d’intérêt national (OIN) Massy-Saclay-Versailles-SQY.

Le 9 mars dernier, une vingtaine de Maires du périmètre de l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) se sont réunis à l’invitation de Joël LOISON, Maire de Vélizy-Villacoublay, Conseiller général des Yvelines, représentant des maires des Yvelines au Conseil d’administration de l’EPPS et d’Hervé Hocquard, Maire de Bièvres, Conseiller régional d’Ile-de-France, représentant des maires de l’Essonne au Conseil d’administration de l’EPPS.

Cette réunion a été l’occasion pour les maires de l’Essonne et des Yvelines de confronter leurs visions respectives de l’OIN.

Au cours de cette première réunion, les Maires :

  • ont regretté que les délais imposés par la loi en termes de calendrier ne soient pas respectés, notamment en ce qui concerne la délimitation de la zone de protection naturelle et l’élaboration du contrat de développement territorial (CDT) ;
  • ont estimé qu’il est urgent de préciser la nature et le périmètre des terres agricoles protégées
  • ont insisté sur le fait que les 2 300 hectares de terres agricoles (au minimum) doivent être trouvés sur le plateau de Saclay lui-même ;
  • ont regretté que le Comité consultatif prévu par la loi ne soit toujours pas mis en place, certaines institutions n’ayant toujours pas désigné leurs représentants ;
  • se sont inquiétés des objectifs peu réalistes de logements à réaliser sur le territoire de l’EPPS ;
  • ont demandé que le TCSP (transport en site propre) est-ouest soit achevé dans les meilleurs délais ;
  • ont demandé que le TCSP devant relier Saclay à Vélizy-Villacoublay soit mis à l’étude par le STIF dans les meilleurs délais, de même que sa prolongation jusqu’au pont de Sèvres ;
  • ont souhaité que soient lancées les études des liaisons en TCSP Massy-Les UlisCourtaboeuf le long de l’A 10 et Massy-Orly ;
  • ont demandé que le TCSP Massy-Arpajon le long de la RN 20 et le tram-train EvryMassy (TTME) soient réalisés dans les délais.

A l’issue de cette réunion, les élus présents ont convenus de se rencontrer à nouveau une fois que l’EPPS aura fait connaître ses premières propositions.

Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Le plateau de Saclay « mal-traité » par l’accord Etat-Région

Mar 23, 2011

Le métro automatique, une des solutions annoncées ne répond pas aux besoins et aux attentes des associations et des habitants

Comme expliqué dans Liaison de février, l’Etat et la Région ont annoncé le 26 janvier un protocole d’accord sur les transports franciliens qu’ils qualifient d’« historique », bien que cette annonce n’engage pas réellement les deux parties. Concernant les principes de développement et de desserte du plateau de Saclay, cible majeure de tout le projet Grand Paris, cet accord ne fait que concrétiser un… désaccord qui est formulé comme suit :

Pour l’Etat : la desserte du plateau de Saclay dans les conditions prévues par la loi relative au Grand Paris de façon à relier ce territoire à Paris en moins de 30 minutes et à Roissy en moins de 50 minutes constitue une priorité dans la perspective du développement maîtrisé du pôle d’excellence et de l’ensemble du plateau de Saclay. Cette desserte doit être assurée au travers de la réalisation d’un métro automatique opérationnel dès 2020. Le tracé et les modalités de réalisation de cette infrastructure ne pourront pas créer de coupure nouvelle au sein de la zone de protection agricole, forestière et paysagère prévue aux articles 141-5 et suivants du code de l’urbanisme.

Pour la Région : la desserte du plateau de Saclay appelle une réponse réaliste et équilibrée par la création d’un bus à haut niveau de service sur le plateau (dont certaines sections sont déjà en service), qui pourra évoluer par la suite vers un tramway. Ces projets du plan de mobilisation offrent des connexions efficaces avec le réseau métropolitain et les pôles de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Massy et Orly. Cette solution correspond aux perspectives de développement du secteur.

Le point de vue de COLOS (1) sur ce désaccord se résume de la façon suivante.

Sur la position de l’Etat

Comme les experts indépendants reconnus en matière d’urbanisme et de mobilité, qui s’expriment tous de manière critique sur les orientations et postulats du projet de l’Etat, nous continuons à insister sur le manque de pertinence du projet de Christian Blanc, repris par le Président de la République.

Carte Metro Saclay

Le passage d’un métro automatique est une solution inadéquate, car ne répondant qu’à des besoins marginaux et non aux besoins réels. Avec un coût exorbitant pour les générations futures. Il arrive 10 à 15 ans trop tard par rapport aux besoins considérables créés par l’implantation du campus sur le plateau. Il s’inscrit dans une logique de construction de ville nouvelle et constitue inévitablement l’amorce d’une urbanisation massive du plateau.

Sur la position de la Région

Son approche est plus réaliste que celle de l’Etat, mais la desserte au milieu du plateau par un TCSP ne constitue qu’une solution très partielle : seule une personne sur cinq travaillant sur le plateau y entre par Massy-Palaiseau ou Versailles-St. Quentin.

Dans nos préconisations

Ni l’approche de l’Etat, ni celle de la Région ne prennent en compte la dimension locale de la desserte du plateau. Nous avons toujours averti (et rappelé dans notre cahier d’acteur) que la configuration de ce territoire y impose des contraintes particulières à l’organisation de la mobilité. Nous plaidons en faveur d’une irrigation par les lignes de RER B et C qui entourent le plateau et doivent être rénovées d’urgence. Or, le protocole d’accord ne mobilise aucun financement pour le RER B, et le financement au profit du RER C ne semble pas couvrir l’amélioration de la branche Massy-Versailles. Et reste à mettre en place un réseau capillaire articulé sur les gares de RER, au travers d’une approche innovante, soucieuse d’économie d’énergie et basée sur une flotte de navettes légères.

Harm Smit

Coordinateur

(1)Collectif OIN-Saclay (COLOS)

[email protected] et www.colos.info

 

Paru dans le mensuel « Liaison » publié par Ile-de-France Environnement, édition n° 133 de mars 2011

Environnement, Transport, Val d'Albian

81% contre l’ouverture du pont de Vauboyen à Saclay

Mar 16, 2011

Les lecteurs de monSaclay.fr sont majoritairement contre l’ouverture du pont de Vauboyen. En effet, sur 61 personnes ayant votés 50 se sont prononcés contres soit 81%.

Voici un condensé des commentaires des lecteurs

Corine se prononce pour l’ouverture si le trafic est ralentit.

Elle écrit « Il me semble important d’envisager des chicanes et/ou ralentisseurs pour les rues Victor Hugo et Émile Zola sans attendre que les difficultés apparaissent. La circulation est un véritable problème et les conducteurs sont les rois des oiseaux puisque les trottoirs permettent que l’on roule dessus pour se croiser. C’est une exception locale au code de la route !

Ces deux rues sont très parallèles (et donc ne se rencontrent pas !), l’ouverture à la circulation bien gérée permettrait une intégration plus simple de ce nouveau quartier ne serait-ce que pour des accompagnements d’enfants pour des activités (compliqués au regard de la topographie de notre ville !) lorsque les familles sont à l’une des extrémités des rues. Je pense également, qu’elles doivent rester à double sens car c’est une régulation naturelle de savoir qu’il y a peut-être une voiture en sens opposé. Pour le stationnement, le Parc sera toujours un point noir mais le manque de civisme de certains habitants du Val est aussi une réalité ! »

De sont côté François Letendre est également en faveur de l’ouverture du pont : « La circulation est toujours un point délicat. Jusqu’à présent, les riverains de la rue Victor Hugo supportent dans les deux sens le passage des bus, des automobilistes qui vont vers le Parc de Diane, aller à l’école et autres. A partir du fait que l’on construit un nouveau quartier, c’était, me semble-t-il le moment d’améliorer les conditions de vie de tout le Val d’Albian. Eh non, tout doit continuer comme avant, usage des trottoirs par les autos, stationnement intempestif sur la voie publique, non respect des stops et de plus tant pis pour les pompiers, ambulances et autres, ils ont assez avec la « voie rapide » de la rue Victor Hugo ! Tant pis s’ils arrivent un peu trop tard ! A suivre ! »

Argument contre lequel s’élève Guillaume Kasperski, « Si cette ouverture n’avait comme conséquence prévisible qu’une répartition de la circulation existante, je serais d’accord avec le précédent argument, car la circulation dans la rue Victor Hugo n’est pas forcément facile. Mais le risque consiste aussi en une augmentation globale du trafic, le transit par Saclay étant globalement très simplifié. Dans un sens les difficultés de circulation de la rue Victor Hugo limitent aussi la circulation.

Profiter de la création d’un nouveau quartier pour repenser la circulation dans le village est une bonne idée. Mais cela aurait dû être fait en amont des constructions. Pour les habitants de ce nouveau quartier, voir une grosse modification de la circulation juste après l’achat de leur maison est certainement vécu comme une très grosse arnaque.

Sinon, je n’ai toujours pas compris comment un sens unique pouvait gêner un véhicule prioritaire, et suis toujours très inquiet en imaginant des pompiers arrêtés par un cadenas rouillé. »

Coste appel le maire à s’informer sur « les moyens modernes mis a la disposition du territoire français, en effet des sociétés de sécurité proposent différents système de de passage pour accès pompiers et autre, du genre, bornes escamotables.

Système qui fonctionne très bien, sans avoir à utiliser un vieux cadenas des temps anciens…

Utilisé, dans beaucoup de villes, pour limiter les accès aux non résidents… »

Vianney Lecroart partage l’opinion de Coste, « Je comprends que le maire a des contraintes mais franchement, son approche est vraiment discutable.

Plutôt que résoudre le problème correctement avec solution qui fonctionne, il préfère mettre en place une solution qui ne fonctionne pas et qui va poser d’autres nouveaux problèmes et résoudre ces nouveaux problèmes plus tard (sans compter que les dos d’âne, ça ne marche pas! Il y en a des tonnes sur la rue principale à Jouy et les gens roulent toujours aussi vite…).

Il existe déjà plein de solutions qui fonctionnent pour laisser passer QUE les véhicules de pompier et de secours…

Et si le maire a tant envie d’essayer ses solutions pour faire ralentir les voitures, qu’ils les mettent sur le chemin des charbonniers et on verra si elles fonctionnent. »

Pour conclure, Vassil appel à réfléchir au devenir de notre ville. « Notre intérêt semble à l’évidence de préserver ce lieu et de le maintenir tel qu’il est c’est à dire fermé à la circulation et bien sûr comme cela a été indiqué de laisser un accès aux véhicules de sécurité.

il faudrait réfléchir de façon un peu plus générale et un peu plus approfondie à ce qu’est est le Val d’Albian et ce qu’il pourrait devenir demain …

que veut-on exactement ? Une zone de flux, de transit, de passage ? Il faut qu’un peu plus de vie « s’arrête » au Val ! Des commerces, des zones de vie, une identité à défaut d’une âme … pas juste un endroit à 10km de Paris où les résidents galèrent pour se garer devant chez eux et les autres se réjouissent d’avoir trouvé un bon raccourci ! »

Ce ne sont que quelques uns des commentaires laissés par les lecteurs. Lisez les tous ici.

Prenez part à la discussion et commentez cet article.

Votez pour à contre l’ouverture du pont.

Comité de Quartier du Val, Environnement, Info Citoyen, Transport, Val d'Albian

Christian Page: Le pont de Vauboyen ouvrira

Mar 9, 2011
pont saclay

Pont de Vauboyen

Pour empêcher l’ouverture à la circulation du petit pont situé sur la rigole entre la rue de Vauboyen et la nouvelle rue Emile Zola au Val d’Albian à Saclay un certain nombres de saclaysiens  réunis derrière Messieurs Stéphane Colucci, Christophe Ducluzeau et Gilles Lecornay pétitionnent Christian Page, le maire de Saclay depuis le 25 janvier.

« Le pont sera ouvert », a déclaré M. Page à MonSaclay.fr mercredi 9 mars, lors d’un entretien téléphonique, « mais nous ne l’ouvrons pas à tout le monde ». Seuls les véhicules légers pourront emprunter le pont car il n’a pas été prévu de l’élargir.

Aujourd’hui, la rue Emile Zola est une impasse.

Voici le texte de la pétition:

Monsieur le Maire

Au nom des habitants de Saclay et en particulier des rues Emile Zola et Victor Hugo, nous nous permettons d’attirer votre attention quant aux dangers, contraintes, et effets néfastes si le conseil municipal souhaitait ouvrir le pont de Vauboyen. Vous trouverez ci-après l’ensemble des points à considérer.

Ecole

  • Si la circulation est ouverte (en sens unique ou double sens), la sécurité des Enfants et des Parents, le matin entre 8H00 et 9H00 et le soir entre 16H15 à 19H00, serait remise en question. Notamment en augmentant considérablement les risques d’accidents pour les différentes raisons évoquées ci-dessous.
    • Nombre de voitures accru
    • Vitesse des véhicules excessive (autres que les riverains)
    • Dangers inhérents au trafic.
    • La largeur de la route incite à une vitesse plus importante des véhicules

Délestage N118

  • L’ouverture de la rue Emile Zola, aura pour conséquences :
    • Une augmentation importante du trafic due au délestage de la portion de la N118 à Orsay/Vélizy
    • Mise en danger des riverains de la Rue Emile Zola, Rue de Villeras et Rue Victor Hugo et en particulier les Enfants

Parking Parc de Diane

  • La rue de Vauboyen étant aujourd’hui très encombrée par les résidents du Parc de Diane, ceux-ci viendraient stationner dans la rue Emile Zola. Les places de Parking étant réservées aux riverains.
  • Chemin Piétonnier
  • La promenade qui borde le Val d’Albian et relie la piste cyclable du bois du chat noir  serait coupée par la circulation mettant ainsi en danger les promeneurs, cyclistes joggers…

Décidé en 2003, à la création de la ZAC de la Mare aux Saules, l’ouverture du pont de la rue de Vauboyen et de la rue Emile Zola aurait permis de désengorger la rue Victor Hugo.

Cette décision avait été prise pour sécuriser les enfants se rendant à l’école. Hors l’entrée principale de l’école se trouvant maintenant Rue Emile Zola, cette décision n’a plus de sens.

La conséquence en ouvrant le pont de Vauboyen ne ferait que déplacer le problème de sécurité de l’école en rendant la zone accidentogène. Ce qui est finalement l’effet contraire à la décision initiale.

Pont de Vauboyen saclay

Pont de Vauboyen (avant la Zac)

Solution :

Laisser la possibilité aux véhicules prioritaires (Pompiers, Samu…) de passer avec une clé/cadenas spécifique. Par ailleurs nous souhaitons vous re-communiquer le sondage effectué en 2009 :

Enfin, et afin d’être le plus pertinent possible, nous ajoutons à ce courrier l’ensemble des signatures de nos concitoyens concernés le plus directement par le sujet.
Nous vous remercions de votre compréhension et de la bienveillance avec laquelle vous examinerez notre requête.

Dans l’attente d’une proposition de rencontre, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance
de notre considération distinguée.
Très cordialement

Ouvrir et attendre

« C’est toujours une situation délicate », explique Christian Page. « A la place des habitants de la rue Emile Zola j’aurais peut-être signé la pétition ».

« En ouvrant la rue nous suivons les conseils de la sécurité routière et des pompiers. La rue est trop longue pour la laisser en sens unique ».

La maire ajoute qu’une barrière qui ne serait ouverte qu’aux véhicules de sécurités pose d’autres problèmes : « Les clés se perdent les cadenas rouillent»…

« La seule chose qu’on puisse faire c’est ouvrir et voir. Je ne pense pas qu’on augmente le trafic. Si c’est le cas on mettra des ralentisseurs » promet le maire.

Qu’en pensez-vous ? Commentez cet article.

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Grand Paris, Transport

Le Grand Paris évalue les impacts environnementaux de son futur métro

Mar 3, 2011

par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 02.03.11

Dépasser les exigences du « Grenelle 2 ». C’est l’objectif de la Société du Grand Paris qui présentait ce matin sa politique de développement durable pour son projet de métro automatique en Île-de-France. Un nouveau réseau dont les premiers tronçons doivent être mis en service dès 2018. En attendant les premiers coups de pioche, la Société du Grand Paris a déjà concrétisé, l’an dernier, ses bonnes intentions vertes par la réalisation d’une évaluation stratégique environnementale de son futur métro.

Metro Grand Paris

Précédant la phase de débat public du projet (30 septembre 2010 au 31 janvier 2011), cette étude avait pour objectif d’identifier l’ensemble des enjeux environnementaux liés à la construction du réseau. L’idée étant notamment de réfléchir sur le tracé et le mode de déploiement (aérien ou souterrain) du futur métro. « C’est la première fois en France qu’une évaluation stratégique environnementale était un pré-requis à la création d’un réseau de transport explique Florence Castel, Directrice du développement durable et de la qualité au sein de la Société du Grand Paris.

L’identification des enjeux environnementaux nous a notamment permis d’affiner le tracé, d’estimer la profondeur des tunnels et de définir l’emplacement de certaines gares ». Citons ainsi l’exemple emblématique du plateau de Saclay où une attention particulière a ainsi été portée à la protection des terres agricoles.

carte metro grand paris

Réseau Metro Grand Paris

 

Lire la suite de l’article sur Cleantech Republic

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Pour le maire de Bièvres la réaction de Cécile Duflot est « hallucinante »

Fév 10, 2011

MonSaclay publie le texte du communiqué de presse d’Hervé Hocquard (Maire de Bièvres, Conseiller régional d’Ile-de-France et Administrateur représentant les maires de l’Essonne au CA de l’Etablissement Public Paris Saclay)

Hervé HOCQUARD déplore l’intervention du Cécile DUFLOT ce 10 février devant l’assemblée régionale au nom du groupe EELV.

Devant l’assemblée régionale ce 10 février, Madame DUFLOT a dénoncé l’accord passé entre la Région et l’Etat et comparé le Président HUCHON à Don Quichotte. Hervé HOCQUARD regrette ce déni hallucinant des progrès considérables que la mise en œuvre de ce protocole doit apporter aux conditions de transports des Franciliens, à court et à moyen terme. Il déplore le manque de respect du groupe EELV pour le Président HUCHON et note la profonde désunion de la majorité régionale sur un dossier pourtant crucial.

Le groupe EELV a réaffirmé son opposition au tronçon de métro Massy-Saclay-Saint-Quentin en-Yvelines-Versailles en alléguant que les élus locaux unanimes y sont opposés. Hervé HOCQUARD dénonce cette opposition qui voudrait condamner étudiants, universitaires et chercheurs à utiliser des transports inefficaces (bus ou tram), favorisant en cela le développement de l’automobile. Il constate, au contraire de ce que Madame DUFLOT avance, qu’une très large majorité des maires concernés, ainsi que le Président du Conseil général de l’Essonne réclament ce métro. Ceux qui ne le réclament pas n’en réfutent pas la pertinence à terme.

Au cours de cette séance, Valérie PECRESSE, au nom du Groupe Majorité Présidentielle, s’est félicitée de cet accord historique. Elle a loué l’esprit de responsabilité du Président HUCHON et rappelé que depuis le début, le groupe Majorité Présidentielle appelait au rapprochement qui s’est opéré. Elle a aussi réaffirmé l’engagement de l’Etat à réaliser seul le tronçon de métro souterrain Massy-Saclay-Saint-Quentin-en-Yvelines-Versailles que refuse le groupe EELV, dans le respect absolu de la sauvegarde d’au moins 2 300 hectares de terres agricoles sur la plateau de Saclay. Toutes les économies modernes qui développent un grand campus universitaire commencent par assurer sa desserte par un transport rapide et efficace.

Contact : Stéphan Sabathé

01 69 35 15 52 – [email protected]

Plateau de Saclay, Transport

Métro de Saclay taclé par spécialistes et Région, l’État insiste !

Fév 10, 2011

Par André Balbo, mercredi 9 février 2011

Sources : Localtis, Le Parisien

Maurice Leroy, ministre de la Ville et en charge du Grand Paris, a confirmé le 3 février devant le Sénat qu’un métro automatique desservira le plateau de Saclay.

Ce point demeure une pomme de discorde entre l’État et la région Ile-de-France, pourtant parvenus à un accord global sur le projet de transports du Grand Paris (32,4Mds€ d’ici à 2025).

Pour la Région, la desserte du futur pôle d’excellence de Saclay, appelé à réunir à cette échéance 80 000 chercheurs, ingénieurs et étudiants, se suffirait de la desserte d’un bus à haut niveau de service pouvant évoluer progressivement vers un tramway.

Pour Maurice Leroy : « Nous allons bien assurer une desserte de Massy, Saclay, Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, par un métro automatique en respectant la zone de protection naturelle agricole et forestière. (…) Le pôle scientifique de Saclay sera alors bien relié à Paris en 30mn et à l’aéroport de Roissy en 50mn. C’est un engagement ferme du président de la République, du Premier ministre, du gouvernement, cet engagement sera tenu. (…) Si avec la région, nous ne sommes effectivement pas parvenus à une vision commune » sur le développement et la desserte du plateau de Saclay, « cela ne compromet en rien les engagements de l’Etat », puisque « le protocole expose clairement la vision de l’Etat concernant Saclay et sa desserte ».

Pensant enfoncer un coin dans l’opposition à ce point du projet, le ministre a ajouté que le conseil général de l’Essonne, à majorité de gauche, était « à l’unanimité tout à fait favorable à la desserte de Saclay ».

Par ailleurs, le 1er février, 8 élus de droite (dont Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition au conseil régional, et ministre de l’Enseignement supérieur) des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de l’Essonne avaient demandé dans une lettre ouverte au ministre que l’État « assume seul » le projet de métro automatique desservant le plateau de Saclay.

Jean-Paul Huchon, président du conseil régional et du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) présente le 9 février au conseil d’administration du Stif les options de desserte du plateau par des bus en site propre.

Les chefs de file des élus écolos de la région, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé, estiment qu’une telle annonce du ministre « vient conclure (…) une mascarade de consultation des élus et des citoyens », et que le projet de Nicolas Sarkozy « n’apporte aucune réponse concrète et immédiate, notamment sur l’indispensable maillage du territoire francilien, mais propose une infrastructure de transport lourde, inadaptée et dangereuse pour l’avenir des terres agricoles du plateau de Saclay ».

Ils dénoncent « l’attitude outrancière de Nicolas Sarkozy qui préfère jongler avec les milliards pour satisfaire sa folie des grandeurs au détriment des attentes et des besoins des habitants » et veulent organiser « la mobilisation face à ce passage en force ».

Toutes les études faites à ce jour par les spécialistes de transports consultés aussi bien par la RATP que par la SNCF sur ce point précis concluaient à une gabegie et à une démesure dans les moyens envisagés spécifiquement pour la portion Saclay, leurs estimations en nombre de voyageurs étant bien inférieures aux estimations qu’avança en son temps M. Blanc.

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Bus ou métro pour le Plateau de Saclay ?

Fév 8, 2011

Source: Le Parisien, JEAN-PIERRE VIALLE 16.11.2010

La drôle de guerre à laquelle se livrent l’Etat et la région Ile-de-France sur le front des transports en commun est en passe se transformer en guerre de mouvement. C’est Jean-Paul Huchon, le président PS du conseil régional, qui est passé à l’offensive hier en proposant plusieurs aménagements substantiels à son projet Arc Express de rocade ferrée autour de Paris.

Desservir Marne-la-Vallée et Clichy-Montfermeil
Le principal serait d’y adjoindre une nouvelle liaison circulaire entre Villiers-sur-Marne et Le Bourget qui figure dans le projet de supermétro du Grand Paris, le fameux Grand Huit défendu par le gouvernement. Première étape d’un compromis entre l’Etat et la région? Rien n’est sûr, mais, hier, Jean-Paul Huchon, pour une fois tout miel avec le gouvernement, a présenté sa « proposition positive » comme « la préfiguration d’une fin heureuse » à une querelle que le citoyen a de plus en plus de mal à comprendre.

Des liaisons correctes avec les aéroports
Le nouvel Arc Grand Est aurait l’avantage de raccorder Marne-la-Vallée, la cité Descartes ou encore Clichy-Montfermeil au réseau, l’un des objectifs du projet gouvernemental sur lequel ne crachaient pas les départements socialistes de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. Mais ce n’est pas tout.
Le projet régional Arc Express revu et corrigé prend à son tour en compte l’impérieuse nécessité, soulignée par l’ancien ministre Christian Blanc et le monde économique, de relier correctement les grands aéroports parisiens à la capitale et à son réseau de transports.
Pour Orly, Huchon propose, comme le gouvernement, de prolonger la ligne 14 du métro (ou éventuellement la ligne 7). Pour Roissy, il suggère d’adapter le vieux projet gouvernemental de CDG Express au départ de la gare du Nord (Magenta), plutôt que d’étirer la ligne 14 au nord de Pleyel.

Ne pas se ruiner pour Saclay
Ce faisant, le président de la région détricote sans l’avouer le savant mécano du supermétro concocté en son temps par Christian Blanc, censé relier les futurs pôles de développement de la région Capitale.
« Nous proposons de réaliser ce qui est possible et souhaitable, finançable et utile, mais si le gouvernement a les moyens de faire plus… » répond Jean-Paul Huchon.
C’est ainsi qu’il ne pousse pas la volonté de synthèse jusqu’à retenir la desserte ferrée du plateau de Saclay, qui avait déjà du plomb dans l’aile (elle était jugée trop coûteuse pour le nombre de voyageurs espéré). Il lui préfère l’achèvement du bus en site propre depuis Massy, qui pourrait se transformer à terme en tram-train.
On attend maintenant la réponse du nouveau gouvernement. « Jean-Paul Huchon revient enfin à la raison », a déjà réagi hier soir Valérie Pécresse, la chef de file de l’UMP à la région.

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Accord entre gouvernement et région sur le Grand Paris

Jan 26, 2011

Source : Reuters (mercredi 26 janvier 2011 14h20)

PARIS (Reuters) – Le gouvernement et la région Ile-de-France ont annoncé mercredi la conclusion d’un accord qualifié d’historique sur l’épineuse question des transports du « Grand Paris », un des projets prioritaires de Nicolas Sarkozy.

Le programme prévoit d’investir 32,4 milliards d’euros d’ici à 2025 pour la modernisation des réseaux actuels, surtout des RER, et la réalisation d’un métro automatique autour de Paris.

Le plan, baptisé « Grand Paris Express« , élément majeur du « Grand Paris », a été présenté lors d’une conférence de presse commune par le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le ministre de la Ville, Maurice Leroy.

« Ce moment a quelque chose d’historique », a déclaré Jean-Paul Huchon en évoquant « des montants jamais atteints pour des investissements dans les transports collectifs ».

Alors que tous les acteurs étaient à couteaux tirés jusqu’à l’été dernier, des convergences sont apparues début janvier.

Pour transporter les Franciliens de banlieue à banlieue sans passer par Paris, deux projets étaient en concurrence: « Arc Express », un métro de 60 km en rocade porté par la région, et la « Double boucle » de métro souterrain de 130 km pensée par le gouvernement, aussi appelée « Grand huit ».

C’est le projet Arc Express qui est repris pour l’essentiel dans le compromis présenté mercredi.

Outre le métro de rocade, dit aussi de « petite ceinture », et la modernisation des réseaux existants, en particulier de RER, le plan prévoit la prolongation vers l’ouest du RER E, baptisé Eole, et la désaturation de la ligne 13 du métro parisien par le prolongement de la ligne 14.

DYSFONCTIONNEMENTS

Le réseau de transports parisiens souffre d’un engorgement qui mécontente les usagers avec deux gros points noirs, la ligne 13 du métro et le RER B.

Des équipements saturés, mal entretenus et mal gérés, et des investissements insuffisants : un rapport de la Cour des comptes publié en novembre dernier avait pointé du doigt les dysfonctionnements d’un réseau de 1.700 kilomètres de long emprunté chaque jour par 7,4 millions de voyageurs.

« La galère et la saturation, c’est quotidiennement pour les usagers, dans le RER et ailleurs », a reconnu Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre des Transports, présente également à la conférence de presse.

Des désaccords subsistent entre Etat et région, notamment sur la desserte du plateau de Saclay, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.

Le financement des investissements colossaux prévus par le plan devrait également donner lieu a d’âpres discussions.

Il n’en demeure pas moins que le « Grand Paris », projet pharaonique esquissé en avril dernier par Nicolas Sarkozy, vient de connaître un sérieux coup d’accélérateur.

Le chef de l’Etat s’est donné 10 ans pour remodeler le visage de Paris et sa région, avec notamment la construction de 70.000 logements par an et le développement de la vallée de la Seine jusqu’au Havre, appelé à devenir le port d’une métropole désenclavée.

L’amélioration des transports dans et autour de Paris jouent un rôle primordial dans l’ensemble du projet.

« Le Grand Paris Express sera l’ossature de développement des territoires d’Ile-de-France afin de construire la métropole de demain, la ville-monde souhaitée par le président de la République », a déclaré mercredi Maurice Leroy.

Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Transport sur le Plateau de Saclay: Accord en vue

Jan 24, 2011

Source : L’Express Par Jacques Trentesaux, publié le 24/01/2011

Après des mois de négociations, le gouvernement et la région Ile-de-France devraient présenter un protocole d’accord, mercredi 26 janvier, sur les transports franciliens.

Il tient enfin son « accord historique ». Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile de France, est décidé à valider coûte que coûte un compromis avec le gouvernement sur le réseau de transport du Grand Paris -et cela même si ses alliés d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) maintiennent leur opposition.

Un protocole d’accord devrait être présenté à la presse ce mercredi 26 janvier en fin de matinée, à l’issue du conseil des ministres. Il apporte à la région des garanties financières complémentaires sur son plan de mobilisation des transports (modernisation des RER, rénovation de la ligne 13, prolongation des tramways, Eole, etc.), sur l’étanchéité de la dette qui sera contractée par la Société du Grand Paris pour la réalisation du métro automatique rapide, sur une meilleure association du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et acte une divergence de vue sur la traversée du plateau de Saclay (Essonne).

Les deux réseaux de transport (Arc Express et métro du Grand Paris), soumis au débat public jusqu’au 31 janvier, ne feront donc finalement qu’un. Cette fusion, réclamée tout au long des réunions publiques, fera la part belle au projet gouvernemental.

A l’Est de Paris, deux lignes sont finalement retenues: l’Arc Grand Est, qui épouse le tracé du métro du Grand Paris (du Bourget à Champigny en passant par Clichy-Montfermeil et Chelles); et une deuxième rocade plus proche de Paris (de Bobigny à Champigny en passant par Rosny-sous-Bois).

Pour le ministère de la ville comme pour la région, il était primordial de verser cette idée nouvelle de rocade au débat public avant sa conclusion afin de ne pas risquer d’être contraint d’engager une nouvelle et fastidieuse procédure de consultation.

Une dernière réunion pour consolider l’accord

Dans le document final, le ministère de la ville et la région Ile-de-France prendront acte de leurs divergences de vue sur la traversée du plateau de Saclay. Ce tronçon est considéré comme le « maillon faible » du futur métro automatique du Grand Paris en raison de son coût (4,5 milliards d’euros) et de ses faibles estimations de trafic (6 000 à 8 000 voyageurs/jour).

Fâchés de ne pas avoir été étroitement associés aux ultimes négociations, les Verts en ont fait un casus belli. « C’est un mauvais usage de l’argent public », affirmait encore Cécile Duflot, mercredi dernier, lors d’un débat à Gif-sur-Yvette. Le nouveau protocole insiste donc sur les investissements d’urgence (la création d’une ligne de bus en site propre) et renvoie à plus tard le choix du mode définitif de transport (un tram-train comme le veulent les Verts, ou un métro rapide comme le souhaite le président de la République), ce qui permet à chacun de sauver la face.

Ce lundi soir, Jean-Paul Huchon doit recevoir l’ensemble des présidents de conseils généraux franciliens de gauche -très demandeurs d’un compromis- pour valider définitivement le protocole d’accord. Le président de la région Ile-de-France aurait reçu l’assurance d’être soutenu par le groupe Front de gauche du conseil régional, ce qui lui garantirait une majorité. Mais Gabriel Massou, président du groupe Front de gauche à la Région, dément avoir donné tout accord.

Lire également l’Interview de MonSaclay.fr avec Hérve Hocquard

Grand Paris, Info Citoyen, Transport

Ne m’appelez plus Velizy Zone d’Emplois mais Inovel Parc

Jan 10, 2011

Futur Totem (niveau Mac Donald)

Oubliez Velizy Zone d’Emplois aujourd’hui Velizy-Villacoublay entend grandir avec le Grand Paris et pour accompagner son développement la ville a créée une nouvelle identité, un label, traduisant la capacité d’innovation de la ville, de ses entreprises et de ses établissements d’enseignement supérieur et de recherche : INOVEL PARC.

Joël Loison, Maire et Conseiller Général des Yvelines membre du conseil d’administration de l’Établissement Public Paris-Saclay, a dévoilé le 7 janvier 2011, la nouvelle identité du pôle d’activités.

Exit « zone d’emplois » et « ZA Louis Breguet » ! INOVEL c’est l’innovation mais aussi le mélange de technologie et performance, valeurs propres de l’ « ADN » du pôle d’activités. PARC qualifie cette concentration dans un environnement forestier et d’espaces verts.

Afin d’être à même de répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux, Vélizy-Villacoublay a rejoint les 170 collectivités qui composent Paris Métropole et entend s’y impliquer activement. Vélizy-Villacoublay, partie intégrante de l’Etablissement Public Paris Saclay, agit pour faire de ce cluster scientifique et technologique un grand pôle de renommée mondiale.

Aujourd’hui Vélizy-Villacoublay présente l’un des plus forts rassemblements d’entreprises de l’ouest parisien avec 40 000 salariés et regroupe l’une des plus importantes concentrations commerciales d’Europe avec les 3 centres commerciaux de Vélizy2, Art de Vivre et Usines Center. Le nombre d’emplois sur le pôle d’activités est passé de 27000 en 1975 à 43000 en 2010.

De plus, Vélizy-Villacoublay se situe au coeur du Cluster piloté par l’Établissement Public Paris Saclay (EPPS), lui-même intégré dans le projet de réseau de transport du Grand Paris.

Réponses aux enjeux

Soutenir la croissance du pôle universitaire de Vélizy-Villacoublay avec la création d’un centre de congrès.

  • Aménagement d’infrastructures de transports routier et ferroviaire pour renforcer l’offre de déplacement nord-sud.
  • Création d’un nouveau transport en commun reliant le futur métro automatique du « Grand Paris » à Vélizy-Villacoublay. L’intérêt étant de prolonger cette nouvelle offre jusqu’au Pont de Sèvres en faisant la jonction avec la ligne 9 du métro et le T2 allant à La Défense.
  • L’expansion d’INOVEL PARC et donc de Vélizy-Villacoublay, qui peut être encore de 35 à 40 %, n’est aujourd’hui possible qu’avec l’aménagement d’infrastructures de transports routiers et ferroviaires.
Logo-INOVEL_Parc_Monsaclay

Logo Inovel Parc

Ce logo capitalise sur une typographie très grasse, à forte visibilité.

  • Le rond symbolise la capacité de la ville à se développer de façon satellitaire. L’idée que le pôle est en développement et en mouvement perpétuel est directement induite.
  • La couleur verte de PARC vient renforcer l’aspect ville fleurie, l’art de vivre et s’inscrit aussi dans une logique de développement durable.
  • Les couleurs du logo INOVEL PARC renvoient à celui de la ville de Vélizy-Villacoublay
Grand Paris, Transport

Le Duplex A86 : « le plus beau et le plus sûr des tunnels d’Europe »

Jan 9, 2011

Le Duplex de l’A86 a été inauguré en grande pompe samedi 8 janvier 2010 lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’intérieur même du tunnel de l’autoroute et à laquelle MonSaclay.fr a été invité par la société Vinci Autoroute (via Lanetsquade).

« Souvenons nous qu’à l’origine ce tronçon de l’A86 devait être aérien. Au cours des années 70, 17 tracés ont été reboutés grâce à la mobilisation de la population », a rappelé en ouverture de la cérémonie d’inauguration Patrick Ollier le maire de Rueil-Malmaison et ministre chargé des Relations avec le Parlement. « L’intelligence, le dialogue et la concertation avec la population ont permis d’aboutir, après une véritable épopée qui a duré 10 ans, au plus beau et au plus sûr des tunnels d’Europe »

La sécurité et en effet au cœur de ce projet : l’architecture même du tunnel, comprend deux niveaux de circulation unidirectionnels superposés et indépendants. Les risques de collision frontale sont donc écartés. La hauteur limitée interdit l’accès du tunnel aux poids lourds. Des réserves d’eau souterraines ont été implantés le long de la galerie. Enfin 120 000 remontés d’informations préviennent en temps réel les équipes de sécurité de tout problème dans le tunnel. Tout incident est détecté par vidéo – Il y a une caméra tous les 80m. Si nécessaire les automobilistes arrêtés dans le Duplex sont guidés par messages audios vers le puis de remonté le plus proche. Il y en a tous les 1000m.

« Des anthropologues et des psychologues ont réfléchi avec les architectes sur l’angoisse que l’on ressent lorsque l’on descend sous terre. Le résultat est un tunnel qui rassure l’automobiliste. Tout y est mise en oeuvre pour que l’expérience du conducteur soit agréable : que ce soit le coloris utilisé pour le revêtement, l’éclairage ou la signalétique permettant de se situer dans le tunnel », assure M. Ollier.

Sécurité et surveillance

Tout incident est signalé au Poste de Contrôle et de Surveillance (PCS) de Rueil-Malmaison, grâce à un réseau de caméras installées tous les 80 m en moyenne et équipées d’un système de détection automatique d’incidents.

Les automobilistes sont informés 30 secondes après la détection d’un incident par des panneaux à messages variables, situés tous les 400 m, et par des messages diffusés sur la bande FM. Les voies concernées par un incident peuvent à tout moment être neutralisées grâce aux feux de signalisation installés tous les 200 m.

En cas d’accident grave ou d’incendie, des refuges pressurisés, les « escaliers de transfert » situés tous les 200 m, permettent d’attendre les secours en toute sécurité. D’une capacité d’une centaine de personnes, ces abris sont reliés au Poste de Contrôle et de Surveillance par des postes d’appel d’urgence et des caméras de vidéosurveillance.

Ces refuges sont aussi des sas d’évacuation, qui ouvrent sur l’autre niveau du Duplex. Le système de désenfumage permet d’extraire les éventuelles fumées par des trappes situées tous les 400 m. Un dispositif d’aspersion a également été implanté dans le Duplex A86. Son déclenchement par le superviseur Cofiroute provoque un « brouillard d’eau » qui permet de limiter le développement d’un éventuel foyer et de faciliter ainsi l’intervention des services de secours.

La vitesse, limitée à 70 km/h, est la plus adaptée pour conjuguer sécurité des automobilistes et fluidité du trafic. Plusieurs radars automatiques permettent aux forces de l’ordre de prévenir ou de détecter les excès de vitesse.

Des fresques dans le tunnel

Une mosaïque monumentale « Allégorie du Château de Versailles » est installée dans le Duplex A86.

Cette mosaïque aux tonalités dominantes de vert, d’or et d’argent, qui évoque tout à la fois le château et le parc de Versailles, la galerie des glaces, et le roi soleil, orne les deux parois du tunnel dans sa section Vélizy – Vaucresson, à l’endroit exact où il croise symboliquement l’axe du château et des jardins de Versailles.

mosaïque duplex A86 MonSaclay

Mosaïque du Duplex de l'A86

Cette mosaïque a été conçue pour être « vue en mouvement », dans le strict respect des règles de sécurité imposées par la nature même du lieu. Les automobilistes voient défiler pendant quelques secondes, le temps de parcourir à 70 km/h les 162 mètres de l’installation, une évocation des splendeurs de Versailles.

Cette œuvre a été réalisée par la mosaïciste Cinzia Pasquali, qui avait déjà dirigé la restauration de la Galerie des Glaces du château de Versailles, entre 2003 et 2007, dans le cadre du mécénat de compétence le plus important réalisé à ce jour en France, porté par VINCI.

dans le duplex A86, le spectateur a ceci de particulier qu’il se déplace à la vitesse de 70 km/ h. Par conséquent, il était indispensable de prendre en considération les spécificités de sa vision depuis un véhicule en mouvement. C’est pourquoi Cinzia Pasquali et les différents experts qui ont collaboré à l’élaboration de cette œuvre ont pleinement intégré à leur projet la volatilité du regard de l’automobiliste.

ils n’ont pas tant cherché à provoquer un effet de surprise, qu’à accompagner l’attention du spectateur. ils ont notamment joué sur des effets panoramiques et cinétiques, des répétitions, des respirations et des jeux de symétrie, et surtout eu recours à des procédés anamorphiques, comme l’étirement, qui permet à l’image de l’œuvre de se former dans des conditions données de mouvement et de vitesse.

Les mosaïques de l’A86 en chiffres

2 x 162
> en mètres, la longueur de la mosaïque déployée de part et d’autre du tunnel
877 500
> le nombre de fragments de pâte de verre utilisés pour la réalisation de la mosaïque
16 900
> en kg, le poids total de l’installation
624
> en m2, la surface totale de l’œuvre
70
> en km/ h, la vitesse optimale de « défilement » de l’œuvre
35
> le nombre d’artisans qui ont collaboré à la réalisation de l’œuvre
13 946
> le nombre d’heures de travail cumulées qui ont été nécessaires à la réalisation de l’œuvre
2
> le nombre d’années de production qui ont été nécessaires pour réaliser la mosaïque

A lire également pour connaître les tarifs:

Le Duplex A86 ouvrira dimanche : info et tarifs

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Le Grand Paris avance à grands pas sur la voie d’un accord

Jan 6, 2011

Source : Reuters, jeudi 6 janvier 2011

par Laure Bretton

PARIS (Reuters) – Les divergences s’estompent entre l’Etat et la région Ile-de-France sur l’épineuse question des transports du Grand Paris, au point qu’un compromis entre les deux tracés devrait être annoncé fin janvier.

Alors que tous les acteurs étaient à couteaux tirés jusqu’à cet été, on fait aujourd’hui état de convergences des deux côtés: au ministère de la Ville, piloté par le centriste Maurice Leroy depuis le remaniement de mi-novembre, et au conseil régional, dirigé par le socialiste Jean-Paul Huchon. Pour transporter les Franciliens de banlieue à banlieue sans passer par Paris, deux projets étaient en concurrence: « Arc Express », un métro de 60 km en rocade de la Petite couronne porté par la région, et la « Double boucle » de métro souterrain de 130 km pensée par le gouvernement, aussi appelée « Grand huit ».

« On va les rendre complémentaires et convergents », a assuré jeudi le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, sur France Bleu. « On s’est pratiquement mis d’accord sur un tracé (qui) reprend Arc Express pour l’essentiel ». Au même moment, en déplacement en Seine-Saint-Denis où se joue une partie du dossier, le ministre de la Ville faisait état de « négociations à un rythme soutenu » et appelait de nouveau de ses voeux un « projet unique porté tant par l’Etat que par la région ».

Un ‘bug de communication’ n’a pas réussi à assombrir le tableau: allant un peu vite en besogne, Maurice Leroy avait annoncé sa visite du jour à Bondy aux côtés de Jean-Paul Huchon, laissant entendre que l’accord était imminent. Mais pour le président d’Ile-de-France, il n’est pas envisageable de dévoiler un quelconque accord avant la fin des débats publics, qui doivent se poursuivre jusqu’à fin janvier.

« Il a relancé le processus et il aurait bien voulu toper tout de suite mais il n’a jamais été question pour nous d’aller à Bondy », explique-t-on dans l’entourage du président de région.

Dégèle

D’autant que les réunions du « Club du Grand Paris », créé par Maurice Leroy dès son entrée en fonction, ne sont pas terminées.

Mercredi, la table ronde entre ministre, région, le syndicat Paris Métropole, la société du Grand Paris (SGP), la SNCF, la RATP et Réseau ferré de France (RFF) était consacrée à l’emploi et au développement économique. La prochaine doit réunir le 12 janvier les présidents des conseils généraux franciliens.

Commentaire d’une proche de Jean-Paul Huchon: « La consultation des élus de terrain, c’est très loin de la méthode centralisatrice à la hache de Blanc », du nom de l’ancien secrétaire d’Etat au développement de la région Capitale, Christian Blanc, contraint à la démission en juillet dernier pour avoir acheté des cigares avec des deniers publics. « Cela avance bien et on devrait avoir un accord fin janvier », ajoute-t-on de même source. Au-delà des déclarations positives, même si le bras de fer est loin d’être terminé sur le financement, le dégel a connu plusieurs étapes concrètes ces dernières semaines. D’abord, le vote du collectif budgétaire en décembre, accordant 200 millions d’euros annuels supplémentaires à la région pour les projets de transports.

Le ministre de la Ville a ensuite fait savoir à Claude Bartolone, qui préside le conseil général de Seine-Saint-Denis, au nord-est de Paris, que la deuxième boucle de métro automatique du « Grand huit », vers Orly, le plateau de Saclay et le sud-ouest de la capitale, n’était « plus une urgence ».

La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, rivale malheureuse de Jean-Paul Huchon aux élections régionales de mars dernier, en avait pourtant fait une priorité. A ses yeux, ce métro automatique permettant de relier les aéroports de Roissy et d’Orly était l’une des conditions sine qua non pour faire de Saclay une « Silicon valley à la française » mais il est désormais question d’une desserte par métro léger utilisant les infrastructures de l’Orlyval.

Enfin, mardi, l’Association des usagers des transports d’Ile-de-France (AUT) a dit sa préférence pour le projet « Arc Express », tout en soulignant qu’il ne fallait pas oublier la rénovation des transports existants. Pour cela, la région a pensé un « plan de mobilisation » entre le conseil régional et les collectivités locales de 19 milliards d’euros entre 2011 et 2020. Maurice Leroy explique à l’unisson dans son communiqué de jeudi que le futur réseau de transports devra « agir tout de suite pour moderniser » ce qui existe déjà.

Transport

Le Duplex A86 ouvrira dimanche : info et tarifs

Jan 6, 2011
Carte Duplex A86

Carte Duplex A86

Long de 10 km, 2 200 ouvriers en période de pointe, 15 millions d’heures de travail, 2,2 milliards d’euros d’investissements… Il ouvre dimanche 9 janvier !

Le Duplex A86 est un tunnel d’une longueur totale de 10 km, entre Rueil-Malmaison et l’échangeur de Vélizy (Versailles – Jouy-en-Josas). Cet ouvrage achève le bouclage de l’A86, deuxième rocade francilienne après le périphérique parisien.

Il permet un trajet en 10 minutes contre 45 minutes actuellement aux heures de pointe en empruntant les voies de surface.

Le tunnel de l’A86 a une double originalité : réservé aux véhicules légers, il comprend deux niveaux de circulation superposés afin que les véhicules ne se croisent pas.

application iphone duplex A86

Duplex A86 iPhone

Attention : l’offre covoiturage vient d’être modifiée. Celle-ci a malheureusement été revue à la baisse en 2011. La carte covoiturage offre désormais 30% de réduction au lieu de 50%.

Notez que dans le Duplex, la sortie permettant d’aller en direction de Vélizy-Villacoublay est Versailles-Dreux (et non Créteil).

Elle ne fonctionne que dans le Duplex A86 et engendre des frais d’abonnement de 24 euros ainsi qu’un dépôt de garantie de 30 euros.

Le service Transports de la Mairie de Vélizy-Villacoublay

Télécharger l’Appli iPhone

tarifs-duplex-A86

Tarifs du Duplex A86 (cliquez pour voir l'image en grand)

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez joindre l’Espace Clients de Rueil au 09 69 39 26 34 ou en écrivant à [email protected]

Plus d’information sur le Duplex A86 samedi 8…

Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Le Grand Pari

Nov 29, 2009

Saclaysiens, réjouissons nous : selon le contenu de la loi actuellement en débat à l’Assemblée Nationale, le Grand Paris c’est nous, chez nous, et maintenant !

L’Etat va nous offrir :

–   sur un plateau, une zone des trois vallées * (Titre V, Dispositions relatives à la  création d’un Pôle Scientifique et Technologique sur le Plateau de Saclay).

–   sur un Grand Huit, l’accès aux autres pôles attracteurs étranges de la Région (Titre Ier, Elaboration et Outils de Mise en Œuvre du Réseau de Transport Public du Grand Paris),

Dvpt GdP PdS L’application explicite du projet présidentiel emblématique,   c’est donc pour notre village (et pour les autres communes de l’OIN).

Au grand dam d’ailleurs de la cohorte des  architectes de renom mise en branle (cf tribune de Jean Nouvel, « Le Monde » du 21/10). Et des autres collectivités territoriales d’Ile de France qui rêvaient aussi d’apporter leurs lumières à la « banane bleue »

Une clarification

Après les discours de Nicolas Sarkozy (Roissy le 26 juin 2007, cité de l’Architecture le 17 Septembre 2007), l’OIN s’intègre dans la vision du « Grand Paris, ville monde ». Le décret 2009-248 du 3 mars 2009 en définit le périmètre (49 communes, 3 fois la superficie de la ville de Paris intra-muros). Sous l’égide du  secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale, Christian Blanc, fut donc établi le projet de loi (n° 1961) qui nous préoccupe actuellement.

Des inquiétudes

Devons nous en être satisfaits pour notre quotidien et notre futur? Indépendamment des clivages politiques, on peut toujours s’interroger sur le bien fondé et les modalités du projet et de sa loi :

–   Ce modèle de développement hyper centralisé n’est il pas désormais « daté » ?

–   Est il judicieux d’y sacrifier de riches terres agricoles de proximité ?

–   Quelle place laisse t’il à la démocratie participative des collectivités locales?

–   Qui supportera le coût des investissements et peuvent-ils être amortis ?

ZAD sud PdSEt c’est ici et maintenant car cela bouge déjà à notre porte, avant même l’adoption de la loi, le Plan Campus a débuté :

–    HEC s’agrandit sur 8,4 hectares de champs

–   le préfet de l’Essonne a également lancé un projet de ZAD de 1285 hectares au sud du plateau. La CAPS 6 et les communes concernées ont émis un avis défavorable sur cet outil foncier qui ne garantit aucunement la préservation à long terme de 280 hectares parmi ceux réservés aux activités agricoles.

Ce que nous avons fait

Depuis le début, toutes les associations de sauvegarde de l’environnement et leurs collectifs ont harmonisé leurs positions et cherché avec réalisme à infléchir le projet étatique. On peut rappeler entre autres qu’il en est résulté :

–   Des acquis au SDRIF

  • réduction du nombre de logements à construire
  • renoncement à l’autoroute A126
  • transport en commun en site propre (TCSP par bus) sur la RD36
  • plus d’autopont près du Bourg

–   Du mépris régalien

  • le projet de loi déposé (n° 1961) ignore le SDRIF, confisque les pouvoirs des collectivités territoriales, et évacue le débat public.

Les associations ont donc opposé à ce projet de loi leur argumentation détaillée et des propositions cohérentes d’aménagement :

–   IDFE et l’UASPS auprès du rapporteur de la commission saisie de la loi (commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire),

–   un collectif d’associations (dont les AVB) a écrit aux députés et a vu ses propositions reprises partiellement

  • en commission (action de Yves Albarello et Pierre Lasbordes, UMP)
  • dans certains amendements déposés  par l’opposition (Yves Cochet, Verts, et François Lamy, PS).

Dans l’état actuel des débats, nous pouvons être assurés d’avoir obtenu dans le texte de la commission (2068) soumis à la première lecture :

–   le rétablissement à l’article 3 du Titre Ier du débat public pour le Réseau de Transport, sous l’égide de la CNDP 13

–   un représentant des communes au conseil de surveillance de la SGP 14,  à l’alinéa 3 de l’article 8

–   la notion de « maintien de l’activité agricole, la protection des espaces naturels, agricoles et forestiers et la pérennité du patrimoine hydraulique » (Titre V article 21 alinéa 12)

–   un comité consultatif auprès du conseil d’Administration de l’EPPS 15 comprenant des représentants du mouvement associatif (Titre V article 22 alinéa 7)

–   la mention « Cette zone comprend 2 300 hectares de terres agricoles » (du Titre V article 28 alinéa 5)


Et pour la suite

Malgré nos demandes, nous n’avons pas obtenu en commission :

–   la garantie de localisation et de conservation des terres agricoles préservées

–   un débat public digne de ce nom sur le Pôle Scientifique et Technologique

–   une gouvernance démocratique respectant les compétences du territoire

Espérons encore qu’aucune réjection partisane n’empêchera l’adoption des amendements 82, 84, 85, et  307 . Communiquons  vite notre avis à notre député Pierre Lasbordes .

Faudra t-il se résigner pour autant ? Après 4 ans de mûrissement gouvernemental, est ce la proximité des élections régionales qui fait urgence ? Pour cadrer un projet d’horizon 15 à 30 ans, nos représentants parlementaires doivent avoir le temps d’en débattre. Bernard Accoyer (UMP, président de l’Assemblée), et Jean-François Copé (président du groupe UMP) eux mêmes ont demandé au Premier Ministre de renoncer à la procédure accélérée qui réduit le nombre de navettes entre l’Assemblée et le Sénat. Associons nous à leur démarche en l’ écrivant à nos parlementaires.

Si les choses doivent rester en l’état, ce sera plus difficile  de rester vigilants lors de l’établissement et de l’exécution des contrats de développement territorial passés avec la SGP, et lors de la coopération indispensable avec l’EPPS pour la gestion de l’eau et de l’assainissement. Vigilants et fermes car les moyens de chantage de l’Etat ne manqueront pas.

Le Développement ou le Chaos ?

Gd Pari BlancNe nous abusons pas, le Grand Pari secret de M. Christian Blanc, ne serait ce pas l’urbanisation qui ne manquera pas de foisonner autour de son métro ?

Ses paroles, ses écrits, et ses actes le font craindre. Du béton contre notre qualité de vie, au nom d’une conception archaïque, technocratique, et autocratique de l’intérêt collectif ? Et ce n’est pas François Durovray (UMP, élu de Montgeron) qui me contredira avec son livre SOS IDF

Michel Meunier

délégué des AVB

membre de l’ASES

Lexique

*                    Entre Bièvre, Yvette, et Mérantaise, devront nous parler de « Silly zone Valleys » ?

1 OIN :          Opération d’Intérêt National (secteur Massy/Saclay/St-Quentin-en-Yvelines)

4 SDRIF :      Schéma Directeur de la Région Ile-de-France

6 CAPS :       Communauté d’Agglomérations du Plateau de Saclay

8 ASES :       Association de Sauvegarde de l’Environnement de Saclay

9 AVB :         association « les Amis de la Vallée de la Bièvre »

11 UASPS :   Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay

12 IDFE :       association Ile de France Environnement

13 CNDP :     Commission Nationale du Débat Public

14 SGP :        Société du Grand Paris

15 EPPS :      Etablissement Public Paris-Saclay

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]