Stanislas Berteloot de MonSaclay.fr intervient à 2’16
Communiqué de la préfecture des Hauts-de-Seine du 23/02/2011
Pourquoi le campement précaire de Châtenay-Malabry sera démantelé
Depuis plusieurs semaines, un campement précaire s’est constitué sur un terrain en bordure de la RN 118 sur la commune de Châtenay-Malabry. Ce campement, composé de cabanes en bois et de divers matériaux, est occupé par une quarantaine de personnes de nationalité roumaine.
Le 23 février 2011 le Préfet des Hauts-de-Seine a reçu, à leur demande, [ndlr et grâce entre autre aux articles de MonSaclay.fr] deux responsables de la Ligue des Droits de l’Homme de Meudon et de Chatenay (accompagnés de Michèle CANET, conseillère générale du canton de Châtenay-Malabry), qui sont venus le sensibiliser à cette situation et lui demander quelles perspectives il envisageait pour régler ce dossier.
Le Préfet a rappelé que ce campement s’est installé sans autorisation sur un terrain appartenant au Conseil général de l’Essonne. Cette installation pose d’abord un important problème de sécurité car elle est située en bordure d’un axe routier très fréquenté.
Cette proximité crée un risque d’accidents à la fois pour les occupants qui traversent régulièrement les voies pour accéder au campement et pour les automobilistes. Le niveau accidentogène du campement est élevé. Le Préfet a également insisté sur le fait que ce campement pose des problèmes d’hygiène et de salubrité publiques.
Il n’y a ni eau, ni électricité, les détritus s’amoncellent et les occupants utilisent des systèmes de chauffage de fortune multipliant ainsi les risques d’incendies. Enfin, le campement est occupé par des personnes qui se maintiennent irrégulièrement en France et qui sont donc en infraction au regard des règles de séjour des étrangers.
A ce titre, le Préfet des Hauts-de-Seine a déjà notifié 31 obligations de quitter le territoire français. Il a également rappelé que 5 occupants ont été interpellés en flagrant délit de cambriolage dans des pavillons proches et ont été expulsés. Comme ce terrain ne relève pas de la réglementation sur les aires de stationnement des gens du voyage, il sera évacué et démantelé dans un délai rapproché pour mettre fin à ce trouble à l’ordre public.
René Ricol veut fusionner facs et grandes écoles
Source : http://www.challenges.fr par Irène Inchauspé
Le rapprochement des universités et des grandes écoles n’est qu’une première étape. « Il faudra ensuite les fusionner », affirmait René Ricol, commissaire général à l’investissement, le 27 janvier aux Matins HEC-Challenges, donnant en exemple ce qui se passe aux Etats-Unis. « Ceux qui connaissent bien le système ne se contentent pas de savoir que vous avez fait Harvard, ils vous demandent tout de suite quel collège », rappelle-t-il.
HEC pourrait ainsi devenir le business college du pôle d’excellence de Saclay. Une telle fusion permettrait, en totalisant plus d’étudiants, d’être plus visible à l’étranger. Pour intégrer ces grandes écoles, le commissaire général à l’investissement note que « les jeunes sont moins tentés aujourd’hui par les classes préparatoires, ils n’ont plus envie de passer deux ans de leur vie enfermés à travailler ».
Ils sont de plus en plus nombreux à choisir plutôt de passer par l’université en faisant un master. Ce dont se félicite René Ricol, très critique à l’égard de l’élitisme français. Il regrette que l’on mette les élèves en compétition dès les classes primaires. Si cela continue, « nous risquons d’avoir autant de suicides qu’au Japon », prévient-il.
Le Plateau de Saclay pourrait perdre plusieurs centaines d’hectares de terres
Fév 21, 2011Source : Le Parisien, FLORENCE MÉRÉO | Publié le 21.02.2011
En Essonne, la campagne recule.Chaque année, des terres agricoles disparaissent pour laisser place à des logements, des zones d’activité ou des routes.
Il fait la promotion du terroir et vante les charmes des terres agricoles. Mais alors que le Salon de l’agriculture bat son plein cette semaine à Paris, l’Essonne continue de voir disparaître ses champs comme peau de chagrin. Depuis 1999, le département perd en moyenne chaque année un peu plus de 350 ha de culture, soit l’équivalent de… près de 500 terrains de foot! Une tendance qui s’accélère. Depuis cinq ans, on flirte même avec les 370 ha de terres cultivables perdues sur les 90673 ha que compte le département.
Avec l’arrivée du Grand Paris
En contrepartie, l’habitat individuel gagne plus de 860 ha par an en grignotant les champs donc mais aussi les friches, les zones activités, les espaces naturels non cultivées… La campagne s’éloigne pour laisser place à la ville, ses habitations, ses entreprises, ses routes.
« Vu comme cela, ces chiffres paraissent plutôt raisonnables, concède Christophe Dion, conseiller régional pour la chambre d’agriculture, mais le grignotage des terres risque de s’accentuer d’un coup avec l’arrivée du Grand Paris. Rien que sur le Plateau de Saclay (NDLR : qui doit devenir un pôle scientifique et économique d’envergure mondial), on pourrait perdre plusieurs centaines d’hectares de terres. » Le texte de loi du Grand Paris promet pourtant de conserver 2300 des 2800 ha de parcelles paysannes qui restent sur le Plateau. Mais l’urbanisation mettrait automatiquement d’autres cultures en danger puisque, selon la chambre de l’agriculture : « Les nouvelles infrastructures, notamment routières, rendent la circulation des engins quasi impossible. Et sans tracteur, pas d’activité. »
Plus au sud, un autre projet, plus modeste, risque de venir grignoter les terrains existants. A Mauchamps, l’extension de la base logistique d’Intermarché est quasiment actée. L’emprise foncière, c’est-à-dire le terrain où s’étale le site, doublera sa surface, passant de 25 à plus de 50 ha répartis sur Mauchamps, Chamarande et Boissy-sous-Saint-Yon. Dans le Val d’Orge, le développement de la base aérienne (qui va fermer l’an prochain) pourrait aussi causer la disparition de terres agricoles.
« Il ne faut pas oublier qu’une zone d’activités crée de l’emploi. Si des entreprises s’installent, c’est parce que l’urbanisation a déjà eu lieu et que cela induit de nouvelles infrastructures et entreprises. C’est un vrai confort pour les nouveaux habitants de ne pas avoir deux heures de transport pour aller travailler », plaide de son côté Gérard Huot, le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI). « L’agriculture aussi développe de l’économie, peut-être en nombre moindre mais toute aussi importante. Et elle permet de maintenir une vraie politique de développement de territoire et de projet écologique », rétorque la chambre d’agriculture.
Dimanche 27 février 2011 à 14 h30.
Salle Delavaux, la maison de quartier de Porchefontaine,
86 rue Yves le Coz
VERSAILLES
Tous les fonds récoltés seront intégralement reversé à l’association Verticale.
Créée en 1991, Verticale est une association loi 1901 composée d’une quarantaine
de membres actifs tous bénévoles. Son président Roger PHILIBERT (70 ans),
lui-même paraplégique depuis l’âge de 26 ans, y consacre sa vie depuis 20 ans.
Pourquoi ?
– Parce qu’en France 40 000 personnes sont devenues paraplégiques ou tétraplégiques à la suite d’un accident de la circulation, du travail, du sport ou autre.
– Parce que chaque année 1 500 personnes sont condamnées au fauteuil roulant dont 55 % de jeunes de moins de 25 ans.
– Parce que des hommes et des femmes se battent pour faire avancer la recherche.
Son but
Apporter un soutien financier à la recherche médicale sur les traumatismes de la moelle épinière
Le Ladies’ Circle France est un club service 100 % féminin dont les membres partagent les mêmes valeurs. Les clubs se rencontrent régulièrement, et à travers des actions culturelles, sociales ou sportives récoltent des fonds pour des associations à buts humanitaires, locales ou nationales. De plus, une action service nationale à laquelle chaque club participe, est votée en Assemblée Générale.
Nous vous attendons très nombreux !
Qui devez-vous payer, celui qui promet une prestation ou celui qui la rend ?
Fév 13, 2011A compter du 1er janvier 2011, la crèche privée était censée accueillir (entre autres !) 5 des 10 enfants saclaysiens jusqu’alors accueillis par la crèche parentale.
Mais comme cela était prévisible, les travaux ont pris du retard, et l’ouverture de la crèche privée a successivement été reportée de fin décembre à mi-janvier, puis de mi-janvier à mi-février, et l’on parle maintenant « d’après les vacances ».
Heureusement, malgré les craintes qui planent sur sa pérennité, la crèche parentale n’a pas (encore ?) fermé : elle a donc pu prolonger jusqu’à mi-février les contrats de 4 enfants en attente de place dans la crèche privée, permettant ainsi à leurs parents de ne pas se trouver sans moyen de garde pendant plusieurs semaines.
Mais une question demeure : qui la Mairie subventionnera-t-elle pour l’accueil ces petits saclaysiens de janvier à mi-février ?
La crèche privée, non encore ouverte, qui n’a pas fourni la prestation de garde pour laquelle la Mairie devait la subventionner – ou la crèche parentale qui l’a fournie, mais qu’on songe à dépouiller de toute subvention locale ?
La crèche parentale et les familles qu’elle a ‘dépannées’ ont soumis la question à la Mairie – elles attendent sa réponse !
Le Service Technique de Saclay aménage en ce moment les abords de la marre du Tonkin au Val d’Albian.
La construction de nouvelles maisons sur la Zac du Val d’Albian a eu l’effet bénéfique de voir la ville et les bénévoles se mobiliser pour rendre le secteur de la mare du Tonkin plus agréable pour les promeneurs et les nouveaux habitants.
L’hiver dernier la chapelle a été rénovée et son terrain nettoyée. Puis la ville a fait curer la mare et rénover ses berges.
Le responsable du service technique de Saclay, Jean-Marc Duval, prépare l’aménagement du terrain situé à gauche du chemin menant de la chapelle à la mare. « Les piquets plantés sur la pelouse nous servent de repères pour aménager un jardin sur ce terrain », dit-il.
« Le travail commencera dès que le temps le permettra, au plus tard dans un mois. Nous prévoyons trois semaines pour tracer les sentiers et planter les végétaux». De très nombreux petits piquets ont fleuri sur l’herbe de la pelouse. « Nous traçons par exemple un sentier de promenade et avons marqué l’implantation des bosquets. Graminées, feuillus, caduques… La bioversité est assurée.
Expulsion des Roms du Petit-Clamart sans acte extra judicaire et sans trouble à l’ordre public
Fév 10, 2011Le comité de soutien des Roms 92 sud nous communique les informations suivantes :
Mercredi 9 février la police a notifié à 35 Roms de quitter le territoire sous un mois.
Depuis, les événements semblent se précipiter.
Ce matin, jeudi 10, trois personnes en civil sont passés dire aux Roms du Petit-Clamart que leurs cabanes seraient détruites demain matin (vendredi), ce qui revient à une expulsion de fait.
A la connaissance du comité de soutien il n’y a pas trouble à l’ordre public.
D’autre part le comité s’est assuré qu’il n y a pas eu d’acte extra judiciaire demandant l’expulsion du terrain, propriété du Conseil Général de l’Essonne
Le comité de soutien des Roms encourage tous les citoyens à contacter la préfecture du 92 pour demander à ce que les Roms puissent continuer à vivre en paix sur ce terrain tant que l’ordre public est respecté.
Pour le maire de Bièvres la réaction de Cécile Duflot est « hallucinante »
Fév 10, 2011MonSaclay publie le texte du communiqué de presse d’Hervé Hocquard (Maire de Bièvres, Conseiller régional d’Ile-de-France et Administrateur représentant les maires de l’Essonne au CA de l’Etablissement Public Paris Saclay)
Hervé HOCQUARD déplore l’intervention du Cécile DUFLOT ce 10 février devant l’assemblée régionale au nom du groupe EELV.
Devant l’assemblée régionale ce 10 février, Madame DUFLOT a dénoncé l’accord passé entre la Région et l’Etat et comparé le Président HUCHON à Don Quichotte. Hervé HOCQUARD regrette ce déni hallucinant des progrès considérables que la mise en œuvre de ce protocole doit apporter aux conditions de transports des Franciliens, à court et à moyen terme. Il déplore le manque de respect du groupe EELV pour le Président HUCHON et note la profonde désunion de la majorité régionale sur un dossier pourtant crucial.
Le groupe EELV a réaffirmé son opposition au tronçon de métro Massy-Saclay-Saint-Quentin en-Yvelines-Versailles en alléguant que les élus locaux unanimes y sont opposés. Hervé HOCQUARD dénonce cette opposition qui voudrait condamner étudiants, universitaires et chercheurs à utiliser des transports inefficaces (bus ou tram), favorisant en cela le développement de l’automobile. Il constate, au contraire de ce que Madame DUFLOT avance, qu’une très large majorité des maires concernés, ainsi que le Président du Conseil général de l’Essonne réclament ce métro. Ceux qui ne le réclament pas n’en réfutent pas la pertinence à terme.
Au cours de cette séance, Valérie PECRESSE, au nom du Groupe Majorité Présidentielle, s’est félicitée de cet accord historique. Elle a loué l’esprit de responsabilité du Président HUCHON et rappelé que depuis le début, le groupe Majorité Présidentielle appelait au rapprochement qui s’est opéré. Elle a aussi réaffirmé l’engagement de l’Etat à réaliser seul le tronçon de métro souterrain Massy-Saclay-Saint-Quentin-en-Yvelines-Versailles que refuse le groupe EELV, dans le respect absolu de la sauvegarde d’au moins 2 300 hectares de terres agricoles sur la plateau de Saclay. Toutes les économies modernes qui développent un grand campus universitaire commencent par assurer sa desserte par un transport rapide et efficace.
Contact : Stéphan Sabathé
01 69 35 15 52 – [email protected]
Métro de Saclay taclé par spécialistes et Région, l’État insiste !
Fév 10, 2011Par : André Balbo, mercredi 9 février 2011
Sources : Localtis, Le Parisien
Maurice Leroy, ministre de la Ville et en charge du Grand Paris, a confirmé le 3 février devant le Sénat qu’un métro automatique desservira le plateau de Saclay.
Ce point demeure une pomme de discorde entre l’État et la région Ile-de-France, pourtant parvenus à un accord global sur le projet de transports du Grand Paris (32,4Mds€ d’ici à 2025).
Pour la Région, la desserte du futur pôle d’excellence de Saclay, appelé à réunir à cette échéance 80 000 chercheurs, ingénieurs et étudiants, se suffirait de la desserte d’un bus à haut niveau de service pouvant évoluer progressivement vers un tramway.
Pour Maurice Leroy : « Nous allons bien assurer une desserte de Massy, Saclay, Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, par un métro automatique en respectant la zone de protection naturelle agricole et forestière. (…) Le pôle scientifique de Saclay sera alors bien relié à Paris en 30mn et à l’aéroport de Roissy en 50mn. C’est un engagement ferme du président de la République, du Premier ministre, du gouvernement, cet engagement sera tenu. (…) Si avec la région, nous ne sommes effectivement pas parvenus à une vision commune » sur le développement et la desserte du plateau de Saclay, « cela ne compromet en rien les engagements de l’Etat », puisque « le protocole expose clairement la vision de l’Etat concernant Saclay et sa desserte ».
Pensant enfoncer un coin dans l’opposition à ce point du projet, le ministre a ajouté que le conseil général de l’Essonne, à majorité de gauche, était « à l’unanimité tout à fait favorable à la desserte de Saclay ».
Par ailleurs, le 1er février, 8 élus de droite (dont Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition au conseil régional, et ministre de l’Enseignement supérieur) des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de l’Essonne avaient demandé dans une lettre ouverte au ministre que l’État « assume seul » le projet de métro automatique desservant le plateau de Saclay.
Jean-Paul Huchon, président du conseil régional et du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) présente le 9 février au conseil d’administration du Stif les options de desserte du plateau par des bus en site propre.
Les chefs de file des élus écolos de la région, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé, estiment qu’une telle annonce du ministre « vient conclure (…) une mascarade de consultation des élus et des citoyens », et que le projet de Nicolas Sarkozy « n’apporte aucune réponse concrète et immédiate, notamment sur l’indispensable maillage du territoire francilien, mais propose une infrastructure de transport lourde, inadaptée et dangereuse pour l’avenir des terres agricoles du plateau de Saclay ».
Ils dénoncent « l’attitude outrancière de Nicolas Sarkozy qui préfère jongler avec les milliards pour satisfaire sa folie des grandeurs au détriment des attentes et des besoins des habitants » et veulent organiser « la mobilisation face à ce passage en force ».
Toutes les études faites à ce jour par les spécialistes de transports consultés aussi bien par la RATP que par la SNCF sur ce point précis concluaient à une gabegie et à une démesure dans les moyens envisagés spécifiquement pour la portion Saclay, leurs estimations en nombre de voyageurs étant bien inférieures aux estimations qu’avança en son temps M. Blanc.
Vacances de février : il n’est pas trop tard pour le stage de théâtre
Fév 9, 2011Source: Le Parisien, JEAN-PIERRE VIALLE 16.11.2010
La drôle de guerre à laquelle se livrent l’Etat et la région Ile-de-France sur le front des transports en commun est en passe se transformer en guerre de mouvement. C’est Jean-Paul Huchon, le président PS du conseil régional, qui est passé à l’offensive hier en proposant plusieurs aménagements substantiels à son projet Arc Express de rocade ferrée autour de Paris.
Desservir Marne-la-Vallée et Clichy-Montfermeil
Le principal serait d’y adjoindre une nouvelle liaison circulaire entre Villiers-sur-Marne et Le Bourget qui figure dans le projet de supermétro du Grand Paris, le fameux Grand Huit défendu par le gouvernement. Première étape d’un compromis entre l’Etat et la région? Rien n’est sûr, mais, hier, Jean-Paul Huchon, pour une fois tout miel avec le gouvernement, a présenté sa « proposition positive » comme « la préfiguration d’une fin heureuse » à une querelle que le citoyen a de plus en plus de mal à comprendre.
Des liaisons correctes avec les aéroports
Le nouvel Arc Grand Est aurait l’avantage de raccorder Marne-la-Vallée, la cité Descartes ou encore Clichy-Montfermeil au réseau, l’un des objectifs du projet gouvernemental sur lequel ne crachaient pas les départements socialistes de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. Mais ce n’est pas tout.
Le projet régional Arc Express revu et corrigé prend à son tour en compte l’impérieuse nécessité, soulignée par l’ancien ministre Christian Blanc et le monde économique, de relier correctement les grands aéroports parisiens à la capitale et à son réseau de transports.
Pour Orly, Huchon propose, comme le gouvernement, de prolonger la ligne 14 du métro (ou éventuellement la ligne 7). Pour Roissy, il suggère d’adapter le vieux projet gouvernemental de CDG Express au départ de la gare du Nord (Magenta), plutôt que d’étirer la ligne 14 au nord de Pleyel.
Ne pas se ruiner pour Saclay
Ce faisant, le président de la région détricote sans l’avouer le savant mécano du supermétro concocté en son temps par Christian Blanc, censé relier les futurs pôles de développement de la région Capitale.
« Nous proposons de réaliser ce qui est possible et souhaitable, finançable et utile, mais si le gouvernement a les moyens de faire plus… » répond Jean-Paul Huchon.
C’est ainsi qu’il ne pousse pas la volonté de synthèse jusqu’à retenir la desserte ferrée du plateau de Saclay, qui avait déjà du plomb dans l’aile (elle était jugée trop coûteuse pour le nombre de voyageurs espéré). Il lui préfère l’achèvement du bus en site propre depuis Massy, qui pourrait se transformer à terme en tram-train.
On attend maintenant la réponse du nouveau gouvernement. « Jean-Paul Huchon revient enfin à la raison », a déjà réagi hier soir Valérie Pécresse, la chef de file de l’UMP à la région.
MonSaclay Live
Samedi 5 mars 2011 à 19h avec les contributeurs de MonSaclay.fr au restaurant L’Etoile de Saclay.
Pour permettre à ceux qui font le réseau MonSaclay.fr depuis maintenant un an et demi et à ceux qui veulent mieux utiliser le site d’apprendre à le faire et de se rencontrer lors d’une réunion suivie d’un dîner.
Au programme :
- Contribuer, c’est facile ?
- Comment publier un billet, une annonce… ?
- Qu’est-ce qu’un groupe et un forum et comment les utiliser ?
- Comment utiliser le réseau MonSaclay.fr pour fédérer un club ou association ?
- Quelle différence entre le blog et un réseau comme MonSaclay ?
- Comment suivre les commentaires ?
- MonSaclay.fr sur Facebook, Twitter pourquoi ?
Nous souhaitons échanger sur vos attentes envers le réseau social MonSaclay.fr.
Nous aimerions connaître vos suggestions et conseils pour faire du réseau social un véritable forum pour le plateau de Saclay.
Le restaurant l’Etoile de Saclay nous accueil pour la soirée, mais il n’y a que 20 places, alors réservez vite :
Depuis le 1er janvier, une chambre d’hôtes a ouvert ses portes au bourg, rue de Sacaly, autour de la pièce d’eau si pittoresque du village.
Les hôtes :
Nos hôtes ont tous les deux le sens de l’accueil et de l’hospitalité, tout en ayant des occupations très diverses et pour le moins insolites. Véronique est relaxologue, praticienne en massage et Reiki et, à ses heures perdues, quand il y en a, s’adonne volontiers à sa passion de la peinture. Dans son cabinet attenant à la maison, elle vous propose différents soins de bien-être.
Quant à Pierre, ancien contrebassiste professionnel, s’il continue à exercer ses talents en tant que chef d’orchestre au club musique de HEC, où il intervient également en tant que professeur en systèmes d’information, c’est surtout un passionné d’aviation : il construit actuellement un simulateur de vol dans l’une des pièces de la maison, et sera heureux de jouer à l’instructeur pour vous faire faire un vol aux commandes ou en passager. Une expérience rare et très divertissante.
La chambre d’hôtes :
Le petit déjeuner
Et après ?
Après, il ne tient qu’à vous de demander à Véronique et Pierre des idées de sorties. Ils connaissent très bien la région, et ont même négocié des partenariats avec les restaurants locaux !
Sans oublier les petits plus de la maison : séances de massage et soins de bien-être, et passage aux commandes du simulateur de vol ! Chacun y trouvera son compte, et, à n’en pas douter, gardera un excellent souvenir de son passage aux Chambres de Sacaly !
Venez vite découvrir cette chambre d’hôtes sur http://www.les-chambres-de-sacaly.com/ et n’hésitez pas à en parler autour de vous ! Moi, j’ai déjà commencé J
Saclay côté Etudiants s’investit pour le Plateau de Saclay
Fév 2, 2011Saclay côté étudiants (ScE) est une association créée il y a deux ans dont le but est d’améliorer la communication entre les instances décisionnaires et les étudiants, que ce soit vers les étudiants, en facilitant l’accès aux informations concernant le plateau de Saclay, ou dans l’autre sens, en faisant remonter le ressenti des étudiants vis à vis des changement à venir.
Pour ce faire, Saclay côté Etudiants rassemble en son sein des représentants de tous les BdEs qui déménageront sur le plateau de Saclay, ce qui lui permet de parler au nom des étudiants du futur Campus Paris-Saclay. L’association est aussi composée d’étudiants de tous horizons désireux de s’investir dans le projet d’aménagement du plateau de Saclay.
Depuis sa création, ScE a eu l’occasion de démontrer son efficacité à plusieurs reprises ainsi que son rôle d’intermédiaire privilégié autant pour les étudiants que pour les professionnels : tout d’abord, d’un point de vue politique, lors de l’organisation de la table ronde du 11 juin 2009 où de nombreux représentants politiques étaient présents. Afin d’apporter une plus-value étudiante, ScE avait donc décidé de créer des groupes de travail ayant pour thèmes : la vie étudiante, le logement et la restauration, le transport, le développement durable. Les propositions émanant des différents groupes ont finalement été reprises dans le communiqué de presse de madame la ministre Valérie Pécresse.
D’un point de vue économique : lors de l’organisation de la table ronde sur les assises des transports le 18 mars 2010, réunissant tous les acteurs du Plan Campus du plateau de Saclay. Saclay côté Etudiants y a notamment présenté les résultats d’un sondage réalisé auprès d’élèves de Supélec et permettant de mieux comprendre les habitudes de déplacement d’étudiants du plateau.
Plus récemment, l’association a participé à la réunion du choix du logo pour le Campus Paris-Saclay et a publié son cahier d’acteurs dans le cadre du débat public sur le Grand Paris. Elle y défend la nécessité d’améliorer la desserte du plateau, notamment grâce à l’existence d’un métro aérien.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected].
Pollution de l’air intérieur : une entreprise de Saclay développe des kits de diagnostics
Fév 1, 2011C’est à la mi-2011 que les premiers kits de diagnostics de la pollution de l’air intérieur, conçu par Ethera, une start-up créée en 2010, arriveront sur le marché. Basée à la fois à Grenoble et à Saclay, cette entreprise qui emploie 6 salariés, vient en effet de réaliser une première levée de fonds pour un montant de 1,2 million d’euros auprès d’Emertec Gestion, qui gère des fonds d’amorçage dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et de la mobilité en Europe, et de CEA Investissement, filiale d’investissement du CEA. Une levée de fonds qui va lui permettre ainsi de mener à bien l’industrialisation et la mise sur le marché de ses premiers 5 kits de diagnostics de la pollution de l’air intérieur.
Développée au sein du Laboratoire Francis Perrin (CEA/CNRS), la technologie des capteurs colorimétriques d’Ethera utilise des matériaux nanoporeux (éponges), dans les pores desquels des molécules sondes sont déposées par procédé Sol-Gel. Au contact de celles-ci les polluants cibles sont alors piégés et transformées en des produits aisément détectables et mesurables. Le choix de la sonde confère au capteur à la fois une grande sensibilité et une grande sélectivité. Dans un premier temps, cette jeune entreprise vise les marchés de l’hygiène et de la sécurité ainsi que de la qualité de l’air intérieur dans les lieux publics et privés.
Ainsi son premier produit est dédié à la détection du formaldéhyde, un gaz cancérigène couramment utilisé notamment pour la désinfection dans l’industrie et les hôpitaux. Or dans les habitations, ce gaz figure parmi les principaux polluants de l’air intérieur. Il est en effet présent dans des peintures, des colles pour moquettes, des matériaux contreplaqués en bois ou encore certains produits détergents. L’offre d’Ethera comprend à la fois des dosimètres pour les salariés les plus explosés et des dispositifs de mesure de la qualité de l’air pour les lieux publics et privés. Précisons que la gamme proposée sera rapidement étendue à d’autres gaz polluants ou toxiques.
Il y a à Saclay une incroyable collection de 5000 outils anciens représentant 67 métiers dont les plus vieux datent du début du 18ème siècle.
Depuis la mort de son mari, Annie (pour préserver son identité son nom n’est pas communiqué) est à la tête d’une collection d’objets chinés pendant 30 ans de voyage dans toute la France.
« Des 1970, mon mari et moi prenions la route à bord de notre Trafic surélevé sans destination précise. Nous nous laissions guider par les affiches des brocantes ».
Années après années, les objets ont trouvé place dans un grand bâtiment spécialement construit par le couple dans leur jardin pour accueillir les antiquités.
Annie et son mari ne se sont pas limités à collectionner les outils, ils ont également accumulé les documentations. « Nous avons eu la chance, au début de notre collection de rencontrer des anciens qui avaient travaillé avec ces outils », dit-elle. Au fur et à la mesure, ils ont développé une véritable expertise à tel point qu’ils ont même appris à des professionnels l’usage d’outils aujourd’hui oubliés.
Bottier, chimiste, doreur sur cuir, fondeur, horloger… 67 métiers sont complètement représentés dans l’entrepôt d’Annie. Certains métiers sont mis en situation : par exemple, un mannequin à son établi d’orfèvre semble prêt à ciseler une bague.
« On oublie trop souvent que les femmes ont toujours travaillé », dit Annie, qui était chimiste en agroalimentaire. « C’est pourquoi, après une exposition où mon mari et moi avions dû habiller des mannequins, j’ai commencé à m’intéresser aux métiers des femmes dans le passé, à leurs habits, leurs outils ».
« J’en ai assez qu’on ne parle que des hommes au travail », dit la retraitée.
Grâce à son travail de recherche, une exposition est organisée salle Lino Ventura les 12 et 13 mars, par le Club des Seniors. La femme y aura la part belle.
Annie aurait aimé exposer ses objets dans un musée, mais pas n’importe où, son mari et elle cherchaient un bâtiment ayant une âme.
Aujourd’hui, elle aimerait surtout soulager ses enfants du poids de cette collection en la vendant, métier par métier à des musées spécialisés.
Ces milliers de témoins du travail des hommes et des femmes ont été rénovés et entretenus par le couple de collectionneur. Ils retrouveront sans doute bientôt une troisième vie, exposés au public. En attendant, les saclaysiens vont à deux reprises découvrir une partie de cette collection : en mars au Bourg, puis en mai, au Val d’Albian, lors d’une exposition sur l’école d’autrefois.
La physique à travers ses implications essentielles dans les domaines prioritaires nationaux de l’énergie et des nanotechnologies a obtenu un large succès lors du résultat de l’appel « Equipements d’Excellence » publié le 21 janvier 2011, avec plusieurs projets sélectionnés rattachés à la Fondation Campus Paris-Saclay.
Au moment où se construit l’avenir de la recherche et de l’innovation sur le Plateau de Saclay, le Triangle de la Physique se félicite de cette reconnaissance par les jurys internationaux et les comités d’évaluation. Il est particulièrement fier de la sélection de deux projets qui en sont directement issus.
CILEX et TEMPOS figurent parmi les douze projets bénéficiant d’un financement de plus de 10 millions d’euros. Ceci confirme la permanence de la qualité de la recherche dans ce secteur sur le territoire englobant les campus d’Orsay, de Palaiseau et de Saclay.
Mais la reconnaissance s’étend aux sciences physiques sous toutes leurs dimensions. Ainsi, la physique des très hautes énergies présente dans le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) « La Physique des deux infinis » rattaché au CNRS, au CEA et à l’Université Paris-Sud a également vu l’un de ses projet (Andromède) sélectionné.
Le projet CILEX soutient le développement des équipements en laser sur le Plateau de Saclay afin de réaliser une nouvelle source (Apollon) d’intensité extrême. Celle-ci dans le cadre de l’infrastructure ILE (Institut de Lumière Extrême) permettra de disposer d’impulsions très brèves créatrices d’autres sources de rayonnement (ions, électrons accélérés). Des applications dans divers domaines tels que l’énergie, la médecine et l’environnement sont actuellement en cours d’étude, en particulier grâce au soutien financier du Triangle de la Physique.
Le projet TEMPOS s’intéresse, quant à lui, à la connaissance de la matière à l’échelle de l’infiniment petit, grâce à la microscopie électronique. Il a un caractère très fédérateur car il englobe le montage et le développement de trois pôles complémentaires. En premier pôle, un microscope au service de toute la communauté « nano » du Plateau de Saclay sera dédié au soutien des recherches regroupées dans Nano-Innov et dans le futur C2N (Centre des Nanosciences et Nanotechnologies) du CNRS et de l’Université Paris-Sud.
Les deux autres pôles ont une ambition plus étendue à savoir la construction et la mise au point d’instruments originaux. Le premier concernera l’observation in situ à l’échelle la plus pointue de la croissance de nanostructures à l’Ecole Polytechnique, à Palaiseau. L’autre sera dédié aux études ultimes de spectroscopie d’électrons et de photons. Il permettra ainsi l’accès à l’élaboration contrôlée et à l’étude de nouveaux composants fonctionnels. Il sera localisé au Laboratoire de Physique des Solides (LPS), à Orsay. Cet ensemble fort de ses compétences acquises et de ses équipements de pointe, constituera sans nul doute un site attractif de dimension mondiale.
À propos du Triangle de la Physique
Le Triangle de la Physique est un réseau thématique de recherche avancé (RTRA) crée en 2007. Il a pour ambition de rassembler autour de thématiques ciblées, à fort potentiel structurant, un ensemble de laboratoires, équipes et chercheurs en physique, appartenant à divers organismes concentrés sur le territoire Palaiseau-Orsay-Saclay. Il se regroupe autour de thèmes fédérateurs : cohérence et intrication quantiques ; matière hors d’équilibre ; matière complexe ; matière à fortes corrélations quantiques ; électronique de spin ; pôle lumière extrême ; nanophotonique et axes transversaux : instrumentation à ses limites ; théorie, calculs numériques ; synthèse de nouveaux objets.
Le Triangle de la Physique rassemble plus de mille chercheurs dans les laboratoires de l’Université Paris- Sud 11 et du CNRS, de l’Ecole Polytechnique et du CEA, à l’ONERA, à l’IOGS, à l’ENSTA, à SUPELEC.
Crèche parentale de Saclay : la lettre envoyée aux élus
Jan 28, 2011Comme prévu annoncé, l’association PERA a envoyée début janvier à chaque élu municipal une lettre exposant la situation critique dans laquelle se trouverait la crèche parentale si la mairie persistait à supprimer les subventions qu’elle lui attribuait jusqu’alors pour financer les places – semble-t-il plus onéreuses – de la seule crèche privée.
Un courrier – à cette date resté réponse – qui permettra à nos élus de mesurer la situation qui semble se dessiner, afin qu’ils puissent prendre des décisions en toute connaissance de cause.
Madame, Monsieur,
En votre qualité d’élu(e) municipal, vous avez peut-être entendu parler du fait que le CCAS envisage, à compter de 2011, de ne plus accorder à la crèche parentale de Saclay les subventions dont elle bénéficiait jusqu’alors.
Le 26 juin dernier, en effet, le bureau de notre association (qui gère la crèche), s’est vu signifier par Mme Brizard, M. Page et M. Debras le fait que « l’équipe municipale [avait] décidé de mettre fin aux subventions versées par la commune à la crèche [de Saclay en 2011] », et qu’il fallait donc que nous organisions la fermeture de notre établissement pour fin 2010.
S’il nous a bien été précisé que « les élus déplorent la fermeture de [notre structure] », nous avons cependant peine à croire que vous avez pris cette décision en toute connaissance de cause.
Savez-vous que les subventions du CCAS sont vitales pour la crèche parentale de Saclay ? Voulez-vous vraiment la fermeture d’un établissement présent sur la commune depuis 10 ans, qui n’a en rien démérité, et qui emploie 5 personnes ?
Nous n’ignorons pas que la situation financière de la Ville s’est, dans le contexte économique actuel et au vu des investissements consentis pour le nouveau groupe scolaire, beaucoup dégradée – mais si on a prévu de l’argent pour financer 30 berceaux, pourquoi les 14 berceaux de la crèche associative existante ont-ils été écartés au profit de ceux d’une nouvelle crèche privée ?
On nous a opposé que les subventions municipales à la crèche les Crabouillages avaient beaucoup augmenté, ces dernières années : c’est vrai.
Entre 2005 et 2010, le montant total des subventions que la mairie a versé à la crèche a presque doublé, passant de 18 000 à presque 35 000 euros.
Cette évolution est la conséquence directe des évolutions réglementaires récentes concernant les crèches : la « Prestation de Service Unique » mise en place en 2004 a fortement diminué la contribution financière des familles au fonctionnement des crèches, imposé une facturation à l’heure de présence effective, et fait entrer la fourniture des repas et des couches dans le budget de nos établissements.
D’autres évolutions réglementaires – nouvelle convention collective pour le personnel, nouvelles obligations sanitaires pour la préparation des repas…- et obligations sécuritaires – mise aux normes électriques du bâtiment en 2005, exigences de la PMI qui, vu la configuration de nos locaux, nous conduit à avoir une employée supplémentaire… – ont fait passer en cinq ans notre budget de fonctionnement de 130 000 à 170 000 euros.
Sans le soutien de la mairie, nous n’y serions pas arrivés – et nous en sommes bien conscients.
Cependant, pour importante qu’il ait été, et pour impressionnante que puisse être son évolution, cette aide financière n’a rien d’exceptionnelle.
Au cours des 10 dernières années, la crèche a, presque systématiquement, accueilli chaque année une douzaine d’enfants saclaysiens (sur une quinzaine d’enfants accueillis au total).
Si l’on rapporte les subventions (trimestrielles et exceptionnelles) du CCAS à ce nombre, le coût d’une place en crèche parentale pour la mairie de Saclay n’a jamais atteint 3 500 euros, alors que selon les dires de la PMI de l’Essonne et des mairies que nous avons contactées, une place en crèche coûte en général entre 7 000 et 10 000 euros par an.
La commune de Saint-Aubin ne s’y est d’ailleurs pas trompé : alors qu’elle dispose de plusieurs crèches, elle a signé avec nous une convention qui prévoit que si nous accueillons un enfant de sa commune, elle nous subventionnera à hauteur de plus de 4 000 euros par an pour un plein temps. C’est dire que, bien que notre budget ait considérablement augmenté ces dernières années, notre coût de fonctionnement est tout à fait compétitif avec celui d’autres crèches… D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Notre crèche est soumise aux même contraintes que les crèches communales ou privées classiques (nombre d’employés, taille des locaux, etc), mais nous n’avons aucun but lucratif, et une partie non négligeable du travail (gestion administrative de l’établissement, participation aux gardes, entretien des locaux et du jardin, courses alimentaires) est effectuée bénévolement par les parents dans notre cadre associatif.
Mais alors, si notre crèche ne coûte pas plus cher qu’une autre, pourquoi devrait-on la fermer et licencier ses 5 employées ?
« La structure ne profite pas uniquement aux enfants saclaysiens (…), la ville vient de voter une augmentation des impôts locaux, et il n’est pas forcément légitime qu’une partie de cette augmentation soit consacrée au financement d’un mode de garde pour des enfants extérieurs à la ville*« , nous dit-on.
Certes.
C’est vrai, nous n’avons pas l’esprit de clocher : bon an mal an, depuis qu’elle s’est installée sur Saclay, la crèche a toujours compté entre 2 et 5 non-saclaysiens dans ses effectifs. Pour chacun d’entre eux, nous avons sollicité auprès des mairies dont ils relevaient des subventions, et nous n’avons hélas pas toujours été entendus. Cependant, jamais nous n’avons sollicité de subventions auprès du CCAS pour les enfants non saclaysiens.
Si la mairie estime avoir financé la garde d’enfants extérieurs à la ville, c’est donc sans doute au regard des subventions exceptionnelles qui nous ont été octroyées. Mais nous l’avons vu, même si on rapporte l’ensemble des subventions perçues aux seuls enfants saclaysiens accueillis, le coût d’une place dans notre crèche n’a jamais été déraisonnable.
Pire : pour éviter d’avoir à réclamer une année sur deux une subvention « exceptionnelle » à la mairie, il avait été proposé d’actualiser la subvention « normale » octroyée par le CCAS (7 euros par jour de présence effective/saclaysien, depuis 2007) pour la porter aux 19 euros par jour de la subvention « standard » que nous accordent Saint-Aubin et Chateaufort, mais ce principe, acté lors d’une réunion à la mairie en 2009, ne s’est jamais traduit dans les faits.
Comment peut-on nous reprocher de risquer de financer avec les impôts saclaysiens la garde d’enfants extérieurs à la ville alors que les mesures qui permettaient d’éviter cet écueil n’ont pas été prises ?
Peut-on raisonnablement, tout en critiquant la croissance de notre budget de fonctionnement, nous en vouloir d’accueillir aussi des enfants d’autres communes alors que ceux-ci sont parfois plus subventionnés par leur mairie que ceux de Saclay ?
Vous avez fait le choix de financer la création d’une nouvelle crèche à Saclay, et c’est un bon choix. En matière de petite enfance, l’offre de notre commune était grandement lacunaire, et pouvoir bénéficier de ce mode de garde sera sans nul doute très apprécié des familles saclaysiennes.
Mais ne gâchez pas ce bel effort en en faisant payer le prix à la crèche associative existante, aux familles qu’elles accueillent (qui ne se sont d’ailleurs pas toujours vu proposer une place dans la nouvelle crèche, contrairement à ce qui avait été annoncé), ni surtout à ses cinq employées qui, jour après jour, assurent un travail de qualité.
Une crèche parentale, contrairement à une crèche privée ou communale, ce n’est pas qu’un lieu de garde pour les enfants en bas âge.
Ceux qui y entrent ne se contentent pas de payer pour que leur enfant soit gardé : ils doivent s’investir dans la structure, y assumer des responsabilités variées, assurer des heures de garde d’enfants avec les professionnelles…
Les « Crabouillages », ce n’est donc pas seulement une crèche, c’est surtout des relations fortes entre parents et professionnelles, des opportunités de travail ou de formation pour un public défavorisé, des enfants qui grandissent ensemble, des Saclaysiens qui se rencontrent et oeuvrent ensemble pour un but commun, un apprentissage de la vie associative et de la parentalité, un lieu d’engagement, de solidarité et de discussions animées…
La bonne centaine de familles saclaysiennes qui en ont bénéficié vous le diront : « c’était dur, c’était prenant, mais c’était bien, et nous y avons beaucoup appris ».
Pourquoi vouloir mettre un terme à cette belle réalisation en supprimant les subventions à notre structure ?
Au regard de celui des structures similaires ou de l’apport à la vie locale saclaysienne, son coût n’est en rien excessif.
Si la ville ne voulait pas augmenter son budget petite enfance, pourquoi avoir réservé 30 berceaux à la crèche privée, et non pas avoir subventionné 15 nouveaux berceaux en plus des 14 que nous proposons depuis 10 ans ?
Pourquoi, si le numéraire fait défaut, la mairie ne nous subventionnerait-t-elle pas en nature, en nous fournissant des locaux, les repas des petits, ou quelques heures de ménage chaque jour ?
Beaucoup de crèches parentales bénéficient de ce type de facilités, ce qui allège d’autant leur budget de fonctionnement.
Jusqu’à présent, la Mairie, à qui nous soumettons depuis 2005 nos problèmes de locaux, n’avait pas de locaux à nous proposer. Maintenant que ceux de l’ancienne maternelle du Val sont libres, ne pourrions-nous pas en bénéficier ?
Vous le voyez, il existe de nombreuses solutions pour que la crèche parentale ne ferme pas.
La subvention versée par Saclay représente à peine le cinquième de notre budget, mais elle nous est indispensable.
Si vous décidez de nous la supprimer à l’heure même où vous envisagez d’augmenter le nombre de places en crèche sur la commune, expliquez-nous en quoi nous avons démérité, pourquoi la belle histoire de cette association trentenaire doit soudain s’achever, et comment expliquer à nos employées qu’on doit les licencier alors qu’elles font un travail remarquable, que de nombreuses familles sonnent à notre porte pour demander une place pour leur enfant aux « Crabouillages », et que l’urbanisation du plateau de Saclay ne laisse aucun doute sur l’évolution croissante à venir du besoin de places en crèche dans notre commune.
L’avenir de notre crèche, de nos professionnelles et de notre association dépend de vous : de grâce, prenez-en soin !
Vous remerciant de votre attention et restant à votre disposition pour toute discussion complémentaire (nous pourrions par exemple convenir d’un rendez-vous un mardi ou un samedi, si vous le souhaitez), je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments les respectueux, et nos meilleurs voeux pour l’année qui commence.
Le Bureau PERA,
L’association des Villes Internet remet chaque année, depuis 1999, le Label » Ville Internet » aux communes qui mettent en œuvre une politique significative en matière de démocratisation des outils Internet et de leurs usages citoyens.
Ce Label (de 1 à 5 arobases) permet à la collectivité locale, quelle que soit sa taille, d’évaluer, de montrer et de faire reconnaître la mise en ouvre d’un Internet local citoyen à la disposition de chacun dans l’intérêt général.
Jouy en Josas rejoint ainsi les 24 villes de France qui ont obtenu la plus haute distinction (5 arobases) décernée cette année : Agen, Bayonne, Metz, Vannes, Ivry-sur-Seine, Nice… Elle est la plus petite de ces 24 communes, comme quoi ce n’est pas réservé au grandes villes!
Il reste beaucoup de travail si Saclay voulait rejoindre ce classement mais Jouy en Josas montre que c’est faisable!