Info Citoyen

ZAD du Plateau de Saclay – La presse en parle

Juil 29, 2015

150718 PdS ZAD forces

Le samedi 18 juillet s’est produit à Villiers-le Bâcle un évènement qui a été relaté dans les journaux régionaux, une « opération Césarion » en quelque sorte :

Ce dernier article comportait aussi une déclaration de la Préfecture, que le GRACOPS1 a tenu à commenter, toujours dans les colonnes de l’Essonnien. Le commentaire publié comportant quelques défauts de mise en page, il est reproduit ci-après in extenso :

 

ZAD du plateau de Saclay – Commentaire du GRACOPS1 sur la réponse préfectorale

Une tentative de constitution d’une ZAD démantelée ? Félicitons nous de l’intervention efficace d’une escouade de gendarmerie empêchant une dangereuse bande d’activistes en short et chapeau de paille de dresser une cabane symbolique dans un champ.

Ceux-ci n’avaient pas pris la peine de demander une autorisation de travaux, inspirés peut être par l’article 29 de la loi Macron, qui permet de ne plus faire démolir les constructions illégales autorisées abusivement en zone agricole. Ils croyaient naïvement que l’accord verbal du maire suffisait. Gageons donc que les autorités feront preuve de la même vigilance envers la ferme-usine de Drucat qui a outrepassé les surfaces du bâti de son permis de construire et exploite actuellement 220 vaches de plus que son autorisation …

Mais passons l’anecdote, et citons : « Le préfet de l’Essonne, au nom de l’intérêt général, regrette et condamne les désinformations. Il rappelle que la République garantit, tout au long des procédures, l’expression démocratique de toutes les opinions dans le cadre des lois et règlements. »

Tout à fait d’accord avec lui dans le principe, sauf que dans les faits, l’Opération Paris-Saclay n’est pas un modèle du genre.

Que penser de l’information du public effectuée par les « interlocuteurs en responsabilité » ?  Leurs « actions de communication » sont bien les mots justes car elles utilisent les techniques de la communication publicitaire : slogans, « story telling », glorification de la compétition, onirisme de la grandeur, incantation sur l’intérêt national. Techniques appropriées pour vendre l’idée du projet en faisant rêver l’inconscient collectif. Il n’y a qu’à relire le texte de la préfecture pour entendre une variation bien jouée de la partition. La glose sur plus de 2400 hectares de terres agricoles protégées omet que sur le Plateau, c’est seulement 2333 ha, le reste étant hors OIN et dans les vallées. Et elle attribue à l’Etat une « attention toute particulière » alors qu’il avait été contraint par la lutte associative locale à n’en massacrer que 400 ha au lieu de 1000. A l’aube de la COP212 à Paris, le bilan carbone de cette urbanisation vaut bien d’être lauréat d’un fonds ministériel d’un demi-million d’euros pour la croissance verte !

Quant à la désinformation condamnable ? C’est celle pratiquée par des opposants qui se permettent de discuter la notion d’intérêt général et ne cessent de stigmatiser le projet, lui reprochant des incohérences et une démesure inutiles, ainsi que l’autoritarisme autiste qui l’impose. Car malheureusement pour le confort de l’Etat et de sa technostructure, il existe sur le territoire une intelligence collective qui regroupe des individus compétents et qui, avec des moyens le plus souvent bénévoles, recoupe les études contradictoires et propose des solutions alternatives. Outre les associations majeures et reconnues comme « Terre et Cité » et les AVB3, l’exemple significatif est celui de COLOS4 qui publie sur son site internet des réquisitoires implacables, dont le dernier en date porte également sur cette réponse préfectorale.

Parlons donc de l’expression démocratique garantie par les procédures de la République. Le cas d’école est celui de l’Enquête Publique sur le CDT5 Paris-Saclay Territoire Sud. A l’issue d’un travail de compilation remarquable, la Commission d’Enquête a émis un avis défavorable le 23 avril 2015, rendant justice à la contribution des centaines de citoyens ayant participé. Mais ce cas exceptionnel tranche avec la succession d’enquêtes partielles morcelant le projet pour échapper aux critères d’un vrai débat public, et où les commissaires enquêteurs n’ont pas eu le même courage. Pour preuve récente, celle pour DUP6 du secteur de Corbeville : sur un dossier inconsistant, malgré les contestations fondées dont celle de la Chambre d’Agriculture interdépartementale d’Ile de France, l’avis rendu est favorable, sans l’ombre d’un commentaire ni de recommandations.

Pour revenir au CDT-Sud précité, la recommandation n°5 de la Commission d’Enquête était de « renforcer substantiellement la concertation, pendant la période d’actualisation, de finalisation et d’adoption du CDT, ainsi que pendant le suivi de sa mise en œuvre en créant un mécanisme de concertation ». L’EPPS7 travaille sur l’actualisation de ce CDT depuis juin, le comité de pilotage a été réuni le 10 juillet, ses 7 maires disposent d’une confidentielle copie de travail. Le préfet de l’Essonne, qui préside ce Comité de Pilotage, veut bien nous rappeler que la République garantit l’expression démocratique mais il ne donne aucune nouvelle sur le mécanisme de concertation recommandé !

Si les pratiques courantes d’application des lois et règlements sur les débats publics étaient satisfaisantes, pourquoi le Président de la République a t’il confié au sénateur Alain Richard une commission spécialisée du CNTE8, chargée de proposer des pistes de rénovation? En mars 2015, cette commission a procédé à l’audition de 12 représentants de mouvements d’opposition aux GPII9, puis à celle du Président de la CNDP10. Monsieur le Préfet pourrait s’inspirer de leurs propositions concrètes de modernisation de la démocratie participative.

Il y a en France plus de 50 de ces Grands Projets, tous antinomiques avec les objectifs de la COP21. Certains sont : emblématique comme à Notre-Dame-des-Landes, tragique comme à Sivens, bloqué comme à Roybon. Nous n’en sommes pas encore là sur le Plateau de Saclay, mais cabane ou pas, la trentaine de personnes du 18 juillet sont des lanceurs d’alerte loin d’être isolés. Notre territoire est bien une Zone à Défendre.

 

1 GRACOPS : Groupe de Réflexion et d’Action Citoyenne sur l’Opération Paris-Saclay

2 COP21 : 21ème réunion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

3 AVB : Amis de la Vallée de la Bièvre

4 COLOS : Collectif OIN Saclay, regroupant plus de 100 associations

5 CDT : Contrat de Développement Territorial

6 DUP : Déclaration d’Utilité Publique

7 EPPS : Etablissement Public Paris-Saclay

8 CNTE : Conseil National de la Transition Ecologique

9 GPII : Grand Projet Inutile et Imposé

10 CNDP : Commission Nationale du Débat Public

 

Info Citoyen

Une série d’entretiens à la ferme

Juil 24, 2015

« Il n’y a pas si longtemps, l’agriculture du Plateau, c’était le Père Vandame, le Père Dupré, le Père Trubuil, le Père Laureau…Maintenant, ce sont tous les fils (ou toutes les filles !) qui ont repris l’activité. »

Terres précieuses

Célébration collective des familles agricoles du Plateau de Saclay

C’est en lisant la newsletter envoyée par la Présidente de Jouy Ecologie que j’ai été informé de la parution de ce livre de témoignages d’agriculteurs et agricultrices du Plateau de Saclay. Le préfacier de « Terres précieuses », Thomas Joly, est Président de Terre & Cité. Le livre participe donc à un courant de défense du territoire qui mobilise depuis des années ses acteurs pour la pérennité des terres agricoles. On y retrouve plusieurs signatures emblématiques comme celles de François Lerique, porteur du projet « alternatif » contre « l’entêtement de l’Etat » et amapien*, de Laurent Sainte-Fare Garnot, gérant de Terres Fertiles qui « rassemble des gens très engagés dans la réflexion sur le devenir du territoire »… Voilà pour les présentations.

Revenons au livre et d’abord à son auteur.

Sous l’apparente harmonie de la voûte céleste, le scientifique voit un lieu de combats. Je ne veux pas mettre ici l’accent sur les combats, encore qu’ils existent (c’est l’un des mérites du livre de les rappeler), mais souligner l’importance de l’œil de l’observateur dans l’observation.

Formée à l’Ecole de la statistique, plutôt que de continuer à « compter les vaches », comme elle le dit, Martine Debiesse a préféré conter les vies. Comment s’est formé l’œil de cette biographe professionnelle qui a trempé sa plume dans la terre, et d’où lui vient sa sensibilité pastorale ? En réalité, sans s’en douter jamais, son destin était écrit. Sa généalogie combinée la convoquait pratiquement pour écrire l’histoire de ce territoire qui a comme elle une double identité. Non aveuglée par son ascendance paternelle (son grand-père dirigea le CEA durant seize ans), Martine Debiesse a su tirer parti de ses racines paysannes du côté maternel pour tisser des liens avec les agriculteurs entrepreneurs du plateau. Sous sa plume on les voit comme les truites dans l’eau transparente d’une rivière. Rivière menacée mais les poissons sont bien décidés à se battre pour vivre.

Tour de plaine

Le livre nous emmène sur la terre des générations qui se succèdent. De la G1, « Le Plateau de Saclay, dans l’temps »,  la génération qui s’implante initialement, à aujourd’hui (G3, G4), c’est-à-dire avant et pendant le « tsunami de l’urbanisation » (interview de Cristiana Modica Vandame, une Sicilienne devenue agricultrice à Villiers-le-Bâcle pour une raison sentimentale). Vers l’an 2000, ces familles d’agriculteurs du Plateau se demandaient, face aux projets qui s’annonçaient, si les gens qui habitaient ou travaillaient sur le Plateau voulaient conserver ce paysage agricole ou si ça leur était complètement égal. Guillemette Dupré–des Courtils (G3) explique qu’une poignée d’agriculteurs du Plateau a tout déclenché, « la création de Terre et Cité, toutes ces études […] », qui ont fait connaître le métier, ses enjeux, pour que change le regard sur l’agriculture.

Je ne sais pas si l’homme descend du poisson, laissons cette question aux scientifiques, mais ces fils et filles (Francine Allavoine Garcin, Emmanuel Laureau, Emmanuel Vandame…) qui poursuivent aujourd’hui l’exploitation ont  envie de « défendre le côté agricole du territoire ». Ténacité exigée. On sera surpris de  la résilience dont Charles Monville, éleveur de volailles bio, a fait preuve pour que son rêve de posséder une exploitation se réalise enfin, à 37 ans.

Avec ce nouveau livre, on perçoit mieux la mentalité agricole car il est écrit à hauteur d’homme, dans la pâte humaine qui fermente, qui lève et donne – parfois – des « pousses de cultivateurs ».

Christophe Baillat

* AMAP : Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne

Martine Debiesse est l’auteur de « Terres précieuses » paru aux éditions Grand Carroi

http://terresprecieuses.jimdo.com/le-trouver/

Info Citoyen

CLUB THÉÂTRE 2015/2016

Juil 22, 2015

parcours parfait

Envie de partager des moments de convivialité !

     Envie de changer de quotidien !

          Envie de vous détendre !

Que vous ayez 7 ans, 17, 27, 77 et plus encore,

     Que vous soyez débutant, expérimenté,

alors c’est maintenant pour les pré-inscriptions !

     Et surtout pensez à noter dans vos agendas la date du prochain

          Forum des Associations pour les inscriptions définitives

Samedi 5 septembre 2015 à partir de 13h30

Nouveauté ! Venez découvrir notre page Facebook  « Tous en Scène à Saclay »

Des photos et vidéos des représentations des dernières années, le bulletin de pré-inscription…

et toujours: notre e-mail: [email protected]

* La reprise des ateliers pour la saison 2015/2016 se fera le mardi 22 Septembre

Info Citoyen

La fièvre monte à « El Plato »

Juil 10, 2015

Dans un pays imaginaire d’Amérique latine …

Euh, pardon, je me trompe de synopsis : l’éclosion de la rébellion, c’est ici et maintenant.

Depuis le lancement de l’Opération d’Intérêt National en novembre 2005, toutes les associations concernées par la sauvegarde de l’environnement du Plateau de Saclay avaient réagi. Les deux organismes aménageurs créés par les lois de 2010, l’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS) et la Société du Grand Paris (SGP), ne se sont pas distingués par une grande écoute de ces protestations, et ce qui devait arriver arriva : l’opération ne recueille pas l’assentiment du territoire.

Déjà le 12 mai 2012, une grande manifestation était organisée par le collectif « Enterrez le métro », qui dénonce le non-respect par la SGP de la promesse faite suite au débat public en 2011, pour la ligne verte du Réseau de transport public du Grand Paris , sur ce qui deviendra la ligne 18 du Grand Paris Express.

Et nouvelle manifestation le 9 avril dernier devant les locaux de la CAPS, pendant que dans la salle, le Conseil Communautaire votait une motion annonçant des actions contentieuses si ses demandes légitimes devaient rester ignorées par l’EPPS.

Car entre temps, les élections municipales de 2014 avaient changé la donne en remplaçant 3 des 7 maires du comité restreint qui avait validé le projet de Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud. Néanmoins, l’Enquête Publique a été menée sur le dossier CDT de 2013.

Journal de l’actualité récente :

  • Le 23 avril, coup de théâtre, la Commission d’Enquête Publique rend un avis défavorable, suivant objectivement les 676 avis d’associations et de citoyens. C’est un fait sans précédent dans l’histoire des CDT. Alors, pour que les recommandations de la Commission d’Enquête ne restent pas lettre morte, se monte un Groupe de Réflexion et d’Action Citoyenne sur l’Opération Paris-Saclay (GRACOPS).
  • Le 11 juin, réunion SGP de « concertation renforcée » à Magny-les Hameaux ; ambiance houleuse, colère d’agriculteur coupé de ses champs, mécontentement des riverains, protestation d’élus pas ou mal consultés.
  • Le 15 juin et ensuite, une lettre ouverte aux élus est remise par le GRACOPS dans les conseils municipaux des 11 communes de la CAPS.
  • Le 22 juin, l’EPPS annonce que le comité de pilotage du CDT a pris la décision d’actualiser le dossier pour le présenter à nouveau en enquête publique avant la fin de l’année.
  • Le 23 juin, lors de la conférence sur les transports par câble organisée par COLOS, le vice-président du STIF (Syndicat des Transports en Ile de France) s’indigne de voir autant de deniers publics gelés pour une ligne 18 de métro sous-employée alors qu’il seraient bien placés dans une desserte moderne Saclay-Courtabœuf s’appuyant sur un RER B amélioré ; message relayé vers la CAPS par l’UASPS.
  • Le 25 juin, le Conseil de la CAPS, à l’unanimité des présents, refuse de reprendre en patrimoine les équipements publics qui n’auraient pas fait l’objet d’un accord express des collectivités, dans et hors ZAC, au Moulon (délibération D2015-93), et à Polytechnique (délibération D2015-94).
  • Le 30 juin, le GRACOPS adresse une lettre ouverte au préfet de région et aux membres du Comité de Pilotage du CDT pour exiger une réelle concertation.

 

Et aujourd’hui ? Le Comité de Pilotage du CDT se réunit …

Agenda, Bon plans, Enfance

Stage de Golf à Saclay

Juin 28, 2015

info_stage_de_golf_-_stan_berteloot_com_-_Messagerie_Berteloot_com      LE SERVICE JEUNESSE PROPOSE UN STAGE DE GOLF

Golf de St Marc situé sur le plateau, à Jouy-en-Josas  (après la ferme de Viltain)

–       LUNDI 6 JUILLET

–       MARDI 7 JUILLET

–       JEUDI 9 JUILLET

–       VENDREDI 10 JUILLET

–       dès 10 ans (fin de CM2) et jusqu’à 17 ans !

–       Prix : 80 euros, pour 4 jours X 2 heures.

–       Ordre du chèque Julien Fiorinelli
– Comment s’y rendre : RDV à 9H45 à l’espace jeune situé au Val.

– Pour les habitants du bourg, RDV à 9H30 place Jules Ferry pour bénéficier de la  navette jusqu’au Val.

– Inscription : Maison Des jeunes Tél : 01.69.41.16.13

OU   : Point information jeunesse Tél : 01.60.19.65.41

OU Mairie ou Annexe

– Un document simplifié pour l’inscription sera à remplir.

PENSEZ A VOUS INSCRIRE POUR LA NAVETTE.

TOUTE INSCRIPTION NE SERA EFFECTIVE   QU’APRES RÈGLEMENT DU STAGE.

 

 

Agenda, Art, Spectacle

Concert de musique de chambre à Saclay

Juin 25, 2015
affiche_pdfLe pianiste Dinu Constantinescu organise à la salle Lino Ventura le lundi 29 Juin à 20h30 un concert de musique de chambre.
Le programme initialement prévu en trio et annoncé sur le bulletin municipal de Juin, a dû être modifié en raison d’un empêchement du clarinettiste.
Le nouveau programme comprendra des oeuvres de Beethoven, Dutilleux et Schubert que je jouerai avec le flûtiste Ivan Bellocq et des nocturnes de Chopin pour piano seul.
Agenda, Association, Spectacle

Et pourquoi pas une activité nouvelle pour votre enfant à la rentrée prochaine ?

Juin 19, 2015

Spectacles pré-Ados et Enfants des ateliers Tous en Scène

Venez découvrir l’aboutissement d’une saison de nos plus jeunes des Ateliers théâtre.

Ces spectacles de qualité vous divertiront le temps d’une fin d’après-midi.

Dimanche 21 juin à 16h30 Salle Lino Ventura – Saclay Bourg

affiche préados

Tous en Scène à Saclay

[email protected]

Info Citoyen

Conférence-débat publique COLOS ‘Transport par câble RER-plateau de Saclay : une urgence’

Juin 16, 2015

Le 23 juin 2015 à 19h, COLOS organise une conférence-débat publique à l’École polytechnique sur le thème de la desserte du plateau de Saclay utilisant les RER et des moyens de transport par câble, en particulier des téléphériques urbains.

Il y a un an, nous avons publié un article mettant en avant les avantages de ce type de desserte pour le cas particulier du plateau de Saclay, lequel est bordé de vallées aux pentes abruptes qui ne facilitent guère la circulation routière. Le transport par câble a précisément été inventé pour affronter ce type de problème topographique.

La conférence fera intervenir Pierre Serne, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France et du STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France), l’autorité organisatrice de tous les transports franciliens, ainsi que Yoann Rispal, chef du projet Téléval, un projet de téléphérique urbain en cours de réalisation dans le Val-de-Marne, et des représentants de la société POMA, le champion français dans ce domaine technologique.

La parole sera également donnée aux représentants des communes de Palaiseau et d’Orsay, les plus directement concernées, pour qu’ils présentent leurs points de vue respectifs sur la mise en place concrète des solutions proposées.

L’annonce de cette conférence-débat publique en précise les détails, y compris le plan d’accès.

Paris-Saclay

Comprendre la révolution urbaine qui arrive

Juin 15, 2015

Les Echos

de Pierre Veltz
Comment vont évoluer nos villes dans les décennies à venir ? Nous avons tendance à croire que les choix structurants sont ceux des grands acteurs publics et privés. Et si, à moyen terme, la force principale de changement était celle des modes de vie, des choix des individus, de leurs façons de voir le travail, la résidence, la consommation, la mobilité ? Cette hypothèse est d’autant plus plausible que les formes économiques émergentes sont en train de bouleverser les cadres qui ont formaté depuis des décennies notre vie quotidienne et celle des entreprises. Cette économie émergente sera plus fluide, plus légère et plus collaborative. Plus fluide : un atout majeur des milieux métropolitains est de permettre la reconfiguration permanente de chaînes d’acteurs et d’activités qui remplacent progressivement les organisations hiérarchiques et rigidement distribuées dans l’espace de l’ère taylorienne. Plus légère : pour la plupart des activités, les contraintes techniques de localisation (énergie, matières premières) sont beaucoup moins prégnantes que dans le passé, même proche. La masse des activités tertiaires n’exige guère plus que l’accès, désormais ubiquitaire, à l’Internet. Plus collaboratif : l’accès prime sur la possession (Airbnb, autopartage, etc.). Les biens, les informations et même l’énergie s’échangent de manière plus horizontale, selon des canaux inédits.

Une question cruciale est de savoir si les grands acteurs de la fabrique urbaine sont en phase ou en décalage croissant avec ces nouvelles tendances. Comment répondre à la pression croissante des individus pour retrouver une relative unité de lieu entre emploi et résidence ? En Ile-de-France, les salariés, surtout jeunes et éduqués, votent de plus en plus avec leurs pieds en faveur des métropoles moyennes, où le rapport entre qualité et coût de la vie est bien meilleur, et la vie quotidienne moins disloquée par les transports. Ils refusent les heures passées dans des trains bondés ou sur des autoroutes saturées, pour retrouver des écrans d’ordinateur aujourd’hui disponibles partout !

S’agissant des objets immobiliers, il n’est pas certain que l’usine sera toujours l’usine, le bureau toujours le bureau. Un retour du « manufacturing », allégé et non polluant, dans les coeurs urbains est possible, comme on le voit à San Francisco, par exemple. Pour le travail tertiaire, de nouvelles formules émergent : espaces créés par la puissance publique comme les Smart Work Centers hollandais, centres de « coworking » organisés par les firmes, ou collaboratifs et informels, à l’échelle d’une résidence par exemple. Combien de salariés pourraient travailler chez eux, au moins partiellement, et en sont empêchés simplement parce qu’ils n’ont pas la pièce en plus qui permettrait d’être tranquille ?

Cette déspécialisation naissante des objets immobiliers peut s’accentuer. D’ores et déjà, l’hybridation des fonctions dans des espaces historiquement très typés est frappante (les aéroports devenant des centres commerciaux, par exemple). L’émergence de tiers lieux, aux fonctions ouvertes, répond à des besoins de fonctionnalité finalement assez homogènes et simples (plus besoin d’unités informatiques centrales ; avec le cloud, plus besoin de bureaux coûteux rigidement câblés), et surtout à des besoins de sociabilité et de convivialité qui deviennent un attribut essentiel de ces espaces.

Le cycle économique et urbain qui s’ouvre est bien celui de l’économie fluide, légère et collaborative, centrée sur un monde de professionnels éduqués mettant les choix de vie en première priorité. La ville devrait dès lors s’organiser toujours davantage autour d’une fonction « résidentielle élargie », le logement étant le pivot central de l’organisation temporelle des individus, mêlant habitation, production, commerce, éducation à l’échelle du quartier ou même de l’immeuble. Les acteurs, publics et privés, de la fabrique urbaine auraient tort de s’enfermer dans le perfectionnement des produits du passé, alors que s’invente, encore dans les marges, un avenir urbain profondément différent.

Pierre Veltz, chercheur, est PDG de l’établissement public Paris-Saclay

Info Citoyen

Un HERBIER classé MONUMENT HISTORIQUE: l’herbier Vilmorin à Verrières-le-Buisson.

Juin 12, 2015

Il est constitué d’un ensemble de 56 000 planches classées en 2007 au titre des Monuments historiques. Elles reflètent les travaux de la société Vilmorin depuis 1612.
Un appel à des bénévoles est lancé pour trier et classer une partie du fonds avant numérisation et transfert au musée d’Histoire Naturelle.

Dans le cadre du centenaire de l’installation de la famille Vilmorin à Verrières le Buisson, le public a eu accès à l’herbier de la famille Vilmorin, grâce à des visites guidées organisées par la mairie. Il est constitué d’un ensemble de 56 000 planches classées en 2007 au titre des Monuments historiques. Elles reflètent les travaux de la société Vilmorin depuis 1612 .Ce « trésor » est entreposé depuis 2003 à un étage de l’ancienne ferme expérimentale des Vilmorin, devenue aujourd’hui le centre culturel André Malraux. Il jouxte le château de la famille.

Dans la salle de l’herbier , au Centre culturel André Malraux.

Ainsi le 23 mai dernier, Christian Sifre, chargé par la commune de gérer ce patrimoine, a guidé les visites : il a brossé d’abord l’ historique de la société Vilmorin , créée au XVIIIe siècle grâce à l’association entre Philippe-Victoire de Vilmorin , vite passionné de botanique après des études de médecine, et le botaniste Andrieu.

Christian Sifre montre un herbier intéressant par le « geste de botaniste » d’autrefois qu’il révèle.

Après avoir eu l’idée d’acclimater des plantes venues du monde entier, les Vilmorin, à la suite des travaux de Mendel sur la génétique des végétaux, entreprennent d’améliorer la nature en créant de nouvelles espèces. Ces démarches ont entraîné la constitution au fil du temps d’un imposant herbier.

La visite, passionnante, a permis de découvrir des exemples d’herbiers, intéressants aussi par les « gestes de botanistes » anciens qu’ils révèlent (façon dont ils fixaient ou présentaient leur plante, annotations diverses); les visiteurs ont pu prendre aussi connaissance grâce à certaines planches

Présentation des aquarelles « publicitaires » de la maison Vimorin , œuvres d’artiste japonais.

d’exemples d’amélioration de plantes (portant sur le blé notamment).Ils ont découvert aussi des planches illustrées destinées à la publicité de l’entreprise,, ou des aquarelles de fleurs réalisées par des artistes japonais, dont le célèbre Foujita , dans le même but . Un travail de tri et de mise en ordre d’une partie du fonds avant numérisation et transfert au muséum d’Histoire naturelle est en cours, et fait appel à des bénévoles.

Si intéressés par une participation à ce travail, contacter la mairie de Verrières le-Buisson au 01 69 53 10 37.

 

Association, Bon plans, Environnement, Info Citoyen

SUCCES POUR L’HYBRIDE FESTIVAL D’IGNY.

Juin 8, 2015

Le week-end tant attendu est arrivé pour le collectif de jeunes « Le Submersible » d’Igny, soutenu par la mairie : vendredi 22 et samedi 23 mai, l’Hybride festival voit enfin le jour, sur le beau site naturel des Bois Brûlés! Hybride, parce que musical bien sûr, mais aussi écolo !

Le ton est donné déjà tout au long du « parcours balisé » qui mène, à travers bois, jusqu’au lieu des réjouissances : les recommandations écocitoyennes y sont égrenées sous forme d’affiches, ou de petites mises en scènes utilisant mannequins ou objets.

IMGP1717

 

 

 

 

 

Demandez le programme…

Me voici, ce samedi 23 mai, sur le site où Pierre, alias Falko de Nazareth, veut bien me servir de mentor un moment. Il m’emmène de stand en stand et fait les présentations.  » Les participants à la fête ont-ils tous la fibre écolo? » lui demandé-je. « Peut-être pas au départ, mais on espère les influencer ».

Tout le mobilier en bois installé là, sièges, petites tables, stands a été entièrement fabriqué à partir de matériaux industriels récupérés. Mon guide tient à me montrer les « WC écolos » construits par eux et dont il semble particulièrement fier. Partout de grandes poubelles (sélectives) invitent aux gestes responsables. Le stand éco-citoyen qu’il me présente répercute le même message via aussi de petits gadgets distribués.

IMGP1716 LE GROUPE BIEVRE'SVALLEY RED

Le groupe Bievres’s Valley entre en action…

Il est 18h : sur la vaste scène installée au cœur du site, le groupe Bievre’s Valley remplace à présent le DJ qui entretenait l’ambiance sonore. Pas de doute, leur musique est de grande qualité. Beaucoup s’approchent de la scène, prennent des photos , esquissent des mouvements de danse … Plusieurs groupes, comme la veille, alterneront avec le DJ pour animer la fête. Dans un coin, un spectacle de marionnettes « avec slam », vient d’avoir lieu.« Chill zone » (lieux de détente), stands divers, de restauration notamment, coin enfants, ou encore « coin massage » complètent l’ensemble. De plus en plus de personnes arrivent, principalement des jeunes bien sûr. Vendredi déjà, 2800 personnes auraient été de la fête : cela ressemble à un succès !
Rendez-vous l’année prochaine!

VOIR TOUTES LES IMAGES sur :

http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/05/une-initiative-de-jeunes-lhybride.html

Sur le COLLECTIF LE SUBMERSIBLE voir aussi:

http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/01/quand-les-jeunes-sy-mettent-ignyun.html

Info Citoyen

Petit manuel d’économie naturelle et réaliste

Juin 7, 2015

J’ai reçu un livre d’économie dans ma boîte aux lettres, cela n’arrive pas si souvent mais il y a tout de même un précédent. Expédié par Alain Madelin, alors ministre des entreprises et du développement économique, le livre : Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas avait suivi le même chemin. Bien des années après, Gérard Dréan, m’envoie son B.A. BA d’économie. Entre son livre paru en 2013 et celui de Frédéric Bastiat, impossible de ne pas voir une même source d’inspiration, humaniste, individualiste et libérale.

Ce que tout citoyen doit savoir d'économie

Ce que tout citoyen doit savoir d’économie

Gérard Dréan est un ancien de Polytechnique (X 1954), aujourd’hui bénévole à la Fondation de l’Ecole, entre autres mandats, car lorsque l’on a occupé des postes de direction dans l’industrie, le pli est pris, aussi préside-t-il également aux destinées d’une importante co-propriété à Jouy-en-Josas et est-il membre de la Société d’Economie Politique.

A ceux que l’économie rebute, disons tout de suite que l’auteur n’a pas recours aux mathématiques, il préfère nous emmener sur un marché, acheter des choux. Oui, des choux. Après tout, c’est la première leçon, « le sujet même de l’économie, ce sont les désirs et la satisfaction des besoins humains ». Deuxième leçon, à chacun son terrain, Gérard Dréan ne tentera pas d’expliquer pourquoi le client veut du choux. Le comportement dépend de la psychologie, il est souvent imprévisible et l’auteur prend pour seul objet l’économie, « la science des richesses », pour la rendre accessible à tous. La troisième leçon est une leçon de modestie. L’auteur connaît les limites de la science économique. Préférant la réalité à la fiction, il ne se risque jamais à des prévisions.

Mais alors, pourquoi a-t-il écrit – et édité – ce livre ?

Car il croit avoir trouvé pourquoi certaines sociétés se sont plus développées que d’autres. Le postulat de Gérard Dréan est que la société cherche à développer la « prospérité matérielle » mais pour y réussir, elle doit faire une place aux innovations, autrement dit, aux iconoclastes, aux empêcheurs de tourner en rond. Si les pouvoirs établis (les Eglises, les Etats) ou les communautés ont des comportements tyranniques qui étouffent, empêchent, plus de progrès possible. Malheureusement, regrette-t-il, la tyrannie et la méfiance dominent la majorité de l’humanité…même dans les sociétés les plus évoluées.

Christophe Baillat

 

Agenda, Association, Spectacle

6 juin – dernières des spectacles Ateliers Ados et Adultes

Juin 4, 2015

erratum

Lino Ventura – 6 juin

16h – pré-Ados & ados                                                                                      21h – L’assemblée des femmes

Une expérience facétieuse !                                                                                       Une expérience drôle !

affiche préados                                                                            affiche

 

 

 

 

 

 

 

Milgram avait raison

Une expérience forte !

affiche ados 8

                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

puis le dimanche 21 juin – 16h30 à 18h30 spectacle des ateliers Enfants et Pré-ados

Tous en Scène à Saclay

Info Citoyen

Fête des voisins 2015

Mai 31, 2015

Alors, là… j’ai été blousé !

J’avais lu sur le blog qu’on faisait la fête des voisins sur le thème « Tour de Gaule » !!!

Et la Gaule, je trouve que ses frontières ont singulièrement changé…  Jules César n’aurait pas osé y penser !!!

Jugez-en :

Tortilla, sushis, Jambalaya… Bon, j’admets qu’il y avait aussi de la quiche et quelques gâteries plus gauloises, sans compter les boissons plutôt hexagonales mais le plaisir du dépaysement était au rendez-vous. Moi, je crois que l’an prochain, j’y retourne… Si on la refait !

Merci à tous ceux qui sont venus pour faire de cette fête un vrai moment de partage, chose devenue si rare ! Et dites à vos voisins de bloquer le dernier vendredi de mai pour la fête !

Info Citoyen

Votre Comité de Quartier doit il continuer à exister ?

Mai 28, 2015

Pourquoi cette interrogation ? Le manque d’intérêt des habitants du Val d’Albian pour participer aux deux réunions publiques annuelles.

Exceptionnellement, la première de cette année a été avancée au mardi 26 mai et la participation est sans appel : 10 personnes se sont déplacées pour être informées et échanger sur les réflexions des commissions.

Deux fois deux heures par an c’est le temps que chaque habitant du quartier peut consacrer à son mieux vivre dans son quartier.

L’attitude est d’autant plus surprenante si nous nous attachons à l’implication ainsi qu’à l’intérêt pour répondre aux enquêtes.

 Question : quelle est l’intérêt d’avoir un Comité de Quartier ? 

Il peut vous permettre l’amélioration de votre cadre de vie, l’animation, la valorisation et la promotion de votre Quartier. Il est pour vous le cadre privilégié de la concertation et de l’étude des projets relatifs au quartier, entre ses habitants, les associations, les entreprises du quartier, la municipalité et les différentes institutions intervenant dans le quartier.

Il est compétent pour débattre directement avec la Ville ou avec d’autres organismes des questions et projets relatifs au quartier.

Les deux prochaines réunions publiques auront une importance vitale pour la pérennisation du Comité de Quartier Val D’Albian.

 Le vendredi 20 novembre 2015 et en juin 2016 (date non validée).

 Il vous appartient habitants du Val d’Albian de vous manifester et de prendre votre décision. Il est facile de dire ²ce que vous faite est très bien². Le Comité de Quartier c’est vous et il ne vous sera pas possible de dire je ne savais pas ou c’était bien d’en avoir un !

L’investissement des membres de votre bureau est toujours présent mais pour combien de temps ? Ils font au mieux pour développer les réflexions (avec la participation d’habitants) et pour les soumettre à votre décision. Encore faut-il que vous soyez présents(es) !

Votre Comité de Quartier vivra-t-il encore longtemps ? Rien n’est sûr si vous n’apportez pas votre participation !

Jean-Claude BREGNIAS

Président

[email protected]

 

 

Info Citoyen

Témoignages & An eyewitness account (Français & Anglais)

Mai 25, 2015

Christophe Baillat, auteur à Jouy-en-Josas, sous le plateau de Saclay, sort son périscope.

Ce pourrait être le pitch du livre : « Venez chez nous à Saclay avec vos prisonniers politiques et passez-les dans nos scanners, vous saurez ce que vous avez toujours voulu savoir sur les réseaux terroristes ».

Neuroland couverture

Il paraît que le dernier Fred Vargas est bien mais mon périscope n’est pas tourné de ce côté. Image suivante. Le livre de Sébastien Bohler, Neuroland, tient du Campus novel, ces romans qui se déroulent à l’université et du thriller scientifique. Imaginez Maxime Chattam en résidence d’écriture sur le plateau de Saclay (pour l’instant, je ne vois que François Bon). Voici un livre ultra-intelligent quant à sa construction et à son découpage. Très séquencé, ce qui fait qu’un baiser passionné est toujours interrompu avant d’être bu complètement. Sébastien Bohler, dont la quatrième de couverture nous dit qu’il est Ancien élève de l’Ecole polytechnique, est tellement sûr de là où il nous emmène qu’il savoure le chemin en prenant son temps sur six cents pages. Je ne dis pas qu’il n’y a pas des accélérations dignes d’une Lamborghini. La compétition pour rejoindre Saclay, « la Mecque des imageurs » (imagerie cérébrale), est rude entre les étudiants de Normale Sup. Et Neuroland, « le labo le plus convoité d’Europe ». Image suivante. Du côté du ministère de l’Intérieur, un policier qui a foiré un interrogatoire et a donc 53 morts sur la conscience veut se racheter. Il s’intéresse donc aux méthodes scientifiques qui permettent d’aller chercher les informations dont les enquêteurs ont besoin là où elles sont, dans les cerveaux de ceux qui font voler les vies en éclats. Les personnages sont de chair et de sang, ont une vie professionnelle, familiale, des appuis, des rivaux et parfois aussi, une vie cachée mais je ne peux pas en dire plus…

Juste un extrait alors, celui où l’on suivra Vincent Carat. Ce n’est pas l’étudiant en master neuro-sciences le plus doué mais il a des intuitions géniales et des qualités humaines : « Vincent prit le RER B à destination de Massy-Palaiseau. Il emprunta un bus qui roula longtemps à travers les champs […]. Les longues silhouettes des peupliers oscillent au vent sur le plateau de Saclay »

Si vous pensez que ce livre publié aux éditions Robert Laffont est Le livre qu’il vous faut emporter cet été, vous lisez dans mes pensées. Pour garder une activité cérébrale mais pas trop.

Christophe Baillat

Auteur invité à Des Livres et Vous St-Cyr le 30 mai

Photo Jean-Louis Martin - Syndicat d'initiative Jouy & Les Loges-en-Josas

Jean-Pierre Alix, Valérie Gauthier. Photo J-L Martin Syndicat d’initiative   Jouy & Les Loges-en-Josas

The Bar des Sciences et des Lettres in Jouy-en-Josas is used to host scientists or writers who are prominent in their field. Valérie Gauthier seems to have blurred the borders, with a distinctly literary book on management. How did she do it? Who is she?

She studied creative writing in the USA and taught American poetry at HEC Paris before leading its MBA program. While exposed to a pretty wide range of diversity (85% of the students are not French), her challenge was to upgrade the MBA in the world rankings. Her position was the best way to understand how to lead a group with very different profiles. She did the job for eight years before going to MIT (USA – Mass.), an opportunity to go further through teaching, reading literature and books on management.

Her time away from HEC has been fruitful considering the book : Leading with sense, presented on the 16th of January at the Chai Moi restaurant in Jouy-en-Josas. To improve your relationships & leadership, she recommends the three Gs – Genuine, Generous and Generative. The protocol is given in chapter 6: if you want to open up to others and their differences, begin by focusing on yourself and writing your own self portrait. Then give it to your counterpart, who will do the same with you. You’re then set to begin a true conversation, with both of you generous enough to spare two hours to discuss the two portraits.

Do you have doubts about the method, like many of the people who listened to Pr Valérie Gauthier that day in the restaurant? 1,500 people have done it before you in seminars and felt comfortable and more confident. So if you’re interested, a website will give you a taste of the technique and you may also decide to read the book, in English (Leading with sense) or in French (Le savoir-relier).

See the French version

Christophe Baillat

Histoire d’Alexandre Alexeïevna, dit Alex

_ Je rigole quand j’entends dire que les chercheurs n’ont pas besoin d’être dirigés, c’est peut-être vrai dans leur travail, tant mieux pour eux, mais dès qu’ils sortent du labo, ils sont à côté de la plaque, si vous me permettez. Certains sont carrément euphoriques, le problème, c’est de les ramener sur terre jusqu’à nous. La bureaucratie, c’est à l’opposé de ce qui leur convient. Ils sont incapables de défendre leurs droits. Nous, nous connaissons les dessous du système, nous leur offrons une sécurité. Dans le cas d’Alex, c’est vrai, Tatiana nous a beaucoup aidés. Sandrine de Science Accueil

Alexandre Alexeïevna, (Alex2 pour ses collègues, ou encore Alex) travaille à une échelle temps de quelques fractions de seconde, inférieure à la nano seconde. Il est le type même du physicien-voyageur qui enjambe les continents pour faire carrière ou partir avant la date d’expiration de sa carte de séjour. En consultant son CV sur Research Gate, on voit qu’il est déjà venu à Paris avec un visa d’un an _ Un contrat CNRS, mais après je n’ai pas pu rester. C’était il y a cinq ans. Compte-tenu de la mauvaise réputation des fonctionnaires français « trop tatillons», il avait eu recours à Science Accueil comme intermédiaire. Sandrine se souvient.

Le 15 décembre 2008, Alex salue son directeur de labo, le Pr Klein, quitte le centre-ville de Moscou et débarque quelques heures plus tard à l’aéroport de Roissy. Il appelle l’association Science Accueil à Orsay pour qu’elle lui trouve un point de chute. Il doit prendre un poste de chercheur à l’UPMC, l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, une faculté d’ingénierie dans le Ve arrondissement. Il commence après Noël. Il a pris soin de faire précéder sa venue d’un mail expédié à Science Accueil. Il arrive avec un simple bagage par l’escalator dans le grand hall de l’aéroport et compte sur Sandrine pour lui trouver un hébergement le soir même. Aimablement mais fermement, elle lui fait remarquer qu’il ne leur laisse pas le temps de se retourner. _ Pas le temps, vous plaisantez, ce n’est pas ma faute si vous êtes surchargée … Pour Sandrine, c’est un cas désespéré mais, hélas, pas isolé. Elle a réussi à le loger dans une ferme-auberge (cela dit, il n’en garde pas de mauvais souvenir). Depuis bien des choses ont changé. Il a soutenu sa thèse, s’est offert un orgue électrique en récompense de son prestigieux titre de Docteur (Ph. D. in Physics), a séjourné à Osaka et au centre-ville de Toronto où il a rencontré Tatiana Alassieva, une compatriote slave. Depuis, ils ne se quittent plus. L’organisation des déplacements s’est, comment dire, professionnalisée et tout le monde en profite à chaque bout de la chaîne.

Il y a peut-être un million de scientifiques dans le monde (ce n’est plus la noblesse du XIXe siècle) mais la compétition dans les labos est loin d’être la même partout. Alex ne veut plus entendre parler du système américain. Du Canada comme des Etats-Unis, il dit : _Là-bas, le Professeur qui dirige un labo est comme un chef d’entreprise. Il donne le même sujet à deux équipes, les presse comme des citrons et il garde les meilleurs à la fin. Venant d’un pays de l’Est, il n’a pas l’habitude de se vendre. Aussi le régime français lui convient mieux. Il peut désormais candidater pour des postes post-Doc et soumettre son dossier à une commission composée de sept personnes. On ne l’attend pas non plus à bras ouverts. Sur un tableau, il a lu un jour : tu fais la compétition à nous. Message non signé d’un collègue qui parlait moins bien français que lui.

Entre deux équations prometteuses, Alex joue au piano dans le petit coin chaleureux ménagé derrière une porte du labo de Toronto, orné de souvenirs et de blagues de matheux…

La vibration est rock & roll. Avec trois mois d’avance sur le déménagement projeté, Tatiana reçoit sur son Smartphone une liste de quinze propositions d’hébergement. Le soir en se concertant, leur choix est le même, ils préfèrent habiter au centre de Paris, vivre et travailler à Paris pour Alex avec, occasionnellement des allers et retours au Synchroton Soleil à Saclay. (La lumière y est si puissante qu’elle compense le peu de temps laissé à l’observateur pour réaliser son travail). Tatiana envoie cet email: _ Chère Sandrine, merci pour vos propositions en réponse à notre demande. Nous avons maintenant le projet d’avoir un enfant (elle en assume la responsabilité, Alex n’entend rien à ces choses-là, elle pourrait lui raconter n’importe quoi). Du coup, pourriez-vous nous proposer des logements plus grands ?

Première déconvenue, la Cité universitaire internationale est saturée de demandes, aussi Tatiana reçoit-elle un nouveau message l’informant que les seules possibilités seront soit à Evry (préfecture de l’Essonne), soit à Palaiseau. Avec leur budget, Sandrine n’a pas pu trouver plus près de Paris. Deuxième déconvenue, les vaccins de leur animal domestique ne sont pas à jour. Tatiana tient à son lapin au moins autant qu’à Alex, elle doit faire des pieds et des mains pour tenter d’obtenir une dérogation. Finalement, le couple peut venir en France s’il promet de régulariser la situation du rongeur. Le choix entre Evry et Palaiseau, a été vite fait. La préfecture est un mot repoussoir pour Alex, il préférerait jouer au piano dans une camisole de force. De lointains échos lui parviennent, via Tatiana qui prépare le terrain pour lui en vue du retour à Paris. La veille encore, elle tentait de se loguer sur le système informatique de gestion des rendez-vous. Mais à minuit et une minute, elle était recouchée, les rares créneaux ouverts étaient déjà pris d’assaut.

_ Il faut sans arrêt se reconnecter, c’est épuisant.

_ C’est amateur, ce n’est pas normal. Dans d’autres pays on y arrive alors pourquoi pas au pays de Louis XIV? Ailleurs ça marche un peu comme ça (sa main serpente), ou comme ça (il tend sa main comme pour donner un billet), mais à la fin, on y arrive. La France croit aux papiers. C’est tout carré. Tatiana lui dit qu’il n‘y a plus que le vaccin qui pose problème. Pour Alex, qui a le poste mais pas encore tous ses papiers, c’est comme un cauchemar. La France, c’est un pays magnifique mais la préfecture, c’est le pire.

Une nuit, alors qu’ils sont sur le sol français, Tatiana décroche enfin le rendez-vous.

_Chéri !

Alex n’a plus qu’à prendre le sac à dos qui contient les documents demandés pour la carte de séjour, justificatifs de résidence, justificatifs d’activité professionnelle Il enfile une polaire et des chaussures de randonnée.

_Pourquoi tous ces papiers ? Mais pourquoi, je suis ici légalement, je travaille.

_Dépêche-toi tu vas rater le rendez-vous.

_ Il vaut mieux avoir trop de documents que pas assez, j’en prends encore quelques-uns.

_ Allez, go !

Tatiana a lu sur un forum qu’une femme qui avait accouché en urgence et subi une césarienne en plein été, à la date prévue initialement pour son rendez-vous en préfecture, n’avait pas pu en obtenir un autre car elle n’avait pas honoré le premier.

A son retour, Alex a le sourire (heureusement qu’il peut prendre des libertés sur son emploi du temps de scientifique). Maintenant, tout s’emboîte, activité, domicile et papiers en règle. Occasionnellement, il sera près de son lieu d’activité, (Palaiseau et Saclay sont tous deux situés sur le même plateau dit de Saclay même s’il le déborde). Le plus souvent, il en sera éloigné de 15 kilomètres pour rejoindre l’UPMC. Pour monsieur, l’horizon s’est dégagé.

Aujourd’hui, le lapin restera seul à la maison. Tatiana l’a fait sortir de son mobil-home, un sac de transport, réparé avec du ruban adhésif partout où il l’a attaqué avec ses dents, pour le faire entrer dans une grande cage d’un mètre de long. Le vaccin va l’affaiblir deux jours. Tatiana, conjoint de scientifique, en profite pour se rendre à Science Accueil. Elle cherche une sociabilité, un peu de chaleur humaine pour rompre l’isolement quotidien qui se profile à l’horizon. Il faut choisir entre la visite du château de Versailles, des cours de cuisine en français et du golf. Elle opte pour la cuisine française. Elle fait le calcul que les échanges y seront plus intenses entre les participants. Et le plat qui se consomme à la fin du cours est inclus dans l’inscription.

Dans quelques années, ils devraient obtenir leurs cartes de séjour valables dix ans, ils feront alors construire une maison, le long de la Bièvre au pied d’un bel ensemble scientifique de renommée mondiale.

Contact : [email protected]

See the English version of this story

Merci à Science Accueil, MonSaclay.fr et le Club des entrepreneurs de Jouy-en-Josas pour l’aide apportée dans la recherche des contacts.

Far from Plateau de Saclay. The story of Mr. Alexandre Alexeïevna

Plateau de Saclay, a hot spot for science, an eyewitness account.
Christophe Baillat is grateful to Science Accueil, MonSaclay.fr and to the Club des entrepreneurs de Jouy-en-Josas for their help to meet researchers. He is indebted to Marie-Pierre Daninos who read the English manuscript through several drafts.

_ How funny are those who say researchers don’t need guidance, maybe it’s truth when at work – so cool is this job – but as soon as they’re outside the laboratory, some of them lack a practical sense. Working can make them euphoric. The problem is to haul them back to the day to day life. As far as Alex is concerned, Tatiana did very well to help us. Bureaucracy makes cumbersome for them to protect their rights. We know the ins and outs of the system, we offer a safe haven. Sandrine from Science Accueil.

When working, Alexandre Alexeïevna (nicknamed Alex2 by his colleagues or simply Alex) uses a micro time-scale under the nano-second. He is so representative of the globe-trotter-physicist hopping from one continent to the other to get a more qualified job or quitting before the expiry date of his residence permit. If you look at his C.V dropped in the database Research Gate you can see he has worked in Paris with a short-term contract with the CNRS. He had used a company to help him to apply. He had heard of the nasty reputation of the French civil servants and of the safe haven. It was five years ago. Sandrine remembers.
On December 15th 2008, Alex said goodbye to his boss, Pr Klein, head of the chemistry laboratory in the heart of the downtown Moscow, and landed a few hours later at Roissy Airport to call the association Science Accueil in order to get a shelter. He is due to step in the position of researcher at UPMC (stands for university Pierre et Marie Curie), located in the Vth arrondissement. He is appointed after Christmas. The morning before leaving, he emailed to confirm his arrival to Science Accueil. That’s why he’s surprised when hearing that it was too short a notice. _ Too short, are you kidding? Multi-cultural and with a stunning background but only hand-baggage with him, here he is, waiting for a call from Sandrine to tell him where to go now. Since this episode who took place five years ago, time flew. Many things have changed. He passed his thesis (Ph D in Physics), bought the electric organ he deserved for this prestigious title of Doctor, traveled to Osaka and Toronto where he met Tatiana. The logistic has been, let’s say, bettered.
There is about one million scientists in the world regularly choosing the place to be (for both reasons above cited). The american system is quite enough for Alex. _ The Professors behave like entrepreneur, screwing their staff and obsessed by competitiveness. They give the same subject to two different teams and retain the best. With an eastern breeding he’s not used to promote himself. He appreciates the opportunity to work in France where the head laboratory is much less business minded and give Alex time to think. PhD applicants are selected by a committee which evaluates candidates throughout a collective choice. You’d be wrong thinking he’s welcome. He had once the occasion to read this message on a paperboard: Tu fais la compétition à nous. A warning from a colleague (who ?) less at ease with French than he is.
While Alex is playing the piano between two promising equations, in the no serious zone tucked behind a door of the lab, with pinned up mathematical jokes and souvenirs…
A rock & roll vibration buzzed. Three months ahead from their scheduled departure, Tatiana receives on her Smartphone a list of fifteen proposals for an accommodation. In the evening, after a brief discussion with Alex, they agree. They prefer living in Paris inner city. Alex will live and work in Paris and occasionally commute to the Synchrotron Soleil in Saclay (the light is so powerful research can be done under any short time-scale). Tatiana emailed: _ Dear Sandrine, thank u for your proposals in response to our enquiry for an accommodation. We are now thinking that it would be nice to have a child (she manages this project, Alex doesn’t understand anything in this matter, she could tell him whatever she wants). Could you make us more appropriate proposals?
The first bad news is coming. No more accommodation is available in Paris. The Cité Universitaire Internationale is over booked. She’s told that the only opportunities are located either in Evry (the town hosts the department body so called “préfecture”) or in Palaiseau. The financial conditions will match their means in this area. The second bad news is that her pet’s vaccinations are out of date. She’s as mad about him as she’s about Alex so she does what she can to get the permission to let him in, that is to say a breach of the French legislation. In the end, they are given the possibility for the all of them to come if they promise to comply with the law concerning the veterinarian vaccination. So they do. The accommodation in Palaiseau has been selected and confirmed reluctantly but for Alex, the word “préfecture” sounds a repelling word. He’d rather play the piano in the academic costume worn on special occasions than go to Evry. For him, it is a synonym of the red tape requirements he has heard of – if cushioned – through the voice of Tatiana who does her best to prepare their coming back to Paris. And he remembers himself queuing in a very long line outside the préfecture to get a certificate when beginning his career.
Yesterday was her last try (at midnight) to log in on the online meeting scheduling of the préfecture. The timetable was closed a few minutes later and she came back into their bedroom. Too few slot schedules were available so that they were booked at once.
_ The administration is amateurish, I can’t accept it. Other countries make it. Why would it be impossible in the country of Louis XIV? Elsewhere, you must bribe or you can do it so so but in the end the result is positive. Bureaucrats are sticklers for the rules. Tatiana told him that the only problem to be solved was the vaccination but for Alex who has already got the job, waiting for the documents to be given, is a real torture. France is a wonderful country but the préfecture is the worst. Don’t you think we should use another company to apply?

Once they are arrived in France, Tatiana succeeded in booking an appointment thanks to Science Accueil.

_ Darling !
Alex just has the backpack loaded with all the documents needed to handle. _Why all these documents. I came legally, I work. Why …
_ Hurry up, you will miss it.
_ They are not happy when you have too few.
_ Goooo !
When he’s back, Alex calmed down (his work allows him to take all the necessary time to deal with the red tape). All is in order now. Occasionally, Alex will be next to his job (both Palaiseau and Saclay are on the so-called “plateau de Saclay”, even if out of the geographical limit). Most of the time he’ll be fifteen kilometers away from his job at UPMC. But it’s such a relief for him.

The rabbit, a tough frequent-flier, will be alone at home while Tatiana will go to Science Accueil. Going out from his “mobil-home”, a carrier approximately repaired with brown straps after he had chewed part of it, he will have two days to recover after the vaccination in his one meter long cage. Coming for the first time to Science Accueil, Tatiana, a scientist companion, foreseeing the moment she’ll be alone, is in need of social relations. She’s given a multiple choice questionnaire: a visit to the Versailles château or cooking in French lessons or golf. Ticking the cook in French case, she’s calculating the prepared course to be eaten by the group will be included in the bill.

Within a few years, when they have a ten years residence permit, they will erect their house along the Bièvres valley, below a hot spot for science with a world reputation.

http://christophebaillat.com/

Christophe Baillat is edited by l’Harmattan and Yvelinédition. His last is on the English concert pianist Vera Moore, an important woman in Brancusi’s life.

Creative Writing Workshop, Company Biography.

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Imagining a XXL Ring

The CERN puts forward his future

Michel SpiroThe hollowness isn’t hollow. Atomic physicists have proved that and the timetable of the just retired Michel Spiro, astrophysicist, does not prove the contrary. His road show turns around the planet, when not visiting scientist sites with pupils. Michel Spiro is no more the head of his Department, a burden weighing two thousand people down. The most important is left, networking with a passionate and free community, as Sandrine Laplace (co-writer of a book with him La physique des infinis) has put it. He secured the leading of a disruptive project: the building of a new particles collider, much bigger than the existing LHC near Geneva, which originated the Higgs boson discovery. There’s no limit not to be overcome.

CEA Saclay
The CEA is the body that supports the visit Michel Spiro is paying to Geneva for the kick off meeting project. The first name Josiane is on the last slide of Mr Spiro’s presentation containing forty views. You can’t imagine how much he relies on her.
From : [email protected]
Sent : Wednesday 12 february 2014 09:15
To : [email protected]
Michel Spiro is heading for Geneva but he forgot his access card. Do you want me to scan it?

CERN – Facility services
Gardening, firefighting and access control are managed by a Facility services who keeps an eye on 370 acres. The Services management is staffed with one hundred employees (120 would match the requirements but times are difficult). This well trained staff alerts the manager only when there’s something unusual.
From [email protected]
Sent : Wednesday february 12th 2014 10:07 am
To [email protected]
Dear Josiane, you may send it me scanned but the access is submitted to an electronical device. A safety rule that is certainly not to be imposed to the former CERN president. Regards. Martens

11:00 am – Saclay CEA
From [email protected]
To [email protected]
I should have tell you Mr Spiro retired from CERN but he is used to go to the foyer hotel.

17:00 pm Editorial room of La Tribune de Genève
A pre-located spot has been secured in advance for the next day (Thursday February 13rd) print edition with this provisional title:
The CERN is building its future
Bigger than «The Lord of the Rings »

The appointment with Pr. Michel Spiro is scheduled at 18pm before the meeting which is due to begin at 19pm and to be concluded with a verrée not to say a cocktail. When the room is crowded, the journalist will take a photograph of the audience (300 ? 500 attendees ?) and will tape his article in the press room of the university during the conference. He‘ll be back at the conference room to have a drink if not disturbed and his article will be printed in the Feb. 13rd edition. The new construction of the CERN should be done for 2035. A hell of a long project for everyone.

17:30pm Feb. 12th 2014 – Bastions Park close to the Geneva university.
A man about sixty is resting on a bench, he wears a dark business suit. A backpack containing his mobile computer at his feet with several books inside to dedicate. The day before, a colleague told him about the Japanese methods to keep stress away. Why not ? The simplest method he is used to consists in walking, inhaling and puffing, ending with a great effort to concentrate himself. That’s what he is doing before his interview to be followed by a conference.
For he forgot to check his email after the verrée, M. Spiro was not able to come in when he arrived at the CERN’s fence. Only this unpleasant episode which has constrained him to go back to the inner city in the Swiss capital by shuttle convinced him to go with his mate for a break in Thailand on a retiring travel for one month. After that, he resumed his activities, that is to say Melbourne, Doubna, Boston and Chicago in a row. As he did in Geneva, he hopes his tribute is a mean to share his passion for research and knowledge.

Christophe Baillat is indebted to Marie-Pierre Daninos who read the English manuscript
http://christophebaillat.jimdo.com/

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Agenda, Bon plans, Val d'Albian

Vendredi, au Val une fête des voisins « Astérix le tour de Gaule »

Mai 23, 2015

Ce vendredi 29 Mai aura lieu la traditionnelle fête des voisins, fête organisée à l’échelon national et même international !
La fête aura lieu aux abords de la chapelle qui, une fois de plus met ses locaux à disposition pour notre logistique. La paroisse de Jouy en Josas en soit remerciée.

Le principe de cette fête est de se rencontrer et de prendre un moment de plaisir tous ensemble. Il suffit d’y venir en apportant de quoi manger et boire pour soi-même et chaque accompagnant.

Bien évidemment, il n’est pas nécessaire de consommer ce qu’on apporte : on vient pour partager !

Nous vous proposons donc de décliner cet événement sur le mode « Astérix le tour de Gaule » ! Vous préparez une spécialité de votre région ou pays d’origine et vous le laissez déguster par les gens que vous rencontrez, tout en découvrant leurs propres merveilles gastronomique !

Pareil pour les boissons !

Une suggestion : préparez une fiche recette de votre spécialité et imprimez-en quelques exemplaires !

Bons préparatifs et au plaisir de vous voir ce vendredi soir à partir de 19 heures à la chapelle !

Nicolas Meyer

Agenda, Bon plans, Val d'Albian

Vendredi 29 mai au Val : La fête des voisins

Mai 20, 2015

 

Flyer.FDV-BD_Page_1Le 29 mai se tiendra comme tout les derniers vendredi de mai, la Fête des Voisins aux abords de la Chapelle du Val d’Albian.

Cette année c’est Nicolas Meyer qui a la gentillesse d’organiser la fête.

Nous publierons très bientôt un billet plus fournis détaillant l’organisation de cette rencontre conviviale entre voisins.

Bloquez la date et venez nombreux!

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]