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Environnement

Environnement, Info Citoyen

Saclay: Borne Royale découverte près de la mare du Tonkin

Avr 13, 2011

Ce matin, les équipes de la mairie de Saclay qui travaillent à la création d’un jardin entre la chapelle et la mare du Tokin ont mis à jour une borne royale.

Ces bornes gravées d’une couronne royale ou de fleur de lys,  permettaient de délimiter le réseau d’approvisionnement en eau du château de Versailles et d’identifier les infrastructures royales.

Ces blocs de grès d’une hauteur de 80 cm à 1 mètre ont été disposés à partir du début du XVIIIème siècle sur le plateau de Saclay et dans les Yvelines.

Sur le millier d’origine il n’en resterait actuellement qu’environ 200.

Source : ASES

Mise à jour le 19/04/2011 Je vous invite à lire le commentaire de Laurent Cournac qui anime un site sur le patrimoine du parc de Versailles.

Comité de Quartier du Val, Environnement, Transport

Le Pont de Vauboyen de Saclay préoccupe la Mairie de Jouy en Josas

Avr 7, 2011

Début mars, lorsque M. Jacques Bellier, Maire de Jouy en Josas, apprend dans monSaclay.fr que le Pont de Vauboyen serait ouvert à la circulation il contacte le M. Christian Page, Maire de Saclay, pour lui demander de l’informer de sa décision.

Les maires se sont parlé au téléphone le 22 mars, et le 24 mars M. Page a écrit à M. Bellier « qu’il n’a pas été pris de décision concernant l’ouverture du Pont de Vauboyen » et qu’il allait consulter le comité de quartier pour recueillir ses propositions.

Aujourd’hui, jeudi 7 avril, monSaclay.fr a répondu a l’invitation de M. Ludovic Jamet, Adjoint au Maire de Jouy en Josas et habitant du Parc de Diane, pour connaître l’opinion du maire du Jouy.

Ludovic Jamet jouy en josas Saclay

Ludovic Jamet

« Les élus de Jouy en Josas se sont préoccupés officiellement de la possibilité de l’ouverture du Pont de Vauboyen », explique M. Jamet. « Nous ne sommes pas favorables à son ouverture, car il y a de grands risques d’accidents à ce croisement déjà dangereux. Nous pensons qu’il ne faut pas ouvrir le pont aux véhicules légers et privilégions un accès limité aux véhicules de secours ».

M. Jamet explique que la mairie de Jouy en Josas suit ce dossier depuis 2008 et avait déjà rencontré M. Page au début de son mandat pour lui faire part de leur souhait de garder ce pont fermé.

« Suite à la réponse de M. Page à M. Bellier, nous sommes très confiants des suites qui seront données à ce dossier », précise M. Jamet.

Association, Environnement, Info Citoyen

Un printemps sous le signe du nettoyage à Saclay

Avr 2, 2011

Samedi 2 avril s’est déroulé sous un soleil radieux le traditionnel rendez-vous du « nettoyage de printemps ». Co-organisée par le SIOM, la municipalité de Saclay et l’ASES, cette opération a pour vocation chaque année de nous sensibiliser au respect de l’environnement de notre village à travers une action éco-citoyenne concrète.

L’ensemble des détritus collectés par les habitants de Saclay a permis de remplir un camion entier de ramassage. Bravo à tous les participants. Toutefois, si je prends ma casquette de président de l’ASES, je ne peux qu’être un peu déçu du manque de participants ce jour, ce en dépit de la communication que l’ensemble des acteurs de l’opération ont faite durant ces dernières semaines.

 

À l’issue du nettoyage, outre le pot de remerciement et la distribution symbolique de fleurs à planter habituels, nous avons pu assister à une démonstration des nouveaux camions à ordures à moteur hybride qui vont très prochainement opérer dans les rues de Saclay et sur l’ensemble de la CAPS.

Moins polluant (moteur à gaz naturel), plus silencieux (lève-conteneur électrique), ils vont permettre de faciliter le travail de collecte et réduire l’impact sur la santé du personnel évoluant à l’arrière des véhicules.

Environnement

Ce weekend à Saclay c’est le « Nettoyage de Printemps »

Avr 1, 2011

Saclay débutera la Semaine du développement durable organisée du 1er au 7 avril pour encourager les Français à adopter les bons réflexes pour soutenir, au quotidien, le développement durable avec un grand nettoyage de printemps.

Pour en savoir plus l’organisation de ces journées et les activités proposées, rendez-vous sur le site de l’Association pour la Sauvegarde le l’Environnement de Saclay (ASES).

Environnement, Transport, Val d'Albian

81% contre l’ouverture du pont de Vauboyen à Saclay

Mar 16, 2011

Les lecteurs de monSaclay.fr sont majoritairement contre l’ouverture du pont de Vauboyen. En effet, sur 61 personnes ayant votés 50 se sont prononcés contres soit 81%.

Voici un condensé des commentaires des lecteurs

Corine se prononce pour l’ouverture si le trafic est ralentit.

Elle écrit « Il me semble important d’envisager des chicanes et/ou ralentisseurs pour les rues Victor Hugo et Émile Zola sans attendre que les difficultés apparaissent. La circulation est un véritable problème et les conducteurs sont les rois des oiseaux puisque les trottoirs permettent que l’on roule dessus pour se croiser. C’est une exception locale au code de la route !

Ces deux rues sont très parallèles (et donc ne se rencontrent pas !), l’ouverture à la circulation bien gérée permettrait une intégration plus simple de ce nouveau quartier ne serait-ce que pour des accompagnements d’enfants pour des activités (compliqués au regard de la topographie de notre ville !) lorsque les familles sont à l’une des extrémités des rues. Je pense également, qu’elles doivent rester à double sens car c’est une régulation naturelle de savoir qu’il y a peut-être une voiture en sens opposé. Pour le stationnement, le Parc sera toujours un point noir mais le manque de civisme de certains habitants du Val est aussi une réalité ! »

De sont côté François Letendre est également en faveur de l’ouverture du pont : « La circulation est toujours un point délicat. Jusqu’à présent, les riverains de la rue Victor Hugo supportent dans les deux sens le passage des bus, des automobilistes qui vont vers le Parc de Diane, aller à l’école et autres. A partir du fait que l’on construit un nouveau quartier, c’était, me semble-t-il le moment d’améliorer les conditions de vie de tout le Val d’Albian. Eh non, tout doit continuer comme avant, usage des trottoirs par les autos, stationnement intempestif sur la voie publique, non respect des stops et de plus tant pis pour les pompiers, ambulances et autres, ils ont assez avec la « voie rapide » de la rue Victor Hugo ! Tant pis s’ils arrivent un peu trop tard ! A suivre ! »

Argument contre lequel s’élève Guillaume Kasperski, « Si cette ouverture n’avait comme conséquence prévisible qu’une répartition de la circulation existante, je serais d’accord avec le précédent argument, car la circulation dans la rue Victor Hugo n’est pas forcément facile. Mais le risque consiste aussi en une augmentation globale du trafic, le transit par Saclay étant globalement très simplifié. Dans un sens les difficultés de circulation de la rue Victor Hugo limitent aussi la circulation.

Profiter de la création d’un nouveau quartier pour repenser la circulation dans le village est une bonne idée. Mais cela aurait dû être fait en amont des constructions. Pour les habitants de ce nouveau quartier, voir une grosse modification de la circulation juste après l’achat de leur maison est certainement vécu comme une très grosse arnaque.

Sinon, je n’ai toujours pas compris comment un sens unique pouvait gêner un véhicule prioritaire, et suis toujours très inquiet en imaginant des pompiers arrêtés par un cadenas rouillé. »

Coste appel le maire à s’informer sur « les moyens modernes mis a la disposition du territoire français, en effet des sociétés de sécurité proposent différents système de de passage pour accès pompiers et autre, du genre, bornes escamotables.

Système qui fonctionne très bien, sans avoir à utiliser un vieux cadenas des temps anciens…

Utilisé, dans beaucoup de villes, pour limiter les accès aux non résidents… »

Vianney Lecroart partage l’opinion de Coste, « Je comprends que le maire a des contraintes mais franchement, son approche est vraiment discutable.

Plutôt que résoudre le problème correctement avec solution qui fonctionne, il préfère mettre en place une solution qui ne fonctionne pas et qui va poser d’autres nouveaux problèmes et résoudre ces nouveaux problèmes plus tard (sans compter que les dos d’âne, ça ne marche pas! Il y en a des tonnes sur la rue principale à Jouy et les gens roulent toujours aussi vite…).

Il existe déjà plein de solutions qui fonctionnent pour laisser passer QUE les véhicules de pompier et de secours…

Et si le maire a tant envie d’essayer ses solutions pour faire ralentir les voitures, qu’ils les mettent sur le chemin des charbonniers et on verra si elles fonctionnent. »

Pour conclure, Vassil appel à réfléchir au devenir de notre ville. « Notre intérêt semble à l’évidence de préserver ce lieu et de le maintenir tel qu’il est c’est à dire fermé à la circulation et bien sûr comme cela a été indiqué de laisser un accès aux véhicules de sécurité.

il faudrait réfléchir de façon un peu plus générale et un peu plus approfondie à ce qu’est est le Val d’Albian et ce qu’il pourrait devenir demain …

que veut-on exactement ? Une zone de flux, de transit, de passage ? Il faut qu’un peu plus de vie « s’arrête » au Val ! Des commerces, des zones de vie, une identité à défaut d’une âme … pas juste un endroit à 10km de Paris où les résidents galèrent pour se garer devant chez eux et les autres se réjouissent d’avoir trouvé un bon raccourci ! »

Ce ne sont que quelques uns des commentaires laissés par les lecteurs. Lisez les tous ici.

Prenez part à la discussion et commentez cet article.

Votez pour à contre l’ouverture du pont.

Environnement, Plateau de Saclay

Saclay : Avez-vous peur de vivre près des réacteurs nucléaires du CEA ?

Mar 13, 2011
CEA de Saclay

La zone des réacteurs de recherche du centre CEA de Saclay

Les deux catastrophes nucléaires du Japon ravivent la crainte de l’atome à travers le monde.

A Saclay, nous vivons à un jet de pierre de deux réacteurs nucléaires de recherche. Nous sommes tellement liés à l’atome qu’un noyau d’atome entouré de quatre électrons orne notre blason.

Nos lieux publics sont équipés de comprimés d’iode et la mairie en distribue aux habitants du Bourg. Le nucléaire fait partie de notre vie.

Pourtant le site atomique du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Saclay n’est pas un site anodin. Il date de 1950 et l’autorité de sureté nucléaire (ASN) le surveille de près. Lors de sa dernière enquête en 2009, l’ASN disait rester « vigilante sur le plan de la maîtrise de l’urbanisation autour du site de Saclay, avec le double souci de s’inscrire dans le cadre national en cours de définition en lien avec le ministère en charge de l’environnement et d’informer les collectivités du risque généré par les installations nucléaires. »

Il est vrai qu’avec le développement du plateau de Saclay et des nouvelles habitations au Val d’Albian, le CEA est de moins en moins isolé.

L’ASN note par ailleurs « que les évènements significatifs survenus en 2009 dans le centre révèlent des défauts récurrents dans les systèmes de piégeage de l’iode, ainsi que des lacunes dans les conditions de surveillance d’équipements anciens ».

Par ailleurs, le 18 mars 2010 à 5h00, le CEA a détecté un débordement d’environ 20 m3 d’effluents faiblement radioactifs de la cuve A9 située dans un local de l’INB n°35 du centre CEA de Saclay. Ces incidents sont publiés sur le site de l’ASN.

PPI du CEA de Saclay

PPI du CEA de Saclay

D’un rayon d’environ 2,5 km, il concerne les communes de :

  • Saint-Aubin,
  • Villiers-le-Bâcle,
  • Saclay (Val d’Albian exclu),
  • Gif-sur-Yvette (plateau du Moulon uniquement).

Le PPI (Plan Particulier d’Intervention), établi par le Préfet, a pour objet de protéger les populations en cas d’accident sur une installation nucléaire. Il précise les missions des différents services concernés, les schémas de diffusion de l’alerte et les moyens matériels et humains.

En lire plus sur les incidents au CEA

Site du CEA de Saclay sur le site de l’ASN.

Les Gestes de Précaution et de Prévention en Cas d’Accident (PDF)

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Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Saclay : Quelles seront les 2300 hectares protégées ?

Mar 10, 2011

Le maire de Bièvres cherche à savoir quelles terres sur le plateau de Saclay vont être protégées et appel M. Pierre Veltz à plus de concertation.

Hervé Hocquard

M. Hervé Hocquard, le maire de Bièvres et Conseiller régional administrateur représentant les maires à l’Etablissement Public de Paris Saclay a communiqué à MonSaclay.fr une correspondance avec le Sénateur de l’Essonne. (Voir le PDF de cette correspondance).

Dans un courrier adressé le 3 février 2011 à M. Hocquard, le Sénateur Laurent Béteille apporte une précision essentielle sur l’article définissant la zone de protection agricole, naturelle et forestière du plateau de Saclay.

Alors que dans les semaines qui viennent les terres sanctuarisées vont être définis, M. Hocquard souhaitait s’assurer que seules les terres situées à la fois sur l’une des 15 communes (annexe B) et dans le périmètre de l’OIN puissent entrer dans le décompte des 2300 hectares.

Beteille

Courriers entre MM. Hocquard & Béteille

M. Hocquard craignait en effet que « des espaces agricoles importants situés sur les 15 communes mais hors du périmètre de l’OIN […] ne concourent à l’atteinte des 2300 hectares, ce qui livrerait autant d’espaces à l’urbanisation sur le Plateau.

Pierre Veltz, le Président-Directeur Général du Conseil d’Administration de l’Etablissement Public de Paris-Saclay «devrait associer plus constamment les élus locaux » dans la définition des options d’aménagement sur le Plateau, déclarait M. Hocquard lors du dîner MonSaclay Live, samedi 5 mars.

« Il serait dommage et préjudiciable que ce projet ne soit pas davantage le fruit d’un travail collaboratif. Les quelques semaines à venir seront tout à fait importantes de ce point de vue car des options déterminantes devront être prises », ajoute M. Hocquard

M. Hocquard rappel que la loi de protection naturelle de 2300 hectares prévoit une enquête publique, une concertation de l’ensemble des maires de la région parisienne et des représentants des mouvements de protection de l’environnement.

 

Annexes B

Liste des communes visées à l’articles 35

  • Bièvres.
  • Buc.
  • Châteaufort.
  • Gif-sur-Yvette.
  • Guyancourt.
  • Igny.
  • Jouy-en-Josas.
  • Les Loges-en-Josas.
  • Orsay.
  • Palaiseau.
  • Saclay.
  • Saint-Aubin.
  • Toussus-le-Noble.
  • Vauhallan.
  • Villiers-le-Bâcle.
Comité de Quartier du Val, Environnement, Info Citoyen, Transport, Val d'Albian

Christian Page: Le pont de Vauboyen ouvrira

Mar 9, 2011
pont saclay

Pont de Vauboyen

Pour empêcher l’ouverture à la circulation du petit pont situé sur la rigole entre la rue de Vauboyen et la nouvelle rue Emile Zola au Val d’Albian à Saclay un certain nombres de saclaysiens  réunis derrière Messieurs Stéphane Colucci, Christophe Ducluzeau et Gilles Lecornay pétitionnent Christian Page, le maire de Saclay depuis le 25 janvier.

« Le pont sera ouvert », a déclaré M. Page à MonSaclay.fr mercredi 9 mars, lors d’un entretien téléphonique, « mais nous ne l’ouvrons pas à tout le monde ». Seuls les véhicules légers pourront emprunter le pont car il n’a pas été prévu de l’élargir.

Aujourd’hui, la rue Emile Zola est une impasse.

Voici le texte de la pétition:

Monsieur le Maire

Au nom des habitants de Saclay et en particulier des rues Emile Zola et Victor Hugo, nous nous permettons d’attirer votre attention quant aux dangers, contraintes, et effets néfastes si le conseil municipal souhaitait ouvrir le pont de Vauboyen. Vous trouverez ci-après l’ensemble des points à considérer.

Ecole

  • Si la circulation est ouverte (en sens unique ou double sens), la sécurité des Enfants et des Parents, le matin entre 8H00 et 9H00 et le soir entre 16H15 à 19H00, serait remise en question. Notamment en augmentant considérablement les risques d’accidents pour les différentes raisons évoquées ci-dessous.
    • Nombre de voitures accru
    • Vitesse des véhicules excessive (autres que les riverains)
    • Dangers inhérents au trafic.
    • La largeur de la route incite à une vitesse plus importante des véhicules

Délestage N118

  • L’ouverture de la rue Emile Zola, aura pour conséquences :
    • Une augmentation importante du trafic due au délestage de la portion de la N118 à Orsay/Vélizy
    • Mise en danger des riverains de la Rue Emile Zola, Rue de Villeras et Rue Victor Hugo et en particulier les Enfants

Parking Parc de Diane

  • La rue de Vauboyen étant aujourd’hui très encombrée par les résidents du Parc de Diane, ceux-ci viendraient stationner dans la rue Emile Zola. Les places de Parking étant réservées aux riverains.
  • Chemin Piétonnier
  • La promenade qui borde le Val d’Albian et relie la piste cyclable du bois du chat noir  serait coupée par la circulation mettant ainsi en danger les promeneurs, cyclistes joggers…

Décidé en 2003, à la création de la ZAC de la Mare aux Saules, l’ouverture du pont de la rue de Vauboyen et de la rue Emile Zola aurait permis de désengorger la rue Victor Hugo.

Cette décision avait été prise pour sécuriser les enfants se rendant à l’école. Hors l’entrée principale de l’école se trouvant maintenant Rue Emile Zola, cette décision n’a plus de sens.

La conséquence en ouvrant le pont de Vauboyen ne ferait que déplacer le problème de sécurité de l’école en rendant la zone accidentogène. Ce qui est finalement l’effet contraire à la décision initiale.

Pont de Vauboyen saclay

Pont de Vauboyen (avant la Zac)

Solution :

Laisser la possibilité aux véhicules prioritaires (Pompiers, Samu…) de passer avec une clé/cadenas spécifique. Par ailleurs nous souhaitons vous re-communiquer le sondage effectué en 2009 :

Enfin, et afin d’être le plus pertinent possible, nous ajoutons à ce courrier l’ensemble des signatures de nos concitoyens concernés le plus directement par le sujet.
Nous vous remercions de votre compréhension et de la bienveillance avec laquelle vous examinerez notre requête.

Dans l’attente d’une proposition de rencontre, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance
de notre considération distinguée.
Très cordialement

Ouvrir et attendre

« C’est toujours une situation délicate », explique Christian Page. « A la place des habitants de la rue Emile Zola j’aurais peut-être signé la pétition ».

« En ouvrant la rue nous suivons les conseils de la sécurité routière et des pompiers. La rue est trop longue pour la laisser en sens unique ».

La maire ajoute qu’une barrière qui ne serait ouverte qu’aux véhicules de sécurités pose d’autres problèmes : « Les clés se perdent les cadenas rouillent»…

« La seule chose qu’on puisse faire c’est ouvrir et voir. Je ne pense pas qu’on augmente le trafic. Si c’est le cas on mettra des ralentisseurs » promet le maire.

Qu’en pensez-vous ? Commentez cet article.

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Environnement, Plateau de Saclay

Une agence Info Energie ouvre sur le Plateau de Saclay

Mar 7, 2011
ateps

Une agence ATEPS à Saclay

L’agence de L’espace Info Energie du Plateau de Saclay lié à l’ADEME : l’ATEPSà ouvert le 1er février.

Son site http://www.ateps.fr/ est en ligne depuis jeudi 3 mars.
L’agence assurera ses premières permanences, sur RdV, à Saclay ce mois-ci.
Dates : Samedi 19 mars de 9h30 à 12h  et  Samedi 9 avril de 9h30 à 12h
Lieu : Mairie de Saclay Bourg – 12, place de la Mairie
Prendre RDV avec Thierry Launé, conseiller Info Energie au  01 60 19 10 95.
Il vous conseillera dans vos démarches de maîtrise de l’énergie.
Pour personnaliser ces conseils et ainsi mieux rentabiliser vos futurs travaux de rénovation énergétique, les associés de Batisphère Services sont aussi à votre disposition pour analyser votre logement, définir les priorités de travaux de rénovation énergétique, calculer les solutions les plus rentables… et aussi améliorer votre bien-être : visitez notre site Batisphère Services http://www.batisphere-services.com.
Certaines de nos prestations ECOnrj peuvent bénéficier d’un crédit d’impôts de 45% (selon conditions sur le logement).
Environnement, Info Citoyen

Dimanche 27 @14h « Une heure de solidarité avec les Roms du Petit Clamart »

Fév 26, 2011

Retrouvons nous dimanche 27 février à 14h avec les Roms Petit Clamart.

roms

Enfants du Camp de Roms

La préfecture Préfet des Hauts-de-Seine a décidé de détruire le camp situé le long de la N118 (devant Usine Center).

 

Nous ne pouvons pour le moment rien faire de plus pour les Roms qui après destruction du camp vont être expulsés, alors montrons leur un peu d’humanité.

Venez nombreux pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls.

Ensemble passons « Une heure de solidarité avec les Roms du Petit Clamart »

Pour vous garer en venant de Saclay, prenez la N118 direction Paris, puis la bretelle vers le Petit-Clamart et garez vous derrière les plots en plastique à droite, le long du terrain.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Le Plateau de Saclay pourrait perdre plusieurs centaines d’hectares de terres

Fév 21, 2011

Source : Le Parisien, FLORENCE MÉRÉO | Publié le 21.02.2011

En Essonne, la campagne recule.Chaque année, des terres agricoles disparaissent pour laisser place à des logements, des zones d’activité ou des routes.

Il fait la promotion du terroir et vante les charmes des terres agricoles. Mais alors que le Salon de l’agriculture bat son plein cette semaine à Paris, l’Essonne continue de voir disparaître ses champs comme peau de chagrin. Depuis 1999, le département perd en moyenne chaque année un peu plus de 350 ha de culture, soit l’équivalent de… près de 500 terrains de foot! Une tendance qui s’accélère. Depuis cinq ans, on flirte même avec les 370 ha de terres cultivables perdues sur les 90673 ha que compte le département.

Avec l’arrivée du Grand Paris

En contrepartie, l’habitat individuel gagne plus de 860 ha par an en grignotant les champs donc mais aussi les friches, les zones activités, les espaces naturels non cultivées… La campagne s’éloigne pour laisser place à la ville, ses habitations, ses entreprises, ses routes.

« Vu comme cela, ces chiffres paraissent plutôt raisonnables, concède Christophe Dion, conseiller régional pour la chambre d’agriculture, mais le grignotage des terres risque de s’accentuer d’un coup avec l’arrivée du Grand Paris. Rien que sur le Plateau de Saclay (NDLR : qui doit devenir un pôle scientifique et économique d’envergure mondial), on pourrait perdre plusieurs centaines d’hectares de terres. » Le texte de loi du Grand Paris promet pourtant de conserver 2300 des 2800 ha de parcelles paysannes qui restent sur le Plateau. Mais l’urbanisation mettrait automatiquement d’autres cultures en danger puisque, selon la chambre de l’agriculture : « Les nouvelles infrastructures, notamment routières, rendent la circulation des engins quasi impossible. Et sans tracteur, pas d’activité. »

Plus au sud, un autre projet, plus modeste, risque de venir grignoter les terrains existants. A Mauchamps, l’extension de la base logistique d’Intermarché est quasiment actée. L’emprise foncière, c’est-à-dire le terrain où s’étale le site, doublera sa surface, passant de 25 à plus de 50 ha répartis sur Mauchamps, Chamarande et Boissy-sous-Saint-Yon. Dans le Val d’Orge, le développement de la base aérienne (qui va fermer l’an prochain) pourrait aussi causer la disparition de terres agricoles.

« Il ne faut pas oublier qu’une zone d’activités crée de l’emploi. Si des entreprises s’installent, c’est parce que l’urbanisation a déjà eu lieu et que cela induit de nouvelles infrastructures et entreprises. C’est un vrai confort pour les nouveaux habitants de ne pas avoir deux heures de transport pour aller travailler », plaide de son côté Gérard Huot, le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI). « L’agriculture aussi développe de l’économie, peut-être en nombre moindre mais toute aussi importante. Et elle permet de maintenir une vraie politique de développement de territoire et de projet écologique », rétorque la chambre d’agriculture.

Environnement

Un jardin à côté de la mare du Tonkin

Fév 12, 2011

Préparation d'un nouveau jardin près de la mare du TonkinPréparation d’un nouveau jardin près de la mare du Tonkin

Le Service Technique de Saclay aménage en ce moment les abords de la marre du Tonkin au Val d’Albian.

La construction de nouvelles maisons sur la Zac du Val d’Albian a eu l’effet bénéfique de voir la ville et les bénévoles se mobiliser pour rendre le secteur de la mare du Tonkin plus agréable pour les promeneurs et les nouveaux habitants.

L’hiver dernier la chapelle a été rénovée et son terrain nettoyée. Puis la ville a fait curer la mare et rénover ses berges.

Le responsable du service technique de Saclay, Jean-Marc Duval, prépare l’aménagement du terrain situé à gauche du chemin menant de la chapelle à la mare. « Les piquets plantés sur la pelouse nous servent de repères pour aménager un jardin sur ce terrain », dit-il.

« Le travail commencera dès que le temps le permettra, au plus tard dans un mois. Nous prévoyons trois semaines pour tracer les sentiers et planter les végétaux». De très nombreux petits piquets ont fleuri sur l’herbe de la pelouse. « Nous traçons par exemple un sentier de promenade et avons marqué l’implantation des bosquets. Graminées, feuillus, caduques… La bioversité est assurée.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Pour Hervé Hocquard les projets de métros Arc Express et double boucle sont extrêmement complémentaires

Jan 20, 2011

INTERVENTION DE HERVE HOCQUARD LORS DU DEBAT SUR LE GRAND PARIS LE 19 JANVIER 2011 A SUPELEC (GIF  SUR YVETTE)

Herve hocquard

Hervé Hocquard

Je m’exprime ce soir en tant que conseiller régional, maire de Bièvres, et au nom du groupe Majorité Présidentielle de la région Ile de France.

Alors que le débat sur le Grand Paris se poursuit, les responsables politiques de l’Etat ainsi qu’au plus haut niveau de la région, s’efforcent de faire converger les deux projets Arc Express et « double boucle » et de prendre en compte les remarques déjà formulées dans ces débats. Ces deux projets  étaient au départ présentés comme concurrents voire incompatibles. Ils sont en réalité, ce que nous disons depuis le départ, extrêmement complémentaires. Les débats qui ont eu lieu l’ont fait ressortir et on ne peut que se féliciter de cette convergence.

Il se trouve qu’aujourd’hui un  accord bute sur la desserte de Saclay, au motif qu’il faut sauvegarder le poumon vert du plateau auquel nous sommes tous attachés, et en raison du coût de cette liaison.

Cette position est incompréhensible :

  • Compte tenu de la protection instituée par la loi, c’est-à-dire à un niveau juridique que personne n’aurait osé imaginer il y a seulement un an, de 2300ha d’exploitation agricole au sein d’une zone plus vaste encore forestière et naturelle ;
  • Parce que la non desserte du campus de Saclay reviendrait à sacrifier par la même occasion la desserte de Saint Quentin en Yvelines et celle de Versailles ;
  • Parce que supprimer un tronçon de la boucle c’est renoncer au principe de la boucle et donc aux possibilités de desserte rapide non seulement pour ceux qui n’auront pas de gare mais pour tous ceux qui sont situés aux extrémités restant desservies ;
  • Ensuite  la proposition alternative qui consiste à réaliser sur le plateau un tram train relève du masochisme : elle est lente, elle induit des ruptures de charge très pénalisantes, … il s’agit bien en outre d’un transport sur voie ferrée et en surface, avec par conséquent  un impact non négligeable sur l’environnement !
  • Ces renoncements et ces fausses demi solutions n’auraient d’autre conséquence que de favoriser les déplacements automobiles de longue distance, ceux qui sont les plus pénalisants dans une région déjà saturée…    c’est là que ce blocage venant notamment d’élus qui disent défendre l’environnement est proprement incompréhensible
  • Quant au coût, argument surprenant venant là aussi des Verts : je voudrais simplement dire que le coût actualisé de la A 86 qui fait 78 kilomètres et qui aura mis 40 ans pour être bouclée est de l’ordre de 60 milliards d’euros, c’est-à-dire le double du projet de grand métro dont nous parlons.  L’utilité publique et environnementale du projet dont nous parlons est pourtant incomparablement supérieure !

Qu’on ne se méprenne pas : nous sommes les premiers à faire de la mise à niveau rapide des RER B et C une priorité absolue, à réclamer que soit finalisé le TCSP Est-Ouest et entrepris une liaison Nord-Sud du même type, et aussi  à vouloir développer des liaisons douces sur le plateau et entre le plateau et les gares de RER.

Mais limiter dans le futur -et nous sommes là pour débattre à un horizon de 15 ans-,  la desserte de Saclay à un transport de cabotage, dans son rapport avec le reste de l’Ile de France, c’est assurément condamner ou handicaper très lourdement cette opération Campus qui fait par ailleurs une quasi-unanimité.

Ce blocage n’est en réalité intelligible qu’en fonction de luttes de pouvoir au sein de la majorité régionale. Mais il faudra alors nous expliquer ce que cela représente au regard de l’intérêt national, au regard de l’intérêt des habitants eux-mêmes, pour qui cette opération accompagnée d’une stricte protection des espaces agricoles et naturels, constitue une chance exceptionnelle…  bien plus valorisante que le mitage urbain auquel notre plateau était inexorablement condamné.

Comme le Président du Conseil général socialiste de l’Essonne M.Berson le disait ce matin dans la presse, en fustigeant l’attitude du parti Vert, nous avons envie de nous exclamer  et je le cite « ça suffit ! il faut avancer. Il est inconcevable que le projet sur Saclay se réalise sans un transport moderne et efficace ».

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Hervé Hocquard : Continuer à ne rien faire pour le Plateau de Saclay revenait à le condamner

Jan 15, 2011
Hervé Hocquard

Hervé Hocquard

Lors d’un entretien organisé à l’initiative du maire de Bièvres et Administrateur de l’Etablissement Public de Saclay M. Hervé Hocquard jeudi matin avec MonSaclay.fr, l’élu a déclaré que « continuer à ne rien faire [pour le Plateau de Saclay] c’était la solution la plus lâche. En réalité on laisse le Plateau s’urbaniser petit à petit dans le plus grand des désordres. C’était la mort lente mais la mort à coup sûr du Plateau de Saclay».

Un espace sanctuarisé de 2300 hectares

Le Conseiller régional d’Ile-de-France pense que le projet actuel « définit très précisément une zone d’au moins 2300 hectares de terres agricoles, de forêts et d’espaces naturels devant être sauvegardée. On ne connait pas dans l’ordre juridique français de protection plus forte. Cette zone sanctuarisée est intouchable », ajoute-il.

« Le projet actuel met un coup d’arrêt l’urbanisation rampante du Plateau.», dit M. Hocquard.

« La protection d’au moins 2300 hectares par la loi, » insiste M. Hocquard, « c’est beaucoup plus qu’aucun écologiste n’a jamais osé espérer ». Il y a aujourd’hui 2700 hectares de terres agricoles sur le Plateau. « Dans les prochaines semaines, nous allons devoir délimiter les terres à sauvegarder. Il va falloir se battre pour que ce ne soit pas 2300 hectares, mais d’avantage de surface qui soient protégés.

Le Transport sur le Plateau de Saclay

Le maire de Bièvres appelle un développement progressif du transport sur le plateau.

Dans un premier temps il faut que la région fasse l’effort nécessaire pour moderniser les RER existant. Puis il faut continuer les liaisons existantes et créer de nouvelles lignes de bus en sites propres — transport en commun en site propre (TCSP). Il préconise également la multiplication des liaisons entre sites (universités, entreprises, gares) par les chemins et routes prévus pour une circulation douce (à pied, à vélo).

Le Métro à Saclay

Enfin il faut prévoir l’arrivée du métro affirme M. Hocquard car, « comment peut-on imaginer qu’un projet comme le projet campus soit évité par un transport en commun rapide et efficace ? Il y a aussi un très grand intérêt pour les habitants du Plateau pour une liaison performante entre Orly, St Quentin-en-Yveline, Versailles et la Défense. Mais un métro ça ce prépare aujourd’hui ».

M. Hocquard serait sans doute en faveur d’un métro aérien, moins coûteux que le   métro souterrain, car, dit-il « même si prévu pour être sous terre on peut douter qu’il y soit vraiment et pour des raisons de coût il y a le risque qu’il ne soit réalisé qu’en tranchées ».

MonSaclay.fr a demandé à Hervé Hocquard d’expliquer les raisons du Grand Débat sur le Plateau de Saclay à un enfant de 6ème lors d’une interview vidéo.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay – Projet Grand 8 : la position du collectif COLOS

Jan 12, 2011

Le débat public sur le projet de réseau de transport du Grand Paris (RGP), surnommé Grand 8, est en cours depuis le 30 septembre 2010 jusqu’à fin janvier 2011. Une réunion publique importante pour notre secteur aura lieu le 19 janvier à 20h00 à Supelec.

Rappelons que le collectif associatif et apolitique COLOS (Collectif OIN Saclay) – créé en 2006, sous l’égide d’Ile-de-France Environnement (IDFE) – comprend l’Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay (UASPS), l’Union des Amis du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse (UAPNR), l’association des Amis du Grand Parc de Versailles (AGPV) et l’Union Essonne Nature Environnement (ENE). Cet ensemble de plus de 100 associations couvre la totalité du territoire de l’OIN décidée par l’Etat fin 2005, centré sur le plateau de Saclay et comprenant 49 communes. Connaissant bien ce territoire, COLOS concourt à la sauvegarde et la mise en valeur de son patrimoine et de son cadre de vie.

Dans le cadre du débat public, COLOS a déposé un cahier d’acteur, articulé autour de quelques aspects clés du dossier, surtout centrés sur le plateau de Saclay :

  • Le discours fallacieux sur les villes-monde et leur prétendue concurrence, qui constitue la justification de fond du projet et dont on déduit la fatalité d’une expansion démesurée de la région capitale, donc d’un retour en arrière en matière de décentralisation. COLOS estime que ce serait une erreur historique !
  • Le manque de pertinence du regroupement d’activités de R&D sur le plateau de Saclay selon le concept anglo- saxon de « cluster », dont rien ne prouve qu’il soit transposable en France, compte tenu des différences de traditions, de mentalités et de structures sociales, et qui semble désormais passé de mode.
  • La nécessité de maintenir l’activité agricole sur le plateau de Saclay, élément essentiel de sa qualité de vie, elle-même une composante cruciale de l’attractivité de ce territoire.
  • L’accessibilité du plateau de Saclay, talon d’Achille de tout projet d’aménagement de ce territoire, tant par les transports en commun que par la route.

Le coût du Grand 8 est exorbitant : 23,5 Mds€, auquel il faut ajouter les dépassements. Or, comme cette estimation est sans doute inspirée par celles des services de la RATP, dont la Cour des comptes a établi qu’elles sont presque toujours dépassées par la réalité, parfois par un facteur proche de 2, il faudrait plutôt tabler sur un coût minimum de 40 Mds€. Ceci ne manquera pas de faire souffrir les générations futures, qui auront à rembourser les emprunts. COLOS estime que c’est irresponsable.

Nonobstant, la justification du Grand 8 est des plus fantaisistes. Le plateau de Saclay ayant pour vocation d’accueillir des chercheurs et des étudiants, Mme Pécresse a affirmé qu’il serait absurde d’augmenter la capacité d’aviation d’affaires de Toussus-le-Noble. Il est donc tout aussi absurde de vouloir mettre à tout prix Saclay à moins de 50 minutes de Roissy CDG et à moins de 30 minutes de Paris, comme le réclame la même ministre. Ainsi, le Grand 8 ne répond qu’à des besoins tout à fait marginaux : les déplacements entre pôles de développement et ceux entre pôles et aéroports. Qui plus est, comme le Grand 8 n’existerait au plus tôt que dans 15 ans, il ne répondrait nullement aux besoins réels et urgents que posera d’ici 2015 l’afflux de 25.000 personnes supplémentaires induit par l’implantation du cluster scientifique et technologique.
Il faudra donc trouver d’autres solutions pour y faire face ; si on les trouve, l’intérêt du Grand 8 serait encore plus marginal.

Le cahier d’acteur de COLOS présente huit préconisations pour une meilleure desserte du plateau de Saclay, afin d’affronter avec de meilleures chances de succès le flux de passagers qui vont bientôt débarquer sur le plateau.

  1. A défaut d’abandonner tout le RGP, supprimer la branche passant sur le plateau de Saclay. La ligne verte pourrait se terminer à la Défense, qui est déjà reliée à Versailles par plusieurs lignes de transport.
  2. Suivre une proposition de la SNCF : faire aboutir la Tangentielle Ouest inscrite au contrat de projets Etat- Région 2007-2013, mais à présent bloquée, et la connecter à la Tangentielle Nord, en cours de réalisation, puis à une Tangentielle Sud de Versailles à Sucy-Bonneuil par Massy, et une Tangentielle Est – créant ainsi une rocade ferrée de moyenne couronne, véhiculant des tram-trains capables de rouler à 100 km/h. Au nord du plateau de Saclay, la Tangentielle Sud emprunterait les mêmes voies ferrées que le RER C.
  3. Irriguer le plateau de Saclay à partir des gares des RER B et C qui entourent le plateau, aucun point du plateau n’étant éloigné d’une de ces gares de plus de 3 km. Il est urgent d’améliorer le matériel, la fréquence, la vitesse et la régularité de ces RER. Pour le RER B Sud, peu de moyens sont à présent mobilisés à cet effet. Pour améliorer le fonctionnement du RER B, il importe de doubler le tunnel entre Châtelet et la Gare du Nord, qui est actuellement le principal goulot d’étranglement de cette ligne. Quant au RER C, il faut créer une liaison directe et performante de Massy à St. Quentin-en-Yvelines (voire à Rambouillet), ce qui évite d’avoir à créer sur le plateau un TCSP Massy-St. Quentin, consommateur d’espaces agricoles. Le RER C peut être complémenté soit par la Tangentielle Sud, soit par le prolongement du tram-train Evry-Massy vers Versailles (dont la réalisation doit être accélérée). 

    Plateau de Saclay Transport RER

    Un territoire ceinturé par les RER

  4. Afin d’améliorer l’accessibilité du plateau de Saclay, assurer une bonne interconnexion entre ces lignes de RER et d’autres structures de transport collectif à créer. En particulier, dans le secteur Versailles-St. Quentin, le choix de la gare principale d’interconnexion et des liaisons avec les autres gares existantes doit faire l’objet d’une étude détaillée.
  5. Développer, entre les lieux de vie et d’activités, et les gares des RER B et C, des moyens de transports collectifs légers et innovants par navette, servant les besoins des personnes travaillant sur le plateau et ceux des habitants.
  6. Compléter ces transports d’un réseau de circulations douces. Le plateau de Saclay est doté d’un réseau de rigoles et d’étangs, qui constitue une trame verte et bleue et qu’il importe de sauvegarder. Plutôt que de créer des pistes cyclable et piétonnier le long de la RD 36, il serait judicieux d’utiliser les cheminements le long de ces rigoles, qui fournissent un cadre bien plus agréable et meilleur pour la santé. Ces cheminements – qui existent déjà ou sont programmés le long des rigoles dans le cadre de leur réhabilitation – permettraient de développer un réseau maillé de circulations douces reliant les centres d’activités et les zones d’habitation. Leur utilisation ne nécessiterait aucune expropriation, ferait économiser des terres agricoles et se traduirait, in fine, par des coûts et des délais de réalisation optimaux.
  7. Faire aboutir le projet de TCSP Massy-Courtaboeuf et créer des liaisons efficaces entre le plateau de Saclay et la zone de Courtaboeuf. L’aménagement du plateau de Saclay étant avant tout destiné à accueillir des établissements d’enseignement et de recherche, la capacité de développement économique de Courtaboeuf est complémentaire au potentiel de recherche de Saclay.
  8. Améliorer la liaison entre Massy et Orly – par un TCSP ou par une meilleure utilisation des voies ferrées existantes –, ce qui permettrait également de relier Saclay à Roissy CDG par la ligne bleue du RGP.
Environnement, Grand Paris

Réunion publique sur le Grand Paris à Gif samedi 15

Jan 12, 2011

« GRAND PARIS : QUELLES RÉPERCUSSIONS SUR NOTRE TERRITOIRE ? »

SAMEDI 15 JANVIER 2011 à 20h30
Maison du Parc, Parc de la Mairie
à GIF–SUR-YVETTE

Alors que 2 débats publics sont organisés jusqu’au 31 janvier 2011 par la Commission Nationale du Débat Public, sur le Métro automatique, dit Grand 8 et l’Arc Express, des questions se posent quant à l’aménagement du Plateau de Saclay, notamment à propos des transports, de l’urbanisation, du pôle scientifique et technologique, de l’université Paris Sud, du devenir de l’agriculture sur le Plateau de Saclay et des conséquences sur la vallée de l’Yvette.

Ces thèmes seront abordés par :

  • Jean-Vincent Placé, conseiller régional, vice président en charge des transports et de la mobilité
  • Thierry Mandon, Président délégué du Conseil général de l’Essonne
  • Marie-Pierre Digard, présidente de l’Agence Territoriale de l’Energie du Plateau de Saclay, membre du bureau de l’association Terre et Cité
  • Louis Sangouard, ancien conseiller général, au nom du collectif des socialistes du Plateau de Saclay
  • François Lerique, Président de l’AMAP des Jardins de Cérès
  • Jacques Manesse, chargé de mission Juridique à Ile-de-France Environnement

Le débat entre le public et les intervenants sera animé par Fabienne Elbaz.

Contact : [email protected]
Site : http://www.cantogif.com

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

30 minutes entre Paris et Saclay en métro : « oui », dit Maurice Leroy

Jan 5, 2011
Maurice Leroy

Maurice Leroy

Le 23 décembre 2010n dans un communiqué Maurice Leroy, Ministre de la ville, chargé du Grand Paris  dément catégoriquement les faits relaté par le Parisien le 23 décembre. Ce journal évoquait  : « le prolongement de la ligne 7 du métro » qui « aurait les faveur des pouvoirs publics sur celui de la ligne 14 ». Par ailleurs, l’AFP indiquait le 17 décembre dernier que « le groupe du travail du ministre de la ville […] a abandonné l’idée d’une desserte du plateau de Saclay par la « double boucle » de métro automatique ».

Le ministre dit, « s’agissant de la desserte du plateau de Saclay, le projet que je soumets à l’accord de la région Ile-de-France prévoit bien un métro automatique.

C’est une condition sine qua non à la conclusion d’un accord avec la région ! L’objectif de desserte à 30 minutes entre Paris et Saclay, fixé par le Président de la République, est expressément mentionné dans le document en discussion.

Comme ministre de la ville, chargé du Grand Paris, je confirme aussi qu’il n’est pas question de prolonger le métro Val qui relie Orly à Anthony. La desserte directe des aéroports franciliens par la prolongation de la ligne de métro automatique 14 est également un des termes de l’accord proposé à la région Ile-de-France. »

Voir le communiqué original en PDF

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Grand Paris : Saclay souhaite un développement raisonné

Jan 5, 2011

La ville fait part de ses craintes pour l’environnement du Plateau de Saclay

MonSaclay.fr attire l’attention des lecteurs sur la contribution de la ville de Saclay au débat sur le Grand Paris.

Christian Page

Christian PAGE, Maire de Saclay

Le Maire Christian Page dans le cahier d’acteur de la ville de Saclay dit que « Le débat public autour du Grand Paris est l’occasion pour la commune de faire valoir son avis, ses craintes et ses besoins devant un projet qui paraît insuffisant pour répondre aux préoccupations immédiates des populations et qui nécessite une mesure précise de son impact sur l’environnement et la structure du village. »

La seconde préoccupation importante de la ville est la garantie du respect de l’engagement pris par l’État et inscrit dans la loi de sauvegarder 2 300 ha, des espaces naturels agricoles du Plateau. Cet engagement tend à maintenir le cadre de vie et à protéger un espace de biodiversité dès lors que le Plateau de Saclay constitue, à moins de 30 km de Paris, un des plus grands poumons verts apte à répondre demain aux besoins d’une agriculture de proximité.

Ce projet, dont la finalisation n’est pas prévue avant 2030, présente l’intérêt de concrétiser une réflexion sur le transport sur le Plateau de Saclay qui accompagnerait le développement économique de ce territoire. Pour autant, il nous semble qu’il n’est pas la seule issue et qu’il existe des alternatives moins coûteuses et plus immédiates dans la réponse apportée aux usagers du territoire.

Ainsi, la ville de Saclay pense qu’il faut en priorité :

  • moderniser et améliorer les réseaux de RER B et C ;
  • réaliser les transports en commun en site propre qui permettront de mailler le territoire et de relier les différents bassins d’emplois et d’habitats ;
  • étudier les solutions d’aménagement en termes d’assainissement et d’hydraulique ;
  • respecter les volontés des élus locaux en matière de croissance démographique sur le Plateau ;
  • étudier les financements qui permettront aux collectivités locales de faire face à leurs obligations en matière de création d’équipements publics pour répondre aux besoins des populations nouvelles.

Enfin, au-delà des projets de transports et de développement économiques, le village de Saclay tient à réaffirmer sa volonté de conserver le caractère agricole du Plateau et de préserver le cadre de vie de ses habitants.

Lire le cahier d’acteur de la villes de Saclay

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Université

Débat Public Grand-Paris : Paris-Sud 11 publie son cahier d’acteurs

Jan 4, 2011

Le débat public sur le Réseau de transport public du Grand Paris se déroule du 30 septembre 2010 au 31 janvier 2011.

L’université Paris-Sud 11 y contribue par sa présence aux réunions publiques et par la rédaction d’un cahier d’acteurs permettant de faire connaître les attentes de ses étudiants et personnels.

Ce document affirme la volonté de l’Université de répondre aux fortes attentes de ses étudiants et personnels sur la question des transports, en particulier dans le cadre du projet de campus Paris-Saclay.

L’université, s’appuyant sur l’étude d’usages menée au sein de l’établissement demande :

  • un renforcement rapide des transports afin de répondre aux besoins les plus urgents,
  • la mise en place d’infrastructures nouvelles et efficaces

Consulter le Cahier d’acteurs de l’Université Paris-Sud 11 : http://www.u-psud.fr/modules/resources/download/default/campus/Cahier%20d%20acteurs%20UPS%2011.pdf

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Saclay : Bloqués plusieurs jours par la neige

Déc 29, 2010

Source le Parisien 29/12/2010

Après quartre jours bloqué chez eux par la neige les habitants du lieudit de Villedombe, sur le plateau de Saclay, ont pu sortir de chez eux hier. Ils y étaient coincés depuis vendredi dernier à cause des routes non déneigées. « Ce matin nous avons tenté de reprendre la voiture.

Ça a été laborieux mais on y estarrivés », raconte Claudine Cordier, ravie d’avoir pu remplir son réfrigérateur et de voir du monde en ville.

Jeudi le Parisien écrivait:

Au lieu-dit Villedombe, dans la commune de Saclay, la route ressemble à un épais tapis recouvert de neige et de verglas. Le paysage pourrait paraître très beau s’il n’entraînait pas son lot de galères.

Car, depuis vendredi soir, le couple de 58 et 60 ans est littéralement pris au piège. En cause : la route n’a absolument pas été déneigée et restait impraticable encore hier.

« Après les épisodes neigeux de jeudi dernier, on a appelé vendredi matin les services techniques de la mairie pour qu’ils viennent nous dégager la route, raconte Daniel, invalide à 80 %. Ils nous ont répondu qu’il n’y avait plus de sel et que le chasse-neige ne fonctionnait plus.

Comme il fallait aller réveillonner, nos amis de la ferme voisine nous ont aidés en passant un tracteur avec une lame. » Le couple a pu partir mais, en revenant, à 23h30, il s’est retrouvé bloqué dans les congères, la voiture au milieu de la route. « On a dû finir à pied, dans 40 cm de neige, le vent dans le visage avec ma femme cardiaque et ma mère âgée de 83 ans », continue Daniel.

Sa maison, un ancien relais de poste du château de Versailles, se situe à 1,3 km de la D 446, sur le plateau de Saclay. Pour y accéder, nul autre choix que d’emprunter d’abord une route qui appartient au CEPR (Centre d’essais des propulseurs), qui dépend du ministère de la Défense, puis une autre appartenant cette fois à la commune.

Daniel et Claudine prennent depuis vendredi soir leur mal en patience. Ils ne sortent pas de chez eux et se contentent de manger des restes. Les époux jouissent tout de même d’une chaîne de solidarité. Pour acheminer les médicaments pour le cœur de Claudine, la pharmacienne a fait un bout de chemin, et un employé de la mairie a fini la route pour livrer la sexagénaire.

« On comprend bien que le lieu-dit (NDLR : où ne se trouve qu’une habitation où vivent deux familles) ne peut pas être prioritaire, mais quand même, s’alarme Daniel, on est à quinze minutes de Paris, au cœur de la Silicon Valley française, à deux pas de la fac, du CEA, d’HEC… et on est bloqués! Si on a le moindre problème médical, comment allons-nous faire ? »

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de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]