SAMEDI 5 DECEMBRE
LA PAUSE LITTÉRAIRE
MÉDIATHÈQUE
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DIMANCHE 6 DÉCEMBRE
1ER TOUR DES ELECTIONS RÉGIONALES
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SAMEDI 5 DECEMBRE
LA PAUSE LITTÉRAIRE
MÉDIATHÈQUE
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DIMANCHE 6 DÉCEMBRE
1ER TOUR DES ELECTIONS RÉGIONALES
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En ce mardi 1er décembre nous avons perdu MITTEN notre chaton femelle noir et blanc agé de 5 mois. Elle a un collier rose avec tube d identité et clochette.
Nous habitons au 30 rue Baudelaire
Pour toutes informations nous sommes joignable au 0668660278.
Merci pour votre aide.
Frederic Ducanchez
Le 14 juillet 1789, le peuple parisien se soulève, c’est le début de la révolution.
Début octobre, un convoi venu de Paris à Versailles réclame à Louis XVI du pain, convoi bientôt rejoint par celui de la milice populaire pour demander la légitimation d’un régime démocratique, et des droits de l’homme.
Le lendemain, la Garde Nationale arrivant trop tard, le château est envahi par un groupe de révolutionnaires violents et le roi est ramené à Paris. Après un âge d’or de courte durée, et sous les contraintes financières et politiques, cette première révolution fût dévoyée par les sectarismes, doctrinaires et religieux, le bellicisme étranger, et les égoïsmes de tout poil, qui finirent par plonger le pays dans la terreur, la dictature impériale, et la guerre.
Après les vicissitudes et résurgences que connut la démocratie française pendant deux siècles, et suite à la capitulation du second empire devant la Prusse, un autre mouvement insurrectionnel se déclencha en mars 1871 : la Commune de Paris, libertaire et autogérée.
Inadmissible pour le pouvoir central bourgeois qui, cette fois en sens inverse, se réfugia à Versailles avec administrations et armée. Pour lancer 2 mois plus tard une répression aboutissant à la « semaine sanglante » : 17.000 morts, et 4.000 déportés en Nouvelle Calédonie.
Au 21ème siècle, sont-ce les réminiscences de ces évènements passés qui ont effrayé notre gouvernement ? Toujours est-il que cédant à la psychose anti-terrorisme, il a perdu le sens des réalités et s’enfonce dans une politique du toujours plus liberticide. Les évènements du 13 novembre, certes tragiques et révoltants, mais sans commune mesure avec ceux rappelés ci-dessus, justifient-ils de susciter un « Patriot Act » à la française ? Et d’en profiter pour mettre sous le boisseau les mouvements contestataires, « désobéissants » peut-être mais pas tous, et surtout écologistes dans l’âme. La prolongation (au Congrès, à Versailles, justement) de l’état d’urgence promulgué semble être le signe politicien d’un « Etat d’urgence » aux abois devant le risque de voir gâchée sa parade de la COP21, et celui d’une déroute électorale. Est-ce une raison valable pour amplifier, propager, et exploiter la paranoïa sécuritaire ?
Toujours est-il que ce samedi 28 novembre, à Versailles, ce sont des convois venus cette fois des provinces, partis depuis longtemps pour certains, retardés, déviés, harcelés parfois par « les bleus », qui y sont arrivés. Libertaires sans aucun doute, pour protester contre un ordre économique qui obnubilé par l’argent, a raté la mondialisation. Ecologistes surtout, pour réclamer des objectifs et des actes compatibles avec notre futur climatique et alimentaire, et pas les faux semblants des « green-washers » de la COP21.
Alors ces « désobéissants », qui « ne lâchent rien » devant les directives absurdes et les grands projets déraisonnables, qui ont bravé l’autoritarisme en faisant preuve de pugnacité, d’imagination, et d’organisation, ne nous donnent-ils pas une leçon d’espérance ?
Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à nos morts, ce n’est pas le pathos, ce n’est pas la vengeance, c’est de vivre sans les oublier ni oublier les causes du drame. Et ils sont vivants, ces jeunes enthousiastes à la tête bien faite et au cœur large, et ces anciens toujours verts dressés sur leurs bicyclettes, qui s’indignent de la dérive d’une société qu’ils ont connue humaine.
Ils regrettent quand même un peu la désaffection relative d’une tranche d’âge intermédiaire : celle qui, sans vélo, reste le « nez dans le guidon » dans la compétition exacerbée du travail et de l’emploi. Mais certains de ceux-là ont aussi rejoint en voiture le convoi samedi : un beau bouchon, mais sous le soleil, « on est heureux Nationale 10 ! »
Et sur la Place d’Armes, s’est déroulé la cérémonie de clôture de la convergence des convois : une mise en place rapide car bien rôdée des installations, puis pique-nique et « banquet » festif, servi par les « cantines » mobiles, expertes dans l’art de rendre savoureux les plats végétariens, suivi d’écoute de paroles des différents horizons de lutte : « Nous ne nous battons pas pour la Nature … nous sommes la Nature qui se défend !». Paroles de France bien sûr, et même d’Allemagne (mine de charbon géante à ciel ouvert) et de Finlande (centrale nucléaire). Le rétablissement du contrôle des frontières serait-il perméable ?
Et pour finir, une séance récréative : le crieur du haut de sa tribune lit des messages humoristiques, parfois en se tournant vers les CRS alignés derrière, pour eux avec un mégaphone parce qu’eux, ils ont l’habitude … ; ce fût donc un chaleureux meeting s’éteignant en dansant avec le froid du soir et par un remballage aussi efficace que l’installation. Place nette et dispersion.
La tournure de l’évènement « CAP sur la COP » a ainsi pris une dimension inespérée vendredi, symbolisée par cette banderole rouge.
Rappelons quand même qu’après le bouclage de Villiers-le-Bâcle, où (suite à l’interdiction de manifester à Paris) se préparait à la ferme un accueil solidaire des « marcheurs » ( désormais en vain), les militants écologiques locaux avaient donné une conférence de presse à Palaiseau pour protester contre un Etat « pompier-pyromane ». Alors, sans doute pour faire la part du feu, le Ministère de l’Intérieur a laissé le convoi arriver et s’installer à Versailles.
Peut-être le ministre se mordait- il les doigts des mesures d’exception disproportionnées et ridicules prises sur le Plateau de Saclay (décidemment placé sous le signe de la démesure) ?
Laissé arriver et même facilité, car la circulation de ce convoi, permise cette fois par la préfecture des Yvelines, elle, a été « accompagnée » par la police, dont les motards, aux carrefours, intimaient le respect aux automobilistes énervés qui auraient bien bousculé les baliseurs cyclistes.
Facilité quand même non désintéressée, avec l’énorme téléobjectif à distance, et un photographe chauve et barbu, en civil dans la foule, aperçu précédemment près d’une moto de police. Car certains participants arboraient des signes ostentatoires de « zadiste » : masque ou foulard sur le visage. Ni « islamique suspect », ni « noir anarchiste », mais ils ont leurs raisons de ne pas être catalogués ou identifiés ; les « désobéîssants » tombent assez souvent sous le coup d’une sanction judiciaire. S’en trouvait-il le lendemain parmi les « black-blocs » de la place de la République ? Certainement pas en majorité mais peut-être quelques-uns qui auraient risqué alors d’offrir sur le plateau (des médias) une aubaine pour discréditer leur mouvement. Alors interdisons-nous une généralisation abusive, toute collectivité a ses moutons noir, même celle des gens « honnêtes », « bien pensants » et légalistes. Et d’ailleurs qu’a donc montré l’état d’urgence ce dimanche ? Qu’on pouvait déployer des forces de l’ordre en nombre, perquisitionner et assigner à résidence sans jugement un millier de personnes, en mettre en garde à vue une centaine, interdire la manifestation, sans pour autant empêcher des troubles d’éclater.
A Versailles au moins, sans interdiction péremptoire et avec une police restée discrète et sobre, tout s’est bien passé.
Pendant ce temps-là, sur le Plateau (de Saclay), certains tremblent encore de voir planer le spectre d’une « ZAD » sacrilège au culte du « Grand Paris ».
Une direction de Grande Ecole de « têtes bien pleines » est allée jusqu’à diffuser une circulaire intérieure mettant en garde contre « des manifestations hostiles … des actions violentes », l’enracinement d’une Zone à Défendre …
Et elle a même mis en place une adresse mail de délation !
Une crèche de Vauhallan a reçu la visite de gendarmes avertissant de la venue de manifestants voleurs. Voleurs de jardins, pourquoi pas voleurs d’enfants non plus ?
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En repensant à tout cela, et comme disait l’impertinent Coluche (qui nous manque bien) :
« J’me marre » …
Salut à tous et toute et merci d’être venus nous accueillir et partager un repas.
Nous sommes partis de Notre Dame des Landes samedi dernier avec 5 tracteurs, un triton, une cabane, une cantine mobile et 200 cyclistes de 1 à 70 ans. Nous roulons aujourd’hui depuis 7 jours. Nous sommes toujours ensemble et plus nombreux qu’au départ.
Notre tracto-vélo a été une entité à la fois soudée et riche de sa diversité à l’image du mouvement anti-aéroport.
Le convoi s’est construit avec les associations et organisations citoyennes, politiques et syndicales qui depuis de nombreuses années informent et agissent sur le plan juridique, militant ou celui de la contre-expertise. Autant d’associations et organisation qui ont assuré pas à pas l’ancrage du mouvement.
Le convoi s’est construit avec les paysans impactés de la Zone d’Aménagement Différé qui ont toujours continué à cultiver la zone menacée, malgré les menaces et pressions. Ils s’est construit avec tous les paysans de la région qui ont rejoint la lutte et participent pleinement à sa défense et aux projets agricoles.
Le convoi s’est construit avec les occupantes et occupants qui sont venus s’installer sur place à l’appel d’habitants historiques, qui ont participé pleinement sur le terrain à empêcher tous démarrages des travaux. Des occupants qui ont construit sur place des formes de vie, d’habitats, d’agricultures et d’organisation collective et partageuse, émancipées du diktat économique et des schémas dominants.
Le convoi s’est construit avec les comités et soutiens de toute la région et de plus loin encore toujours prêt à se mobiliser pour maintenir la pression contre le projet d’aéroport et à chaque fois que la zad a été menacée. Autant de comités et soutiens qui constituent le terreau populaire du mouvement.
Nous avons imaginé ce convoi dans un contexte lourd des menaces répétées du premier ministre et des pro-aéroport. Nous sommes venus à Paris pour y dénoncer une hypocrisie flagrante. D’une part, la volonté affichée en décembre, par le gouvernement, de lutter contre le réchauffement climatique. D’autre part, la menace de revenir quelques semaines plus tard pour expulser les habitants et paysans de la zad, détruire plus de 1600 ha de terres agricoles et de zones humides, ainsi que des dizaines de logis pour y construire… un nouvel aéroport.
Comme de nombreux habitant-e-s, paysan-ne-s, migrant-e-s d’autres parties du monde qui subissent déjà en première ligne les conséquences du réchauffement climatique, nous savons que notre salut ne viendra pas des échanges de marchés carbones entre lobbies industriels et gouvernements, encore moins du capitalisme vert. Nous voulons participer à une reprise en main, par les populations et mouvements de lutte, de l’avenir de la planète. Nous apportons depuis Notre Dame des Landes un double message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, celui qu’il soit possible ici et maintenant de tracer d’autres chemins.
Nous savions avant de partir que le gouvernement avait déjà prohibé toute les manifestations publiques prévues dans les rues de la capitale pendant la cop 21. Le lendemain de notre départ, un bataillon de gendarmes mobile a bloqué notre convoi pendant quelques heures pour lui signifier qu’il lui serait interdit de pénétrer en île de France. Le périmètre qui nous était prohibé a encore augmenté avec l’interdiction d’aller en Eure et loir en début de semaine. Nous avons pourtant continué à rouler et à avancer. Face à notre détermination sans faille les barrières se sont successivement levées.
Si les autorités ne voulaient visiblement pas de nous, ce n’était pas le cas des habitants des régions traversés, bien au contraire Les comités et soutien d’Ancenis, Angers, Le mans, Préaux sur perche, la Flêche, Coulombs, Emancé entre autres, nous ont accueilli chaque soir à bras ouverts. Ils nous ont ouvert leurs maisons, leurs champs et leurs salles des fêtes. Toutes ces personnes qui refusent de se laisser abattre par la peur et la résignation, nous montrent à quel point le mouvement de solidarité avec la lutte de Notre dame des landes est plus vivant que jamais. Ces personnes ne nous ont pas accueilli dans un simple geste de soutien mais parce qu’elles se battent elle-mêmes localement contre la privatisation d’une forêt publique, pour que des migrants aient un toit sur la tête, contre l’emprise de l’agro-industrie et pour l’accès paysan à la terre ou encore pour maintenir, face à un nouvelle zone commerciale, un jardin collectif à périphérie d’une ville. Grâce à elles et eux, ce convoi a été un moment absolument magique. Nous les remercions infiniment et les assurons d’être prêt à revenir les soutenir à notre tour à chaque fois que ce sera nécessaire. Nous regrettons fortement de n’avoir pu nous rendre hier à saclay du fait du blocus policier.
Nous sommes cependant parvenu aujourd’hui à Versailles, aux portes de paris.
C’est le 16 novembre 2015, depuis Versailles, que le sénat et le parlement réuni ont décidé de prolonger de 3 mois l’Etat d’urgence sous lequel nous vivons aujourd’hui. C’est au titre de l’Etat d’urgence qu’il a multiplié les interdictions de manifestation, les perquisitions ou les assignations à résidence de personnes qui préparaient notre accueil à Paris. Mais ces mesures liberticides ne pourront étouffer les voix de tout ceux qui considèrent que les logiques économiques et politiques actuelles nous mènent droit dans le mur.
En 1871, Les versaillais avaient écrasé la commune de paris. Les zads sont aujourd’hui comme autant de nouvelles communes libres. Et nous affirmons ici que ces communes ne se laisseront plus expulser. Nous avons contenus les troupes policières à l’automne 2012, et avons mis en défaites les politiciens pro-aéroport. Nous les mettrons en défaite une nouvelle fois s’ils s’entêtaient à revenir dans le bocage de notre dame des landes. Il n’y aura pas d’aéroport, la zad continuera à fleurir.
C’est à l’été 1973 pendant le premier grand rassemblement de la lutte du larzac que Bernard Lambert, figure des paysans-travailleurs a déclaré « les paysans ne seront plus jamais des versaillais ». Avec les paysans venus de la zad nous sommes fiers aujourd’hui de faire résonner de nouveau ce message ici-même.
Ce banquet n’est que le point final des convois. Il se veux un appel à continuer les luttes de terrain, à Paris comme ailleurs, dans les semaines, mois et années à venir.
Les organisations suivantes avaient appelé à rejoindre ce convoi :
Acipa, Attac44, Attac France, CeDpa, Cela, Confédération Paysanne, Copain 44, collectif de St Herblain/Indre contre le projet d’aéroport NDDL, comité Sud Vilaine anti aeroport, comité NDDL la Roche sur Yon, comité de Chateau Briant, comité de Bigouden, comité Cap Atlantique/Guérande contre le Projet d’Aéroport, comité Saint Jean/Le Pellerin, comité de soutien du pays de Ploërmel, collectif du Pays de Vannes contre le projet d’aéroport à NDDL, collectif Alsace NDDL, collectif de St Nazaire contre l’aéroport, Naturalistes en lutte, SOS Loire Vivante-ERN France, EELV Pays de Loire, EELV 44, Ensemble ! 44, NPA 44, NPA, Parti de Gauche, Relocalisons, Rezé à Gauche Toute !, Solidarités Écologie, Union Syndicale Solidaires 44, Union Syndicale Solidaires.
Mis à jour 11:30
Le convoi roule sans encombres. Le banquet commencera dès 14h à Versailles, à priori sur la place d’armes (RER C Versailles – Château). Mais nous vous invitons à venir plus tôt sur place pour accueillir l’arrivée du convoi.
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Rendez-vous pour l’arrivée et le
La tracto-vélo partie de Notre Dame des Landes, rejoint par des convois partis d’Agen, de Dijon, Bure ou de Forcalquier se clôture aujourd’hui à la bordure de Paris pour un grand banquet des zads et autres espaces en résistance.
Nous appelons ceux et celles qui souhaitent partager ce banquet avec nous en toute convivialité à nous rejoindre à 14h à Versailles au RER C Château de Versailles – rive gauche. Venez avec de quoi festoyer et partager : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
////Pourquoi faire tout ce chemin ensemble jusqu’à Paris et la cop 21 ?
Nous sommes plusieurs centaines de personnes en vélos, tracteurs et autres véhicules à avoir traversé des centaines de kilomètres pour être présents dans la capitale à la veille de la COP 21. Nous venons porter un message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant les projets nuisibles , imposés et climaticides des gouvernants, celui que nous puissions enfin sortir de la marchandisation du monde. Ce banquet sera le point final des convois et un appel à continuer nos luttes à Paris comme ailleurs dans les semaines et mois à venir.
//// Important – avant de nous rejoindre !
Nous espérons bien ne pas être bloqué par les autorités sur notre chemin. Si tel est le cas, nous le ferons savoir et appelerons à être soutenus. Dans le cadre de l’organisation de ce convoi, porté par les différentes composantes de lutte anti-aéroport – paysans, associations, occupant-e-s, comités de soutien – nous avons fait le choix d’éviter toute confrontation directe avec les forces de l’ordre. Cela ne nous a pas empêché de braver collectivement les interdictions de circuler et de manifester qui nous étaient faites ou de refuser collectivement les contrôles d’identité. Nous tenons à maintenir ce cadre commun pour le banquet d’aujourd’ hui, et à faire résonner la joie de nous tenir ensemble, et ce malgré la volonté du gouvernement de museler toute contestation. Nous convions toutes celles et ceux qui nous rejoindront tout à l’heure à tenir compte de ce cadre.
Communication du convoi CAP SUR LA COP NDDL-PARIS
Notre blog : http://marchesurlacop.noblogs.
Notre compte twitter : http://twitter.com/MSLC21
Le convoi « cap sur la COP» est entré aujourd’hui en Ile de France
malgré l’interdiction qui lui en avait été faite dimanche dernier. La
préfecture des Yvelines nous a finalement assurés de notre « liberté de
circulation » sur son département. C’est une victoire. Notre convoi a
été rejoint hier et ce matin par des convois partis d’Agen et de l’est
de la France. Nous sommes ce soir à Emancé près d’Epernon dans les
Yvelines. Nous continuerons demain notre route vers Paris pour le grand
banquet de clôture des convois. Nous ne savons pas encore où celui-ci
pourra se tenir, et s’il nous sera possible d’aller au-delà des Yvelines
en direction de Paris. Pour toutes les personnes qui souhaiteraient
nous rejoindre, nous donnerons donc des infos demain dans la matinée sur
le blog mslc, sur anticop21.org, ainsi que sur zad.nadir.org. Nous
ferons de notre mieux pour être rejoignables. Préparez de quoi
festoyer : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
Nous souhaitons toujours faire de ce banquet un moment de convergence
joyeux et convivial, en porte à faux avec la chape de plomb sécuritaire
qui se met en place actuellement. Nous y porterons depuis les
territoires en lutte un message d’espoir, celui qu’il soit possible
d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, ainsi
que la ferme volonté de sortir enfin de la marchandisation du monde. Il
s’agira autant pour nous d’y dénoncer l’hypocrisie du gouvernement lors
de la COP 21 que de nous opposer en acte à sa volonté de museler la
contestation lors de ce sommet.
A ce titre, nous avons appris hier que deux des personnes qui
organisaient depuis plusieurs semaines l’accueil et l’arrivée des
convois en Ile de France ont été perquisitionnées à leur domicile et
assignées à résidence. D’autres perquisitions et assignations de ce
type, ont eu lieu aussi dans diverses autres villes de France. Nous
voulons assurer les personnes concernées de notre soutien et de notre
solidarité.
A demain pour le banquet!
À l’approche de Noël, les 28 et 29 novembre, le Comité des Fêtes convie tous les amateurs de gastronomie au Salon de la Bonne Bouche. Une collecte alimentaire sera proposée.
Plus de 30 professionnels des métiers de bouche, artisans et producteurs des régions de France, proposent des produits de qualité. Véritable parcours de la gastromonie, ce salon séduit chaque année les nombreux visiteurs pour leur faire découvrir des produits salés ou sucrés, selon les goûts et les envies. Outre les grands crus, vous pourrez aussi déguster et vous procurer du chocolat, de l’huile d’olive, des fromages, des huîtres, du foie gras, etc.
Salon solidaire
Les enfants du Conseil Municipal des Jeunes, encadrés par les membres du CCAS, collecteront des denrées alimentaires non périssables (pâtes, café, huile, conserves, féculents, …) au profit des plus démunis.
Nous comptons sur votre générosité.
Samedi 28 novembre 14h-19h
Dimanche 29 novembre 10h-18h
Entrée libre
Gymnase de Favreuse du Val d’Albian
Dans la perspective des élections régionales des 6 et 13 décembre, COLOS organise une conférence-débat publique
Les transports franciliens
à travers le prisme des élections régionales
le mardi 1er décembre 2015 à 18h00, à l’hôtel de ville de Bures-sur-Yvette, situé à proximité de la gare du RER B du même nom.
Cette conférence sera présentée par Jean-Pierre ORFEUIL, expert en transports et mobilités.
L’annonce en précise les détails.
Communication : de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes
Blog : http://marchesurlacop.noblogs.org
Compte twitter : http://twitter.com/MSLC21
Le convoi cap sur la cop est parti samedi de Notre dame des landes avec 200 cyclistes, 5 tracteurs, une cantine mobile, une cabane et un triton. Il est prévu qu’il passe demain vendredi d’Eure et Loire en Ile de France. Il a été informé dès dimanche lors d’un barrage policier qu’il lui serait interdit d’entrer en Ile de France. Nous sommes toujours aussi déterminé à faire résonner notre message lors de la cop 21. Nous continuons donc notre trajet.
Il est possible que la Préfecture décide dès demain de bloquer la poursuite du convoi. Nous appelons tous les collectifs et personnes solidaires à faire publiquement pression pour que ce ne soit pas le cas, et à venir nous soutenir sur place le cas échéant.
Contrôles d’identité systématiques, fouille des véhicules, interdiction de tout rassemblement… dès cette semaine, un arrêté préfectoral institut une « zone de protection ou de sécurité » sur le plateau de Saclay.
Lors d’un entretien téléphonique Christian Page, maire de Saclay a déclaré :
“La circulation aux abords du Christ de Saclay va être extrêmement compliqué. Nous recommandons aux Saclaysiens de ne pas se déplacer”.
D’après le site paris-lutte.info la gendarmerie a prévenu lundi la commune de Villers-le-Bâcle que le plateau de Saclay allait être entièrement mis sous contrôle policier avec des barrages filtrants à chaque issue, pour s’assurer que ne rentrent que les personnes politiquement admissibles.
D’après ce site la sous-préfecture a également décidé de transformer les abords du commissariat à l’énergie atomique en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) (incluant la commune de Villers-le-Bâcle, lieu de rendez-vous des convois, bien entendu). Jusqu’à présent les ZSP, dont le cadre légal est bien difficile à trouver, étaient réservées aux quartiers populaires et se manifestent sous la forme d’une omniprésence policière. À présent, dans l’état d’urgence, chaque bout de territoire peut devenir ZSP et justifier des contrôles à tout-va sur simple décision du ministère de l’intérieur.
Compte-tenu du contexte dramatique liés aux attentats du 13 novembre, des mesures « exceptionnelles » de sécurité sont mises en place pour la COP 21 en région parisienne.
Du 27 au 30 novembre, à SACLAY, la circulation risque d’être très difficile autour des axes du rond-point Christ de Saclay. Des forces de l’ordre seront déployées pour des contrôles (barrages filtrants). Il est recommandé d’éviter au maximum les déplacements.
La préfecture de police vous informe sur le dispositif mis en place pour la COP 21 et les mesures relatives à la circulation.
Autres informations sur Essonne Info
LES CONSIGNES :
POUR LES PARTICULIERS
Éviter au maximum les déplacements
Si vous devez vous déplacer :
POUR LES ENTREPRISES
En savoir + sur les conditions de circulation : http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/
Autoroutes
Dimanche 29 novembre. Les autoroutes A1 (Roissy/Paris), A6 et A106 (Orly/Paris) seront fermées de 16 heures à 22 heures.
Lundi 30 novembre. L’autoroute A1 (Paris/Le Bourget) sera inaccessible de 6 heures à 21 heures.
Lire le Dispositif mis en Place de la COP 21 sur le site de la prefecture de police
Source : Paris-Luttes.info
E-mail envoyé aux personnels du campus Supélec sur le plateau de Saclay, qui met à disposition un contact de délation des « comportements et actions suspectes » :
« La ville de Paris et l’ensemble de la région Ile de France accueilleront du 30 novembre au 11 décembre 2015 un événement d’ampleur internationale, la COP 21, dont le maintien à l’ordre du jour a été décidé.
Cet événement rassemblera de nombreuses délégations et sera le théâtre de multiples évènements. Compte tenu de l’état d’urgence décrété dans le pays, les manifestations de grande ampleur ont été annulées ; néanmoins, il faut s’attendre à ce que certaines manifestations hostiles à la tenue et aux objectifs de la COP21 soient organisées ponctuellement.Le Plateau de Saclay sera particulièrement concerné en ce que plusieurs mouvements de contestation ont décidé d’en faire leur base de convergence et de repli, en marge des manifestations parisiennes. Cette contestation peut revêtir des actions violentes et s’enraciner pour une longue durée sur les zones choisies alors appelées « zones à défendre » (ZAD). Aussi, les pouvoirs publics ont-ils dû prendre en compte les considérations d’ordre public qu’engendrera cet état de fait, en lien avec les responsables des établissements et des nombreux chantiers en cours sur ce territoire.
Pour ce qui concerne les accès au Plateau du Moulon, les forces de police et de gendarmerie renforceront leur dispositif de surveillance, avec des barrages filtrants qui pourront impacter fortement la circulation. Les
étudiants et personnels travaillant dans nos bâtiments de Gif et/ou résidant sur l’ensemble du campus devront faire preuve de patience vis-à-vis des policiers et gendarmes déjà fortement mobilisés depuis les
attentats du 13 novembre. De nouvelles perturbations sont donc encore, malheureusement, prévisibles.Pour ce qui concerne notre campus CentraleSupélec de Gif, incluant le bâtiment principal, le laboratoire GeePs et les résidences Césal des étudiants, la plus extrême vigilance devra être observée vis-à-vis des comportements et actions suspects, même anodins, observés à proximité et au sein de son périmètre.
Les personnels et étudiants sont ainsi invités à alerter directement les forces de police (appel du 17) sur toute action douteuse ou modification notable dans leur paysage habituel. Ils compléteront leur signalement par
mail à l’adresse e-mail suivante : [email protected]Les services techniques de l’établissement procéderont à des rondes d’inspection régulières des extérieurs du campus.
Des informations complémentaires avec mise à jour de nos consignes seront diffusées au fur et à mesure de l’évolution de la situation telle qu’elle nous sera précisée par la Préfecture de l’Essonne.Pour ce qui concerne les chantiers de construction des bâtiments A et B, les moyens de surveillance propres au chantier seront renforcés ; le concours des établissements limitrophes (IUT, IBP) selon les dispositifs de
surveillance qui seront déployés à leur niveau, sera sollicité dans un souci d’un meilleur quadrillage de la zone. »
Message du collectif : Enterrez-le-Métro
Enquête publique CDT, moins de 4 jours pour agir !
L’enquête publique sur le CDT (Contrat de Développement Territorial) est actuellement disponible en mairie et sur Internet jusqu’au 28 novembre pour recueillir les avis du grand public sur les futurs développements du Plateau de Saclay et de la CAPS en général.
Au programme de ce CDT :
Voir la page dédiée au CDT sur le site caps.fr
Ce qui est scandaleux, c’est que ce CDT valide des projets attendus depuis des années (Rond-Point du Christ, Ring des Ulis et TCSP), mais les mélange avec des projets non souhaités par la population comme le triplement de la RD36 et le scandaleux métro aérien !
Envie d’agir ?
Venez consigner vos remarques, critiques ou propositions dans l’une des 7 mairies disposant d’un registre CDT : Les registres de l’enquête publique sont disponible jusqu’au 28 novembre dans les mairies de Bures / Gif / Orsay / Palaiseau / Saclay / Saint-Aubin / Les Ulis
Il est également possible (pour toutes les communes de la CAPS et des Yvelines) de consigner vos remarques, critiques ou propositions sur un registre électronique disponible à l’adresse suivante :
Essayez d’exprimer vos remarques autour de points précis, notamment :
– Le logement
– Les déplacements
– Les transports en commun
– Le développement économique
– Le bruit et la qualité de l’air
– La gestion des eaux
– Les services publics
– Le droit à la nature
En 2011 l’Etat nous présentait un métro enterré … mais dans ce CDT 2015 le métro est présenté en VIADUC !
Le changement est inacceptable !
Ce CDT a déjà reçu un avis défavorable de la commission d’enquête en avril dernier ; mais il reste selon nous irrecevable dans sa version 2015, puisqu’il pré-impose un élément technique qui fait l’objet d’un processus démocratique indépendant que sera l’enquête publique sur la Ligne 18 en mars 2016.
Ce terme de VIADUC n’a rien à faire dans ce CDT !
Message à nos maires :
A vrai dire, si toutes les communes votaient « non » à ce CDT, rien ne changerait pour elles.
Nos villes et villages ont d’eux-mêmes développés leurs territoires sans ce CDT :
– Palaiseau a finalisé son quartier Camille Claudel (alors le CDT n’est pas encore signé)
– Saclay est déjà en travaux de 110 logements (alors que le CDT n’est pas encore signé)
– Le Moulon à Gif est déjà en pleine transformation (alors que le CDT n’est pas encore signé)
– Le Cluster Paris-Saclay est déjà bien avancé et suit sa propre évolution (sans CDT)
– Le TCSP arrivera jusqu’au Christ de Saclay en fin d’année (sans signature du CDT)
– Orsay n’a nul besoin d’un CDT pour créer son quartier de Corbeville
– Les Ulis vont inéluctablement subir la désertification de Courtaboeuf et très peu profiter du CDT
– Bures, St-Aubin, Igny et Vauhallan n’ont rien à gagner si ce n’est une saturation encore plus importante des accès au Plateau de Saclay et à la N118 aux heures de pointe
Donc dire « non » à ce CDT, reviendrait purement et simplement à dire « non » aux points chauds que sont le métro en viaduc et au triplement de la RD36.
Dire « non » permettrait de réaffirmer le pouvoir des collectivités locales face à un Etat un trop dominateur, autoritaire et trop peu à l’écoute de ses contribuables.
Je m’engage, je signe l’enquête … j’en parle à mon maire …
Le Collectif Enterrez le Metro
[email protected]
www.enterrezlemetro.fr
Lire également sur MonSaclay.fr : DE LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE – CDT BIS
Source : Le Parisien
L’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS), a un nouveau PDG en la personne de Philippe Van de Maele. Il succède à Pierre Veltz, atteint par la limite d’âge. Ce diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, a notamment travaillé en 2002, comme directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo alors ministre de la Ville et de la Rénovation Urbaine.
Il crée en 2004, l’Agence nat…
En ce vendredi 13 qui restera tragiquement ancré dans nos mémoires, en sortant de la réunion publique d’Orsay, la stupeur engendrée par les évènements de Paris a submergé la stupéfaction qu’avait laissée cette réunion chez de nombreux participants. Mais aujourd’hui j’estime nécessaire de reparler de nos préoccupations locales : le Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud.
La réunion publique fut édifiante : pas pour mieux connaitre le CDT « actualisé », mais par la façon dont est menée la nouvelle enquête publique. Après la réunion du 15 octobre, où l’ambiance fut éminemment contestataire, nous avons eu droit cette fois à une séance de « resserrage de boulons » :
Mme Sylvie Denis- Dintilhac, présidente de la commission d’enquête, d’entrée de jeu, a fixé sa règle du jeu :
– l’enquête est une enquête complémentaire, elle ne doit porter que sur les évolutions du CDT
– la nouvelle commission ne se sent pas engagée par le travail de la commission précédente
– le métro fera l’objet d’une autre enquête et ne doit pas être remis en cause dans l’enquête CDT
S’en est suivi une réunion très encadrée et irritante, où les questions sérieuses portées par les associations ou collectifs n’ont reçu pour l’essentiel que des réponses dilatoires : généralités, incantations, diversion, pour traiter du bilan financier, des logements, des circulations douces, de la circulation routière, des transports en commun, de la qualité de l’air, de la gestion des eaux.
J’en donne pour exemple une expérience personnelle :
Suite à la déclaration de M. Michel Bournat, président de la CAPS, comme quoi il ne fallait pas parler de « ville nouvelle » pour une simple « extension de quartiers » des communes de la frange sud, ma question fut la suivante :
« Je voudrais poser un problème d’arithmétique à propos de logements :
– Le CDT énumère la construction de 9.450 logements familiaux (dont 700 dévolus à Saclay) et de 8.000 logements étudiants soit un total de 17.450 (on peut donc supputer presque 30.000 nouveaux habitants, soit environ le double d’Orsay et 10 fois Saclay).
– Les porteurs du projet citent, dans leur réponse à l’avis de l’Autorité environnementale (Ae) un scénario conduisant à 2082 logements par an et ceci sur 10 ans (soit 20.820 au total), puis évaluent les besoins en béton et granulats pour 29.000 logements.
– Sachant que l’objectif préfectoral est de 2.400 logements par an pour le territoire de la CAPS (24.000 sur 10 ans), quel sera le nombre de logements construits : 17.450 ? 20.820 ? 24.000 ? ou 29.000 ? »
M.Bournat ne s’est pas démonté pour répondre qu’il ne confirmait que les logements familiaux, et qu’il ne savait pas où j’avais pu trouver les autres.
Un comble pour un membre éminent du comité de pilotage du CDT … Les données se trouvent dans le CDT (pages 22 et 23) et pages 12 et 24 de la réponse à l’avis de l’Ae, document du dossier d’enquête et cosigné par la CAPS !
Et malgré mon insistance, l’on ne m’a pas accordé de droit de réponse.
Imaginez aussi la colère de cet agriculteur de Villiers-le-Bâcle quand on l’a empêché de parler du métro en interrompant brutalement 7 fois sa question ! Alors que la ligne 18 est élément du CDT, fiche 2, qui parle même de son « intégration paysagère » (page 47).
Sans compter un certain dédain quant à l’expression maladroite de citoyens ordinaires, qui manifestent leurs inquiétudes, par exemple devant l’absence de traitement des nuisances sonores de la RN118 à Saclay …
Seul point positif : Michel Bournat a annoncé que les élus avaient voté pour demander une étude du téléphérique (la lettre ouverte des 34 signataires semble avoir porté).
La conduite de cette réunion fut donc aux antipodes de la demande présidentielle d’amélioration de la démocratie participative, qui avait conduit le 3 juin au rapport du sénateur Alain Richard.
A la suite de l’actualisation en catimini du CDT qui, dans l’essence, n’a pris en compte que les demandes des maires des Ulis et de Palaiseau, nous avons assisté à une belle illustration de la reprise de pratiques contestables dans l’application des procédures d’enquête publique, malgré la recommandation n° 5 de la précédente commission d’enquête.
Alors devant cette rigidité annoncée, nous n’avons plus que 6 jours pour affûter nos avis et les déposer le 28 au plus tard :
On peut consulter les contributions nouvelles déjà déposées et si l’on ne veut pas que passent à la trappe les critiques sur le CDT initial qui restent d’actualité, il faut les reformuler. De préférence, faire des dépôts séparés point par point en mentionnant explicitement à chaque fois favorable/défavorable, pour ne pas laisser place à une interprétation globalisante subjective.
Soyons « acteurs », pas « spectateurs » !
VENDREDI 20 NOVEMBRE À 20H30
COMITÉ DE QUARTIER : RÉUNION PUBLIQUE
SALLE LOISIRS ET CULTURE – VAL D’ALBIAN
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SAMEDI 21 NOVEMBRE 9H – 12H
OPÉRATION DISTRIBUTION DE COMPOST
Le service broyage de végétaux est ANNULE (faute d’inscription).
PARKING GYMNASE DE FAVREUSE – VAL D’ALBIAN
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SAMEDI 21 NOVEMBRE À 17H
MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
MEDIATHEQUE
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SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 NOVEMBRE 10H – 18H
COMPTOIR DE NOEL
ESPACE LINO VENTURA
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Via le Service communication de Saclay
Tout le monde peut venir découvrir les meilleurs projets dans le Grand Hall de l’Ensta ParisTech, sur le Campus de Polytechnique (*) le 19 novembre.
Une cinquantaine d’étudiants y suivent la formation dédiée à l’innovation et à l’entreprenariat : KITE (Knowledge Innovation neTworks Entrepreneurship). « Elle s’organise autour d’un projet à mener en équipe », projet qui peut éventuellement être repris d’une promotion à l’autre. (Quid du droit de paternité dans le cas où le projet deviendrait une florissante start-up …)
Initiée en 2015, avec des projets comme un dérailleur de vélo intelligent, un drone marin, un transport par câbles sur le Plateau de Saclay… l’Ensta ParisTech organise la 2e édition de la JET.
En parallèle du Salon KITE EXHIBITION, avec les meilleurs projets de la promo 2016, et avant la remise des Prix KITE 2016, se tiendront une :
– Table ronde « Entreprenariat et Génie maritime » à 14 h
– Conférence « Innovation en Gendarmerie » donnée par le Lieutenant-Colonel François BREMAND à 16h
L’Ecole étant sous tutelle du ministère de la Défense, les militaires en recherche d’une seconde carrière pourront, quelle que soit leur arme, trouver sur place un programme inédit de formation pour faciliter leur reconversion.
Lancement du Salon à partir de 13h.
(*) Gratuit, ouvert à tous mais il est impératif de s’inscrire (http://jet15.eventbrite.com) et de se munir d’une pièce d’identité.
J’offre des séances gratuites d’EFT* aux enfants et adolescents pour leur permettre de s’apaiser et retrouver la paix intérieure suite aux attentats.
Mon cabinet sera ouvert samedi de 10h à12h et de 15h à 18h. Si vous êtes intéressé, contactez moi par mail [email protected] en fonction des demandes les séances seront soit individuelles soit en groupe.
Gardons nos cœurs, sans haine, sans peurs mais rempli de paix et d’amour.
Sonia Millard
Pour en savoir plus sur l’EFT : http://www.sonia-millard.fr/
Questions à Marie Gervais co-fondatrice de l’Ecole Dynamique
Qu’est-ce que l’Ecole Dynamique ?
L’Ecole Dynamique, qui a ouvert ses portes en septembre 2015 dans le 13è arrondissement à Paris, se définit comme une école démocratique, un modèle qui existe depuis un certain temps mais qui est encore très peu connu et développé en France. Les écoles démocratiques rassemblent les écoles dites “libres”, comme l’école Summerhill, créée par Neill dans les années 20 en Angleterre et toujours ouverte, et les écoles Sudbury, qui connaissent un succès grandissant depuis les années 70 partout dans le monde. En Europe, il existe aujourd’hui une quarantaine d’écoles démocratiques, dont une qui a ouvert à Dijon en mai 2014 et fonctionne selon le principe de la sociocratie (l’Ecole de la Croisée des Chemins). En France, Bernard Collot, ancien instituteur de classe unique, a développé et théorisé une approche très similaire à Sudbury depuis les années 60 : l’école du 3ème type (le 1er étant l’école traditionnelle et son approche verticale de l’enseignement et le 2nd type les pédagogies alternatives comme Montessori, Freinet, Steiner…). Il existe une école du 3ème type à Paris 12ème depuis 2010 : la Maison des Enfants.
Concernant le modèle “Sudbury” en particulier : c’est en 1968 que Daniel et Hanna Greenberg ont fondé dans le Massachussets la Sudbury Valley School, qui existe toujours aujourd’hui, 45 ans plus tard, avec plus de 200 élèves de 4 à 19 ans, et qui représente toujours un modèle pour une cinquantaine d’écoles similaires dans le monde. Bien que toutes uniques, elles vivent selon les mêmes principes (le multi-âge, l’élève seul auteur de ses apprentissages et l’égalité adulte-enfant) et les 2 organes propres au modèle, le Conseil d’école et la Commission de Justice.
L’Ecole Dynamique est un cadre dans lequel les enfants sont auteurs et responsables de leur propre éducation, au sein d’un collectif d’âges mélangés, de 3 à 19 ans. Ils y sont libres de déterminer leurs objectifs d’apprentissage. Avec une même légitimité accordée à toutes les entreprises et tous les domaines de la connaissance et sans contrainte de programme ni de temps, ils peuvent ainsi décider de jouer, explorer et pratiquer leurs passions librement. Les parents et les membres du personnel leur font confiance pour s’autoréguler et s’autoévaluer dans leurs apprentissages. Avec la responsabilité de soi comme « compétence pilier » servant de terreau pour développer toutes les autres compétences utiles à la vie, les enfants des écoles Sudbury bénéficient d’une éducation personnalisée à 100% qui leur permet d’entrer dans la vie adulte pleinement outillés pour contribuer à une société en pleine révolution à l’ère du numérique.
Comment, sans structures ni règles, faire passer un savoir ?
Nous sommes une école, une vraie : voilà une première structure. Il n’y a pas d’enseignants, mais un groupe d’adultes responsables et avancés sur le chemin de la connaissance de soi. Le reste de la structure, ce sont les élèves eux-mêmes et le rôle du multi-âge, couplé à une responsabilisation totale de chacun via notre fonctionnement démocratique.
Nous sommes une structure extrêmement cadrée ! Nous ne sommes pas une “école libre”, et la première chose que nos élèves apprennent, c’est qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas confondre “liberté” et “permission”. Lorsque nous disons que, dans notre école, les élèves font ce qu’ils veulent, c’est uniquement dans le cadre très strict des règles de l’école, toutes discutées puis votées en collectif. Et nous sommes cernés de règles ! Celles-ci sont divisées en 2 grandes catégories : d’une part le respect absolu des membres et du climat de l’école (respect de chacun, sécurité affective, physique et morale, protection de la vie privée et commune, relations avec l’extérieur) et d’autre part les devoirs pour assurer le fonctionnement du collectif (assiduité, respect des organes de l’école, règles d’ordre et d’hygiène, service d’élu et de membre actif). Chaque transgression de règle conduit à un passage devant le Conseil de Justice, composé de 5 personnes (1 membre de l’équipe et 4 élèves de tous les âges) qui décident d’une sanction appropriée (les ¾ du temps, la sanction consiste en un simple rappel de la règle, mais il peut y avoir d’autres décisions, comme des interdictions temporaires d’exercer une activité, un chaperonage, voire – bien plus rare – une exclusion temporaire pour faute grave). Certains élèves, méfiants au départ, ont vite compris que le Conseil de Justice était un organe essentiel et protecteur, créé pour faire respecter la règle numéro 1 de l’école : la liberté et le respect de chacun au sein du collectif.
Par ailleurs, nous ne faisons pas “passer” de savoir pour la bonne raison que le savoir n’a besoin de personne pour passer ! Bien souvent les gens confondent enseignement et transmission : la transmission du savoir est naturelle et inhérente à la nature humaine : c’est en observant qu’on apprend. Les savoirs se transmettent et s’acquièrent par contact direct. Les apprentissages les plus profonds se font dans la curiosité et l’intérêt et uniquement au moment où l’élève est prêt à les recevoir…
Le meilleur exemple que je puisse donner, c’est celui des apprentissages premiers et fondamentaux de la langue maternelle et de la marche chez le jeune enfant. Que se passerait-il si l’on décidait subitement d’enseigner la marche, comme on enseigne l’écriture, la lecture ou les maths ? Et que, en plus, l’école décidait tout à coup d’avoir le monopole de cet apprentissage, que tous les parents se mettaient donc à croire que leurs enfants ont besoin d’un enseignant pour apprendre à marcher et que chaque enfant devrait apprendre de la même manière, au même moment ? “Non, ne mets pas ton pied ici”, “Non, ce n’est pas comme ça que tu y arriveras”, “Ne commence pas tout de suite, je vais d’abord t’apprendre la “grammaire” de la marche !”… Nul doute qu’on verrait fleurir de nouvelles étiquettes de “troubles” de la marche, de l’équilibre…
Nous sommes encore un peu en retard en France sur ce sujet, mais les apprentissages autonomes ont été depuis longtemps dépoussiérés aux Etats-Unis, notamment par des auteurs comme John Holt (“Les apprentissages autonomes” parus chez L’Instant Présent) ou Peter Gray (“Free to learn”). Les enfants apprennent très bien (et souvent mieux) seuls, lorsqu’ils sont motivés, dans un environnement riche et bienveillant.
Concrètement, parlez-nous d’une journée type
C’est un peu difficile encore, car l’Ecole Dynamique, que j’ai co-fondé avec 6 collègues à Paris, n’a que 2 mois d’existence… Nous sommes encore dans les travaux, dans un local provisoire, et il y a encore tellement à créer ! L’environnement n’est encore qu’une ébauche de ce qu’il sera.
Les élèves arrivent progressivement (l’école ouvre à 9h30 mais ils ont jusqu’à 10h45 pour arriver), s’installent devant leur ordinateur, devant un jeu de société ou dans le canapé pour discuter.
A 11h a lieu tous les jours notre Conseil de Justice, pendant 1h30. A l’Ecole Dynamique chacun est libre de manger quand il a faim, il n’y a donc plus de temps officiel pour le repas de midi, qui s’étend généralement de 10h30 à 14h passées ! Les plus petits jouent, dessinent, font des cabanes, échangent avec les ado. Certains vont faire un foot pendant que d’autres sortent le matériel créatif. 1 fois par semaine se tient notre Conseil d’Ecole : la participation y est libre mais c’est ici que se joue et se discute tout ce qui concerne l’école : règles, budgets, propositions de sorties et d’activités, demandes de visite de l’école, etc. Tout est sujet à débat, chacun a droit à la parole, dans le calme et le respect de chacun, et chacun a le même pouvoir : 1 voix = 1 vote. Les autres jours se tiennent des réunions d’équipe, les réunions de clubs créés par les élèves et/ou les réunions des diverses commissions (relations publiques, institution, local…).
Les inscriptions étant ouvertes toute l’année, nous recevons 1 à 2 nouvelles familles par semaine, pour des entretiens d’échange : à l’issue de ceux-ci commencent parfois la période d’essai de 2 semaines que nous proposons à tout nouvel élève !
C’est dans cet environnement riche et souple que les élèves peuvent vaquer tant qu’ils veulent aux occupations qui les intéressent.
Vous n’avez pas encore de retour d’expérience en France, ne jouez-vous pas avec le feu ?
Oui, c’est vrai : nous n’avons pas de recul. Le modèle Sudbury est américain, et il a largement fait ses preuves depuis presque 50 ans maintenant, dans la culture américaine, là où les grandes écoles (Harvard en tête) ont ouvert des filières d’entrée pour les élèves issus du unschooling (de l’Instruction En Famille) depuis les années 80 !
Nous sommes des pionniers en France car nous devons appliquer ce modèle à la culture française, et notamment pour la question de l’accès aux études. Dans notre pays, les processus d’admission des universités et grandes écoles restent encore quasi exclusivement tournés vers les dossiers et les notes…
De nombreux parents (pour être même plus précise : de nombreux papas !) s’inquiètent du futur de leurs enfants à travers le prisme du BAC (j’ai écrit un article du blog à ce sujet : https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/28/question-de-papa/).
Je n’ai pas de réponse, car nous n’avons encore rien de concret… Je ne peux pas prédire l’avenir, je ne peux pas rassurer les parents sur cette question. Tout ce que je peux dire, c’est que le seul temps que nous pouvons vivre, c’est le présent. Le futur n’est que projection et supposition. Je comprends parfaitement cette crispation et cette inquiétude, je suis moi-même maman (de deux enfants de 8 et 10 ans). Qui nous dit que dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, les choses n’auront pas évolué ? Il y a une vraie révolution en marche, beaucoup de voix s’élèvent et parlent de cette nécessité aujourd’hui de dépasser les vieux modèles et de proposer autre chose.
De plus, comment le système pourrait évoluer si personne ne vient jamais proposer cet “autre chose” ? Si personne ne tente d’ouvrir une dimension nouvelle ? Je refuse de croire qu’on ne peut rien faire, et que rien ne changera jamais !
Ce côté pionnier fait très peur à certains parents, nous ne cherchons pas à le cacher, au contraire. Mais l’expérience a montré que les élèves qui sortent d’une école démocratique de type Sudbury ont pu aller très loin dans leur passion : ce sont des ados qui savent ce qu’ils veulent, qui sont motivés, qui ont eu le temps et le loisir de faire des choix réfléchis, qui se connaissent suffisamment pour entreprendre. Nous serons là pour les aider à monter un dossier pouvant remplacer notes et évaluations. Certains jeunes pourront également décider de réintégrer le lycée s’il leur faut passer par là. Une fois qu’on a la motivation et la passion, aucun obstacle ne semble insurmontable.
Et je me prends à rêver que, si nous nous installons au coeur du plateau de Saclay, nous saurons faire bouger les choses de l’intérieur, en développant des liens et des réseaux avec toute cette richesse de savoirs-faire qui nous entoure !
Quel est votre rôle au sein de cette école ?
Le rôle d’adulte au sein d’une école démocratique est d’un modèle totalement nouveau. Il a été explicité par Daniel Greenberg, le fondateur de la 1ère école Sudbury dans le monde, comme “l’art de ne rien faire”. J’ai écrit 2 articles pour approfondir cette idée qui est vraiment, de prime abord, difficile à appréhender, surtout en quelques lignes… Je vous invite donc à lire ces articles :
https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/09/16/lart-de-ne-rien-faire/
et https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/31/lart-de-ne-rien-faire-2/
Ce rôle va à l’encontre de tout ce que l’on a construit comme représentation de la position de l’adulte vis à vis de l’enfant dans le cadre de l’apprentissage. Comprendre en profondeur et intégrer cette vision demande beaucoup de lectures et d’échanges, de discussions. Et en ce qui concerne sa pratique, Daniel Greenberg a écrit qu’il fallait des années pour réussir l’art “de ne rien faire” !
Pourquoi vouloir ouvrir une école sur le plateau de Saclay ?
C’est d’abord parti d’une raison très pratique et personnelle : j’ai co-fondé l’Ecole Dynamique sur Paris mais j’habite Gif, et pour mes enfants qui ont rejoint les rangs de l’Ecole depuis peu, le temps de trajet est vraiment contraignant… Plusieurs de mes voisins sont intéressés par la philosophie mais dans l’impossibilité d’envoyer leurs enfants sur Paris, l’idée a commencé à germer de créer une école par ici… Enfin, avant de rencontrer Ramin Farhangi, initiateur de l’Ecole Dynamique, j’étais en train de créer mon propre projet d’école dans mon coin ! La boucle est bouclée : me voici désormais porteuse d’un projet qui peut s’appuyer sur une expérience récente mais sur une équipe forte !
La localisation de l’école n’est pour le moment pas encore définie. Nous commençons tout juste à prospecter du côté des locaux (qui doivent être si possible déjà aux normes ERP). Ce qui est sur, c’est que l’environnement du plateau de Saclay est d’une grande richesse pour la philosophie de notre école qui se veut un centre éducatif ouvert, totalement décloisonné et en interaction avec son environnement culturel et social et les institutions qui l’entourent ! Chercheurs, Fablab, grandes écoles : le plateau de Saclay, avec son ambition de devenir une plaque tournante de la création et de l’innovation, regroupe savoirs-faire et expertises dans le creux de la main et met en avant des étudiants porteurs de projets plein d’avenir.
Je pense qu’il est devenu primordial de commencer dès en amont, c’est-à-dire dès l’enfance, avec une école qui ouvre l’enfant à tous ses potentiels et lui permet de devenir un étudiant puis un adulte confiant, agissant dans la coopération depuis son plus jeune âge et qui a su donner du sens à ses apprentissages. Les enfants ayant grandi dans une éducation centrée sur leurs talents et leurs projets (qu’il s’agisse du modèle des écoles démocratiques comme Sudbury ou du unschooling) sont des jeunes adultes plein de dynamisme et de projets, autonomes et plein de confiance en eux, qui ont également une vision juste de leurs potentiels et de leur rôle de citoyen.
Je pense donc que le plateau de Saclay aurait beaucoup à gagner à voir s’installer (et à financer ;)) une école de ce type, une école qui, dès le plus jeune âge, ouvre l’enfant à tous ses potentiels pour en faire des adultes épanouis et solidaires, autonomes et dynamiques.
Il pourrait ainsi devenir un centre d’innovation pédagogique, en attendant que l’Etat accepte, au nom de la liberté de pédagogie, de financer les créations d’école…
J’espère que la diffusion prochaine du TED Talk de Ramin au TEDx Saclay aura des répercussions positives sur notre projet !
Pensez-vous que les parents vont vous suivre ?
Oui, je n’en doute pas ! Il y a de plus en plus de parents qui se questionnent par rapport au modèle de l’instruction classique. Des parents qui voient leurs enfants en souffrance, d’autres qui s’inquiètent de ne pas voir leurs enfants s’épanouir comme ils le devraient… J’ai utilisé dans un de mes articles du blog de l’école l’image du tapis roulant, sur lequel nous déposons nos enfants tous les matins : sont-ils heureux d’aller à l’école ? De découvrir le monde, d’explorer l’éventail de leurs possibles ? Cela nous semble tellement normal, tellement obligatoire, comme s’il n’y avait pas le choix. Et dans les faits, c’est souvent le cas. Mais au nom de quoi ne pourrions-nous pas, parents, choisir le mode d’instruction qui convient le mieux à nos enfants ?
Pour sauter le pas, certains parents ont simplement besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Ce genre d’école fait souvent effet boule de neige : à plusieurs, on est plus forts ! Au sein de l’école mais également en France : depuis l’ouverture de l’Ecole Dynamique et grâce au développement de nos réseaux sociaux ainsi que nos portes ouvertes mensuelles, 12 projets similaires sont en train de naître aux 4 coins de la France !
De plus en plus de parents ont soif d’autre chose, d’un modèle plus épanouissant et surtout plus personnalisé pour leurs enfants. Je ne dis pas que notre école est la solution : je crois au contraire profondément à l’ouverture du paysage éducatif, au besoin et au droit de chacun de choisir. Comme le disait Ramin dans son TED talk, au lieu d’une instruction obligatoire, proposons une liberté d’instruction !
Si les lecteurs veulent s’agencer à vos côtés, que doivent-ils faire ?
Ils peuvent déjà approfondir la philosophie de notre modèle en plongeant dans le site internet de l’Ecole Dynamique Paris (http://www.ecole-dynamique.org/) et ses réseaux sociaux dont je suis la responsable, et notamment dans le blog sur lequel j’écris 1 à 2 articles par semaine (https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/)
Cette étape est primordiale, tant notre modèle est nouveau et demande une déconstruction et un désapprentissage préalables.
Ils peuvent ensuite nous contacter via cet email : [email protected]. Nous sommes pour le moment 3 membres d’équipe (Katharina et Céline m’ont rejoint dès qu’elles ont eu vent du projet), et nous allons organiser des réunions d’informations et d’échanges, car c’est la seconde et tout aussi cruciale étape ! J’en profite pour glisser une petite annonce : nous sommes à la recherche d’une salle gratuite pour organiser ces réunions d’échange, sur Gif et ses environs, 1 à 2 soirs par mois 🙂
Les réunions seront ouvertes à toute personne intéressée par notre projet : parents, curieux désirant apporter un savoir-faire, une compétence…
C’est en créant des ponts et en favorisant les collaborations que ces projets peuvent se développer et voir le jour. Créer des réseaux, favoriser des rencontres, partager les savoirs-faire : c’est de tout cela dont notre philosophie se nourrit !
Marie Gervais
Au lendemain des attentats qui ont frappé Paris et Saint Denis et fait 128 morts et 200 blessés, Christian Page, le maire de Saclay, applique les mesures de l’état d’urgence.
Contacté ce samedi matin 14 novembre, M. Page a déclaré que « toutes les activités sportives et culturelles sont suspendues ce weekend. Le Service Jeunesse restera également fermé. La mairie maintient cependant l’animation Vies à Vies de cet après-midi à la Salle Lino Ventura ».
(communiqué)
En raison des événements tragiques survenus ces dernières heures et par solidarité avec les victimes et leurs familles, les spectacles programmés dans nos salles ce week end sont annulés et reportés.
Les spectateurs détenant des billets recevront un courrier pour reporter leurs places ou obtenir le remboursement dès que les nouvelles dates seront connues.
L’animation observation ornithologique qui devait avoir lieu dimanche sur le promontoire de l’étang Vieux de Saclay est annulée.
Les écoles fermés samedi seront ouvertes lundi
Trois jours de deuil national ont été décrétés par le Président de la République.
Jeudi 12 novembre a eu lieu le premier TedxSaclay à Institut d’Optique Graduate School, un évènement qui a réuni dix intervenants et plus de 400 participants autour du thème de la lumière.
Organisé en moins de huit mois par Assya et Christian Van Gysel, TedxSaclay a rythmé avec passion, émotion et … pont.
« Des ponts, je rêvais d’en construire depuis que j’étais toute petite, » explique Assya. « Aujourd’hui je réalise mon rêve : cette conférence établit des ponts, des ponts entre les différents ilôts de Saclay, entre la science et les arts, la science et les entrepreneurs »…
Calligraphe de la lumière, entrepreneuse révolutionnant la manière dont sont diagnostiquées les anomalies cutanées, créateur de l’Ecole Dynamique, une micro-société démocratique où les enfants sont libres, fondateur du Réseau Cocagne, et d’autres ; tous ont su communiquer leur énergie. Durant le cocktail les barrières sont tombées : intervenants et participants se sont rencontrés et ont longuement échangé. Un vent nouveau souffle sur le plateau, une révolution est en marche à Saclay.
Assya le promet il y aura un TedxSaclay 2016, J’y serai. Et vous ?
Julien Breton, Calligraphie lumineuse
La ville de Saclay, avec Soif de Bitume, célèbre pour la première fois la Semaine de la Solidarité Internationale. Plus qu’une manifestation, “Vies-à-Vies” est une ouverture sur le monde et un engagement solidaire pour financer une colonie de vacances de l’AD PEP 91. Le cabaret berbère est COMPLET
Contact : Stanislas Berteloot [email protected]