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Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

A Bièvres on se félicite de l’accord sur la zone de protection naturelle agricole et forestière du Plateau de Saclay

Déc 8, 2011

Source: Communiqué de presse de Hervé Hocquard, Maire de Bièvres,Conseiller régional d’Ile-de-France, Représentant des Maires de l’Essonne au conseil d’administration de l’EPPS (8/12/2011)

Herve Hocquard

Hervé Hocquard

Le projet amendé de la zone de protection naturelle agricole et forestière du Plateau de Saclay a été unanimement voté par le Conseil d’administration de l’EPPS ce 7 décembre. Il satisfait à la plupart des demandes exprimées par les collectivités locales, les associations et la profession agricole qui ont été officiellement consultées depuis juillet dernier.

L’engagement pris par le Président de la République en janvier 2008, repris par la loi en juin 2010, est donc respecté et même au delà.

En effet, la zone de protection:

  • comporte 2 451 hectares de terres agricoles dont 2 315 hectares situés à la fois sur le plateau de Saclay et dans le périmètre de l’OIN;
  • sanctuarise 87% des terres agricoles désormais soustraites aux appétits des promoteurs ;
  • assure une présence pérenne à l’agriculture et permet de développer un modèle d’agriculture de proximité ;
  • préserve en outre 1446 hectares d’espaces naturels et forestiers désormais intouchables.

Hervé HOCQUARD a assorti son vote de quelques réserves. Quelques améliorations mériteront en effet encore d’être apportées (parcelles situées au Nord de la Rigole de Corbeville à Saclay, lieu-dit du « Trou aux Biches » à Saint-Aubin, coteaux boisés d’Orsay et de Palaiseau) après l’enquête publique qui va être engagée dans les prochaines semaines.

Enfin, Hervé HOCQUARD souligne que ce travail a été effectué en dépit de l’absence persistante (depuis 1 an) et non motivée du Conseil régional, de la CAPS et du Conseil général de l’Essonne au conseil d’administration.

 

Environnement, Haut Débit, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Pétition – 4G: Projet Neptune ou en sommes nous?

Déc 1, 2011

Pour rappel, le projet Neptune est un projet expérimental de communication sans fils destiné à la mise au point de la quatrième génération de téléphonie mobile 4G LTE permettant l’accès à l’internet haut débit sans fil.

16 stations de bases émettrices de micro-ondes pulsées vont inonder le plateau de Saclay de leur champs électromagnétiques dans quelques semaines.

Ces antennes sont situées sur les communes de Gif, Palaiseau (Polytechnique), Bures, Orsay,Saint Aubin, Jouy en Josas (HEC).

A ce jour aucune garantie sanitaire n’est apportée aux populations qui vont être impactées par ces rayonnements.

C’est dans ce contexte qu’élus, collectifs et associations ont demandé à Altran qu’une plus grande transparence soit de mise sur le projet et que la sécurité des habitants du plateau de Saclay soit prise en compte.

Nous vous invitons à peser sur le débat en vous associant à cette pétition en ligne dont l’objectif est:

  • D’obtenir une plus grande transparence sur cette expérimentation.
  • De garantir la santé des habitants du plateau de Saclay qui seront continuellement exposés.
  • D’obtenir que des mesures de contrôle soient effectuées par un laboratoire indépendant.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/operateurs-telephonie-mobile-cherchent-population-cobaye-394.html 

Lisez également :

Plateau de Saclay – projet NEPTUNE sur la 4G

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Val d'Albian

Paris-Saclay et l’Inrap scellent des liens autour de l’archéologie du plateau de Saclay

Nov 29, 2011

Source: Inrap 28/11/11

L’Établissement public Paris-Saclay (EPPS) et l’Institut national de recherches archéologiques préventives ont signé, le 18 novembre 2011, un accord cadre de partenariat organisant leur coopération. 

Le plateau de Saclay, pôle de recherche et d’innovation d’envergure mondiale

À une quinzaine de kilomètres du centre de Paris, le plateau de Saclay est l’un des plus grands pôles scientifiques français, grâce à l’implantation, depuis 1945, d’entreprises et de grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Il conserve un caractère naturel et agricole très marqué, à proximité de Paris. Il est aussi un des territoires les plus prometteurs pour l’économie de la région. Ainsi, depuis 1994, il est classé « site stratégique » au schéma directeur de l’Ile-de-France et « site prioritaire » dans le contrat de projet État-région 2007-2013.

Le lancement de l’opération Campus, début 2008, a contribué à accélérer le processus, avec l’implantation programmée de sept nouveaux établissements au sud du plateau. Les nombreux travaux d’aménagement sont susceptibles de révéler d’importants ensembles archéologiques. Au préalable, des diagnostics et des fouilles sont entrepris par l’Inrap, sur prescription de l’État (Drac Île-de-France).

Premières découvertes sur le plateau de Saclay

À ce jour, 300 hectares ont été diagnostiqués et 25 hectares fouillés, sur les communes de Palaiseau, Saint-Aubin, Gif-sur-Yvette et Saclay. Depuis 2002 l’Inrap a réalisé six fouilles, levant le voile sur le lointain passé du plateau.

Les plus anciennes occupations repérées datent du Néolithique (vers 2500 avant notre ère) et de l’âge du Bronze final (1400-800 avant notre ère), les plus nombreuses appartenant au second âge du Fer (475-50 avant notre ère).

Sur ce plateau, une des grandes découvertes révélées par l’archéologie préventive est une trame d’habitats structurés de l’époque celtique. La fouille des sites des Trois Mares à Palaiseau, de l’Orme-des-Merisiers à Saint-Aubin et du Val-d’Albian à Saclay montrent ainsi que, dès le début du IIe siècle avant notre ère, le terroir est mis en valeur à grande échelle. Durant cette période, la multiplication de petits domaines agricoles distants d’environ 300 mètres, accompagne l’émergence de sites aristocratiques qui se concentrent surtout aux rebords sud et nord du plateau. La culture du blé dur, au cours de l’âge du Fer, témoigne d’un haut degré d’innovation et de la recherche de compétitivité de ces domaines agricoles gaulois.

Après la conquête romaine, les villae s’implantent à l’emplacement des sites aristocratiques gaulois. Drainé, le coeur du plateau est alors voué à la culture et l’élevage. L’idée selon laquelle ce territoire serait resté pendant très longtemps un territoire inculte, car humide, est remise en cause par des découvertes récentes, signe de l’ancienneté des drainages et de la mise en valeur agricole. Ces vastes domaines gallo-romains produisent avoine, orge vêtue, blé, seigle et lentilles. La découverte de coriandre constitue aujourd’hui une exception dans le nord de la Gaule.

La fin de l’Antiquité marque la dégradation progressive des domaines agricoles dont l’occupation semble s’atrophier. Sur le site de l’Orme-des-Merisiers, à l’emplacement du synchrotron Soleil, l’époque mérovingienne se signale par une occupation lâche mais néanmoins dense. Cette époque laisse aussi entrevoir une reprise progressive de la forêt,

De nouvelles transformations du paysage et de nouvelles implantations humaines s’opèrent au bas Moyen Âge : développement du village de Saint-Aubin autour de sa commanderie et concentration d’un petit hameau autour d’un enclos circulaire fortifié, découvert lors de la fouille sur le site du synchrotron Soleil.

Agenda, Bon plans, Environnement, Plateau de Saclay

L’art et la science se donnent rendez-vous sur le Plateau de Saclay

Nov 18, 2011

Source : Communiqué de Presse du Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay

Artsciencefactory saclayReconnu comme l’un des principaux pôles de recherche et d’innovation en France, le Plateau de Saclay a vocation dans les années à venir à prendre une place de plus en plus importante dans la compétitivité internationale. Identifié comme l’un des neuf pôles de développement du Grand Paris, il bénéficie aujourd’hui d’un rayonnement important.Mais au-delà du cluster scientifique et technologique, et pour faire de ce territoire une réussite la Communauté d’agglomération et ses partenaires, l’association S*cube+ et le Centre André Malraux se sont mobilisés pour lui apporter une âme culturelle.

C’est au travers du projet Artsciencefactory que la dimension culturelle du cluster s’incarne aujourd’hui. En associant des artistes et des scientifiques à travers des dispositifs variés (site web collaboratif, ateliers, conversations) Artsciencefactory crée de nouveaux espaces de dialogue avec les citoyens, ouvre de nouveaux champs de réflexion et de création, interpelle ces deux univers en les invitant à se confronter, à se comprendre et à travailler ensemble.

Un an après le lancement du site Internet artsciencefactory.fr dont la rédaction en chef est assurée par le critique de cinéma Jean-Michel Frodon, la première édition des Artsciencefactory Days aura lieu du 26 novembre au 4 décembre à Palaiseau, Orsay et Gif-sur-Yvette. Cette première édition aura pour thème Nature#Humain. Elle associe des scientifiques issus des centres de recherche du territoire : Neurospin, Université Paris Sud XI, CNRS entre autres.

Un lieu d’exposition inédit : la ferme des Granges à Palaiseau 

Pour ce 1er rendez-vous, la Communauté d’agglomération a choisi d’investir un lieu original, en phase avec le thème et qui se prête parfaitement à l’accueil d’oeuvres d’art contemporain : la ferme des Granges à Palaiseau. 

Ce site illustre à la fois la vocation agricole du Plateau de Saclay, toujours très présente sur le territoire, et quel lieu, mieux qu’une ferme incarne, le lien entre l’homme et la nature ?

Porte d’entrée sur le Plateau de Saclay, c’est l’une des plus anciennes fermes du Plateau. Elle aurait accueilli au XVIIème siècle les « goûteurs du Roi » ; des jardiniers et cuisiniers qui cultivaient les potagers et vergers pour nourrir la cour à Versailles. Elle est contemporaine de l’organisation des rigoles mise en place de 1680 à 1687 par Thomas Gobert, « ingénieur du Roy » sous le contrôle de Colbert puis de Louvois. Elle occupe la position la plus orientale au sein du système hydraulique versaillais.

La grange principale d’une hauteur sous plafond de plus de 10 mètresa été totalement réinvestie par l’équipe de la société Depuis 1920 qui a fabriqué des modules en bois destinés à accueillir les différentes oeuvres mais aussi des # Conversations, format d’échanges original entre un artiste et un scientifique.

Expositions, conversations et projections sont au programme de cette 1e édition qui a pour unique, mais immense, ambition de nous faire regarder autrement le monde qui nous entoure. 

LE PROGRAMME EN BREF 

Artsciencefactory a pour ambition de réunir artistes, scientifiques et citoyens autour d’un même thème, Nature#Humain, afin d’échanger sur le lien vital entre ces deux entités. 

SOIREE DE LANCEMENT / 26/11/2011 

A 18h – Ferme des Granges, route de Saclay à Palaiseau. 

En présence des artistes, scientifiques et partenaires de l’événement. 

EXPOSITION / du 26/11/2011 au 04/11/2011 

De 14h à 19h – Ferme des Granges à Palaiseau 

  •  La compagnie des Origènes – exposition photo de Claude Mollard et des lauréats du concours « Printemps des Origènes » 
  •  Chlorophylle – Installation d’Arnaud Kalos, Etienne Landon, Ludwig Jardillier Walking Piece de Guillaume Viaud 
  •  Pièce de Montée de sève de Sabrina Issa, Nicolas Bralet et Hugo Roger 

30/11/2011 de 12h30 à 19h, Hall de la MJC Jacques Tati à Orsay 

 1 jour, 1 oeuvre, 1 artiste en partenariat avec le Centre Pompidou 

En Chine, à Hu-Xian de Gérard Fromanger 

# CONVERSATIONS 

26/11/2011 à 18h, Ferme des Granges de Palaiseau 

Comment le cerveau interprète des formes et les apprend ? avec Claude Mollard, photographe et Philippe Pinel, chercheur en neuro-imagerie cognitive.

27/11/2011 à 18h, Ferme des Granges de Palaiseau 

Est-ce de la chlorophylle qui coule dans nos veines ? avec Arnaud Kalos, artiste, et Jean-Louis Prioul, Professeur émérite en physiologie végétale.

28/11/2011 à 18h, Ferme des Granges de Palaiseau 

Une terre agricole épuisée peut-elle retrouver une biodiversité ? avec Gilles Clément, jardinier et écrivain, et Isabelle Goldringer, Directrice de recherche à l’INRA.

AVANT-PREMIERES 

30/11/2011 à 20h au Ciné Pal’ à Palaiseau 

Soirée Centre André Malraux « Notre résistance » de Robin Hunzinger 

1er/12/2011 à 20h30 au Central Cinéma à Gif-sur-Yvette 

« L’oeil de l’astronome » de Stan Neumann. Suivie d’une rencontre entre le réalisateur et Jean-Pierre Luminet, astrophysicien. 

ENTREE LIBRE ET GRATUITE POUR TOUS  Tous les jours de 14h à 19h.
Possibilité de visites de groupe en contactant Morgane Lardant :
[email protected] / 01 69 35 69 57.

Association, Environnement, Plateau de Saclay

Saclay : une nouvelle carte pour mette en valeur le patrimoine du Plateau

Nov 16, 2011

carte du plateau de saclayA Saclay deux associations ont mis en commun leur connaissance du terrain et de l’histoire du plateau de Saclay pour en dresser un état des lieux. La « Carte patrimoniale du Plateau de Saclay et de ses vallées : Bièvre, Mérantaise, Yvette » est le résultat de leur travail. Monsaclay.fr a récemment interviewé M. Gérard Delattre Président de l’Association des Etangs et Rigoles du plateau de Saclay (ADER) sur la genèse de ce projet.

Quand avez-vous commencé ce projet ?

Suite à la création de l’OIN, il nous est apparu utile de promouvoir sur un document unique l’essentiel du patrimoine du territoire concerné, auprès à la fois des décideurs et de la population. Le réseau des étangs et rigoles du plateau de Saclay qui, jusque dans les années 1950, alimentait les fontaines du château de Versailles est au coeur de ce patrimoine. Cette carte vient complémenter la carte du Grand Parc de versailles, éditée par les Amis du Grand Parc de Versailles (AGPV).

Où avez-vous fait vos recherches ?

C’est en fait, pour l’essentiel, une compilation d’informations recueillies depuis plus de 30 ans à partir des archives, d’ouvrages et d’études sur le sujet, ainsi que de vistes ur le terrain.

Quel est d’après vous l’ouvrage hydraulique ou autre le plus remarquable sur le plateau ?

Le plus visible est l’aqueduc de Buc qui traverse la vallée de la Bièvre à 45 mètres de haut.

Mais sans nul doute le plus remarquable, bien que ne sautant pas aux yeux, c’est la précision avec laquelle cet ouvrage a été réalisé, il y a plus de 3 siècles : 0,3 mm par mètre ! Soit 3 mètres de dénivelé sur une distance de 10 km, distance approximative qui sépare l’étang Vieux de Saclay, dans lequel sont collectées les eaux des rigoles, et le réservoir des eaux des fontaines de Versailles, dans lequel elles étaient amenées.

Cet ouvarge est, à notre avis, digne de figurer au patrimoine de l’humanité, dans le cadre d’une extension du classement à l’Unesco du domaine de Versailles.

Une anecdote ?

Citons ce qu’a écrit Thomas Gobert, l’ingénieur-concepteur de ce réseau, dans son « Traité pour la pratique des forces mouvantes », en 1702 :

« C’était une entreprise fort hardie de vouloir amasser l’eau dans une Plaine très aride, la conduire près de cinq lieues, à cause des sinuosités ; percer cinq montagnes par des Aqueducs sous terre, dont il y avait plus de 100 pied de bas, n’avoir que 10 pieds de pente, et vouloir commencer son travail par la tête. »

Qu’y avait-il avant ces rigoles (marais, forets) ?

Le plateau de Saclay était principalement, à l’époque de la réalisation de ce réseau, constitué de marais. Il a ainsi été « assaini », à la fois par les rigoles et l’ensemble des drains, qui sillonnent les terres. Une des conséquences indirectes est la fertilté agricole de ce plateau.

Pourquoi ce projet est-il important ?

La réhabilitation, en cours, du réseau des étangs et rigoles du plateau de Saclay, et la réalimentation des fontaines de Versailles à partir de ce réseau a donc de multiples intérêts, dont :

  • le maintien par drainage l’assainissement des terres agricoles, garant de leur fertilité et donc de leur pérennité
  • la réalimentation des fontaines de Versailles à moindre coût
  • le renforcement de la protection contre les inondations des vallées voisines par sa capacité de régulation et de rétention des eaux de ruissellement

Quelle est l’impact de l’urbanisation du plateau sur les anciennes rigoles ?

Les divers aménagements et urbanisations du plateau de Saclay doivent impérativement prendre en compte et participer au programme de réhabiltation engagé par le syndicat intercommunal de la Bièvre et de l’Yvette (SYB).

Pensez vous que l’urbanisation peut se faire en préservant les rigoles et le patrimoine du plateau ?

La « Zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay » (ZPNAF), prévue par la loi, qui assure en particulier le maintien d’un espace agricole pérenne de 2300 ha, est un élément majeur de l’aménagement du plateau.

Le respect de cette ZPNAF, du programme de réhabilitation mentionné précédement, et des diverses protections des sites et monuments, en collaboration avec tous les acteurs du territoire, devrait permettre d’aboutir à un aménagement exemplaire du plateau de Saclay.

La carte existe en version pliée (format 11 x 22,5 cm) ou à plat (99 x 67,5 cm)

Prix public : 7 euros

Diffusion : Offices de tourisme, Syndicats d’initiative, associations de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement du territoire concerné.
A défaut, ou pour tout renseignement, contacter : ADER : [email protected] ou AGPV : [email protected]

Télécharger la présentation de la carte en pdf

 

 

Agenda, Environnement

Saclay – Mercredi 16 : Terre et Cité – Soirée débat sur le gaspillage alimentaire

Nov 14, 2011

Mercredi 16 novembre 19h30

Maison de l’environnement mobile à Saclay, centre culturel Georges Brassens

Entrée gratuite

 We feed the world » nous apporte un éclairage surprenant sur les chaînes de production agro-alimentaires qui sont aujourd’hui à l’œuvre au niveau mondial. Ces industries sont souvent déconnectées complètement des territoires concernés par les différentes étapes de production, ce qui entraîne des dysfonctionnements environnementaux et sociaux majeurs, ainsi que des gaspillages inutiles. Ce film servira de porte d’entrée pour une discussion plus générale sur le gaspillage alimentaire et sur l’importance des filières alimentaires de proximité qui se mettent en place sur les Pays de Saclay.

Exposition sur l’agriculture des Pays de Saclay et buffet de produits locaux.

Projection suivie d’un débat animé par l’association Terre et Cité. 

Agenda, Bon plans, Environnement, Plateau de Saclay

La maison de l’environnement mobile arrive à Saclay

Nov 11, 2011
Saclay Maison de l’Environnement

Maison de l’Environnement

La maison de l’environnement mobile sera ouverte au public à partir de mardi prochain, elle est située sur le parking du centre culturel.

Elle recevra tout au long de la semaine des classes de Saclay et de Vauhallan.

Voici le programme des animations grand public : 

Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets qui se déroule la dernière semaine de novembre :

Mercredi 16 novembre 19h30 – 22h00

Projection de « We feed the world » film sur le gaspillage alimentaire. Débat. Présence de l’association Terre et Cité.

Samedi 19 novembre

(14h00 – 16h30)

Jeu « Manger à perdre la raison » sur le thème des déchets, de la consommation durable animé par E-graine et l’association Terre et Cité.

Venez visiter librement la maison :

  • Le mardi : 16h00 – 17h30
  • Le mercredi : 10h30 -12h00 et 16h00 -18h00
  • Le jeudi : 16h00 – 17h30
  • Le vendredi : 11h00 – 12h00 et 16h00 – 17h30
  • Le samedi : 10h00 – 13h00 et 14h00 – 16h30

Permanence gratuite du Conseiller Info Energie de l’ATEPS tous les samedis matins de 10 h à 13 h

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Risque de déraillement pour le Grand Paris Express

Oct 22, 2011

[article initialement paru dans le numéro 138 (octobre 2011) du mensuel Liaison publié par Ile de France Environnement] 

saclay grand paris monsaclayDe nombreuses inconnues subsistent pour des aménagements dont Maurice Leroy, ministre en charge du Grand Paris, a déclaré : « ce projet nous dépasse tous. »

Un décret du 24 août 2011 a entériné le « schéma d’ensemble » du futur réseau de transport « Grand Paris Express », objet de l’accord entre l’Etat et la Région du 26 janvier, accord qui avait été adopté par la Société du Grand Paris le 26 mai.[1] Ce réseau combine des éléments des projets de l’Etat (« Grand 8 ») et de la Région (Arc Express). Il comprend trois lignes de métro automatique de 175 km et 72 gares, dont 57 nouvelles. La ligne bleue (Orly – St. Denis) prolonge la ligne 14. La ligne rouge est une rocade en proche couronne Le Bourget – Clichy-Montfermeil – Villejuif – La Défense – Roissy. La ligne verte, Orly – Saclay – Versailles avec un hypothétique futur prolongement vers Nanterre, a changé de nature : le métro lourd souterrain est remplacé par un « métro léger » aérien de type VAL avec trois arrêts sur le plateau de Saclay au lieu d’un seul. Certains tronçons devraient s’ouvrir en 2018, d’autres en 2025, dont Orly-Versailles [2], le reste étant renvoyé aux calendes grecques.

Des sommes faramineuses

Pour financer l’énorme investissement de 20,5 milliards d’euros, l’Etat devrait engager 4 milliards et les collectivités 1,5 milliard. Financement complété par des taxes sur les bureaux et un emprunt à long terme de 9 milliards. Mais ces sommes ne représentent que le sommet de l’iceberg. D’abord, l’amélioration des infrastructures existantes, dont les débats publics ont confirmé l’impérieuse nécessité, coûtera 12 milliards. Ensuite, les estimations ne couvrent ni le raccordement au réseau existant, ni la desserte autour des gares. Enfin, il y aura des dépassements. Selon Bent Flyvbjerg [3], un grand projet d’infrastructures de transport a 86 % de chances de voir ses coûts sous-estimés et le taux moyen de sous-estimation d’un grand projet ferroviaire est de 45 %. La Cour des comptes, elle, constate un écart moyen de 92 % entre le coût prévisionnel et le coût final d’un projet inscrit au contrat de plan Etat-Région 2000-2006.

Il faudra rajouter les frais de fonctionnement. Le rapport Carrez relatif au projet du Grand 8 a évalué les frais de fonctionnement des réseaux franciliens à 43 milliards pour la période 2010-2025 : 19 pour le nouveau réseau et 24 pour faire face à la dérive continue de déficit du réseau actuel. Or, la billetterie ne couvre que 30 à 40 % du budget actuel du STIF (8 milliards), le reste étant à la charge des entreprises et des collectivités.

Un pari à haut risque pour les finances publiques 

Certes, on ne doit pas lésiner sur les investissements d’avenir. Dixit le Président de la République en juin 2007 (avant la crise), au sujet du financement des infrastructures : « ce n’est pas une honte de s’endetter pour cela, car cette dette-là ne finance pas le présent mais l’avenir. Elle représente un passif, mais aussi un actif. Le tout est que la valeur de cet actif justifie celle du passif. » Mais justement… rien ne permet d’affirmer qu’au-delà des formules incantatoires, le projet du Grand Paris améliorera réellement les perspectives d’avenir de l’Ile-de-France et encore moins celles de la France. D’autant plus que la crise économique est loin d’être derrière nous !

Dans son article « Les comptes fantastiques du Grand Paris », l’urbaniste Frédéric Léonhardt évoque un « Grand Canyon financier » et affirme que « tous les ingrédients d’un crash industriel public sont réunis. » Pour sa part, l’urbaniste Jean-Pierre Orfeuil avait déjà, dans sa contribution au débat public « Grand Huit, un grand pari non durable », rappelé à la Société du Grand Paris ce qui figure sur les offres de prêt : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. » Dans un récent article « Dix ans de ‘droit à la mobilité’, et maintenant ? », ce spécialiste des mobilités urbaines arrive par ailleurs à la conclusion que notre approche de la mobilité a fait la preuve de son inadéquation et doit être repensée.

Harm Smit
Coordinateur
Collectif OIN Saclay (COLOS)


[1] On se souviendra que dans leur accord du 26 janvier, l’Etat et la Région avaient acté leur désaccord sur la desserte du plateau de Saclay. Que s’est-il passé depuis le 26 janvier ? Nous avons appris de source fiable que la Région a lâché du lest sur le plateau en échange de l’engagement de l’Etat sur sa part de financement du Plan de Mobilisation Régional.

[2] Entre-temps, le 10 octobre, le Président de la République a déclaré : « Afin de créer les conditions favorables à l’arrivée d’institutions prestigieuses sur le plateau [de Saclay], je demande aux ministres concernés d’examiner les moyens permettant d’assurer une desserte par métro automatique le plus rapidement possible et en tout cas avant 2018. » Cela semble relever du rêve… Rappelons, une fois de plus, que cette ligne de métro ne résoudra qu’une petite partie des problèmes de transport induits par les projets d’aménagement du plateau.

[3] Chercheur danois, professeur à l’université d’Oxford.

 

Environnement

Information sur la Fermeture du parc départemental des Côtes de Montbron

Oct 9, 2011

Suite à l’article de Françoise Bach publié le 3 octobre dans monSaclay, M.  Ludovic Jamet, adjoint au maire de Jouy en Josas nous a envoyé dimanche 9 octobre un supplément d’explication sur la fermeture du parc communiquée par Mme Marie-Hélène Aubert, Adjointe au Maire, Conseillère générale des Yvelines.

« Le Conseil Général » était tenu par des obligations antérieures à l’acquisition. La résiliation de ce droit à la chasse sera effective qu’à partir de février 2012 : c’est donc la première et dernière fois que cette fermeture se produit ».

Nous nous réjouissons de savoir que cette fermeture automnale ne se reproduira plus.

Environnement, Info Citoyen

Fermeture du parc départemental des Côtes de Montbron

Oct 3, 2011
parc-montbron

Parc Montbron

Par Françoise Bach

En avril dernier, la population saclaysienne et jovacienne ( et aussi d’ailleurs ) apprenait et découvrait la réalisation de ce nouvel espace de promenade par le Conseil Général des Yvelines qui a fait l’acquisition de ces terres, tracé les sentiers, balisé et mis en place les panneaux descriptifs sur la flore et la faune.

Cette magnifique promenade au bord des étangs et sous les bois, accessible au départ de Viltain en longeant le golf et par Jouy a fait l’objet d’une large publicité dans la presse municipale, départementale, associative etc.

Etait-ce bien nécessaire quand on découvre, comme moi, samedi, que ce parc public (qui a donc été financé par la collectivité) est fermé pour 5 mois : d’Octobre à fin Février, pendant toute la durée de la chasse? C’est ce qu’indiquent les panneaux de contournement, mis en place, que j’ai lus.

Combien de chasseurs fréquentent ces lieux, des dizaines ? Existe-t-il un vrai danger ? Ont-ils un privilège plus grand que les habitants? Est-ce bien normal de fermer aux promeneurs, même le week-end, ce bel espace public ? J’attends des réponses des élus de Jouy ( y-a-t-il eu concertation ? ) et surtout du Conseil Général du 78.

A suivre donc…

F. BACH

Note de la rédaction : monSaclay à contacté Ludovic Jamet, adjoint au maire de Jouy en Josas. « Jouy n’à pas été consulté par le Conseil général et nous le regrettons », dit-il.  »

« Marie-Hélène Aubert, Conseillère générale des Yvelines, Versailles Sud, Maire adjoint de Jouy-en-Josas est entrain de se renseigner », explique-t-il. « Elle va essayer de comprendre pourquoi le parc est fermé pour autant de temps. Cinq mois, cela fait bien long « !

Environnement, Plateau de Saclay

Merci au Service Technique de Saclay

Oct 2, 2011
saclay Décharge sauvage

Décharge sauvage

J’écris ce billet afin de mettre en avant le travail des personnes du Services Technique de Saclay.

A longueur d’années, ils sont confrontés à un problème récurent: les décharges sauvages. Encore sur la route de la ferme d’Orsigny se trouve un monticule de plaques constituées d’amiante servant à couvrir les hangars. Cela fait au moins un an que le service technique n’a pu enlever ce dépôt.

Pour cause, qu’aucune entreprise n’a voulu l’évacuer! La solution de l’enlever n’est pas simple car il faut un équipement spécial à usage unique et trouver une entreprise qui récupère ce genre de déchets! De plus, le service technique a du faire face au vol d’un de leur camion. Donc après bien des difficultés, le service technique va pouvoir enlever, début de semaine prochaine, cette décharge sauvage d’amiante.

Si je parle de ceci , c’est pour sensibiliser la population sur la fragilité de l’environnement et qu’il faut se mobiliser pour enrayer ce problème.
je suis confronté à ce problème car le dépôt sauvage se trouve sur la propriété agricole où je travaille.
Le service technique a fait l’acquisition d’un tracteur ISEKY conduit avec un permis voiture qui leur rend bien service pour évacuer les décharges sauvages.

Ils ont déjà utilisé celui-ci afin d’évacuer un tas de vieilles tuiles déposées sauvagement à côté du monticule d’amiante:
Donc je voulais saluer  le travail du service technique de Saclay!

Agenda, Bon plans, Environnement, Plateau de Saclay

Sortie découverte de Terre et Cité – Zone de la Minière – 02 Octobre

Sep 27, 2011

Terre et Cité vous propose de poursuivre la découverte du Plateau de Saclay le Dimanche 02 Octobre 2011 en parcourant la zone de la Minière.

Comme lors des précédentes éditions, cette sortie sera ponctuée d’étapes permettant de découvrir le patrimoine agricole, naturel et historique remarquable de ce territoire : Ferme de Villaroy, OPIE*, Ferme de l’INRA*, réseau des rigoles, ZNIEFF du Pré-Clos, etc… C’est une occasion exceptionnelle de manifester votre soutien au maintien des terres agricoles du Plateau de Saclay.

Sortie découverte sur le plateau de Saclay

Sortie découverte sur le plateau de Saclay

Le départ de la randonnée aura lieu à 13h30, de la cour de la Ferme de Villaroy.  Le retour est prévu vers 18hO0, et sera suivi d’un pot de l’amitié et d’une soupe de produits locaux dans la cour de la ferme pour ceux qui le souhaitent.

Vous trouverez plus d’informations et un formulaire d’inscription sur www.terreetcite.org, rubrique actualités. Pour tout renseignement complémentaire : 01 60 11 33 93 ou [email protected].

*Sous réserve

Agenda, Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

En novembre Saclay accueillera la Maison de l’Environnement

Sep 16, 2011

Une première en France !

Saclay Maison de l’Environnement

Maison de l’Environnement

Maison de l’Environnement est un lieu d’information et d’échanges sur l’environnement, le développement durable et la qualité de la vie.

Evolutive dans sa structure physique comme dans son contenu pédagogique, la Maison de l’Environnement s’adapte aux besoins des publics. En circulant dans les différentes communes, elle va à la rencontre de chacun, et s’installe dans le paysage et le quotidien des habitants, salariés, écoliers…

Des panneaux solaires couvrent 30% de ses besoins électriques, une antenne satellite permet la connexion à internet, 7 ordinateurs sont en libre-service (logiciel, animation multimédia, DVD) et un tableau numérique interactif permet d’organiser des animations et projeter des films.

 La Maison de l’environnement mobile c’est : 

  •  Un véritable centre de ressources sur l’environnement et le développement durable.
  • Des conférences, des expositions, un ensemble d’activités pour informer, sensibiliser et éduquer petits et grands au respect de l’environnement.
  • Un interlocuteur privilégié pour les enseignants qui souhaitent aborder les questions environnementales dans leur programme pédagogique.
  • Un espace multimédia avec ordinateurs et bibliothèque (consultation libre et gratuite sur place).
  • Un espace « conseil » dans lequel se tiennent les permanences du Conseiller info énergie de l’Agence territoriale de l’énergie du Plateau de Saclay (ATEPS)

La Maison de l’environnement est un équipement financé par la CAPS, le Conseil Régional d’Ile-de-France et le Conseil général de l’Essonne.

Cette maison mobile est une structure de 22 tonnes qui, une fois déployée, forme un espace de vie de92 m²et peut accueillir 40 personnes assises et 92 debout. Elle est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un pont élévateur.

A l’entrée de la Maison, se trouve un point d’accueil. Le visiteur arrive ensuite dans une grande salle modulable où se déroulent les activités. Un espace « ressources » avec des ordinateurs et une bibliothèque est mise à la disposition du public. La consultation est libre.

Une Maison Eco-Technologique située sur un territoire d’innovation empreint d’une forte dominante environnementale la Maison de l’environnement se devait d’être exemplaire sur les plans technologique et écologique.

  • des panneaux solaires couvrent 30% de ses besoins électriques – une antenne satellite permet la connexion à internet
  • 7 ordinateurs sont en libre-service (logiciel, animation multimédia)
  • un tableau numérique interactif est destiné aux animations et à la projection de films pour les enfants et les adultes
  • un ensemble hi-fi équipe la maison pour la sonorisation

saclay Maison de l’Environnement Une Maison pour Tous

La Maison de l’environnement mobile est principalement un outil de sensibilisation, d’information et de formation des publics sur les thématiques de l’urgence environnementale, du développement durable, de la qualité de la vie. C’est un formidable outil de communication proche des populations, un lieu d’échanges, pour petits et grands, qui s’intéressent à l’avenir de la planète.

Son programme pédagogique s’appuie sur une thématique différente tous les ans : le thème de l’année 2011/2012 est celui de l’ENERGIE.

Une animatrice occupera les lieux tout au long de l’année et proposera des animations, des ateliers (jeux, quizz), des conférences, principalement destinés aux enfants.

  • scolaires : maternelle, primaire, collège, lycée – périscolaires : centres de loisirs, centres sociaux, maisons de quartier
  • familles, associations
  •  personnels des services communaux : services techniques, service scolaire
  •  les entreprises
  •  les particuliers
  • les scolaires seront accueillis en journée.

Les animations/conférences pourront être proposées au grand public 1 à 2 soirs par semaine, ainsi que le samedi.

Le Conseiller info énergie de l’ATEPS (l’Agence Territoriale de l’Energie du Plateau de Saclay) tiendra ses permanences dans la Maison de l’environnement tous les samedis matins.

Portrait de Céline Lacaze 

La fibre environnementale

Du haut de ses 26 ans, Céline Lacaze est prête à relever le défi : prendre possession d’un lieu pas comme les autres, la Maison de l’environnement mobile. Céline en sera donc l’animatrice et accueillera les publics tout au long de l’année. Issue de la filière scientifique, elle est titulaire d’un BTS sur les Métiers de l’Eau à Paris à l’ENCPB (Ecole Nationale de Chimie, de Physique et de Biologie), suivi d’une licence professionnelle dans la Gestion des Déchets et Protection de l’Environnement à la Roche S/Yon.

Contact : [email protected] / Tél : 06 86 51 72 52 / www.scientipole.fr

Calendrier :

Igny / Place François Collet du 13 septembre au 1er octobre
Gometz-Le-Chatel / ZA des Hauts de Vignes du 5 au 15 octobre
Palaiseau / parking de la piscine, rue Georges Sand du 19 au 29
Saclay / Centre culturel Georges Brassens 5 bis, rue de Palaiseau  du 15 au 19 novembre
Orsay / parking du marché du 23 novembre au 3 décembre
Gif-sur-Yvette / parc de la Mairie du 7 au 17 décembre

Agenda, Association, Environnement

L’ASES fait sa rentrée au forum : c’est le moment de nous soutenir

Sep 9, 2011

Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas encore, l’Association de Sauvegarde de l’Environnement de Saclay (ASES) est une association à but non lucratif réactivée en 2006 dont la vocation est d’informer et de sensibiliser les habitants de Saclay à l’environnement et de défendre notre cadre de vie.

Cette année encore, nous serons au rendez-vous du Forum des associations pour vous rencontrer et tenter de répondre aux mieux à vos questions autour des actions menées par l’ASES autour de l’environnement et du « bien-vivre à Saclay ».

Nouvelle année d’adhésion, nouveau tarif de cotisation !
Conscient du budget que peuvent représenter les adhésions d’un foyer entier aux différents clubs et associations sur Saclay, nous avons jugé opportun de contribuer à cet effort financier en adoptant une réduction du montant de cotisation pour un foyer (10€ au lieu de 15€) quelque soit le nombre de personnes vivant sous le même toit. Une manière d’être en phase avec la réalité de nos adhérents tout en permettant au plus grand nombre d’adhérer facilement.

 

Un rapide aperçu des actions de l’ASES en 2010/2011

Projet du Grand Paris : à l’occasion des réunions de concertation organisées par la Commission Nationale des Débats Publics (CNDP) sur le projet de transports du Grand Paris et Arc-Express, l’ASES a rédigé un cahier d’acteur afin de porter le drapeau du Village auprès des autorités sur les conséquences notamment environnementales d’un tel projet pour Saclay et le plateau en général.

Aménagement de l’entrée du Bourg : L’ASES, à travers plusieurs adhérents, a participé activement à l’élaboration d’une étude d’urbanisme visant à améliorer cette porte d’entrée stratégique du village et d’en sécuriser les abords (notamment au niveau de l’école maternelle) en intégrant au mieux la construction d’un ensemble de logements rue de la Martinière prévue en 2012.

Projet de construction de logements rue de la Martinière : notre association, associé au collectif de riverains qui s’est constitué autour du projet, a joué un rôle majeur dans le « retour à la raison » du programme de logements initialement prévu. Nous avons ainsi obtenu auprès du promoteur et en collaboration avec le Conseil Municipal, la réduction significative du nombre de logements (une vingtaine en moins) et une meilleure prise en considération de l’environnement et du cadre de vie.

Nuisances multiples : L’action de l’ASES est historiquement associée à la lutte contre les nuisances sonores et environnementales puisque l’objet de la réactivation de l’association fut en 2006 le projet de doublement de la RD36, projet que nous sommes parvenus avec l’ensemble des acteurs mobilisés à enterrer durablement.
Autre sujet de préoccupation : le survols intempestif des hélicoptères au-dessus de Saclay. Bien qu’en relative diminution par rapport à quelques années, nous maintenons une vigilance sur la question et restons mobilisés avec l’ensemble du réseau associatif, en particulier sur les éventuelles modifications des tracés aériens des appareils sur les aérodromes de Toussus-le-Noble et Vélizy ainsi que sur les projets de développement de ces bases.

Nettoyage de Printemps : nous accompagnons depuis plusieurs années la Ville et le SIOM sur cette opération de sensibilisation et de nettoyage de Saclay. Nous ne sommes malheureusement pas encore suffisamment satisfait du taux de participation, ce malgré une intensification de notre communication sur le sujet. Nous comptons cette année sur nos adhérents pour « relever la barre »…

Ondes électromagnétiques : dernier sujet de préoccupation de l’ASES, les menaces liées à la multiplication et le renforcement des antennes relais sur le territoire. Nous avons été alertés par certains riverains et associés au comité mis en place par la Ville sur ces questions et participons aux actions menées auprès des opérateurs mobiles. A une autre échelle, nous sommes et serons particulièrement mobilisés cette année autour du projet d’expérimentation de la 4G aux abords de Saclay (projet Neptune) qui n’a fait l’objet d’aucune campagne d’information en amont.

Bref, les sujets ne manquent pas, c’est pourquoi nous avons besoin de chacun d’entre vous pour soutenir notre action.
A bientôt j’espère…

Philippe JACONELLI – Président de l’ASES.

Plus d’infos sur notre site : www.ases-saclay.fr

Environnement, Grand Paris, Haut Débit, Info Citoyen

Plateau de Saclay – projet NEPTUNE

Juil 7, 2011

Les cobayes humains de la téléphonie 4G

Vous pensiez que cela ne pouvait arriver qu’aux autres? Erreur! C’est bien nous, habitants du plateau de Saclay qui sommes face à notre destin.

Avez-vous entendu parlé du projet NEPTUNE? Probablement pas, cette expérimentation sur la quatrième génération de la téléphonie mobile avance dans l’ombre.

Nous découvrons entre le mois de juillet et le mois d’aout cette expérimentation qui va commencer en septembre. De quoi s’agit il? Ce projet expérimental est destiné à la mise au point de la quatrième génération de téléphonie mobile 4G LTE permettant l’accès à l’internet haut débit sans fil.

16 stations de bases émettrices de micro-ondes pulsées 4G LTE vont commencées à inonder le plateau de Saclay de leur champs électromagnétiques dès le mois de septembre. Ces antennes sont situées sur les communes de Gif, Palaiseau (Polytechnique), Bures, Orsay,Saint Aubin, Jouy en Josas (HEC). Ces installations sont faite pour durer. Ce projet vient en remplacement du projet WIMAX initialement prévu et sur lequel nous avions communiqué à plusieurs reprises sur ce blog. Le projet Neptune est porté par les mêmes acteurs à savoir le groupe Altran qui a pris soin de s’entourer de poids lourds, tel que Alcatel, TDF, Polytechnique, etc…

Voir la présentation en suivant ce lien: http://www.slideshare.net/altran/slideshow-1968125)

Le projet WIMAX mort dans l’œuf par la mobilisation qu’il à suscité contre lui, c’est donc le projet NEPTUNE qui sort maintenant du chapeau et cela pour la rentrée 2011. Ce qui est certain c’est que si ce projet commence comme prévu, les Saclaysiens comme l’ensemble des habitants du plateau de Jouy en Josas à Gif,et même au delà car les rayonnements ne s’arrêteront pas aux limites des communes, vont être les cobayes humains d’une expérience technologique grandeur nature: celle de la 4G LTE.

En effet, Altran le porteur du projet qui nous fait la promotion de sa technologie n’envisage à aucun moment la question de l’impact sanitaire lié à ces émissions de champs électromagnétiques pulsés de 4ème génération. Le soucis d’Altran semble bien plus de faire la promotion de sa technologie que de se soucier de notre santé et de celle de nos enfants, des étudiants et autre usagers. Comme ce fut le cas pour le développement des précédentes générations de technologies sans fils, aucune évaluation sanitaire n’a été envisagée au préalable.

Encore une fois des technologies sont testées et déployées grandeur nature avec le citoyen comme cobaye.

Nous sommes absolument choqués qu’aucune réunion publique d’information préalable n’ait eut lieu et que très peu de communication ait été effectuée sur ce projet qui nous concerne tous par l’impact sanitaire qu’il peut avoir. Dans un tel contexte qui fait la part belle aux industriels des télécommunications nous devons nous poser les questions suivantes:

  • Quelles peuvent être les conséquences sanitaires et environnementales de l’implantation d’une technologie 4G LTE expérimentale?
  • Un organisme indépendant est-il mandaté pour étudier les risques potentiels de cette technologie?
  • Le cadre expérimental ne risque–t-il pas d’entraîner des tests inconsidérés, sans aucun contrôle extérieur? Nous ne pouvons en tant que parents, étudiants, usagers et habitants proches des lieux de ces expériences rester sans réagir.

Rappelons que la nouvelle crèche communale de Saclay est située face à HEC, donc très près de l’antenne 4G en question tout comme le quartier du Val d’Albian. Il y a quelques semaines l’OMS a revu sa position sur la nocivité des champs électromagnétiques en les classant dans le groupe 2B comme cancérigènes probables.

Lorsque l’on connait la prudence pour ne pas dire la frilosité de l’OMS sur ce sujet on ne peut que mesurer l’ampleur de la question sanitaire qui nous concerne tous. Une résolution adoptée par le parlement Européen le 6 mai 2011 demande que le seuil d’exposition de la population soit le plus rapidement possible abaissé à 0,6V/m puis à 0,2 V/m.

Cette résolution est basée entre autre sur le rapport Bioinitiative : http://www.natigate.com/pdf/BioInitiativeRapportSynthese.pdf Ces préconisations ne concernent que le GSM 900 et 1800Mhz (des niveaux encore plus faibles devraient êtres envisagés pour la 3G et à plus forte raison pour la 4G).

Les conséquences prouvées de l’exposition chronique aux micro-ondes sont les suivantes:

  • maux de tête – nausées – perte d’appétit – dépression – irritabilité,
  • troubles du sommeil – vertiges et chutes – troubles sensoriels – pertes de concentrations,
  • perturbations du système immunitaire avec multiplication des lymphocytes,
  • altérations de la peau – eczéma – psoriasis – purpura,
  • perturbations de l’EEG,
  • atteintes aux appareils des sens – optique – auditif – olfactif.

Dans certains cas il y a évolution vers des pathologies lourdes :

  • cancers – du cerveau – surtout neurinome acoustique et tronc cérébral – des liquides – leucémie – lymphome – touchent surtout les enfants. – du système endocrinien – surtout thyroïde et pancréas.
  • maladies auto-immunes,
  • épilepsie – démarrage ou réactivation. • interruptions de grossesse et malformations prénatales,
  • un ensemble de dysfonctionnements connu globalement comme E.H.S. – ElectroHyperSensibilité. (Le syndrome EHS touche déjà à divers stades 10% de la population Française)

Il est important de préciser que ces pathologies apparaissent à des niveaux d’exposition de l’ordre de 0,2V/m donc bien en dessous des normes d’exposition officielles.

Aujourd’hui la situation est clairement établie, ces champs électromagnétiques produits par les technologies de la téléphonie mobile sont nocifs, même à des niveau considérés comme très faibles. Il est choquant que certains opérateurs, constructeurs et intégrateurs considèrent le plateau de Saclay comme une zone sinistrée où ils peuvent effectuer n’importe quelles expérimentations, sans cadre sanitaire, sous prétexte que nous sommes entourés d’établissements à risque (ex. : CEA, CEPR) et que d’autres le font malheureusement déjà.

L’incident radioactif avec rejets gazeux de Cis Bio International, entreprise privée, durant les mois de février et mars, problème corrigé en avril, est un bon exemple des négligences (voir mise en demeure de l’ASN du 21 avril: http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2011/CIS-bio-international-mis-en-demeure-de-mettre-en-conformite-son-installation) que nous ne voulons pas voir être reproduites dans quelque domaine que ce soit : nucléaire, chimique, électromagnétique, etc. Nous savons tous aujourd’hui que les pollutions invisibles, inaudibles ou inodores ne sont pas forcément les moins dangereuses. Les moyens existent sûrement pour conduire des expérimentations avec un cadre sanitaire défini et diminuer ainsi considérablement les risques encourus par la population environnante. En tout état de cause ce n’est pas à nous citoyens de servir de cobaye à ce type d’expérience. Alors que faire?

1) Vous trouverez en suivant le lien ci-dessous une lettre type à adapter à la situation de votre commune: http://www.natigate.com/pdf/lettre-type/ Nous vous invitons à l’envoyer à votre maire afin de l’impliquer personnellement dans les conséquences sanitaires qui pourrait découler de cette expérimentation, ceci avec la documentation complète associée que vous pouvez télécharger en suivant ce lien: http://www.natigate.com/pdf/ Ce courrier doit être envoyé en recommandé avec accusé de réception. Les maires sont responsables de la sécurité de leurs administrés.

Par ce courrier votre maire sera au jour de sa réception, dument informé des risques liés à ces technologies et devra se positionner.

2) Nous vous invitons à faire effectuer une prise de sang comme mesure conservatoire tel que préconisé dans le document que vous trouvez en suivant ce lien: http://www.natigate.com/pdf/CEM_et_alteration_Numeration_Formule_Sanguine.pdf

En tout état de cause, la méthode la plus simple et la plus efficace étant la réalisation de NFS par mesures conservatoires pour toute la population (Hommes, femmes, enfants) d’une zone de champs proches avant l’installation et l’activation d’un site d’antenne relais et la même opération quelques semaines après son activation. Il est regrettable et malheureusement constaté que jusqu’à présent cette démarche qui est opposable dans toutes procédures de justice ne soit pas systématiquement promue et réalisée par les associations et collectifs, avec un bon avocat elle est imparable et indéfendable dans la cadre du droit par les avocats des opérateurs.

D’ailleurs dans de nombreux cas de créations de sites d’antennes relais, il n’a même pas été nécessaire d’opposer en Justice la réalité des NFS comparatives, le seul fait d’avoir expédié aux opérateurs de Téléphonie Mobile en recommandée avec accusé de réception l’état initial des NFS des riverains a abouti directement et simplement à l’abandon du projet.

3) informez sans relâche et faite circuler l’information.

Articles en rapport déja parut sur le blog:

WIMAX le pire des choix sanitaires

Pourquoi les normes ne vous protègent pas

Environnement, Grand Paris, Haut Débit, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Vidéo : Michel Rouyer – Europe Écologie les Verts sur sur le projet expérimental Neptune — internet mobile très haut débit en 4G sur le plateau de Saclay

Juil 5, 2011

Michel Rouyer, Co-référent du groupe de travail thématique Europe Écologie les Verts 78-91 lors de la réunion publique du 4 juillet sur les ondes électromagnétiques (projet expérimental Neptune — internet mobile très haut débit en 4G sur le plateau de Saclay).

Cette expérimentation couvre les zones habitées sur plusieurs communes : Bures, Palaiseau, Orsay, Igny, Villebon, Jouy en Josas et englobe pratiquement toutes les villes de Saclay et de Vauhalan.

 

Voir l’article sur le site d’OpticsValleyNeptune : exploration du champ des possibles pour le très haut débit mobile

Environnement, Grand Paris, Haut Débit, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Podcast de la réunion publique sur la 4G sur le plateau de Saclay

Juil 4, 2011

[podcast]http://dl.dropbox.com/u/5979335/4G.mp3[/podcast]

Podcast de la partie questions réponses.

Réunion du lundi 4 juillet en présence de M. Olivier Hahn Robin des Toits et de M. Michel Rouyer, Co-référent du groupe de travail thématique Europe Écologie les Verts 78-91 « Plateau de Saclay et alentours »4ème adjoint au Maire en charge de l’aménagement durable, l’environnement et l’hygiène publique, 1er vice-président du SYB et délégué communautaire CAPS.

La réunion portait sur les risques potentiel sanitaire de la plateforme expérimentale de très haut 4G débit baptisée NEPTUNE ce projet est porté par 13 partenaires dont Altran, Alcatel-Lucent, France Télécom et TDF. Démarrage prévu pour la fin septembre 2011 sur le plateau.

[podcast]http://dl.dropbox.com/u/5979335/4G-Saclay-Robin_des_toits.mp3[/podcast]

Podcast de l’intervention de Robin des Bois sur les risques sanitaire lié aux ondes électromagnétique (1h)

Agenda, Environnement, Haut Débit, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Réunion publique lundi 4 juillet à Palaiseau : expérimentation du très haut débit mobile sur le plateau

Juil 3, 2011

Source : http://www.cq-plateau-palaiseau.net/

haut débit saclayLe très haut débit mobile (4G) prochainement en expérimentation sur le plateau de saclay

Ondes électromagnétiques, quelles conséquences pour la santé ?
Le plateau de Saclay sera bientôt le terrain d’une expérimentation grandeur nature permettant de tester, en situation réelle, des applications développées pour fonctionner en très haut débit mobile avec la technologie LTE.

Baptisé NEPTUNE ce projet est porté par 13 partenaires dont Altran, Alcatel-Lucent, France Télécom et TDF. Démarrage prévu pour la fin septembre.

Le groupe Europe-Ecologie Les Verts de Palaiseau organise une réunion publique le lundi 4 juillet 2011 à 20h30 à la salle Guy Vinet à Palaiseau avec un représentant de l’association Robin des Toits.

Un intervenant Olivier Hahn de l’association Robin des Toits expliquera la prise de risque sanitaire qui accompagne un tel projet.

Présentation du projet par le porteur du projet de l’entreprise Altran :

www.opticsvalley.org/Actualites/Newsletter-Lumiere/Newsletter-Lumiere-n-53/FOCUS-TECHNOLOGIE/Le-tres-haut-debit-mobile-la-technologie-au-service-des-usages/Neptune-exploration-du-champ-des-possibles-pour-le-tres-haut-debit-mobile

Plan d’acces

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : Guerre de la terre entre la CAPS et l’EPPS

Juil 1, 2011

La carte des 2300 ha de terre santualisé sur le périmetre de l’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS) ne fait pas l’unanimité.

La CAPS affirme que lors du Conseil communautaire du jeudi 30 juin 2011, les élus de la CAPS ont adopté à l’unanimité (toutes tendances politiques confondues) une motion marquant leur désaccord avec le projet de carte délimitant les terres agricoles tel qu’il sera présenté au prochain Conseil d’administration de l’EPPS.

Les élus de la CAPS ont d’abord rappelé qu’ils avaient pris l’initiative, dès 2008, de dresser une carte pérennisant les espaces agricoles du Plateau de Saclay. Celle-ci avait à l’époque fait l’objet d’un large consensus de la part des élus et des acteurs concernés (chambres d’agriculture, AEV, SAFER, associations, exploitants agricoles…). Ce travail de délimitation avait même été remis à la Mission OIN et annexé au projet de SDRIF établi par la Région Ile-de-France.

Conformément à la loi sur le Grand Paris, l’EPPS doit proposer lors de son prochain CA, le 6 juillet, son propre projet de périmètre des 2300 hectares dédiés aux activités agricoles. Ce projet de carte a été présenté en début de semaine, devant Mme Valérie PECRESSE, lors d’une réunion d’information dans les Yvelines, à laquelle n’étaient pas conviés les élus de la CAPS alors-même que c’est la partie essonnienne du Plateau de Saclay qui est la plus impactée par l’activité agricole.

Dans la motion qu’ils ont adoptée, les élus de la CAPS font état d’importantes difficultés, en particulier sur les communes de Villiers-le-Bâcle, Palaiseau, Gif-sur-Yvette, Saclay et Saint-Aubin. Les maires de ces communes, au-delà de leurs appartenances politiques respectives, demandent instamment que le projet final intègre les modifications telles qu’exposées dans la motion.

De son côté Hicham Affane, Conseiller Régional Ile-de-France, appelle les techniciens de l’EPPS à plus de raison et leur demande d’amender leur projet, inacceptable en l’état, en intégrant les remarques émises par les maires concernés du Plateau de Saclay.

Il est tout aussi surprenant de constater que ce projet, pas officiellement présenté aux élus locaux de l’Essonne, ait fait l’objet d’une mise en scène particulièrement soignée dans notre département voisin des Yvelines. « Alors que les maires de la CAPS n’ont pas encore été appelés à statuer, les services de l’EPPS se sont « pliés en 4 » pour que Mme PECRESSE puisse dévoiler la primeur de ce projet à des élus du 78 dans une réunion publique. A l’évidence, il y a là une distorsion de traitement qui jette le trouble sur la capacité de l’EPPS à agir de manière indépendante et équitable ! » ajoute M. Affane.

Voir la motion (PDF)

Lire : Plateau de Saclay : réactions à la déclaration du maire de Bièvres sur le projet de zone agricole de 2300 ha

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Vallée de la Bièvre

Plateau de Saclay : réactions à la déclaration du maire de Bièvres sur le projet de zone agricole de 2300 ha

Juin 28, 2011

Hier, le maire de Bièvres a publié une déclaration optimiste sur le choix des 2300 ha de terres agricoles sanctuarisées sur le plateau de Saclay et la zone de l’OIN.

Hervé Hocquard

Hervé Hocquard

MonSaclay.fr a demandé au maire de Saclay, à Emmanuel Vandame un agriculteur et à Harm Smit, le représentant d’un collectif de 100 associations régionales de protection de l’environnement leur point de vue sur cette déclaration et leur propre perception du processus de sélection de cette zone protégée.

Dans un communiqué daté du lundi 27 juin 2011 le maire de Bièvres déclare, « que les travaux de préparation du projet de zone naturelle, agricole et forestière par l’EPPS sont maintenant achevés. Le projet qui sera soumis au conseil d’administration le 6 juillet prochain devrait répondre aux exigences de la loi, dans sa plus stricte acception.

Il comportera ainsi notamment plus de 2300 hectares d’exploitation agricole, situés tout à la fois sur le plateau de Saclay et à l’intérieur du périmètre de l’OIN.

Ce sont donc plus de 85% des terres agricoles du plateau qui seront sanctuarisées, donnant aux agriculteurs du plateau la perspective qui leur faisait défaut pour déployer durablement sur ces terres très fertiles une agriculture au service des Franciliens.

Après le conseil d’administration du 6 juillet, le projet sera soumis à l’avis du Comité consultatif de l’EPPS, de diverses institutions et donnera lieu enfin à une enquête publique ».

Saclay Christian Page

Christian Page

« Monsieur Hocquard est au conseil d’administration de l’EPPS et est conseiller régional », explique M. Christian Page, Maire de Saclay et Délégué Communautaire. « Il fait son travail de communication auprès de la population. Nous, élus du territoire, attendons des plans et des projets un peu plus précis que ce communiqué ».

« Il ne faut se satisfaire de rien tant que la carte définitive ne sera pas sortie », martèle Emmanuel Vandame, céréalier du plateau dont la ferme à Villiers-le-Bâcle est le siège des Jardins de Cérès, une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP).

« De plus, le tracé du métro aérien léger apparait sur leur carte (réunion publique du jeudi 23 juin à Gif sur Yvette) comme traversant le golf de Saint Aubin et les parcelles que j’exploite à l’ouest du CEA, un comble, tout cela n’était pas prévu!!! »

Pour sa part, Harm Smit, coordinateur du collectif OIN-Saclay (COLOS), précise :

Harm Smit COLOS

Harm Smit

« C’est pour moi l’occasion de mettre les choses en perspective. Rappelons qu’il s’agit là de l’aboutissement d’une action de longue haleine du milieu associatif. En effet, la préservation d’une « masse critique » de terres agricoles utiles sur le plateau de Saclay est une revendication de l’UASPS depuis une vingtaine d’années, inscrite sur sa Charte du Plateau (alors 2000 ha, car les terres situées dans périmètre de la ville nouvelle de St. Quentin-en-Yvelines n’y étaient pas incluses). Cette demande fut reprise à leur compte par Michel Pelchat, député puis sénateur, et Robert Trimbach, président du District Intercommunal du Plateau de Saclay, organisme qui fut remplacé par la suite par la CAPS (Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay). En décembre 2006, la CAPS a adopté à son tour la préservation de 2300 ha de terres agricoles sur le plateau. Grâce à l’intervention de l’union régionale IDFE (Ile-de-France Environnement), par la voix de son vice-président, Gérard Delattre, également créateur de COLOS et auparavant de l’UASPS, cette prescription de la CAPS fut reprise dans la révision du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France) voté par Conseil régional en septembre 2008.

En février 2009, c’est à l’UASPS que la Présidence de la République confirma que « 2300 hectares de terres du plateau de Saclay seront réservées aux activités agricoles« .

Lorsque la loi du Grand Paris fut discutée à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, ce sont les représentants d’IDFE et de COLOS qui furent auditionnés et qui ont fait valoir les revendications des associations au niveau de ces assemblées. D’autres associations leur ont emboîté le pas. COLOS et l’UASPS sont également intervenus en février 2010 auprès du sénateur Laurent Béteille, qui a su convaincre ses collègues d’adopter un amendement réclamant la préservation d’au moins 2300 ha de terres agricoles sur le plateau tout en précisant les communes concernées.

Une fois l’EPPS (Etablissement Public du Plateau de Saclay) installé, en septembre 2010, Hervé Hocquard, vice-président de la Commission Environnement-Agriculture de l’EPPS, a pris à-bras-le-corps le problème de la délimitation de la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) englobant les 2300 ha de terres agricoles ; la loi du Grand Paris oblige à définir cette zone avant le 3 juin 2011. COLOS a publié un état des lieux précis des terres agricoles et a fait profiter Hervé Hocquard de sa connaissance du terrain.

Hier soir, lors de la présentation de la carte de la ZPNAF par l’EPPS, en présence de la ministre Valérie Pécresse, à la ferme du Trou salé, Hervé Hocquard a humblement reconnu le travail des associations et de certains élus permettant d’aboutir à cette « sanctuarisation » des terres agricoles du plateau, une première en France. Il faut également saluer le rôle joué par la Chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France. Au final, après un travail long et minutieux, l’EPPS a réussi, non sans mal, à délimiter une ZPNAF comprenant une surface agricole utile de 2309 ha sur le plateau, à laquelle on peut ajouter 51 ha de terres agricoles situées dans la vallée de la Bièvre. »

 

Mise à jour :

Suite à la mise en ligne de cet article M. Hervé Hocquard nous a fait parvenir le commentaire suivant :

« La carte présentée est un projet qui marque un progrès décisif, mais pas encore un aboutissement. Elle mérite un examen très attentif avant le conseil d’administration du 6 juillet où je relaierai, car c’est mon rôle, les observations des communes directement concernées en Essonne. Je les consulterai aussitôt que je recevrai les documents préparatoires officiels du Conseil d’administration.
D’ores et déjà il est clair que des ajustements seront nécessaires avant d’en arriver, in fine, à un document complètement satisfaisant. »

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]