Par Sophie Fabrégat dans Actu-Environnement
résumé
L’engouement des consommateurs pour les associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) ne se dément pas. Mais l’offre a du mal à suivre. Un mouvement national devrait se structurer pour faciliter la naissance de nouveaux projets.
la SCI Terres Fertiles a fait appel aux consommateurs pour acquérir 20 ha de terres agricoles menacées par l’urbanisation sur le plateau de Saclay. Une AMAP y a été installée. La Foncière Terre de liens, outil d’investissement solidaire qui existe depuis décembre 2006, acquiert également, via la collecte de l’épargne citoyenne, des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux.
»Mais ces initiatives ne peuvent pas répondre à elles seules aux enjeux de l’agriculture biologique. Cela doit être relayé à un autre niveau. Le fait de se structurer à l’échelle régionale, puis nationale, permet de mettre en place des dispositifs de soutien, de mutualiser les outils, de partager les expériences ». Après les alliances régionales, les AMAP envisagent de s’organiser au niveau national. Les premières rencontres nationales se dérouleront les 5 et 6 décembre dans la Drôme. < »L’idée est de créer un mouvement national qui maintient la diversité des expériences locales tout en portant la voie de ces associations qui partagent les mêmes valeurs ».
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