Dimanche, les pots de plantes devant La Chapelle du Val d’Albian à Saclay et à côté de l’école ont été renversés.
Salle Loisirs et Culture à Saclay,
à partir de 14H30
Comment se rendre en Europe pour étudier ou travailler ? La mobilité européenne est une thématique très plébiscitée par les jeunes. Mais le manque d’information des programmes, les difficultés administratives, les coûts sont souvent des freins à l’aboutissement d’un projet de mobilité.
Le PIJ (point information jeunesse) de Saclay propose une journée de l’Europe pour tenter de répondre aux questions que se posent les jeunes sur la mobilité, les programmes d’échange dans le cadre des études ou d’un stage ou d’un travail, les spécificités des pays…
Le PIJ, associé au service jeunesse, au CMJ, au comité de jumelage et la FJPS s’unissent pour proposer une animation intergénérationnelle et interculturelle : plusieurs partenaires locaux associatifs ou institutionnels sont attendus et proposent un programme varié pour les jeunes mais aussi leurs parents :
– à 14h30, rappel historique du jumelage entre Saclay et les deux villes, allemandes et irlandaises, par Michel Legoff, président du Comité du Jumelage de Saclay et exposé des nouveaux projets tel que le projet d’échange prévu entre les petits élus du CMJ et les jeunes allemands. Monsieur Denis Leclerc, président de la fédération des comités de jumelage du plateau de Saclay présentera également les axes de cette nouvelle association, axes tournés notamment vers la jeunesse et visant à favoriser les échanges entre pays via notamment les jumelages.
– à 15H15, conférence sur les modalités d’échange dans l’Europe, les dispositifs de mobilité…par la maison de l’Europe et questions/réponses. Pour les jeunes ayant des projets de mobilité, réponses ce samedi 12 mars.
– à 16H30, goûter « européen », avec la participation du Service Jeunesse, des enfants de l’ALSH des écoles de Saclay (confection de drapeaux) et des petits élus du CMJ. Pour les gourmand(e)s et gourmet(e)s curieux de découvrir des desserts de nos voisins européens !
– à 18h, conférence de Hans Herth administrateur de la FAFA (fédération des associations franco-allemandes) qui animera une conférence sur « l’Allemagne au-delà des clichés : surprises et révélations ». À l’appui d’un diaporama et en partant de clichés, sa présentation, qui fait une large place à l’humour, nous fera découvrir ce pays voisin sous un autre jour. A ne pas manquer !
19H Conclusion et pot de l’amitié européenne.
Nous vous attendons nombreux, jeunes et parents, pour cette animation nouvelle ! Programme complet sur le site de la ville, auprès du PIJ et du service jeunesse.
Samedi 12 mars à partir de 14h30 à salle Loisirs & culture ; Entrée gratuite
01 60 19 65 41 – [email protected]
L’histoire d’établissements liés à la communauté juive à Jouy-en-Josas et Orsay, est abordée dans deux livres
Fév 13, 2016Deux livres très différents mais avec deux points communs : les Eclaireurs Israélites de France (E.I.F ou E.I pour faire plus court) y sont à l’honneur et la préoccupation de « Ramener dans la Communauté » les enfants (premier livre) ou les jeunes adultes (le second livre) est commune.
Le premier livre, Le gardien de nos frères (Belfond – 2016), est le prolongement romanesque d’un mémoire écrit, en 1984, qui portait sur la résistance juive mais que peu de lecteurs à part les membres du jury de Science-Po ont pu lire. Ariane Bois a donc fait avant tout une œuvre de vulgarisation. L’auteur hésite trop entre journalisme, mémoire de chercheur et littérature. Le résultat est un roman populaire fort bien documenté. Cette fiction historique raconte l’histoire des « enfants cachés » pendant la guerre, que les « dépisteurs » ont eu pour mission, la guerre finie, de retrouver pour les ramener aux leurs, pas forcément les parents, qui sont ou ne sont plus, mais au moins dans leur Communauté. L’enquête passe par Jouy-en-Josas où se trouvait une des premières maisons à accueillir en 1945 des enfants juifs dispersés et cachés.
Le second livre nous fait entrer dans l’Ecole d’Orsay* où 400 élèves ont été scolarisés de 1946 à 1970. L’aventure est retracée dans « UN LIEU Où RECONSTRUIRE. L’école G.B d’Orsay. » Quand Robert Gamzon crée l’école, le projet pédagogique est fortement influencé par le mouvement des E.I.F, fondé par le même Gamzon. Aux candidats, il pose cette question _ Veux-tu consacrer un an de ta vie pour étudier ensemble les sources du judaïsme et comprendre ce qui nous est arrivé ? Barou’h Haba ! (bienvenue en hébreu). A la sortie, l’école pousse ses élèves vers le service social pour la Communauté. Mais deux ans après, la création de l’Etat d’Israël pousse le fondateur à partir avec 40 E.I. Léon Askénazi, ancien élève de la promo 1, prendra bientôt les rênes de l’école. Le petit-fils du Grand Rabbin d’Algérie succède au petit-fils du Grand Rabin de France. Il renouvelle l’enseignement, distille l’ésotérique Kabbale à quelques élus dans le parc. Avec Askénazi (Manitou chez les scouts, où Gamzon l’avait repéré), « le rêve d’un mouvement E.I adulte » disparaît au profit du renouveau de la personnalité juive auquel il se voue.
Le grand mérite du livre de Lucien Gilles Benguigui, paru aux Editions Elkana en 2009, est d’aborder ce lancinant tangage entre les deux projets. Un vrai travail d’historien accompli par cet ancien élève (1953-1954). L’éditeur (une maison francophone installée à Jérusalem) écrit à propos de l’auteur qu’il a été bouleversé par son passage dans l’école « C’est pourquoi il a choisi de vivre en Israël ».
Christophe BAILLAT
* On pourra également lire l’article de Monique Vénier-Ziesel paru dans le Cahier de Chloé (Comité d’Histoire Locale d’Orsay) n°8 – Juin 2002
SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 FÉVRIER DE 14H À 18H
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
ESPACE LINO VENTURA
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SAMEDI 13 FÉVRIER À 15H
ATELIER CRÉATIF POUR LES ENFANTS
SALLE LOISIRS ET CULTURE
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Je rebondis sur l’article d’hier d’Olivier Delouya, « 10 € pour la bataille juridique … » pour en préciser la problématique.
Suite à l’enquête publique du printemps dernier, l’aménagement du secteur de Corbeville a fait l’objet fin juillet d’une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) par le Préfet de l’Essonne.
Qui ne connait pas à Saclay la ferme de la Martinière ? Son histoire est relatée dans le livre de Martine Debiesse, « Terres précieuses ». Eh bien après les 20 ha de champs que son GFA « Petit Saclay » a perdus pour une « lisière » frontière avec la ZAC de Polytechnique, c’est maintenant 50 nouveaux hectares au nord de la D128 qui sont soumis à expropriation pour relier par un « cluster urbain » cette ZAC et celle de Moulon.
Ce nouveau quartier, sans programmation précise arrêtée, n’a trouvé à ce jour pour financement qu’une provision de la Région pour constitution de la réserve foncière. Ceci à un prix que la DUP veut geler à l’estimation de 2009, en atteinte aux droits de la propriété privée. Pure spéculation dont auront à profiter les promoteurs (pour les logements), et à pâtir les collectivités territoriales (qui devront supporter les équipements que fait miroiter le CDT : pôle sportif, CHU, lycée …).
Il suffit de regarder la vue perspective de l’endroit pour voir que Polytechnique et Moulon peuvent être parfaitement reliés au sud de la D128 sur la propriété du fonds Al Esraa (25 ha partiellement en déshérence) pour créer ce lien charnière entre les deux ZAC tant réclamé par l’Etablissement Public aménageur.
A condition bien sûr que certains abandonnent les rêves qu’ils nourrissent pour une cité des cerveaux, « entre soi » élitiste, voire pour l’Exposition Universelle de 2025, et même aussi, pourquoi pas, pour les Jeux Olympiques de 2024 !
L’existence de la zône protégée (ZPNAF) n’est pas un alibi pour sacrifier toutes les terres agricoles autour. Et quelle considération est déjà accordée à cette protection quand on sait que le Préfet des Yvelines a autorisé des travaux en ZPNAF à Châteaufort, pour les besoins du Golf National mitoyen ?
Ayant épuisé, sans se faire entendre, toutes les possibilités démocratiques de contestations et de propositions alternatives, les associations se portent en justice pour des recours contentieux. La DUP Corbeville n’est pas une fatalité, des irrégularités permettent de l’attaquer.
Certes David n’a pas les moyens de Goliath, mais le soutien participatif permettra aux associations de poursuivre leur action, jusqu’en Conseil d’Etat s’il le faut !
Donner peu, mais donner quand même, anonymement ou pas, c’est ajouter sa voix au concert de ces acteurs solidaires.
1ère semaine des vacances de Février du 22 au 26 février
Stage Théâtre sur le thème «Arts et Sports»
Pour les enfants à partir de 7 ans et les Pré-ado/Ado
Lieu : Espace Lino Ventura – Saclay Bourg
Tarif du stage : 79€
Contact Nadine BOULEAU – 06 72 75 99 58
[email protected]
Aidez-nous à préserver ses terres agricoles en danger !
Nous sommes un groupe de citoyen-ne-s et d’associations mobilisées pour la défense des terres agricoles du Plateau de Saclay, menacées par l’urbanisation consécutive à une Opération d’Intérêt National , opération dont l’intérêt national est loin d’être démontré.
La technostructure étatique étant restée sourde aux alternatives proposées lors des enquêtes publiques, il est désormais temps d’actionner le recours juridique.
Afin de s’opposer à l’expropriation injustifiée de 50 hectares d’une exploitation agricole, nous avons décidé d’engager un recours contre la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la zone de Corbeville, à cheval sur les communes d’Orsay et de Saclay (Essonne).
voir : http://moulon2020.jimdo.com/2015/04/13/enqu%C3%AAte-publique-dup-corbeville/
Cette DUP, qui permet l’expropriation, comporte des irrégularités juridiques que nous avons décidé d’attaquer.
Afin de sauver 50 hectares de terres agricoles fertiles, il faut que nous réunissions 10 000 euros pour les honoraires d’avocat et les frais éventuels, voire davantage pour pouvoir poursuivre et étendre cette contestation.
Nous avons besoin de votre soutien financier pour mener la bataille juridique et montrer que la démesure de l’OIN du plateau de Saclay ne rencontre pas l’assentiment des citoyens.
Plus d’infos sur l’urbanisation en cours :
Origine du projet
Depuis 10 ans nous tentons de protéger de l’urbanisation les terres agricoles très fertiles du plateau de Saclay, à 20 km de Paris.
Après de nombreuses interventions au travers des multiples enquêtes publiques nous ne voyons plus que le recours juridique pour sauver cette année 50 ha menacés d’expropriation
A quoi servira l’argent collecté ?
La collecte servira à couvrir les frais d’avocat et de justice pour cette bataille juridique
Notre équipe
AMAP Les Jardins de Cérès (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)
AVB (Les Amis de la Vallée de la Bièvre)
CAS (Citoyens Actifs et Solidaires, d’Orsay)
Jouy Ecologie
ENE (Essonne Nature Environnement)
Terres Fertiles, Société Civile pour le Développement d’une Agriculture Durable en Ile-de-France
UASPS (Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay et des vallées limitrophes)
Le COS organise son 20eme loto le 7 Février 2016
Jan 18, 2016SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 JANVIER DE 14H À 18H
EXPOSITION ART & PEINTURE
ESPACE LINO VENTURA
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SAMEDI 16 JANVIER DE 14H À 17H
QUINZAINE DU NUMÉRIQUE : ATELIER JEUX VIDÉO
MÉDIATHÈQUE
Bonne année 2016 sur le plateau de Saclay !
Déc 31, 2015Puisse Paris-Saclay continuer à se développer tout en préservant la richesse naturelle du plateau et de ses terres agricoles.
Le blog JMS PHOTOGRAPHIES présente les meilleurs clichés de son auteur, photographe amateur. De 2011 à 2014 notamment, il a beaucoup photographié les étangs de Saclay. Créés sur l’ordre de Louis XIV, on le sait, pour alimenter les fontaines de Versailles, ils sont idéalement orientés Est-Ouest,
Ci-contre: Pêche matinale à l’étang neuf
ce qui en fait de superbes miroirs à l’aube pour ce qui est de l’étang neuf, au coucher du soleil pour ce qui concerne l’étang vieux. Les fantasmagories qui s’y reflètent à ces deux moments de la journée constituent un émerveillement pour le passant et une aubaine pour le photographe…
Les lecteurs de Monsaclay.fr ont déjà eu l’occasion de découvrir certaines de ces photos.
Ci contre: cygnes dans les couleurs du couchant (étang vieux)
Après quatre années de prises de vues, nous avons décidé de réaliser dans ce blog un montage de nos meilleurs clichés concernant ce sujet.
Vous pouvez découvrir toutes ces photographies en cliquant sur le lien suivant:
http://jmsphotographies.blogspot.com/2015/12/les-etangs-de-saclay-dans-tous-leurs.html
Saclay : Le métro aérien est passé sous silence – L’état d’urgence un risque pour les libertés
Déc 13, 2015Sur le plateau de Saclay les opposants au métro aérien souhaitaient profiter de la Cop21 pour attirer l’attention des médias.
Un groupe de manifestants venus de Notre Dame des Landes devait s’arrêter sur le plateau de Saclay avant d’arriver à Paris et être hébergés dans la ferme d’Emmanuel Vandame à Villiers-Le-Bâcle.
« Nous avions prévenu les autorités », déclare Emmanuel lors d’un entretien téléphonique avec MonSaclay.fr. « Nous leurs avions communiqués les noms des participants, leur l’itinéraire et la date d’arrivée ».
La réaction du gouvernement n’a pas tardé : le plateau de Saclay a été placé en zone de sécurité. Lire l’article de MonSaclay.fr.
« Des gendarmes ont été déployés devant la ferme », dit-il. « Nous ne pouvons aller dans nos champs sans que nos identités soit systématiquement contrôlées ».
« Résultats : personne n’a parlé du métro aérien », regrette Emmanuel Vandame.
« Le gouvernement cherche à étouffer toutes contestations », ajoute Emmanuel, « tout comme lors de la réunion publique d’Orsay sur le Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud ».
Dans son article de Michel Meunier écrit : « Imaginez aussi la colère de cet agriculteur de Villiers-le-Bâcle quand on l’a empêché de parler du métro en interrompant brutalement sept fois sa question ! Alors que la ligne 18 est élément du CDT, fiche 2, qui parle même de son « intégration paysagère » (page 47) ».
Ce difficile équilibre démocratique ne risque-t-il pas d’être mis à mal par l’Etat d’Urgence ? De Saclay à Notre Dame des Landes c’est ce que craignent les militants.
Je reprend ici une communication de la zad de NDDL du 11/12/2015
Etat d’urgence : ne nous laissons pas bâillonner !
Appel du mouvement anti-aéroport
Face aux attentats meurtriers du 13 novembre, la réponse immédiate de l’État français a été la proclamation de l’état d’urgence, d’abord pour douze jours, puis pour trois mois (vote à la quasi unanimité du Congrès). Censé faciliter ou permettre, par des mesures d’exception, l’arrêt des attentats et la mise hors d’état de nuire de leurs auteurs, cet état d’urgence multiplie les mesures liberticides et, dans la lutte contre l’aéroport de NDDL, nous nous confrontons à certaines de ses conséquences
Les fichages réalisés par la police dans les mouvements de luttes servent désormais à des mesures répressives sans contrôle d’un juge ou sans procès. Des personnes ont été perquisitionnées à leur domicile et assignées à résidence pour avoir participé à une manifestation, distribué des tracts liés à la lutte de Notre Dame des Landes, ou participé à l’accueil du convoi CAP sur la Cop à Paris. D’autres se voient bloquées aux frontières ou reçoivent des obligations de quitter le territoire. Au-delà, c’est l’ensemble des manifestations de rue prévues lors de la COP 21 qui a été interdit et de nombreuses autres assignations à résidence ont été délivrées à des personnes ayant bravé l’interdiction.
Sous prétexte de protéger la population, l’État cherche à juguler et à dissuader toute contestation (interdiction des rassemblements et manifestations, liberté de s’exprimer)… mais n’annule pas les marchés de Noël ou les rencontres sportives dans de grands stades. On nous somme d’adhérer à l’union sacrée de gré ou de force : les « bons français » tous unis avec leurs politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition.
Cette volonté d’enterrer des libertés fondamentales au nom de la sécurité ne concerne pas que les personnes en lutte mais touche de plein fouet les populations les plus discriminées, comme les personnes de confession musulmane ou les migrants qui fuient les fondamentalismes religieux et les conséquences de l’exploitation des pays du sud par les États occidentaux.
Ce régime pourrait bien ne pas être que passager. Tout comme nous avons dû nous « habituer » à Vigipirate, ou à la généralisation du fichage ADN , il est maintenant quasi certain que nous allons voir les mesures soi disant exceptionnelles de l’état d’urgence se pérenniser et s’inscrire dans la Constitution.
Note de MonSaclay.fr : Il est intéressant de noter ce que déclarait dans Le Monde le Professeur de droit public à l’université Jean-Moulin Lyon III, Marie-Laure Basilien-Gainche,
« Il ne faut pas mélanger les genres et troubler ainsi la hiérarchie des normes. Il y a une loi qui est destinée à durer et une prorogation qui ne l’est pas. Il est à craindre que certains éléments ne finissent pas entrer dans le droit commun.
Par ailleurs, l’article sur la dissolution des associations qui est introduit me paraît inquiétant : quasiment toutes peuvent rentrer dans son champ d’application et se voir dissoutes avec pour seul recours le juge administratif.De la même manière, la terminologie de l’article sur les perquisitions administratives est trop floue. Une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités. Le contrôle du juge administratif semble peu à même de sanctionner les atteintes démesurées aux libertés.
Si la lutte contre ces derniers révèle ses limites, ce n’est pas faute de textes mais faute de moyens, tout particulièrement humains. Il n’est nul besoin de révision constitutionnelle. »
En savoir plus sur le site du Monde
Malgré l’état d’urgence, le convoi Tracto-vélo du mouvement anti-aéroport s’est rendu jusqu’en Île de France, faisant jour à après jour reculer les frontières de l’interdiction qui lui était faite.
Il nous semble crucial de continuer à faire vivre et partager l’espoir politique qui se construit depuis NDDL : celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant les projets nuisibles et imposés, celui qu’il soit possible d’inventer ici et maintenant d’autres manières de vivre, d’habiter, de produire ou de cultiver.
En ces temps sombres, il nous semble plus nécessaire que jamais de partager notre force collective. Ne nous laissons pas bâillonner, continuons à manifester et à contester dans l’espace public.
Des occupant.es de la zad de NDDL
La communication de NDDL était accompagnée d’une vidéo sur les violences policières
Vous ne savez pas pour qui voter dimanche ? C’est normal.
A l’issue d’une campagne décousue, interrompue, rythmée au gré des actualités nationales, quels que soient les résultats à l’issue du vote, le rendez-vous de dimanche prochain entre les électeurs et l’avenir de la région IDF risque d’être manqué. Cette élection partait en trainant à son pied le boulet de l’impopularité et d’un manque de clarté aussi bien dans son mode de scrutin (à la fois majoritaire et proportionnel) que dans le sens même d’un Conseil régional.
En Essonne, ce sont treize listes qui se présentent pour diriger la Région Île-de-France pour les six années à venir. Cette diversité de listes et de candidats est peut-être le signal positif essentiel à retenir de cette campagne inaudible. Finalement que retiendrons-nous de cette élection ?
Transports, éducation, aménagement du territoire…Face à des programmes bien souvent méconnus des électeurs, il est aujourd’hui bien difficile de dire quels seront les enjeux régionaux qui feront le scrutin de dimanche prochain.
Lire la suite sur le site d’Essonne Info
Source : Les Echos:
Régionales : trois Français sur dix prêts à voter FN
Le FN y est crédité de 28,5 % des intentions de vote au niveau national, en progression de 2,5 points par rapport à la mi-octobre. Devant les listes LR-UDI-Modem, qui, avec 28 %, reculent de 2,5 points comme dans « un effet de vase communicant », pointe Elabe. Les listes du PS restent stables à 23 %.
Si ce résultat se confirmait, ce serait un nouveau record pour l’extrême-droite, après ses scores aux élections européennes de mai 2014 (24,76 %) puis aux départementales de mars 2015 (25,24 %). Et « cela voudrait dire qu’il pourrait y avoir autant de Français votant pour le FN qu’il y en avait pour Marine Le Pen à la présidentielle, mais avec 30 points de participation de moins qu’en 2012 », analyse Yves-Marie Cann, le directeur de études politiques de Elabe. Les électeurs frontistes (plutôt jeunes, actifs et issus des catégories populaires) sont les plus mobilisés. 93 % de ceux qui avaient voté Marine Le Pen en 2012 ont l’intention de voter FN dimanche et 83 % de ces derniers se disent « sûrs » de leur choix.
L’intégralité des résultats du sondage
Peu d’entre vous sans doute ont pu assister mardi dernier à la réunion-débat de Bures-sur-Yvette :
« Les transports franciliens à travers le prisme des élections régionales »
Etaient présents, au moins partiellement :
– Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France),
– Marie-Pierre Digard (Ecologistes)
– Alban Mosnier (Front de gauche)
Vous en trouverez les échos dans l’article d’Essonne Info :
http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/85611/le-grand-paris-express-a-t-il-sa-place-dans-le-paysage-francilien/
pour les plus studieux, commentaires de la réunion et de l’article dans :
http://www.colos.info/actualites/grand-paris/116-le-grand-paris-express-a-t-il-sa-place-dans-le-paysage-francilien
En bref résumé, le réseau de métro Grand Paris Express n’est soutenu que par les partis dits « de gouvernement » (PS et LR/Centristes).
Normal puisque le GPE est le fruit de leurs désamours coupables. Devant l’inflation de coût prévisible et l’incapacité de financement actuelle, ils comptent bien sur les collectivités territoriales pour mettre la main à la poche.
Les principaux autres partis stigmatisent une gabegie de prestige :
– certains tronçons en zones peu denses sont d’utilité contestable,
– l’amélioration du réseau existant est sacrifiée,
– la cavalerie financière veut dire augmentation d’impôt et emprunt (donc dette).
Dans leur collimateur, la ligne 18 qui nous concerne, emblème du déséquilibre coût/service :
– DLF et le FN en demandent l’abandon pur et simple,
– EELV la veut plus courte (s’arrêtant à Massy, compte tenu des TCSP prévus jusqu’à St Quentin en Yvelines),
– le FG aussi, mais jusqu’à Orsay, tout en pensant à une dérivation vers le RER B, à Villeneuve-St-Georges.
C’est donc le métro de la discorde qui préside ces élections, mais attention de ne pas se laisser prendre ni à la démagogie ni aux discours incantatoires.
Et ne pas oublier le reste des programmes, qu’on aimerait bien d’ailleurs mieux connaître, tant les évènements ont étouffé la campagne.
Alors quitte? ou le double ?
à vos bulletins dimanche
En ce mardi 1er décembre nous avons perdu MITTEN notre chaton femelle noir et blanc agé de 5 mois. Elle a un collier rose avec tube d identité et clochette.
Nous habitons au 30 rue Baudelaire
Pour toutes informations nous sommes joignable au 0668660278.
Merci pour votre aide.
Frederic Ducanchez
Le 14 juillet 1789, le peuple parisien se soulève, c’est le début de la révolution.
Début octobre, un convoi venu de Paris à Versailles réclame à Louis XVI du pain, convoi bientôt rejoint par celui de la milice populaire pour demander la légitimation d’un régime démocratique, et des droits de l’homme.
Le lendemain, la Garde Nationale arrivant trop tard, le château est envahi par un groupe de révolutionnaires violents et le roi est ramené à Paris. Après un âge d’or de courte durée, et sous les contraintes financières et politiques, cette première révolution fût dévoyée par les sectarismes, doctrinaires et religieux, le bellicisme étranger, et les égoïsmes de tout poil, qui finirent par plonger le pays dans la terreur, la dictature impériale, et la guerre.
Après les vicissitudes et résurgences que connut la démocratie française pendant deux siècles, et suite à la capitulation du second empire devant la Prusse, un autre mouvement insurrectionnel se déclencha en mars 1871 : la Commune de Paris, libertaire et autogérée.
Inadmissible pour le pouvoir central bourgeois qui, cette fois en sens inverse, se réfugia à Versailles avec administrations et armée. Pour lancer 2 mois plus tard une répression aboutissant à la « semaine sanglante » : 17.000 morts, et 4.000 déportés en Nouvelle Calédonie.
Au 21ème siècle, sont-ce les réminiscences de ces évènements passés qui ont effrayé notre gouvernement ? Toujours est-il que cédant à la psychose anti-terrorisme, il a perdu le sens des réalités et s’enfonce dans une politique du toujours plus liberticide. Les évènements du 13 novembre, certes tragiques et révoltants, mais sans commune mesure avec ceux rappelés ci-dessus, justifient-ils de susciter un « Patriot Act » à la française ? Et d’en profiter pour mettre sous le boisseau les mouvements contestataires, « désobéissants » peut-être mais pas tous, et surtout écologistes dans l’âme. La prolongation (au Congrès, à Versailles, justement) de l’état d’urgence promulgué semble être le signe politicien d’un « Etat d’urgence » aux abois devant le risque de voir gâchée sa parade de la COP21, et celui d’une déroute électorale. Est-ce une raison valable pour amplifier, propager, et exploiter la paranoïa sécuritaire ?
Toujours est-il que ce samedi 28 novembre, à Versailles, ce sont des convois venus cette fois des provinces, partis depuis longtemps pour certains, retardés, déviés, harcelés parfois par « les bleus », qui y sont arrivés. Libertaires sans aucun doute, pour protester contre un ordre économique qui obnubilé par l’argent, a raté la mondialisation. Ecologistes surtout, pour réclamer des objectifs et des actes compatibles avec notre futur climatique et alimentaire, et pas les faux semblants des « green-washers » de la COP21.
Alors ces « désobéissants », qui « ne lâchent rien » devant les directives absurdes et les grands projets déraisonnables, qui ont bravé l’autoritarisme en faisant preuve de pugnacité, d’imagination, et d’organisation, ne nous donnent-ils pas une leçon d’espérance ?
Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à nos morts, ce n’est pas le pathos, ce n’est pas la vengeance, c’est de vivre sans les oublier ni oublier les causes du drame. Et ils sont vivants, ces jeunes enthousiastes à la tête bien faite et au cœur large, et ces anciens toujours verts dressés sur leurs bicyclettes, qui s’indignent de la dérive d’une société qu’ils ont connue humaine.
Ils regrettent quand même un peu la désaffection relative d’une tranche d’âge intermédiaire : celle qui, sans vélo, reste le « nez dans le guidon » dans la compétition exacerbée du travail et de l’emploi. Mais certains de ceux-là ont aussi rejoint en voiture le convoi samedi : un beau bouchon, mais sous le soleil, « on est heureux Nationale 10 ! »
Et sur la Place d’Armes, s’est déroulé la cérémonie de clôture de la convergence des convois : une mise en place rapide car bien rôdée des installations, puis pique-nique et « banquet » festif, servi par les « cantines » mobiles, expertes dans l’art de rendre savoureux les plats végétariens, suivi d’écoute de paroles des différents horizons de lutte : « Nous ne nous battons pas pour la Nature … nous sommes la Nature qui se défend !». Paroles de France bien sûr, et même d’Allemagne (mine de charbon géante à ciel ouvert) et de Finlande (centrale nucléaire). Le rétablissement du contrôle des frontières serait-il perméable ?
Et pour finir, une séance récréative : le crieur du haut de sa tribune lit des messages humoristiques, parfois en se tournant vers les CRS alignés derrière, pour eux avec un mégaphone parce qu’eux, ils ont l’habitude … ; ce fût donc un chaleureux meeting s’éteignant en dansant avec le froid du soir et par un remballage aussi efficace que l’installation. Place nette et dispersion.
La tournure de l’évènement « CAP sur la COP » a ainsi pris une dimension inespérée vendredi, symbolisée par cette banderole rouge.
Rappelons quand même qu’après le bouclage de Villiers-le-Bâcle, où (suite à l’interdiction de manifester à Paris) se préparait à la ferme un accueil solidaire des « marcheurs » ( désormais en vain), les militants écologiques locaux avaient donné une conférence de presse à Palaiseau pour protester contre un Etat « pompier-pyromane ». Alors, sans doute pour faire la part du feu, le Ministère de l’Intérieur a laissé le convoi arriver et s’installer à Versailles.
Peut-être le ministre se mordait- il les doigts des mesures d’exception disproportionnées et ridicules prises sur le Plateau de Saclay (décidemment placé sous le signe de la démesure) ?
Laissé arriver et même facilité, car la circulation de ce convoi, permise cette fois par la préfecture des Yvelines, elle, a été « accompagnée » par la police, dont les motards, aux carrefours, intimaient le respect aux automobilistes énervés qui auraient bien bousculé les baliseurs cyclistes.
Facilité quand même non désintéressée, avec l’énorme téléobjectif à distance, et un photographe chauve et barbu, en civil dans la foule, aperçu précédemment près d’une moto de police. Car certains participants arboraient des signes ostentatoires de « zadiste » : masque ou foulard sur le visage. Ni « islamique suspect », ni « noir anarchiste », mais ils ont leurs raisons de ne pas être catalogués ou identifiés ; les « désobéîssants » tombent assez souvent sous le coup d’une sanction judiciaire. S’en trouvait-il le lendemain parmi les « black-blocs » de la place de la République ? Certainement pas en majorité mais peut-être quelques-uns qui auraient risqué alors d’offrir sur le plateau (des médias) une aubaine pour discréditer leur mouvement. Alors interdisons-nous une généralisation abusive, toute collectivité a ses moutons noir, même celle des gens « honnêtes », « bien pensants » et légalistes. Et d’ailleurs qu’a donc montré l’état d’urgence ce dimanche ? Qu’on pouvait déployer des forces de l’ordre en nombre, perquisitionner et assigner à résidence sans jugement un millier de personnes, en mettre en garde à vue une centaine, interdire la manifestation, sans pour autant empêcher des troubles d’éclater.
A Versailles au moins, sans interdiction péremptoire et avec une police restée discrète et sobre, tout s’est bien passé.
Pendant ce temps-là, sur le Plateau (de Saclay), certains tremblent encore de voir planer le spectre d’une « ZAD » sacrilège au culte du « Grand Paris ».
Une direction de Grande Ecole de « têtes bien pleines » est allée jusqu’à diffuser une circulaire intérieure mettant en garde contre « des manifestations hostiles … des actions violentes », l’enracinement d’une Zone à Défendre …
Et elle a même mis en place une adresse mail de délation !
Une crèche de Vauhallan a reçu la visite de gendarmes avertissant de la venue de manifestants voleurs. Voleurs de jardins, pourquoi pas voleurs d’enfants non plus ?
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En repensant à tout cela, et comme disait l’impertinent Coluche (qui nous manque bien) :
« J’me marre » …
Salut à tous et toute et merci d’être venus nous accueillir et partager un repas.
Nous sommes partis de Notre Dame des Landes samedi dernier avec 5 tracteurs, un triton, une cabane, une cantine mobile et 200 cyclistes de 1 à 70 ans. Nous roulons aujourd’hui depuis 7 jours. Nous sommes toujours ensemble et plus nombreux qu’au départ.
Notre tracto-vélo a été une entité à la fois soudée et riche de sa diversité à l’image du mouvement anti-aéroport.
Le convoi s’est construit avec les associations et organisations citoyennes, politiques et syndicales qui depuis de nombreuses années informent et agissent sur le plan juridique, militant ou celui de la contre-expertise. Autant d’associations et organisation qui ont assuré pas à pas l’ancrage du mouvement.
Le convoi s’est construit avec les paysans impactés de la Zone d’Aménagement Différé qui ont toujours continué à cultiver la zone menacée, malgré les menaces et pressions. Ils s’est construit avec tous les paysans de la région qui ont rejoint la lutte et participent pleinement à sa défense et aux projets agricoles.
Le convoi s’est construit avec les occupantes et occupants qui sont venus s’installer sur place à l’appel d’habitants historiques, qui ont participé pleinement sur le terrain à empêcher tous démarrages des travaux. Des occupants qui ont construit sur place des formes de vie, d’habitats, d’agricultures et d’organisation collective et partageuse, émancipées du diktat économique et des schémas dominants.
Le convoi s’est construit avec les comités et soutiens de toute la région et de plus loin encore toujours prêt à se mobiliser pour maintenir la pression contre le projet d’aéroport et à chaque fois que la zad a été menacée. Autant de comités et soutiens qui constituent le terreau populaire du mouvement.
Nous avons imaginé ce convoi dans un contexte lourd des menaces répétées du premier ministre et des pro-aéroport. Nous sommes venus à Paris pour y dénoncer une hypocrisie flagrante. D’une part, la volonté affichée en décembre, par le gouvernement, de lutter contre le réchauffement climatique. D’autre part, la menace de revenir quelques semaines plus tard pour expulser les habitants et paysans de la zad, détruire plus de 1600 ha de terres agricoles et de zones humides, ainsi que des dizaines de logis pour y construire… un nouvel aéroport.
Comme de nombreux habitant-e-s, paysan-ne-s, migrant-e-s d’autres parties du monde qui subissent déjà en première ligne les conséquences du réchauffement climatique, nous savons que notre salut ne viendra pas des échanges de marchés carbones entre lobbies industriels et gouvernements, encore moins du capitalisme vert. Nous voulons participer à une reprise en main, par les populations et mouvements de lutte, de l’avenir de la planète. Nous apportons depuis Notre Dame des Landes un double message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, celui qu’il soit possible ici et maintenant de tracer d’autres chemins.
Nous savions avant de partir que le gouvernement avait déjà prohibé toute les manifestations publiques prévues dans les rues de la capitale pendant la cop 21. Le lendemain de notre départ, un bataillon de gendarmes mobile a bloqué notre convoi pendant quelques heures pour lui signifier qu’il lui serait interdit de pénétrer en île de France. Le périmètre qui nous était prohibé a encore augmenté avec l’interdiction d’aller en Eure et loir en début de semaine. Nous avons pourtant continué à rouler et à avancer. Face à notre détermination sans faille les barrières se sont successivement levées.
Si les autorités ne voulaient visiblement pas de nous, ce n’était pas le cas des habitants des régions traversés, bien au contraire Les comités et soutien d’Ancenis, Angers, Le mans, Préaux sur perche, la Flêche, Coulombs, Emancé entre autres, nous ont accueilli chaque soir à bras ouverts. Ils nous ont ouvert leurs maisons, leurs champs et leurs salles des fêtes. Toutes ces personnes qui refusent de se laisser abattre par la peur et la résignation, nous montrent à quel point le mouvement de solidarité avec la lutte de Notre dame des landes est plus vivant que jamais. Ces personnes ne nous ont pas accueilli dans un simple geste de soutien mais parce qu’elles se battent elle-mêmes localement contre la privatisation d’une forêt publique, pour que des migrants aient un toit sur la tête, contre l’emprise de l’agro-industrie et pour l’accès paysan à la terre ou encore pour maintenir, face à un nouvelle zone commerciale, un jardin collectif à périphérie d’une ville. Grâce à elles et eux, ce convoi a été un moment absolument magique. Nous les remercions infiniment et les assurons d’être prêt à revenir les soutenir à notre tour à chaque fois que ce sera nécessaire. Nous regrettons fortement de n’avoir pu nous rendre hier à saclay du fait du blocus policier.
Nous sommes cependant parvenu aujourd’hui à Versailles, aux portes de paris.
C’est le 16 novembre 2015, depuis Versailles, que le sénat et le parlement réuni ont décidé de prolonger de 3 mois l’Etat d’urgence sous lequel nous vivons aujourd’hui. C’est au titre de l’Etat d’urgence qu’il a multiplié les interdictions de manifestation, les perquisitions ou les assignations à résidence de personnes qui préparaient notre accueil à Paris. Mais ces mesures liberticides ne pourront étouffer les voix de tout ceux qui considèrent que les logiques économiques et politiques actuelles nous mènent droit dans le mur.
En 1871, Les versaillais avaient écrasé la commune de paris. Les zads sont aujourd’hui comme autant de nouvelles communes libres. Et nous affirmons ici que ces communes ne se laisseront plus expulser. Nous avons contenus les troupes policières à l’automne 2012, et avons mis en défaites les politiciens pro-aéroport. Nous les mettrons en défaite une nouvelle fois s’ils s’entêtaient à revenir dans le bocage de notre dame des landes. Il n’y aura pas d’aéroport, la zad continuera à fleurir.
C’est à l’été 1973 pendant le premier grand rassemblement de la lutte du larzac que Bernard Lambert, figure des paysans-travailleurs a déclaré « les paysans ne seront plus jamais des versaillais ». Avec les paysans venus de la zad nous sommes fiers aujourd’hui de faire résonner de nouveau ce message ici-même.
Ce banquet n’est que le point final des convois. Il se veux un appel à continuer les luttes de terrain, à Paris comme ailleurs, dans les semaines, mois et années à venir.
Les organisations suivantes avaient appelé à rejoindre ce convoi :
Acipa, Attac44, Attac France, CeDpa, Cela, Confédération Paysanne, Copain 44, collectif de St Herblain/Indre contre le projet d’aéroport NDDL, comité Sud Vilaine anti aeroport, comité NDDL la Roche sur Yon, comité de Chateau Briant, comité de Bigouden, comité Cap Atlantique/Guérande contre le Projet d’Aéroport, comité Saint Jean/Le Pellerin, comité de soutien du pays de Ploërmel, collectif du Pays de Vannes contre le projet d’aéroport à NDDL, collectif Alsace NDDL, collectif de St Nazaire contre l’aéroport, Naturalistes en lutte, SOS Loire Vivante-ERN France, EELV Pays de Loire, EELV 44, Ensemble ! 44, NPA 44, NPA, Parti de Gauche, Relocalisons, Rezé à Gauche Toute !, Solidarités Écologie, Union Syndicale Solidaires 44, Union Syndicale Solidaires.
Banquet de la tracto-vélo de Notre Dame des Landes et des autres convois venus d’espaces en résistance
Nov 28, 2015Mis à jour 11:30
Le convoi roule sans encombres. Le banquet commencera dès 14h à Versailles, à priori sur la place d’armes (RER C Versailles – Château). Mais nous vous invitons à venir plus tôt sur place pour accueillir l’arrivée du convoi.
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Rendez-vous pour l’arrivée et le
La tracto-vélo partie de Notre Dame des Landes, rejoint par des convois partis d’Agen, de Dijon, Bure ou de Forcalquier se clôture aujourd’hui à la bordure de Paris pour un grand banquet des zads et autres espaces en résistance.
Nous appelons ceux et celles qui souhaitent partager ce banquet avec nous en toute convivialité à nous rejoindre à 14h à Versailles au RER C Château de Versailles – rive gauche. Venez avec de quoi festoyer et partager : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
////Pourquoi faire tout ce chemin ensemble jusqu’à Paris et la cop 21 ?
Nous sommes plusieurs centaines de personnes en vélos, tracteurs et autres véhicules à avoir traversé des centaines de kilomètres pour être présents dans la capitale à la veille de la COP 21. Nous venons porter un message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant les projets nuisibles , imposés et climaticides des gouvernants, celui que nous puissions enfin sortir de la marchandisation du monde. Ce banquet sera le point final des convois et un appel à continuer nos luttes à Paris comme ailleurs dans les semaines et mois à venir.
//// Important – avant de nous rejoindre !
Nous espérons bien ne pas être bloqué par les autorités sur notre chemin. Si tel est le cas, nous le ferons savoir et appelerons à être soutenus. Dans le cadre de l’organisation de ce convoi, porté par les différentes composantes de lutte anti-aéroport – paysans, associations, occupant-e-s, comités de soutien – nous avons fait le choix d’éviter toute confrontation directe avec les forces de l’ordre. Cela ne nous a pas empêché de braver collectivement les interdictions de circuler et de manifester qui nous étaient faites ou de refuser collectivement les contrôles d’identité. Nous tenons à maintenir ce cadre commun pour le banquet d’aujourd’ hui, et à faire résonner la joie de nous tenir ensemble, et ce malgré la volonté du gouvernement de museler toute contestation. Nous convions toutes celles et ceux qui nous rejoindront tout à l’heure à tenir compte de ce cadre.
Samedi 28 – Arrivée et banquet des convois partis de territoires en lutte
Nov 27, 2015Communication du convoi CAP SUR LA COP NDDL-PARIS
Notre blog : http://marchesurlacop.noblogs.
Notre compte twitter : http://twitter.com/MSLC21
Le convoi « cap sur la COP» est entré aujourd’hui en Ile de France
malgré l’interdiction qui lui en avait été faite dimanche dernier. La
préfecture des Yvelines nous a finalement assurés de notre « liberté de
circulation » sur son département. C’est une victoire. Notre convoi a
été rejoint hier et ce matin par des convois partis d’Agen et de l’est
de la France. Nous sommes ce soir à Emancé près d’Epernon dans les
Yvelines. Nous continuerons demain notre route vers Paris pour le grand
banquet de clôture des convois. Nous ne savons pas encore où celui-ci
pourra se tenir, et s’il nous sera possible d’aller au-delà des Yvelines
en direction de Paris. Pour toutes les personnes qui souhaiteraient
nous rejoindre, nous donnerons donc des infos demain dans la matinée sur
le blog mslc, sur anticop21.org, ainsi que sur zad.nadir.org. Nous
ferons de notre mieux pour être rejoignables. Préparez de quoi
festoyer : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
Nous souhaitons toujours faire de ce banquet un moment de convergence
joyeux et convivial, en porte à faux avec la chape de plomb sécuritaire
qui se met en place actuellement. Nous y porterons depuis les
territoires en lutte un message d’espoir, celui qu’il soit possible
d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, ainsi
que la ferme volonté de sortir enfin de la marchandisation du monde. Il
s’agira autant pour nous d’y dénoncer l’hypocrisie du gouvernement lors
de la COP 21 que de nous opposer en acte à sa volonté de museler la
contestation lors de ce sommet.
A ce titre, nous avons appris hier que deux des personnes qui
organisaient depuis plusieurs semaines l’accueil et l’arrivée des
convois en Ile de France ont été perquisitionnées à leur domicile et
assignées à résidence. D’autres perquisitions et assignations de ce
type, ont eu lieu aussi dans diverses autres villes de France. Nous
voulons assurer les personnes concernées de notre soutien et de notre
solidarité.
A demain pour le banquet!