Le 30 juin 2011, ma mère de 74 ans prend possession de son appartement, un rez de jardin rue Aphonse Daudet.
Le choix du neuf tient pour elle de la volonté d’échapper à toutes préoccupations liées au vieillissement d’un appartement plus ancien.
Malheureusement ce choix ne tient rapidement pas ses promesses. Des janvier 2012, un des murs de l’entrée à des traces de moisissures, les joints de carrelage sont humides et du salpêtre finit par s’installer.
Très vite ce sont 4 murs qui sont atteints de moisissures.
Nous prenons contact avec le maître d’ouvrage, qui après plusieurs relances, finit par se rendre sur place accompagné du représentant du promoteur.
Ce premier entretien tombe tout de suite dans le burlesque, ma mère à droit à des recommandations sur la façon de laver le sol et des théories sur des phénomènes de condensation entre le canapé et un mur qui sépare deux pièces. Enfin, devant notre incrédulité et à court d’argument, c’est le robinet extérieur qui est incriminé, ou plus précisément une fuite du robinet que nous n’avons jamais constaté.
Un premier plombier est envoyé qui faute de trouver la fuite, est remplacé par un autre qui ne trouve rien non plus.
Travaillant moi même dans le bâtiment, je suggère d’autres investigations et j’évoque la piste de remontées d’humidité par capillarité, en raison peut-être d’un défaut d’étanchéité, l’endroit « La marre aux saules » portant bien son nom.
Mais malgré le compte rendu des plombiers, seule la fuite fantôme est une piste et il convient donc… D’attendre.
Notre patience étant mise à rude épreuve, nous tentons de faire intervenir le syndic de copropriété désigné par le promoteur qui vient poliment constater les désordres et nous laisse en plan sans retour malgré nos envois de recommandés.
Nous finissons par porter plainte mais les réponses tardent et nous arrivons au terme de la période de parfait achèvement (période d’un an pendant laquelle le promoteur doit prendre à sa charge tous les désordres).
Étant arrivé au terme de cette période, c’est à nous de prendre contact avec l’assureur afin que le sinistre passe en dommage ouvrage. Un expert va être désigné et nous savons déjà que cela va prendre beaucoup, beaucoup de temps. Enfin depuis 15 jours, des traces de rouille sont apparues sur le sol, sans doute le résultat de l’action de l’eau sur le treillis noyé dans la dalle béton.
En résumé, ma mère est propriétaire d’un bien qui lui pose des problèmes de santé, qu’elle ne peut aménager, ni revendre en l’état.
Un problème isolé ?
Note : monSaclay.fr a contacté une autre résidente de la rue Alphonse Daudet, madame Sylvie Voudon qui connaît également des problèmes d’humidité et de vices de construction.
« Après de nombreux allers-retours avec l’agence immobilière et le promoteur, nous avons réussit à faire fonctionner notre VMC car lors de la livraison la ventilation n’était pas branchée », dit-elle.
« Aujourd’hui », ajoute Sylvie Voudon, « malgré l’aération de la VMC, notre habitation reste très humide. Dès qu’il fait froid de la condensation se forme sur la porte d’entrée et nous avons remarqués de nombreux ponts thermique ».
Avant de raccrocher Mme Voudon ajoute : « Nous aimons Saclay et son cadre de vie, mais j’ai un bébé et je ne pense pas que nous puissions rester vivre dans cette maison si les choses ne s’arrangent pas ».
Appel à témoignages
Et vous, si vous habitez dans ces nouvelles habitations, avez-vous constaté des problèmes similaires ? Laissez un commentaire pour faire part de votre expérience.