Source : France Soir 25/12/2010
« Je vous confirme formellement et solennellement que le projet que je soumets à l’accord de la région prévoit bien un métro automatique. »
Dans le courrier qu’il vient d’adresser à Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition UMP au conseil régional d’Ile-de-France, Maurice Leroy, le ministre de la Ville, en charge du Grand Paris, tient un discours dépourvu de toute équivoque. « C’est pour moi, insiste-il, une condition sine qua non à la conclusion d’un accord avec la région. »
De surcroît, Maurice Leroy précise auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche que « l’objectif de desserte à 30 minutes entre Paris et Saclay fixé par le président de la République est expressément mentionné dans le document ». Ce sera, assure-t-il enfin, « un métro automatique léger, dimensionné dès l’origine pour évoluer vers un métro à grande capacité » qui « pourra être aérien, au-dessus des emprises routières existantes entre Massy et Saint-Quentin ».
« Un métro automatique du XXIe siècle »
Maurice Leroy répond ainsi à des inquiétudes exprimées par Valérie Pécresse, nées d’informations diffusées dans la presse selon lesquelles l’idée d’une desserte du plateau de Saclay par la « double boucle » de métro automatique autour de Paris a été abandonnée.
La chef de file de l’opposition UMP au conseil régional s’est félicitée pour sa part des assurances de son collègue du gouvernement, soulignant l’importance d’une desserte Orly-Saclay-Versailles « par un métro automatique du XXIe siècle », essentiel pour la création à Saclay « d’un campus scientifique de dimension mondiale ».