Comme dit dans le précédent article, la saison n’a pas été bien clémente… Et c’est le moins qu’on puisse dire !
Reprenons : Les pluies interminables de ce printemps puis de l’été sont venues à bout des tomates : sur 20 pieds plantés, sans compter les re-semis spontanés de l’an dernier, RIEN n’a survécu !!! J’ai eu, tenez vous bien, DEUX tomates cocktail clémentine, des fruits de la taille d’une mirabelle ! Ci après, les plants ont bien essayé de repartir et quelques fruits verts ont vu le jour, mais détruits par le mildiou avant de mûrir…
Les haricots de Soissons ont marché comme je ne les avais jamais réussis, là, c’est le gros succès ! Pour 40 grains plantés, 1 kilo de grains très beaux et bien formés. La pièce de 50 centimes donne l’échelle !
Préparation : faire tremper 24 heures minimum en changeant d’eau une fois et cuire très longuement (environ 3 heures en deux fois en laissant refroidir entre deux cuissons) : on peut mettre des champignons séchés, de la tomate, du lard… Ce haricot qui double presque de taille en cuisant est d’une tendreté inouïe et gustativement très intéressant : délicieux !
Les patates qui ont terminé leur maturation après celles récoltées en « nouvelles » ont relativement bien donné, mais comme j’ai eu la paresse de les butter proprement, j’ai laissé les limaces se régaler plus que moi : bonne leçon. Tout de même, une petite trentaine de kilos sur 35 pieds, ce n’est pas trop misérable… Peut mieux faire ! Il faut admettre que les frites multicolores on un certain attrait…
Les frites prêtes à cuire… Et les mêmes cuites !
Les pannais sont beaux. Les betteraves crapaudines ont donné de toutes petites racines, pas bien intéressantes. Les potimarrons n’ont pas très bien marché, par contre, les courgettes ont bien donné : les très grosses se garderont jusqu’au mois de janvier février en cave.
Contrairement à l’an dernier où les poireaux avaient pris le ver et se retrouvaient tout mangés, ils sont cette année assez jolis. On en récoltera même aux grands froids, si on a le courage de bêcher en terre gelée. Les poirées ( bettes) aussi donneront jusqu’aux gelées,
Les autres récoltes sont quasi achevées : il va falloir maintenant laisser la terre se reposer, ainsi que le pauvre cultivateur ! Donc, on va mettre de la feuille morte dès qu’elle va tomber, en lits épais de 20 à 30 cm sur les planches cultivées cette année. Ou de la paille si on en trouve. Si on en a, on mettra du fumier dessous ces matelas de feuilles ou de paille.
Il va être temps de vider la fosse de la couche chaude et de remplacer les feuilles maintenant bien décomposées par des feuilles mortes « fraîches », de l’année, qu’on mettra en place vers le mois de janvier avec du fumier frais ou de la bouse de vache fraîche, afin d’ensemencer ces feuilles pour démarrer la fermentation et commencer à chauffer. Ainsi, on pourra lancer nos semis dès le mois de février terminant pour avoir de beaux plant en avril !
Bon courage donc et bon hiver !