La CLI du Plateau de Saclay organise à Jouy sa Réunion Publique annuelle.
Cliquer ici pour consulter le programme de la réunion et les thèmes des ateliers.
Et là pour télécharger la lettre de la CLI.
« Quand ça marche bien, il faut continuer ». Natacha Poncet, General Manager du Best Western Plus Paris Saclay, fait référence au lancement du concept Résonance au printemps, dont le blog monsaclay.fr s’est fait l’écho*. Sept mois plus tard, nous revoici dans cet hôtel, pour l’inauguration du restaurant Les Belles Lettres.
Petite revue des invités. Certains sont un peu chez eux ici, tels Hervé & Hervé, anciens de Dassault Aviation : « Nous y tenons notre Assemblée Générale et nous déjeunons sur place » ou Emmanuel et Thibaut qui vendent des programmes de formation HEC sur mesure, dont les bureaux sont « à 50 mètres d’ici ». Ce n’est pas le cas de tout le monde. Floriane C. (Executive Education en charge du MBA d’HEC) qui travaille à l’annexe HEC de Champerret découvre les lieux. Julie Pompon, Responsable communication et marketing de la société Egis (groupe d’ingénierie, conseil, exploitation, à SQY) est accompagnée de Sophie Fayaud, l’ancienne titulaire du poste, qui a tenu à lui faire connaître l’hôtel.
Le Responsable restauration, Ali Ailas, aime que l’on profite des agapes servies dans l’espace Rêverie : un buffet salé, comme ce Bourguignon végétal – sans matière animale, avec épeautre et oignon confit – et sucré, comme ce pain perdu avec crème anglaise. Et c’est le jour – 21 novembre – du Beaujolais nouveau !
D’où viennent ces notes et cet air ?
Cette fois, nous y sommes. Des femmes écrivains qui ont su faire bouger les lignes (ainsi Mary Frances Fisher) sont à l’honneur sur les murs du restaurant Les Belles Lettres. Veronica Antonelli, chanteuse lyrique et Parisienne, ne laisse rien paraître des quatre changements qui lui ont été nécessaires pour venir jusqu’ici en train et en bus. La harpiste Maelle Rochut l’accompagne. Professeure au conservatoire de Palaiseau, la musicienne est arrivée avec son instrument (Salvi, une marque italienne) à 11 h, une heure avant le début de l’inauguration. Qu’il est doux d’entendre L’Elixir d’amour de Donizetti.
Labellisé Less Save the planet, le restaurant applique la philosophie : Apprenons maintenant à bien manger en sauvant l’environnement. — Une carte à découvrir !
Christophe Baillat – Auteur et conférencier
Contact : [email protected]
* Lire l’article précédent : Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend …
Monseigneur Michel Pansard, évêque du diocèse de Corbeil-Evry, initiateur du projet il y a 10 ans, annonce la signature de la promesse d’achat du terrain. Pour répondre au défi éthique, à la recherche du sens de la science – proche de la préoccupation de responsabilité sociale et environnementale dont les étudiants sont friands -, une maison d’église est prévue près de la future-future ligne 18 du métro.
Rapprochement église et science grâce à un lieu de rassemblement
Ce centre prendra le nom de Teilhard de Chardin, jésuite et scientifique (paléontologue), ancien aumônier d’étudiants dans des grandes écoles.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais.
Ce lieu, le plateau scientifique [20 000 bientôt 30 000 étudiants et 60 000 habitants dans quelques années] proposera « quelque chose d’original » pour ouvrir certains à la question du sens et de la foi, chapelle, lieu de co-working, de formation, de séminaires, pastorale des familles…
L’ouverture dans le quartier du Moulon, prévue en septembre 2021, a été repoussée à 2022.
CB
Projet porté par les diocèses d’Ile de France : Paris, Versailles, Nanterre, Corbeil & Evry, et La Compagnie de Jésus.
Architecte : Jean-Marie Duthilleul
Le Père Cariou-Charton est en charge du chantier.
Pour aller plus loin :
Site : la-croix.com édition du 24 sept. et Radio Notre-Dame émissions des 11 juin 2018 et 24 septembre 2019. Etablissement Public d’Aménagement : https://www.epaps.fr/projets/tous-les-projets/centre-teilhard-de-chardin/
« A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine de 2019, en
association avec la mairie et l’équipe paroissiale de Jouy-en-Josas, le
Groupe de recherche historique de Jouy vous invite à découvrir l’église
Saint-Martin. Visite guidée par Claude Laude, conservateur
du Patrimoine, passionnée par son histoire, et Jean-Francis Harris.
Samedi 21 septembre : visites de 15 h à 17 h 30
Dimanche 22 septembre : visites de 15 h à 18 h »
Le temple de Jouy-en-Josas est typique de l’architecture religieuse de la seconde moitié du XIXe siècle. Sa décoration intérieure est significative de la pensée religieuse protestante.
Samedi 21 septembre et dimanche 22 septembre, dans le cadre des Journées du Patrimoine, des visites guidées seront organisées de 14 h 30 à 17 h 30 pour expliquer les ressemblances et les différences de l’architecture protestante avec des lieux de culte catholiques. Le concert du samedi est ANNULE
Accès : Il est possible de se garer aisément dans la rue du Temple, ou dans le parking adjacent à la gare de Jouy-en-Josas (ligne C, branche Massy-Palaiseau/Versailles). Distance d’environ 100 m entre la gare et le temple.
Contact : Patrick MICHON responsable des Journées Européennes du Patrimoine du temple protestant de Jouy-en-Josas : 06 08 45 31 79 ou [email protected]
Historique
Le protestantisme s’est installé à Jouy-en-Josas avec l’arrivée de Christophe-Philippe Oberkampf, fondateur de la manufacture de la Toile de Jouy en 1759. Le culte se tenait alors dans une grange de la famille Oberkampf, car depuis l’abolition de l’Édit de Nantes (en 1685), le culte n’était accessible qu’à des étrangers, et uniquement dans des locaux privés.
Notre temple est totalement lié au créateur de la Manufacture de la Toile de Jouy et à sa famille. Christophe-Philippe Oberkampf était lui-même luthérien, mais malgré la Révocation de l’Edit de Nantes par l’Edit de Fontainebleau de 1685, il pouvait, comme étranger, célébrer en privé le culte évangélique en famille.
Afin de disposer d’ouvriers très qualifiés, et bien formés aux techniques de l’impression sur toile, Oberkampf fit venir de nombreux coreligionnaires suisses ou allemands. Puis des protestants français vinrent s’installer à Jouy par petits groupes, presque clandestinement, sûrs qu’ils étaient de recevoir du manufacturier protection et situation. Leur nombre fut certainement supérieur à 150 pendant la Révolution et le Premier Empire.
Vers 1810, ce fut Jouy en Josas qui comptait le plus de « réformés » de toutes les communes de Seine et Oise. D’après un recensement fort incomplet datant de 1820, les protestants installés dans le bourg atteignaient le nombre de 56. Tous, sauf un, travaillaient à la manufacture. Lorsque la Manufacture ruinée par l’évolution de la mode et la fin de l’Empire, dut fermer ses portes, la plupart de ces ouvriers protestants repartirent. Mais les nombreux descendants et parents des familles Oberkampf et Mallet (en effet, deux fils du banquier Guillaume Mallet, James et Jules, épousèrent les deux filles de Christophe-Philippe Oberkampf, Laure et Emilie).
La figure d’Emilie Oberkampf-Mallet est significative. Elle contribue largement à la renaissance du protestantisme que connaît cette époque et établit des asiles pour enfants dans Paris financés par une souscription gérée par la banque de son mari. Démarcheuse tenace et habile négociatrice, elle fait avancer ses projets avec l’appui de la noblesse et de la haute bourgeoisie tant catholique que protestante. À partir de 1826, elle réunit un comité de femmes dans le but de promouvoir la création de l’école maternelle en France, dont elle est une des pionnières.
C’est grâce à la générosité des filles d’Oberkampf et de la baronne Bartholdi-Walther, que fut érigé, sur un terrain dépendant de l’ancienne manufacture, le temple évangélique, sur les plans de l’architecte H. Le Clerc. Le temple fut inauguré le 11 juin 1865. A noter que la baronne Bartholdi-Walter finança également le temple de Boissy Saint Léger, d’architecture très semblable car construit par le même architecte. P.M
Pasteure : Mathilde Porte-Glavier.
Site internet de la paroisse : https://www.epujvvc.fr/
L’auteur palaisien Jean-Claude Nouel, offre généreusement aux lecteurs du blog monsaclay.fr
10 exemplaires de son Guide du plateau de Saclay dont nous avons parlé le 1er mai dans un article intitulé : « Le meilleur guide du plateau de Saclay »
Pour cela, veuillez envoyer une enveloppe affranchie* avec 2 timbres verts ou prioritaires et l’adresse du destinataire à
Christophe Baillat 12 rue du Docteur Kurzenne 78350 Jouy-en-Josas
* si vous habitez en France ou en Europe.
L’oncologie est l’un des domaines de recherche de Servier qui mise sur l’environnement du Moulon pour favoriser les découvertes. L’Institut de Recherche qui travaillera également sur les maladies cardio-vasculaires, neuro-psychiatriques et le diabète, voisinera avec l’ENS Paris-Saclay, elle-même en chantier, d’ici au mieux fin 2021.
Président de Servier (2 900 collaborateurs en R & D dans le monde), Olivier Laureau est persuadé qu’en s’installant au cœur d’un cluster scientifique de premier plan – proche du futur hôpital nord-Essonne précieux pour les essais cliniques -, les progrès thérapeutiques iront plus vite. 600 chercheurs venus d’Orléans, Gidy, Croissy-sur-Seine et Suresnes, s’installeront dans la ZAC du Moulon et pour partie avec leurs familles à proximité. Parce qu’ici, faut-il le rappeler, «La science est au meilleur niveau mondial, à la campagne, à 30 minutes de Paris ».
Ce matin, lors de la pose de la première pierre du futur site pour lequel Servier investit 300 millions d’euros, cette citation de Pierre Veltz a tout de même fait sourire les nombreux invités venus de Paris en navette affrétée spécialement. Comme le constate le député Cédric Villani, le cluster scientifique Paris-Saclay est encore en train d’émerger – commerces et transports ne sont pas à la hauteur des enjeux -, cela n’empêche pas le monde économique de le choisir, comme IBM l’a fait il y a peu, car il concentre déjà 25 % de la R & D française.
45 000 m2 sont encore à construire pour le futur Institut de Recherche Servier Paris-Saclay. Façade en caillebotis – le matériau en bois est un clin d’œil à l’officine historique de Servier à Orléans -, Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet – et fils de pharmacien – présente le bâtiment comme un anneau cristallin en inter-action avec les autres volumes : 3 branches sans compter les lieux de vie (restaurant, salle à manger). Mais aussi 5000 m2 de jardin, 9000 m2 de toiture végétalisée. M. Laureau le remercie : « Ses premières esquisses ont traduit d’un trait de dessin ce dont nous avions rêvé. »
Christophe Baillat
Source: https://www.universite-paris-saclay.fr/fr/actualite/la-biodiversite-et-luniversite-paris-saclay (13 mai)
Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) consacrée à l’étude de l’« érosion du vivant », vient de terminer sa septième session plénière, à Paris. Elle prépare une nouvelle évaluation de l’état mondial de la biodiversité.
Jane Lecomte, Professeur à l’Université Paris-Sud et directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution (UPSud, CNRS, AgroParisTech) nous présente les constats faits par l’IPBES et les travaux de l’Université Paris-Saclay dans ce domaine.
L’IPBES, créée en 2012, fournit une expertise scientifique indépendante qui lui permet d’assister les gouvernements pour toutes décisions relatives à la biodiversité. Elle est un peu l’équivalent du GIEC pour la biodiversité. Elle vient de présenter un travail de trois ans, impliquant plusieurs centaines d’experts, sur l’état actuel de la biodiversité. Le précédent état des lieux avait été fait l’objet d’un premier rapport en 2005.
Les tendances sont les mêmes qu’en 2005 tout en étant plus alarmantes. On assiste à un taux sans précédent d’extinction des espèces qui s’accélère. Sur les 8 millions d’espèces connues, un million d’entre elles sont menacées, qu’elles soient animale ou végétale. Plus de 40% des amphibiens, 33 % des coraux et un quart des mammifères ! On constate en effet une baisse importante des effectifs de nombreuses populations d’espèces, ce qui préfigure à terme une extinction rapide.
Les causes de ces extinctions sont anthropiques. La première est liée au changement d’usage des terres, en particulier lié à l’agriculture, mais aussi de la mer. Il est frappant de constater que 75% de la surface terrestre, mis à part quelques déserts, a été transformé par l’homme. L’exploitation des ressources, comme la pêche intensive, arrive en seconde position. La troisième cause, et c’est nouveau, est liée au changement climatique ce qui montre que les problématiques du climat et de la biodiversité se recouvrent. La grande différence cependant réside dans les temporalités des différents phénomènes : on peut avoir des actions immédiates impactant la biodiversité locale alors que les variations du climat sont globales et à plus long terme. Puis, en cinquième et sixième cause d’extinction, on trouve les pollutions et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Il y a aussi des causes indirectes comme l’augmentation démographique et l’augmentation de la consommation des ressources biologiques par tous et non durable.
La France a une responsabilité toute particulière car elle abrite 10 % de la biodiversité mondiale, en particulier avec ses 19000 espèces endémiques présentes dans ses territoires d’outre-mer. Nous sommes aussi l’un des dix pays avec le plus grand nombre d’espèces menacées. En France métropolitaine, l’artificialisation des sols due à l’extension des zones urbaines, l’intensification agricole et la diminution très importante des zones humides ont des impacts majeurs sur la biodiversité. Seuls 22 % des habitats naturels (prairies, marais, dunes…) sont dans un bon état de conservation.
A l’ESE, Paul Leadley est représentant de la France à l’IPBES et nous avons deux autres rédacteurs du rapport, Franck Courchamp et Céline Bellard.
Nous menons des recherches, en France comme à l’étranger, sur l’impact des perturbations anthropiques (changements climatiques, pollution de l’environnement, espèces envahissantes), sur la dynamique des populations et des communautés et leur risque d’extinction. Nous étudions aussi les effets des changements climatiques sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers et leur réponse à ces changements.
Nous travaillons à apporter des solutions à cette érosion du vivant en étudiant les pratiques agricoles et la structuration des paysages agricoles qui favoriseraient la biodiversité. Dans un cadre encore plus large, nous envisageons la transformation des socio-écosystèmes car, pour freiner l’érosion de la biodiversité, il faut mettre en place de nouvelles politiques publiques au niveau national et international. Nous développons aussi une vision éthique de la conservation du vivant qui envisage de laisser les entités de biodiversité poursuivre leur trajectoire évolutive au-delà de nos propres intérêts.
Il y a bien sûr des travaux d’autres équipes à l’Université Paris-Saclay comme l’expédition Tara Oceans qui a permis de récolter et d’analyser en profondeur 35 000 échantillons de plancton marin.
L’IDEEV (Institut Diversité, Ecologie et Evolution du Vivant) est une fédération de recherche composée de trois unités de recherche fondatrices : EGCE (Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie), GQE (Génétique Quantitative et Evolution – Le Moulon) et notre unité, ESE. Nos recherches dans ces trois laboratoires portent sur la biodiversité ce qui nous a amené à nous réunir au sein d’un bâtiment qui devrait être prêt à nous accueillir en 2021-2022. Cette proximité des terres expérimentales agricoles mais aussi de la zone de protection naturelle agricole et forestière sur le plateau de Saclay nous offriront de nouveaux terrains d’étude pour des recherches en agroécologie avec d’autres partenaires scientifiques de l’Université Paris-Saclay.
Le marché de l’occasion et des antiquités photographiques, bien installé, constitue pour les amateurs une véritable chasse au trésor
Evènement organisé par le Photoclub Paris Val-de-Bièvre avec la commune de Bièvres, cette nouvelle Foire proposera : expositions, conférences, animations et une centaine de stands d’exposants ainsi que deux concours.
Le programme est très riche, en voici un aperçu
1er juin : 13 h-19 h – 2 juin : 8 h-18 h – (marché des artistes 9 h-18 h). Dimitri Beck présidera le jury de la Foire 2019
1er au 3 juin : Expositions Denis Bourges
Au sein d’une même ville, d’un même lieu, des hommes et des femmes se côtoient sans se rejoindre, des univers cohabitent sans se voir. Sur le Mont Saint-Michel, ENTRE DEUX MONDES souligne cette dualité rythmée de mystères : le monde moderne, celui des touristes et l’autre, traditionnel, celui des moines. L’étonnant paradoxe de ces deux mondes ainsi superposés révèle intensément les travers de notre société, de ses maux et ses aspirations
MEDECIN DE CAMPAGNE, « mes photographies racontent ce qui est habituellement tenu au secret médical : une intimité, une écoute, un lien social. La relation patient/médecin s’expérimente à chaque visite. Elle est à la fois universelle et intrinsèquement subjective. Se joue alors le rapport que nous entretenons à notre corps, à la maladie, à la vie, mais aussi à notre disparition… »
Plus d’informations sur les sites internet : https://www.facebook.com/Foire.Photo.Bievres/
Règlement du concours sur www.foirephoto-bievre.com
Entrée libre – Place de la Mairie de Bièvres (Essonne – France) Accès : 19 km de la Porte d’Orléans, par la N118 – RER C : gare de Bièvres
De Turin, de Belgique, de Seine-et-Marne… c’est le Grand Rassemblement International VAP’ Ile de France au Bassin de la Cour Roland – Jouy-en-Josas. Il faut profiter de ces lâchers de bateaux – avec ou sans la radio qui sert à les piloter -, le nombre de concours vapeur est en baisse, confie Christian Jolly, Président d’Arc en Ciel, l’association qui co-organise l’événement en partenariat avec le Model Club de la Cour Roland (Pdt M. Caron) pour la logistique.
Ces passionnés, pilotes, constructeurs, organisateurs, vous proposent d’assister à différentes épreuves : « de port », de maniabilité, de vitesse ou de lenteur (le vainqueur sera le second), relais et une épreuve inédite : l’homme à la mer. Leurs bateaux sont des merveilles de précision : que dire de celui-ci, qui dispose d’eau chaude pour le thé ? Celui-là, construit par Rémi Ougier, reproduit la navette du lac d’Annecy qui servait de « bus » utilitaire la semaine et offrait une restauration à bord le week-end. L’original : France, bateau à aubes, 47 m de long et 12 m de large, a coulé pour des raisons mystérieuses en 1971. Après 20 ans de quête pour en trouver les plans, Rémi a localisé le dernier propriétaire grâce à Nicolas Hulot qui avait plongé sur l’épave.
Côté public, Jessica et Noël, frère et sœur, étaient les premiers. Arrivés là par hasard après une heure de vélo au départ de Vélizy, ils reviendront avec les enfants qui auront le choix entre « des épreuves sérieuses, marrantes et de précision ».
ACCES AU BASSIN DE LA COUR‐ROLAND : 60, rue Etienne de Jouy à Jouy-en-Josas.
Sur l’A86, sortie 31, prendre direction les Metz, puis zone aéronautique Louis Bréguet, Domaine de la Cour Roland, entrer dans le domaine. Le bassin est situé à gauche après les parkings.
Programme : samedi à partir de 10 h 30 jusqu’au soir (apéro-repas à 19 h), dimanche 9 h 00 à 16 h 00 remise des prix
PS : Vous devriez retrouver très vite les films de ces courses sur le site de Raphaël Havranek qui filme les bateaux des copains : Raphaël Havranek – YouTube
Christophe Baillat
Présent au salon Ecrire à Versailles le 24 mai
Le Chœur du Campus a le plaisir de vous annoncer ses prochains concerts.
En ce début d’été 2019 c’est la musique sacrée de Verdi qui sera à l’honneur!
Le Requiem de Giuseppe Verdi est un chef d’oeuvre incontestable du répertoire choro-symphonique du 19ème siècle.
Cette messe grandiose, créée en 1874, est une liturgie pour les morts, dans la pure tradition catholique, mais sa structure, son expressivité et ses contrastes la rapprochent de l’opéra : un opéra en habits d’ecclésiastique!
Verdi témoigne dans cette partition de sa parfaite maîtrise de l’écriture vocale et donne naissance à un véritable bijou de l’art lyrique. L’effectif imposant, quatuor de solistes, double chœur mixte et grand orchestre, y exprime les sentiments les plus intimes et les plus profonds du compositeur alors au sommet de son art.
Brillante, contrastée et éclatante, cette oeuvre magistrale est bien une des plus puissantes qu’il ait composées et l’une des plus marquantes du genre tout entier.
Une présentation de l’œuvre : http://ch.campus.free.fr/VerdiRequiem/UnePresentation.pdf
Les interprètes:
Karina Desbordes soprano, Klara Csordas mezzo-soprano
Bruno Robba ténor, Jean-Louis Serre basse
Le Choeur du Campus Paris-Saclay à Orsay et Choeurs partenaires
Orchestre Symphonique du Campus d’Orsay
direction: Martin Barral
Les dates, heures et lieux:
Samedi 22 juin 2019 à 21 h, Basilique Sainte-Clotilde, Paris 75007. Dimanche 23 juin 2019 à 17 h, gymnase Blondin, rue Guy Moquet, 91400 Orsay
Renseignements et réservations: https://www.scm.espci.fr/Prochains_concerts.html
Nous vous attendons, nombreux, pour partager de beaux moments d’émotions musicales.
Gérard Adamczewski
Président du Choeur du Campus Paris-Saclay à Orsay
Tu ne connais probablement pas le plateau de Saclay, je vais t’en brosser le tableau.
Anselme et moi passions d’un sujet à un autre, tant la diversité était grande sur ce territoire.
Heureux qui comme Anselme a pu avoir à ses côtés pour le guider, Jean Claude Nouel, ce Palaisien, urbaniste* retraité, docteur en géographie dont les connaissances profitent à Terre et Cité. Le premier est un Algérien brillant qui entre à Polytechnique. Les yeux noirs de l’Oranais regardent sereinement la montée par le sentier « de la gloire » qu’il emprunte. Le second s’offre à être son guide, le « passeur » entre ces deux mondes. _ « Aujourd’hui, tu as quitté cette ville, loin du port et des pentes escarpées de Santa Cruz, pour d’autres horizons, après y être né. » C’est un Greeter** dans l’âme.
» L’horizon que tu vois sur cette plaine se voilera des bâtiments de la recherche et du savoir au cours des prochaines années. »
Ce n’est pas l’envie de raconter l’histoire du plateau à tout le monde qui lui manque, néanmoins, Jean Claude Nouel a eu la bonne idée d’écrire un document paru en 2015 que je recommande : « Le plateau de Saclay & Un territoire porteur de passé et d’avenir au-delà des frontières. » Même s’il n’est pas facile à trouver, on y arrive, trois cents petits fascicules d’une trentaine de pages circulent et racontent cette histoire à travers cette rencontre de Jean Claude avec le fils d’un ami oranais.
L’auteur et Anselme qui a choisi la filière nucléaire ont fait un périple sur le plateau. Ainsi est né ce panorama, de Marie Curie à Pierre-Gilles de Gennes, sans oublier le versant littéraire : de George Sand à Juliette Adam, particulièrement bien fourni. Autant de personnalités qui ont vécu ou marqué le destin du plateau. Plus, quelques figures liées à l’histoire franco-algérienne, comme Maurice Audin** ou Henri Alleg, auteur de La Question. Et bien sûr, les universités et les comparaisons mondiales.
Où se procurer ce guide : à La librairie-restaurant Mille-Feuilles à Bièvres, à Palaiseau… Prix : 12 €
Christophe Baillat
* Il a travaillé à la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines
** de l’anglais « to greet ». Un passionné qui partage sa passion et les connaissances qu’il a de son territoire avec d’autres personnes à travers des balades, des visites, des découvertes.
** Prix Maurice Audin pour que se développe la collaboration algéro-française en mathématiques
Quel immense plaisir ce soir de partager avec vous la découverte de notre superbe concept RESONANCE ! » Natacha Poncet, Directrice du Best Western Val de Bièvre à l’entrée du Campus HEC à Jouy en Josas.
Les campus, les bureaux, les hôtels sont en pleine ébullition
Parmi les invités qui se pressent dans le hall d’entrée, plusieurs manager d’hôtellerie. Stéphane Zabouri, Directeur du Victoria Palace à Paris vient sur le plateau de Saclay pour la première fois. Julie et Marie-Clarté ont été formées au métier par Natacha. La conférence de Philippe Morel intitulée : Comment les nouveaux modes de travail révolutionnent l’immobilier de bureau, attire aussi. Au moment de changer le mobilier, Perrine Gouerec (Fédération des Entreprises Publiques Locales) cherche des idées.
Le besoin de faire évoluer les espaces : « Ouvrir vos esprits, vous lâcher, exprimer et partager vos idées et votre potentiel ».
Entrée sur scène de Philippe Morel (Dynamic Workplace) qui fait déferler dans la salle la lame de fond du co-working, plus adapté à l’enjeu de créativité : 2 % du parc tertiaire aujourd’hui, il pourrait représenter 20 % en 2030. Il laisse la place à Natacha Poncet qui appelle son équipe. Ensemble, avec l’aide d’un cabinet conseil, du Chef Nicolas à Marion, la Responsable commerciale, ils ont repensé les espaces de travail, intégré l’esprit du co-working. Applaudissements. Christine Monti, coach (Talents Impulse à Paris), accompagne des dirigeants, des équipes : « J’ai besoin de temps d’échanges entre les participants. Si une salle classique n’est pas adaptée, on peut certes bouger les tables mais ce n’est pas toujours facile ».
A la découverte de ces nouveaux espaces
Julien Robin, Responsable avant-vente, cherche des bureaux hors de Thalès. « Le lieu ici permet de s’aérer, de s’organiser en mode start-up, d’avoir une tout autre vision ».
« Avec la nouvelle approche client de l’Hôtel, l’espace est affecté selon l’objectif de la réunion. Si l’amour du métier est primordial, la salle Fait main, en référence aux artisans, sera idéale ». Marion Lindas Tounekti
Au total Résonance propose 1 000 m² revisités, 8 salles de réunion scénarisées et thématisées, plénière d’une capacité de 300 personnes, espace de co-working. Tout juste équipés avec décorum et mobilier, la commercialisation* de ces espaces a débuté après cette soirée qui s’est terminée à minuit. En cours d’installation, quelques entreprises du plateau de Saclay en ont déjà eu un avant-goût.
Christophe Baillat
* Contacts :
M.L.T : [email protected] – 06 22 61 55 91
Ou : [email protected] _ 01 69 35 43 26
Le formateur nous a montré des vers de terre en train de copuler et leurs spermatozoïdes sur sa paume, que tout le monde photographiait, c’était étrange. Autour, tout paraissait normal, L. aidait Mélanie, sa maman, à épandre du compost au pied des arbustes d’une allée.
Où étais-je ? Fausses-Reposes, ce toponyme fait froid dans le dos. Qui a lu La cicatrice du diable de Laurent Scalese sait pourquoi. En mode aventure, franchir les 30 mètres de dénivelé, la voix de Google Maps (_ Prendre à gauche sentier Belloc) dans l’oreille. Eviter d’arriver en retard. Le matin, nous* avions reçu une formation théorique au compostage à l’Hôtel de ville de Versailles, qui allait se poursuivre par une session de terrain.
Au sortir de la gare de La Celle Saint-Cloud, la forêt de Fausses Reposes est néanmoins un raccourci pour rejoindre le groupe.
Résidence Circourt. Les bacs (broyats de branchage, apports de restes de fruits et légumes, maturation) sont si bien placés que le label compost drive – s’il existait – pourrait lui être attribué. Mélanie s’excuse, un message WhatsAp lui signale qu’il y a un intrus dans le bac d’apports, une tête d’ananas qui aura du mal à se décomposer. Elle nous confie aux bons soins de sa voisine qui porte un tablier siglé « Maître composteur ».
Petite revue des fous furieux qui l’entourent
Carole est allée chercher des vers de terre dans la forêt car elle a vu que le composteur allait déborder. Sébastien reçoit un panier AMAP chaque semaine et utilise un bac à pâtons pour le lombricompostage depuis qu’il a testé cette installation dans la pizzeria où il travaillait. Jean-Marc dirige un labo. Tous les mardis midi, il bichonne les jardins partagés du domaine de l’Inra.
Jusqu’où le mal s’étend ?
Même les CRS – normalement occupés au maintien de l’ordre – retournent la question des déchets de leur cuisine (100 repas/jour, 7/7, soit 8 tonnes de bio-déchets produites) dans leur tête. Leur site à Bièvres s’étend sur 32 hectares. Compost individuel, de résidence, d’établissement, chacun travaille sa méthode. Le poste de circulation de la gare des Chantiers s’y mettrait aussi.
A quoi reconnait-on un composteur ? Quand il tient un carton, compulsivement, comme il le ferait d’un ticket de métro, il le fractionne en petits morceaux. C’est un toc.
Vient le temps où tout ce que les hommes ne considéraient pas, regardaient comme bon pour la benne, ils se damneraient pour le récupérer. Les sols en sont de plus en plus gourmands.
Ré-habiter nos résidences, comme on anime des jardins d’entreprises
Il y a peu de temps encore, nous regardions depuis nos fenêtres les paysagistes entretenir des espaces qui étaient de moins en moins les nôtres et chaque samedi, nous tondions notre pelouse à ras. Oubliez. Depuis, jardins partagés et compost ont fait leur chemin. Les sessions sont pleines. L’ADN de nos résidences, de nos établissements, se modifie, le miroir a raison.
Christophe Baillat
* article inspiré par une formation de référent de site organisée par Orga Neo à laquelle les Jovaciens étaient bien représentés : 3 personnes de l’Inra, 2 élèves ingénieurs qui travaillent pendant 2 ans à un projet de quartier, 2 représentants de résidence. La commune de Jouy-en-Josas a un défi à relever : déchets moins 10 %.
Nouvelle exposition dans le cadre du cycle* Victor Hugo et les Grands Esprits Universels proposée par la Maison Littéraire Victor Hugo, à partir du 2 mars 2019.
En août 1850, Victor Hugo tient dans sa main chaude celle d’Honoré de Balzac épuisé, c’est la fin d’une amitié. Après la fermeture hivernale, la Maison Littéraire de Victor Hugo (MLVH) à Bièvres ouvre grand ses portes à Balzac – inventeur du procédé de la réapparition des personnages – pour une exposition temporaire, à l’occasion du 220e anniversaire de sa naissance. Les documents (portrait-charge de Balzac par Nadar, photographie de Balzac par Nadar d’après daguerréotype… ) proviennent du fonds propre de la MLVH. En cours d’année, ils seront complétés par d’autres en provenance de Tours, Angers, Saché.
Commençons la visite.
La guide commente un buste en marbre de Carrare : « Hugo était ce beau jeune-homme. » L’écrivain a séjourné au château des Roches (où nous sommes) de 1828 à 1837, « c’est le Victor Hugo de l’énergie, de la jeunesse ».
Hugo comme Balzac, des travailleurs acharnés
Outre qu’ils sont contemporains : Balzac est né en 1799, Victor Hugo en 1802, ces deux écrivains réalistes observent leur temps, écrivent très vite (à seize ans, Hugo fit le pari d’écrire un roman en quinze jours et s’y tint. Plus tard, il écrira une pièce de théâtre en dix jours), se passionnent pour leurs recherches autour de l’humain, « aucune zone sociale n’échappe à Balzac ». Dans son roman Louis Lambert écrit en 1833, Balzac explique sa théorie de la volonté, lui qui a imposé à son corps d’écrire les quatre-vingt-dix volumes de La Comédie Humaine.
Tous les sapins de la Forêt Noire ne valent pas l’acacia qui est dans la cour des Roches. V.H
La Maison « entièrement privée » se visite en toute simplicité, accueillante aux randonneurs qui ne sont pas chaussés pour marcher sur une moquette claire. Un RDC et un étage, quatre salons de différentes couleurs. Avant ou après la visite, un agréable parc de onze hectares est ouvert à la promenade. La MLVH abrite plusieurs Trésors nationaux « au titre des monuments historiques » : le texte original d’un projet de décret écrit par V.H (amnistie des Communards), ses épreuves d’imprimerie corrigées (La Légende des siècles, Les Contemplations) au premier étage. Mais aussi des « copeaux » de V.H, ses brouillons de premier jet.
On découvre un Balzac touchant, complexé par son physique, auteur dont les textes sont diffusés à l’étranger sans rétribution (c’est pour cette raison qu’il est à l’origine de la Société des Gens de Lettres), détectant bien les erreurs (i.e mauvais calculs) que ses personnages commettent, mais incapable de voir les siennes, il se réfugiait à Saché (Indre et Loire) pour mettre ses créanciers à distance.
Ne cherchez pas la biographie de Balzac écrite par Stefan Zweig (Balzac Le roman de sa vie), la librairie est bien dotée mais uniquement avec les ouvrages de Victor Hugo.
La MLVH se visite le week-end de 14 h 30 à 18 h 30 et pour les groupes de plus de dix personnes, tous les jours, toute l’année, sur réservation.
Christophe Baillat
Maison Victor Hugo 45, rue de Vauboyen 91570 Bièvres
[email protected] ou Tél. 01.69.41.82.84
http://www.maisonlitterairedevictorhugo.net
* après les expositions George Sand, Alexandre Dumas, Shakespeare, Voltaire
Les premières JPO de l’année se tenaient à l’Ecole Ferrandi de Jouy-en-Josas. _ On enlève les places tant qu’il y en a !
« Les cours ont lieu de 8 h 30 à 18 h. Les parents sont contents, on ramène des produits chez nous. »
Pour bien faire, il faudrait suivre la chaîne de production de bout en bout, un découpage pédagogique des JPO en quelque sorte. Chambre froide, décartonnage, zone de stockage préliminaire, habillage, cuisson jusqu’à l’envoi en salle, sur assiette ou plat. Mais voilà, il y a toujours du monde pour ces Journées Portes Ouvertes et on a l’impression que tout le monde court dans tous les sens. De temps en temps, un Chef (formateur) appelle ses élèves au calme, _ « On se détend. »
Il a participé à la préparation des crêpes – Chandeleur oblige – à partir de 8 h – 8 h ½ : poêlon, réchaud, différents alcools dont un rhum blanc et jus de fruits (ananas, orange, mirabelle) ont été « envoyés » ainsi que le sucrier. Julien Mendrilil, élève en BTS option B (Arts culinaires, Arts de la table et du service) se retrouve pourtant à la découpe d’un saumon en tranches fines qu’il propose à la dégustation. Un tartare de bœuf suivra. Julien est originaire de Seine-et-Marne, il a fait un Bac pro en restauration à Savigny-le-Temple.
A l’accueil de l’Orme-rond, le restaurant d’application, un groupe de visiteurs venus pour les JPO se familiarise avec le vocabulaire. _ « Avant le Bac, on parle de restauration et des arts de la table. Après, on parle d’hôtellerie, notamment pour le management ; c’est l’ancienne filière Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ».
Retour dans les cuisines. Armoires aux épices, alcools, frigos dédiés : BOF, viande ou légumes. Tout y est filmé et daté.
Antoine Dathy est en 2e année de Bac pro cuisine. Il vient du sud des Yvelines, attiré par sa passion du métier et la réputation de l’école. Comment se déroulent les cours ? « On a un menu à réaliser à partir de fiches techniques. Avant de commencer, il y a une évaluation pour voir si on les connaît. Toujours en binôme, pour s’entraider. Un seul binôme va en pâtisserie dans le labo. » Entre Técomah et Ferrandi, la différence ? Pour le chef Jean-Baptiste Bayoni, un ancien du CFA Charles Péguy d’Orléans « Il y a plus d’investissement en matériel technique et pédagogique chez Ferrandi. Pour le reste il n’y a pas de différence ».
Mettez-moi de la glace pilée sur les poissons. » « Et, les jeunes, allo ! Ils sont où les carrés d’agneau ?
L’atelier de viande est l’équivalent du banc de poisson.
Ce matin, pigeons, canards, d’un côté et de l’autre, bulots, une roussette et un thon entiers. Des élèves en prélèvent pour les « habiller », c’est l’équivalent de l’épluchage des légumes (il y en a peu, l’hiver n’offre pas de diversité; pas de gibier non plus en dehors de la saison de la chasse). Par exemple, on vide les intestins du canard avant de le mettre à cuire, ou bien on lève des filets…
Je cherchais le Chef Lecoq, j’étais devant lui. Seul Vianney, son prénom, était visible sur sa tenue. Comment le responsable pédagogique est arrivé ici ? Il y était déjà du temps de Técomah et est revenu là en 2009 pour remplacer un Chef qui partait en retraite. M. Lecocq a obtenu successivement : CAP (Pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie), BEP, Bac pro, puis BTS assaisonné d’une Licence en pédagogie de l’alternance. Pour l’heure, il prépare les élèves (seulement quatorze par classe) aux examens blancs (CAP, BTS).
L’École élève des poules de Houdan, « Une variété dont on dit qu’elles sont trop petites pour (les manger à) quatre et trop grosses pour deux. »). Tant qu’elles mangent les épluchures, elles ne finiront pas dans l’assiette.
Le restaurant d’application
En parlant d’assiette, L’Orme rond est ouvert le midi : les mardi, jeudi et vendredi et le mercredi soir. Réservation entre deux et trois semaines à l’avance sur www.ferrandi-paris.fr
Une bonne occasion de voir si les élèves sont prêts pour leurs examens.
Christophe Baillat
« OASIS » par Francis Tack – Jusqu’au 27 janvier 2019
Depuis qu’il maîtrise le vol en paramoteur (aéronef léger type deltaplane), qui lui permet de voler à basse altitude, Francis Tack s’en donne à cœur joie au-dessus des dunes et des oasis égyptiennes, mauritaniennes, algériennes, chinoises…
Les vues, comme cette famille circulant avec son troupeau camelin dans une tempête de sable ou bien la culture des palmiers-dattiers, se retrouvent aussi au coin librairie dans l’un ou l’autre des ouvrages, dont le plus récent : Oasis, des îles dans le désert.
A vous de voir !
désertique |
aérienne |
randonnée | fascination |
Entrée libre, samedi et dimanche : 16 h – 19 h. Site à consulter : www.francistack.com
Christophe Baillat
Le Chœur du Campus Paris-Saclay a le plaisir de vous annoncer ses prochains concerts.
Au programme: Mendelssohn – Bach, de l’élève au maître
Le programme de notre concert se compose de quatre œuvres qui s’inscrivent dans la tradition des cantates sacrées d’inspiration luthérienne. Luther considérait que, dans la liturgie, la musique et les chants devaient mettre en valeur la parole divine. Il pensait aussi que les textes chantés devaient être compréhensibles par tous et préconisait l’usage de l’allemand plutôt que du latin. Bach et Mendelssohn ont, tous deux, respecté ces principes dans les œuvres que nous avons choisies.
Félix Mendelssohn (1809-1847)
Le plus « classique » des romantiques !
Il s’intéresse aussi aux musiciens plus anciens et surtout à Jean-Sébastien Bach.
A 20 ans, il dirige à Berlin une exécution de la « Passion selon saint Matthieu » et amorce ainsi la redécouverte de Bach par le grand public.
La musique religieuse de Mendelssohn représente de loin la partie la plus importante de son œuvre.
Il se croyait appelé à rétablir en Allemagne la tradition interrompue de Bach se mettant en communion intime avec ses œuvres et ses idées
Cantate MWV A20 « Herr Gott, dich loben wir » / « Seigneur Dieu, nous te louons » (1843)
Chant de louange, de remerciement et d’imploration. Cette œuvre sera interprétée par deux chœurs séparés qui chantent le plus souvent en alternance, comme lors d’un service religieux où officiant et assemblée se répondent.
Cantate MWV A7 « Wer nur den lieben Gott lässt walten » / « Celui qui s’en remet à Dieu seul » (1829)
Cantique dit « de confiance ». Il nous exhorte à avoir toute confiance en Dieu et à placer en lui notre espérance.
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Universel !
La musique de Bach renferme un message qui peut toucher le cœur humain et répandre la paix intérieure, quelque soit la nationalité ou la tradition culturelle.
A côté de l’orgue et du clavecin, les cantates sacrées constituent incontestablement l’un des domaines où il a le plus marqué son époque et la postérité.
Cantate BWV 4 « Christ lag in Todes Banden » / « Christ gisait dans les liens de la mort » (1707 reprise en 1725)
Les 7 versets du cantique pascal écrit par Martin Luther en 1524.
Un de ses chefs-d’oeuvre vocaux, la plus ancienne cantate à nous être parvenue.
Cantate BWV 140 « Wachet auf, ruft uns die Stimme » / « Réveillez-vous, nous crie la voix » (1731)
La parabole des vierges, sages et folles, attendant l’époux.
Belle partition spirituelle et sensuelle, célèbre par son fameux « Choral du veilleur » .
Ces deux cantates sacrées sont parmi les plus connues de Bach.
Mais … vous saurez tout (ou presque) à la lecture du programme qui vous sera proposé à l’entrée de nos concerts !
Les interprètes :
Le Choeur du Campus Paris-Saclay à Orsay
Rany Boechat soprano, Bertrand Dazin alto, Branislav Rakic ténor, Lucas Bacro basse
Ensemble de Musique Baroque
Direction: Samuel Machado
Les dates, heures et lieux :
– Vendredi 1er février 2019 à 20h45, Campus d’Orsay, Amphithéâtre Henri Cartan, Bât. 427
– Dimanche 3 février 2019 à 16h, Eglise Saint-Louis-en-l’Île, Paris 4ème.
Renseignements et réservations: https://www.scm.espci.fr/Prochains_concerts.html
Nous vous attendons nombreux pour partager de beaux moments d’émotions musicales.
Message repris de Gérard Adamczewski, Président du Choeur du Campus Paris-Saclay à Orsay, que nous remercions pour cette information.
Une activité proposée par le Cercle Littéraire et Artistique Jovacien*
SALON DU LIVRE – EXPOSITION
Dimanche 21 octobre à Jouy-en-Josas 10 h – 18 h
Salle du Vieux Marché, 1er étage
* Contact : [email protected]
CB
Contact : Stanislas Berteloot [email protected]