Les bénévoles de la paroisse de Jouy en Josas continuent leur travaux de réhabilitation de la petite et grande chapelle du Val d’Albian.Ici, Christian Freynet essaie tant bien que mal d’effacer au Karcher les graffitis qui défigurent les murs de la grande chapelle.
La nuit à Saclay le promeneur fait parfois de singulières rencontres.
Ce soir je suis tombé sur Mikael Desforges et Grégoire Lasch. Mikael à la guitare était accompagné par Grégoire au chant.
Les deux amis font partie d’un groupe de musique comptant quatre Saclaysiens : Les Improbables.
« Nous avons écrit beaucoup de chansons et nous nous sommes déjà produits sur scène ; c’était pour la première partie d’Accroche Cœur à Lino Ventura ».
Leur projet : gagner un concours du meilleur groupe organisé près d’Epinal.
Un mouvement social des salariés du CEA perturbera fortement la circulation sur le Plateau de Saclay le jeudi 22 octobre dés 8h. Restez vigilants et soyez prudents !
Lors d’une récente réunion à la mairie avec les élus en charge du dossier, il nous a été présenté les nouveaux plans que le personnel enseignant visiblement découvrait également.
Une nouveauté : l’ancienne école maternelle devient un centre aéré, dont l’école pourra bénéficier en période scolaire : point positif souligné par les enseignantes
En revanche, il semble que globalement les demandes des enseignantes ne soient pas toujours bien comprises et prises en compte par les élus.
Les parents délèves que nous sommes pouvons peut-être les accompagner dans ce dialogue?….
L’ancienne chapelle du Val pourrait bientôt accueillir les associations
Oct 18, 2009Par Christian Freynet de la paroisse de Jouy en Josas
Programme de réhabilitation des bâtiments du Val d’Albian
En 1956, une petite chapelle en préfabriqué fut construite. Puis en 1969, l’actuelle grande chapelle fut édifiée, bénite en 1970 et intégralement financée par les dons des paroissiens de Saclay et de Jouy et par la Kermesse de Jouy.
Il n’a plus été possible depuis 1998 d’assurer une messe régulière dans cette chapelle qui a été ainsi désaffectée et s’est transformée en lieu de stockage de matériels servant essentiellement pour la Kermesse. L’ancienne petite chapelle en préfabriqué est vide.
Ces deux bâtiments d’une surface couverte totale de 340 m2 utiles sont actuellement dans un état pitoyable, car ils n’ont pas été vraiment entretenus. Ils sont tagués, et ont été l’objet de tentatives d’effraction. Il n’y a pas de clôture sur ce terrain de 1.750 m2.
D’importants travaux de réhabilitation, extérieurs et intérieurs, s’imposent.
Une réflexion menée depuis deux ans et demi par le Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques, à l’initiative du Père Heude, a permis d’organiser des réunions de concertation avec les différents intervenants sur la paroisse ou responsables d’activités caritatives de Jouy et de Saclay ainsi qu’avec la Mairie de Saclay.
Il a été étudié la possibilité de vendre. Mais en accord avec l’Evêché, en raison des développements de constructions nouvelles (250) sur le Val d’Albian et des développements de l’O.I.N, il est apparu plus judicieux économiquement et pastoralement de rénover ce lieu :
Pour que divers mouvements ou associations se le réapproprient, par exemple pour la catéchèse ou des rassemblements entre paroisses (avec Buc et Les Loges principalement) ou se mobilisent dans des initiatives liées à la vie même de nos paroisses (y compris Saclay) pour l’ouvrir à des activités organisées par la ville de Jouy ou celle de Saclay (qui a des besoins de locaux exprimés).
Les travaux porteront sur les toitures, gouttières, menuiserie, bouchage des fissures, peintures et habillages extérieurs dans le cadre du budget voté par le CPAE et approuvé par l’Evêché. La Paroisse dispose déjà de la totalité du financement, grâce, en particulier, à la Kermesse.
« Nous faisons le pari de l’espérance
(réfléchie et confortée par les développements en cours
et surtout à long terme dans le cadre de l’OIN)
plutôt que le repli
(laisser cette chapelle témoigner du vide qui l’habite)
Un champ de maïs à Saclay.
Kraft Foods investit 15 millions d’euros dans un nouveau centre R&D à Saclay
Oct 13, 2009Kraft Foods a annoncé aujourd’hui sa décision d’investir 15 millions d’euros dans la construction d’un nouveau centre de Recherche et Développement dédié aux Biscuits à Saclay, dans l’Essonne en France.
Cette infrastructure sera désormais le Centre Européen d’Expertise pour les biscuits de Kraft Foods. Ses activités porteront principalement sur le développement de nouveaux produits et d’innovations pour des marques européennes incontournables comme LU, Mikado, Oreo, Prince, Saiwa ou encore TUC. Ce nouveau centre de recherche sera également chargé de développer de nouvelles plateformes technologiques pour le marché européen du biscuit.
Comme Stan l’a rappelé à plusieurs reprises, la connexion Internet au val d’albian est plutôt problématique et ce n’est pas avec les 10ène de nouveaux logements qui sont entrain de se construire que les choses vont s’arranger.
J’ai demandé à plusieurs personne du val de faire des tests de débits et je partage les résultats que j’ai obtenu. Je tiens d’ailleurs à remercier tous ceux qui ont bien voulu prendre de leur temps pour me fournir ces informations:
- Débit descendant : 1385 kbps (173.1 Ko/s) – Débit montant : 707 kbps (88.4 Ko/s) – Ping : 163 ms – rue Victor Hugo – BBox de Bouyges
- Débit descendant : 3850 kbps (481 Ko/s) – Débit montant : 841 kbps (105 Ko/s) – Ping : 38 ms – rue Pasteur – Free
- Débit descendant : 3985 kbps (491 Ko/s) – Débit montant : 266 kbps (33 Ko/s) – Ping : 79 ms – rue Curie – Orange
Si vous voulez tester votre connexion et partager vos résultats, il suffit de vous connecter sur le site suivant:
http://www.degrouptest.com/test-debit.php
Cliquez sur « Démarrer le test » puis donnez les nombres affichés dans « Débit en réception« , « Débit en « émission » ainsi que le « ping » qui est au milieu du compte tour.
Le projet du blog MonSaclay est fascinant ! Ce blog communautaire redéfinit la notion de communication au sein de notre municipalité. Grâce à ce site chacun devient lecteur et messager. La frontière de notre commune s’élargit pour englober tout les Saclaysiens de cœurs.
C’est ainsi que le 3 octobre un lecteur a laissé ce commentaire sur la page « Photos » du blog :
« Ces photos me ramènent à ma petite enfance pendant et après la guerre de 40. Ma marraine, Mme Demillères, avait une maison près de la ferme Carteau démolie depuis. Si des anciens de cette époque (42/50) les Leclercs, les Caribaults sont encore de ce monde je serai heureux de les contacter. »
Cet internaute de 73 ans, a décidé d’utiliser le blog pour retisser des liens vers ses amis et ses souvenirs de Saclay.
Contacté par MonSaclay, Jean Claude Duclos qui vit aujourd’hui en Bretagne à Lamballe dans les côtes d’Armor, a accepté d’échanger quelques-uns de ses souvenirs lors d’un interview par email.
Envoyé : 4 oct, 2009
Bonjour
Mes souvenirs pleins d’inexactitudes seraient ceux d’un gamin de Paris de 6/7 ans. Un enfant qui vivait à Saclay ses vacances scolaires, mais qui fut accepté par une bande de loupiots Saclaysiens du même âge.
Le chef s’appelait Claude Caribault (je ne suis pas sûr de l’orthographe) d’ailleurs si il vit encore et se trouve sur le village, contactez le !
Jean Claude Duclos… alias Demillières..
Envoyé : 5 oct, 2009
Cette période se situe entre 1942 et 1950.
A cette époque il n’y avait pas de voitures, la seule que j’ai connue est celle de Charles Thomassin, le maire à l’époque, dont la ferme est l’actuel Novotel.
Le village étant essentiellement agricole, tout se faisait avec les chevaux et le métier de palefrenier était courant.
Notez que la boisson coulant à flots, j’ai souvent vu ces braves bêtes ramener seules leurs conducteurs endormis à la ferme.
Les moissons étaient rentées par les chevaux, la dernière charrette décorée de fleurs et branchages.
Il y avait plusieurs fermes ! Celle de Carteau, celle de Thomassin, et deux ou trois autres dont j’ai oublié les noms.La mare derrière l’église n’existe plus, c’était la mare au lavoir. Les femmes venaient y laver le linge et nous, les garnements nous baignions nus dans l’eau savonneuse.
Que de souvenirs…. l’arrivée des américains, les feux de la St Jean allumés avec des bâtons de poudre, les kermesses, le cinéma ambulant au café Coulon, etc.
Une vie rurale digne de la guerre des boutons, pour nous les mômes… et une pleine liberté.
Envoyé : 5 oct, 2009
Bonjour
Mes vacances scolaires se passaient chez ma marraine Mde Demillières, c’est pour cela que j’étais connu sous le nom de Demillières.
Pour venir à Saclay nous prenions le train à la gare du Luxembourg à Paris et descendions à Orsay.
Le chemin entre Orsay et Saclay se faisait à pied, nous prenions un raccourci nommé « le raidillon » qui nous amenait à la ferme de la Martinière.
Compte tenu des moyens de transport, Saclay nous paraissait très loin. Beaucoup d’habitants du village n’avaient jamais mis les pieds à Paris.
Les premières liaisons des cars Citroën ont vu le jour vers 1946/1947.
Je vous envoi une image de la mare trouvée sur le net…
Cette photo est prise du lavoir. Endroit mémorable de grandes batailles enfantines à coups de pommes pourries emmanchées sur un bâton comme propulseur.
Envoyé : 7 oct, 2009
Bonjour
Ces séjours ont eu lieu en partie sous l’occupation (42/44) et après jusqu’en 50. La vie pendant la guerre n’était pas facile, disons qu’à Saclay nous étions plus près des possibilités de ravitaillement.
Mais vous savez… j’étais un gamin et les inquiétudes des adultes me passaient au-dessus de la tête. Pour moi c’était la liberté complète avec notre petite bande nous courrions la campagne du matin au midi et du midi au soir. C’était les vacances pour nous les garçons, car les filles à cette époque restaient à la maison pour aider.
La relation des enfants avec les adultes était totalement différente qu’actuellement surtout, à la campagne. Nous étions acceptés à peut près partout, nous faisions partie du village. Nous avons fait quelques fois de grosses bêtises et étions punis en conséquence. Mais nous participions aussi aux travaux des champs. Je reçu mon premier salaire à 8 ans pour la cueillette des haricots verts.
JC Duclos
N.B. Jean-Claude termine notre échange en proposant aux lecteurs intéressés par ses souvenirs de le contacter. Utilisez à cette fin le formulaire du blog et MonSaclay transmettra votre message.
Toujours très amusant de commencer par un mot que personne n’utilise vraiment (!)
Tout celà pour dire : « bravo Stan » pour ta formidable initiative.
Grâce à ce blog qui nous sera à tous très utile, je vais à présent suivre les « débats » d’un peu plus près.
Amicalement,
Vassil
Début des travaux de l’ancienne chapelle au Val
Oct 10, 2009Saviez-vous que le préfabriqué situé sur le terre-plain à côté de la Mare du Tonkin, au Val d’Albian servait autrefois de chapelle ?
Ce préfabriqué a longtemps servi de refuge à la SPA pour accueillir des chats errants avant d’être laissé à l’abandon et vandalisé.
Ce bâtiment et la grande chapelle désaffectée appartiennent à l’évêché de Versailles et dépendent de la paroisse de Jouy en Josas.
Samedi 10 octobre, quatre bénévoles de la paroisse de Jouy en Josas, armés de scies de pioches et de beaucoup de courage ont entrepris les premiers travaux visant à nettoyer les lieux.
« Avec les nouvelles maisons il y a beaucoup de passage ici, » explique François le Tendre, membre du Comité de Quartier du Val d’Albian et de la paroisse de Jouy. « Ces bâtiments sont à l’Eglise. Nous ne voulions pas les laisser dans cet état. »
La première phase des travaux vise à nettoyer les abords, enlever les tags, et protéger les bâtiments contre de nouvelles dégradations.
L’usage futur de la grande chapelle sera annoncé sur MonSaclay dans quelques jours.
Les élections de parents d’élèves se tiendront le vendredi 16 octobre
Oct 10, 2009L’association de parents d’élèves AILEVS vous invite à voter soit dans les écoles soit par correspondance.
VOTEZ NOMBREUX !
Elections du 16 octobre 2009: (cliquez ici pour voir le programme)
Le Comité de soutien du 92 sud de ROMEUROPE a informé MonSaclay d’une procédure d’expulsion entamée par le Conseil Général à l’encontre de Roms roumains qui se sont installés dans un terrain au Petit-Clamart (92) appartenant au conseil général.
Ils sont assignés à comparaître le 15 octobre au tribunal de grande instance de Nanterre.
Dans un communiqué envoyé à MonSaclay et disponible ici, RomeEurope écrit :
« Une éventuelle expulsion outre le traumatisme qu’elle provoquera, ne réglera en rien le problème de la présence des Roms dans les 91,92,78. Il ne fera que le déplacer. Les Roms qui viennent en France veulent y vivre. Les migrants après la fermeture récente de la « jungle » de Calais y reviennent. Les Roms expulsés de Meudon en 2008, obligés par une OQTF à quitter la France sont revenus au Petit-Clamart comme ils en avaient le droit. Les Roms expulsées du Petit Clamart iront seulement un peu plus loin avec des conditions de vie encore plus difficiles pour eux et pour leurs enfants qui vivront une nouvelle violence.
L’expulsion projetée, quel que soit le respect scrupuleux des formes juridiques, serait sans doute une ignominie mais surtout une ignominie gratuite.
Nous demandons en conséquence au Conseil général de l’Essonne de bien vouloir revenir sur sa décision. »
Contact : [email protected]
Voir l’article de MonSaclay sur les Roms
Site de RomEurope
Depuis 10 ans Martine Marais collecte les bouchons en plastique, car « il faut bien aider les autres », dit-elle.
Représentante locale de l’association Les Bouchons de l’Espoir, Martine arrive, grâce aux Saclaysiens, à remplir 5 à 6 gros sacs de plus de 100 litres par semaine.
Il faut sept camions pour faire un fauteuil roulant. L’année dernière son association a fourni huit fauteuils spéciaux pour permettre aux handicapés de faire du sport.
Malade depuis 30 ans de la sclérose en plaques, Martine reste très active et impliquée dans la vie associative de Saclay et de l’Essonne. Elle est représentante départementale de la Nouvelle Association Française des Sclérosés en Plaques (nafsept). Le drapeau de la nafsept flotte d’ailleurs à l’entrée de son domicile au 3 rue Victor Hugo au Val d’Albian, Saclay.
Le 13 et 14 mars prochain, lors de l’exposition organisée par le Séniors et les Anciens pour présenter les réalisations des Saclaysiens, Martine exposera des sacs qu’elle confectionne pour faire connaitre la nafsept.
Son souhait : que les Saclaysiens viennent en nombre déposer leurs bouchons chez elle.
Martine Marais: 3 rue Victor Hugo – Val d’Albian
Un réceptacle bleu est devant la maison: laissez-y vos bouchons!
Dans le nouveau bidonville face à Usine Center, c’est une lutte quotidienne pour survivre
Chatenay-Malabry – Vendredi 25 Septembre 2009 — Alina Rupa, 27 ans est la mère d’un garçon d’une dizaine d’années. Elle a des yeux vifs et un grand sourire. Elle habite à 8 minutes du Val d’Albian avec son fils dans le camp de Roms situé le long de la N118 devant Usine Center. C’est elle qui, lors de ma première visite dans ce bidonville, sera mon interprète.
Un groupe d’homme vient à ma rencontre. Ils veulent savoir si je suis de la police, de la préfecture… Mme Rupa m’explique que lundi, la police a fait une descente.
Un homme me montre un papier expliquant qu’il devait quitter la France sous 30 jours.
A la Mairie de Vélizy-Villacoublay, le chef de la Police Municipale dit que « le terrain vague où Mme Rupa et les 57 autres Roms vivent, appartient au Conseil Régional de l’Essonne ; Il est situé sur la commune de Châtenay-Malabry. « Lundi, indique t-il, un comptage a été effectué… ».
Catherine Dessus est membre d’un collectif rattaché à RomEurope. Elle suit et soutient ce groupe de Roms depuis deux ans. « Les cars de police sont partis avec 25 Roms. Le soir ils sont rentrés de différents commissariats avec une mise en demeure de quitter le territoire sous 30 jours ».
« Ils n’ont nul part où aller » dit-elle. « Ils vont retourner en Roumanie mais ils reviendront. Par rapport à la ségrégation et la pauvreté qu’ils connaissant en Roumanie, leur situation ici leur semble meilleure».
Pourtant la vie n’est pas rose pour Mme Rupa. Elle doit acheter de l’eau en bouteilles pour faire la cuisine et se laver. Si elle arrive à survivre, c’est en grande partie grâce au soutien du comité de soutien de Mme Dessus, d’un collectif d’élus de Bièvres et de la Croix Rouge.
Ces difficultés ne découragent pas les familles qui arrivent depuis mai dernier sur ce terrain. Le 12 septembre dernier, tout un groupe est venu construire de nouvelles baraques, après qu’un incendie ait détruit leur camp le long de la N118 à Vélizys.
La forêt de Verrières borde leur terrain et leur fournit le bois dont ils ont besoin pour la construction des cabanes.
Il y a en Europe entre 10 et 12 millions de Roms. C’est presque l’équivalent d’un état grand comme la Belgique. La Roumanie compte la plus grosse communauté de Roms en Europe et depuis son entrée dans l’Union Européenne, cette population peut désormais voyager dans les autres états membres. En France le ministère de l’immigration estime leur nombre à 7000.
Quand un Rom roumain ou bulgare installé en France ne peut pas justifier d’un revenu suffisant, il est raccompagné dans son pays. Il reçoit une aide financière de 300 euros par adulte et 46 euros par enfant.
Malgré tout à entendre Mme Rupa les Roms sont heureux ici : « les français sont très gentils et on peut trouver des petits boulots, des ménages. Les hommes, eux, demandent de l’argent pour manger », dit-elle.
Mme Rupa, accompagnée par un groupe d’hommes, de femmes et une ribambelle d’enfants, me fait visiter les « maisons ». Je lui demande s’il n’y fait pas trop froid. Elle rit et m’explique le fonctionnement de son « poêle » de fortune.
Un fût de 200 litres dans lequel a été découpée une porte est placé dans un angle à l’entrée de la cabane. De chaque côté, le mur en planches est protégé par des tôles. Un tuyau de gouttière relie le fût au toit en guise de cheminée. « La fumée ? Non ce n’est pas grave, au moins ici il ne fait pas froid. »
Pour Mme Dessus, « les Roms sont déconcertants. Il est difficile de savoir ce qu’ils souhaitent vraiment. La plupart n’espère plus trouver de travail en France et encore moins en Roumanie. Ils n’ont droit à aucune aide en France. »
« Les municipalités ne souhaitent pas voir les Roms s’établir ici, ajoute-elle. Il nous a été impossible d’obtenir le raccordement à l’eau, le ramassage des ordures ou encore la scolarisation des enfants. »
« La situation dramatique des Roms ne peut être réglée depuis Bruxelles », avait averti le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à l’ouverture d’une réunion sur ce sujet en mars 2009. « Les instruments pour créer ce changement sont dans les mains des Etats membres. Les politiques pour l’intégration des Roms sont de la compétence des Etats membres », a-t-il insisté.
Déjà le 16 septembre 2008, Christine Boutin, s’était engagée à soumettre des propositions d’actions concrètes en faveur des Roms lors d’un sommet européen.
[Conférence de presse de Vladimír Špidla, Christine Boutin et Georges Soros, sur les Roms
Vladimír Špidla, membre de la CE chargé de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’Egalité des chances, Christine Boutin, ministre française du Logement de la Ville, représentant de la présidence du Conseil, et Georges Soros, président de l’Open Society Institute, ont donné une conférence de presse sur les Roms, suite au premier sommet européen consacré à l’amélioration de la situation des communautés Roms dans toute l’Union.]
En attendant, Mme Rupa se prépare à l’hiver.
« A notre niveau nous ne pouvons rien, » martèle Mme. Dessus. « Le gouvernement et les régions doivent agir » !
Alors, elle continue à aider ce groupe de personnes à vivre au jour le jour en leur apportant des produits de première nécessité et surtout des aliments frais et des laitages pour les enfants dont ils manquent cruellement.
Vous pouvez vous exprimer à ce propos sur le Forum.
Pour en savoir plus sur les Roms et pour agir:
Contacter MonSaclay pour entrer en contact avec le Collectif de Mme Dessus
L’Union européenne et les Roms
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=518&langId=fr
Le CNDH Romeurope
First EU Roma Summit
16/09/2008
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=423&langId=fr&eventsId=105&furtherEvents=yes
Que savons-nous des Roms ?
L’Union européenne compte aujourd’hui entre dix et douze millions de Roms, soit presque l’équivalent de la population d’un État membre de l’UE de taille moyenne comme la Belgique ou la Grèce. Bien que les Roms fassent partie intégrante de l’histoire et de la culture européennes depuis plus de sept siècles, ils restent méconnus de la plupart d’entre nous. D’ailleurs, ce que nous croyons savoir repose le plus souvent sur l’ignorance, les préjugés et les stéréotypes. Il en résulte que des millions de Roms de l’UE sont actuellement confrontés à des niveaux extrêmes d’exclusion sociale. (Source : http://ec.europa.eu)
Dix repères de base pour les mieux connaître.
Par Jean-Pierre Dacheux
- Les Rroms ne s’appellent pas Rroms parce qu’ils sont des Roumains ! Beaucoup de Rroms ne sont pas roumains. Ils sont encore moins romains (de la ville de Rome). Rrom est un mot qui veut dire « homme ». Pourtant, en Europe, c’est en Roumanie qu’on compte le plus grand nombre de Rroms (plus de 2,5 millions).
- Les Rroms ou Tsiganes sont venus du nord de l’Inde, il y a au moins sept siècles. En France, à part les 5 000 à 6 000 Rroms étrangers, roumains ou bulgares, ils sont tous français et installés en France depuis de nombreuses générations. Ce ne sont donc pas, en général, des étrangers. Les Français tsiganes (appelés aussi Manouches, Gitans) sont sans doute plus de 400 000.
- Les Rroms sont presque tous européens. Ceux qui vivent dans d’autres continents (en Amérique latine par exemple), sont beaucoup moins nombreux. On compte au moins 12 millions de Rroms en Europe (ils sont présents aussi au-delà des 27 États, en Ukraine et en Russie, dans les pays des Balkans, en Turquie …).
- Les Rroms se disent Rroms (avec 2 r) parce que, dans leur langue, la langue rromani, on prononce un r qui n’est pas le nôtre. Eux nous appellent les gadjé, (on dit : un gadjo , une gadji, des gadjé), c’est-à-dire les non Rroms.
- Les Rroms ne sont pas des nomades, même ceux qui vivent en caravanes. D’ailleurs, les Tsiganes sont une minorité à vivre en caravanes et il n’y a de caravanes que dans l’ouest de l’Europe, notamment en France.
- Les Rroms ont été tenus en esclavage dans deux provinces de l’actuelle Roumanie (la Moldavie et la Valachie ou Munténie) pendant cinq siècles ! C’est peu connu. Et pourtant, cela fait partie de l’histoire de l’Europe ! Ils n’ont été libres qu’au moment de l’abrogation de l’esclavage des Noirs, au milieu du 19e siècle.
- Les Rroms ont été traités comme les Juifs. On a voulu les faire disparaître de notre planète. Les nazis, entre 1933 et 1945, en ont fait mourir plus d’un demi million. Cela s’appelle un génocide (un génocide, c’est la mise à mort d’une population entière sur ordre d’un État).
- 8 – Les Rroms n’ont pas de pays en propre. C’est un peuple sans territoire compact, réparti dans tous les pays d’Europe. Ils ont la nationalité du pays où ils sont installés. Ils ont une langue, des coutumes, une conception de la vie en famille qui leur sont propres. C’est ce qu’on appelle une ethnie (un mot qu’il faut comprendre comme représentant une minorité culturelle et nullement un groupe racial !).
- Les Rroms sont connus pour être artistes. Ils ont la culture de la musique. Il y a parmi eux de très grands musiciens. Le violon, la guitare, la cymbalum, la clarinette et tous les instruments de percussion sont leurs instruments préférés. On les connaît aussi dans les arts du cirque.
- Les Rroms sont souvent religieux et adoptent volontiers la religion du pays où ils vivent : catholiques en Espagne, protestants et catholiques en France, orthodoxes en Serbie, musulmans en Albanie…
(Source : http://www.romeurope.org)
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Facebook reprend systématiquement tout les billets du blog. Vous y trouverez également de photos inédites. Par ailleurs amusez vous à rechercher le mot « Saclay » sur Facebook vous serez surpris par le nombre de groupes dédiés à notre ville ! MonSaclay Facebook
MonSaclay sur Twitter ne « follow » que des personnes « twittant » de sujets en rapport avec notre région. Suivez MonSaclay et constituez-vous votre propre source d’information locale.
Si vous suivez l’actualité locale vous savez certainement que la police vient de lancer une adresse email spéciale délation. A l’initiative de Jean-Claude Borel-Garin, le patron de la police dans l’Essonne l’adresse email suivant à été créée [email protected].
On vous sollicite donc pour envoyer tout vos tuyaux, témoignages, photos, vidéos qui permettraient « d’aider la Police Nationale dans son action au service des citoyens ».
Habitants de Saclay attention : grâce à Internet la prédiction de George Orwell se réalise. Big Brother is watching you !
C’est quoi la grippe A? Comment ça s’attrape? Quels gestes faut-il faire pour se protéger et protéger les autres? Bayard a conçu un dessin animé aussi ludique que pédagogique pour les enfants.
A leur montrer sans modération sur le site: www.bayardkids.com/grippeA
Je partage avec vous cet émouvant billet envoyé via le formulaire contact du site.
C’était il y déjà quelques années, ce village de la région parisienne m’a vu grandir. Pour moi, petit garçon il était le centre de mon monde.
Ses frontières ont évolué au fur et à mesure que je grandissais. Il y a eu d’abord le « champ », espace vert derrière chez moi qui à l’époque n’avait pas cet aspect policé.
Le bassin en bas du val, espace bizarre car il n’était pas rempli d’eau comme pourtant son nom le laissait croire. Plus tard quand mon horizon s’est élargi, il y a eu les étangs, le Cepr avec sa cheminée cerclée de noire, la piste cyclable qui s’est ouverte sur Bièvre et qui permettait de rejoindre Saclay, la ferme de Viltain…
Qui se souvient du château d’eau, celui qu’on a dynamité et qu’il a fallu s’y reprendre à deux fois avant qu’il ne cède, comme s’il n’avait pas voulu nous quitter.
Y-a-t-il toujours des marronniers sur les trottoirs, ceux là même qui fendillaient le bitume et nous fournissait ces petits joyeux marrons de l’automne ? Et qui se souvient des hommes et des femmes de cette époque ? Madame Sauva directrice formidable avec ces cinq minutes de morale avant de commencer la journée, Monsieur Chavernoz maire de toute ma vie de petit garçon.
Aujourd’hui mon Val d’Albian est bien loin, mais il m’a construit et reste, comme mon village, aussi ancré dans mon coeur qu’aurai pu l’être un village de montagne pour un petit Savoyard.
Alors le Breton que je suis devenu s’est arrêté cinq minutes pour repenser à son village et souhaite qu’il devienne le centre du monde pour toutes les nouvelles générations qui y passeront.
Alain
le mardi 15 septembre à 20h45 dans la salle Loisirs et Culture du val.
Au programme :
- Présentation de l’association
- Recensement des délégués de classe pour les élections et des représentants auprès de la municipalité
- Choix des animations para-scolaires
A mardi soir