Archives:

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

La mort du Grand Paris – mais pas pour Saclay

Déc 14, 2012

Source: Le Monde.fr | 14.12.2012  / Par François de Mazières, député-maire de Versailles 

La publication du rapport Auzannet (lire le rapport), consacré au calendrier pluriannuel de réalisation et de financement du projet de Grand Paris Express signe la mort d’une grande ambition. 

Dès la première page du rapport, le ton est donné. Rien n’existe avant la loi de juin 2010. D’un trait de plume, sont rayées les millions d’heures de travail produites entre le 17 septembre 2007, date de l’annonce par le président de la République, Nicolas Sarkozy, d’une vaste consultation internationale associant les meilleures équipes d’urbanisme et d’architectes du monde. Pas une seule fois n’est citée, dans cette introduction, l’existence d’un ministère en charge du Grand Paris qui pendant trois ans a coordonné, sous l’impulsion et la vision de Christian Blanc puis de Maurice Leroy, un gigantesque travail.

L’auteur du rapport, M. Auzannet, assume : il est là pour répondre à une commande politique du nouveau pouvoir socialiste, et à une directive claire : le rééquilibrage Est-Ouest. Les conclusions sont donc sans appel : toute la boucle de l’Ouest passe à la trappe. Avec toutefois une exception : le ministre de la ville (PS) François Lamy, président de la Communauté d’agglomération du plateau de Saclay, bénéficie d’un traitement de faveur spécifique grâce à une ligne en cul de sac entre Massy et Saclay. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. 

C’est-à-dire que le fondement même du projet du Grand Paris, le bouclage de l’Ile-de-France par des anneaux concentriques, disparaît. Ainsi la disproportion entre la fine analyse des potentiels de développement des pôles du Nord (Plaine Commune, Pleyel, Le Bourget, Gonesse, le parc des expositions, Roissy), et l’absence totale d’analyse des pôles de la ville nouvelle de Saint-Quentin, du Mantois, de La Défense (qui fait seulement l’objet d’un surprenant catalogue des lignes déjà existantes) est sidérante. Des omissions qui frisent la mauvaise foi, quand par exemple à propos du cluster Paris-Saclay, il est totalement fait l’impasse sur le plateau de Satory, qui n’est même pas cité une fois de tout le rapport, alors que celui-ci est le deuxième pôle de développement de l’opération d’intérêt national. L’Ouest semble condamné à payer et à se taire.

Le rapport ne dit pas un seul mot non plus sur l’origine des financements de ce qui reste du métro du Grand Paris. Le minimum eût été pourtant, dans les pages consacrées au financement du Grand Paris Express, de s’interroger sur l’origine des fonds et d’étudier les effets du zonage de l’imposition qui s’abat sur les entreprises. Une carte saisissante où l’on voit que la très large majorité des communes et entreprises bénéficiant de ce nouveau transport n’en subiront aucune charge, étant exemptée du paiement de ces taxes.

Lire la suite

Info Citoyen

Vidéo – Gérard Bardy : un écrivain Saclaysien

Déc 12, 2012

Moines-soldats du Général Gerard BardymonSaclay.fr a interviewé Gérard Bardy un saclaysien du Val d’Albian qui vient de publier Les moines-soldats du Général
l’extraordinaire histoire inédit des 15 religieux qui refusèrent de suivre l’épiscopat français à Vichy en 40 et qui s’engagèrent derrière de Gaulle. Ces quinze héros, dont trois sont morts au combat, ont tous été faits Compagnons de la Libération. Deux ont été faits « Juste parmi les nations » par Israël.

D’où vous est venue l’idée d’écrire leur histoire ?

Avant d’écrire « Charles le Catholique – de Gaulle et l’Eglise », paru en novembre 2011 chez Plon, j’ai travaillé pendant deux ans dans les fonds d’archives publics et privés pour établir la réalité des liens entre le Général et le catholicisme. De façon très rigoureuse, j’ai cherché à savoir si réellement, tout au long de sa vie d’homme, de soldat puis de chef d’Etat, de Gaulle avait toujours respecté les enseignements de l’Evangile. Ce fut un long travail, passionnant mais très compliqué.

C’est en étudiant les circonstances dans lesquelles de Gaulle avait créé l’Ordre de la Libération, en octobre 1940, pour récompenser les courageux soldats engagés dans la France Libre, que j’ai découvert, un peu par hasard, la présence de quinze religieux parmi les 1036 Compagnons. C’est à ce moment là que j’ai été bouleversé par le courage, l’héroïsme, le total don de soi de ces hommes d’Eglise engagés derrière de Gaulle (qu’ils ne connaissaient pas), autant pour sauver la France que pour défendre les valeurs d’une Europe chrétienne menacée par la barbarie nazie.

Comment avez-vous fait pour retracer leur parcours ?

Il y a parmi eux des prêtres diocésains mais surtout des jésuites, des Pères blancs missionnaires d’Afrique, des Spiritains, etc… J’ai donc commencé mes recherches dans les archives de l’Ordre de la Libération à Paris puis, ayant décidé de leur consacrer le livre qui vient de sortir (« Les moines-soldats du Général », Plon), j’ai poursuivi mes recherches dans les fonds d’archives des ordres religieux auxquels ils appartenaient. Parfois, j’ai aussi retrouvé des témoins survivants, des membres de leur famille. Ainsi j’ai pu retracer, chapitre après chapitre, la vie de ces quinze héros inconnus, de leur naissance à leur mort. Il s’agit de vies vraiment bouleversantes, d’une force inouïe, d’une incroyable beauté.

Alors que l’essentiel de l’épiscopat français se prosternait devant Pétain à Vichy (beaucoup d’évêques avaient été les camarades de combat du Maréchal en 14-18 et étaient respectueux du vainqueur de Verdun), beaucoup de membres du « bas clergé » s’étaient courageusement engagés. Mes quinze « moines-soldats » ont été de ceux-là. Pour leur courage, de Gaulle les a faits Compagnons de la Libération. C’est d’ailleurs ce qui les réunit dans ce livre. Il faut ajouter que trois sont morts au combat, notamment l’aumônier de la 2ème DB et celui de Bir Hackeim. Et que deux ont été faits « Juste parmi les Nations » par Israël pour avoir sauvé des centaines d’enfants juifs.

Quelle résonance pensez-vous que ce récit va trouver aujourd’hui ?

On dit notre société individualiste. C’est hélas souvent vrai. Alors, sortir ces héros inconnus de l’oubli, faire connaître ces exemples de patriotisme, de courage et de dévouement, passer le message aux générations habituées à voir de faux « héros » fabriqués en trois jours à la télévision, tout cela a pour moi un sens. On ne pas déplorer sans cesse une absence de repères et de valeurs sans montrer, face à ce constat, des vies exemplaires comme celle des « moines-soldats ». Mais il faudrait aussi mettre en valeur les gens – plus nombreux qu’on ne le dit – qui aujourd’hui font le bien autour d’eux, se consacrent aux autres, sont solidaires. On aimerait bien une ou deux émissions de télé sur eux, chaque mois. Plus encore dans cette période de crise, mettons en valeur le beau, le bon et le bien.

Quel enseignement en avez-vous personnellement retiré ?

L’enseignement que j’en tire est qu’il faut toujours être modeste quand on revisite l’histoire. Il est de bon ton actuellement de reprocher à l’Eglise son absence de courage face aux lois de Vichy. C’est devenu une sorte de thèse portée par la pensée unique. Rien n’est plus faux. Si certains évêques ont manqué terriblement de lucidité et de courage – c’est incontestable et grave -, de très nombreux prêtres de paroisse, de religieux et de religieuses ont fait preuve d’un courage remarquable, en sauvant des juifs, en cachant des résistants, en prenant des risques énormes. Mes quinze « moines-soldats » en sont une illustration. Gardons-nous donc de laisser réécrire l’Histoire par des gens qui la manipulent à des fins partisanes !

Apres la lecture de votre livre, qu’aimeriez-vous que le lecteur en retire, en une phrase ?

Que la France est un grand pays, capable d’un vrai sursaut quand l’essentiel est en danger. Qu’elle mérite des hommes politiques de très haut niveau, capables de conduire le peuple hors des ornières en lui fixant un cap. Qu’elle doit marier de façon harmonieuse et positive sa position historique de « fille aînée de l’Eglise » et de patrie des Droits de l’Homme, en prenant conscience que les valeurs évangéliques sont les mêmes que les valeurs humanistes qu’elles ont précédées.

Est-ce un livre « religieux », politique, d’histoire ?

Religieux et d’histoire: un peu les deux… Religieux car il raconte le parcours exceptionnel de quinze serviteurs de Dieu qui, comme de Gaulle, considéraient la France Libre comme une sorte de croisade. D’histoire car chaque petite biographie nous plonge dans une page de la Seconde guerre mondiale. Ce n’est pas un livre politique au sens partisan ou, moins encore, politicien. Je suis gaulliste et je n’oublie pas que de Gaulle était l’homme de la France et non pas l’homme d’un parti. Et que, pour redresser la France à la Libération, il a rassemblé tous les camps, y compris les communistes.

La religion est-elle importante pour vous ?

La religion n’est pas tout, mais elle est importante, pour les croyants bien sûr. Essentielle même pour certains dont la foi est très profonde. Nous vivons dans une République laïque et c’est très bien ainsi, mais chacun doit avoir le droit de croire librement, sans risquer d’être moqué comme le sont trop souvent les catholiques dans les médias. Croire n’est pas ringard. C’est donner du sens à sa vie, de la profondeur à sa relation aux autres, de la dimension à son parcours d’homme. Tout cela ne mérite-t-il pas le respect ?

Association, Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Vidéo : Les acteurs du Plateau de Saclay autour de Terre & Cité

Déc 10, 2012

Lors d’une interview accordée à monSaclay.fr, Thomas Joly, Président de l’association Terre et Cité, 1er Maire adjoint de Verrières-le-Buisson, Conseiller général du canton de Bièvres, Vice-président de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre s’est félicité de la réussite de la première phase du cycle de concertation territorial.

Terre & Cité a conduit 55 entretiens approfondis et rencontré plus de 70 acteurs majeurs du Plateau ou de ses environs proches. Cette audit des acteurs du Plateau, dont monSaclay.fr a fait partie, sera suivi d’ateliers ouverts à la population et aux entreprises.

« Hier les gens étaient ‘contre’ un certain nombre de propositions qui étaient formulés, aujourd’hui ils sont ‘pour’ un projet commun, » déclare Thomas Joly.
Vers un compromis ? Alors que d’un côté certains cherchent une protection maximale des espaces naturels du plateau de Saclay et que d’un autre côté certains s’intéressent avant tout à la démarche Campus et scientipôle, il est clairement apparu aujourd’hui que « tout un chacun s’accorde à dire qu’il ne peut pas faire sans l’autre», ajoute Thomas Joly.
Ecouter l’intégralité de l’interview :

 

 

Lire également :

Video : Terre & Cité « Il faut préserver les terres agricoles du Plateau de Saclay »

Thomas Joly : Le Grand Paris, un bon projet qui nécessite une extrême vigilance !

Agenda, Art, Bon plans, Vallée de la Bièvre

Christophe Felder : un Maître pâtissier à Bièvres

Déc 9, 2012
Christophe Felder

Michel Langot, Véronique Banuls et Christophe Felder

Samedi 8 décembre le Maître pâtissier Christophe Felder, dédicaçait son dernier livre Chocolat
à Bièvres au Mille Feuilles.

Edité à La Martinière les photos sont de Michel Langot et le stylisme de Domitille Langot tous deux Biévrois de longue date.

Christophe Felder grandit dans cet univers gourmand grâce à son père, boulanger pâtissier en Alsace, qui lui apprend l’essentiel, la qualité, la simplicité, le travail et la rigueur et qui lui transmet le goût pour la formation.

Cette séance de dédicaces est l’un des nombreux évènements fréquemment organisés par Véronique dans son restaurant-salon de thé-librairie.

En ce moment et jusqu’au 6 janvier le librairie expose des illustrations d’Irène Valente – La symphonie des couleurs.

Lire égalementVidéo – Bièvres : Mille Feuilles — Librairie – Restaurant avec vue

Association, Plateau de Saclay

Vidéo : Interview de Jean-Francois Briand de AFM

Déc 8, 2012

Quel est l’enjeu du Téléthon ? Faut-il encore s’y intéresser 26 ans après la première édition ?

Jean-François Briand est saclaysien. Il est Project Manager & IP Manager à l’Association Française contre les Myopathies (AFM). Lors de cet entretien il explique pourquoi il est plus que jamais important de s’engager pour le Téléthon.

Jean-François parle également de l’importance pour Saclay et les saclaysiens d’avoir été choisi Village Téléthon en Essonne.

Voir également Vidéo – Lancement du Téléthon à Saclay

Et lire : Interview – Saclay : Village Téléthon de l’Essonne 

Agenda, Bon plans, Plateau de Saclay, Spectacle, Val d'Albian

Vidéo – Lancement du Téléthon à Saclay

Déc 8, 2012

Saclay est village téléthon cette année. Pendant 30 heures les bénévoles se relaient pour animer nombre d’activités. A Saclay le thème de ce 26ème Téléthon est le poussin Thierry Labomme Président du Comité des Fêtes, Agnès Fourgeaud et Marilyne Gallet expliquent comment ces deux journées sont orchestrées.

Regardez la vidéo pour découvrir ce qui vous attend au gymnase du Val d’Albian : éclosions de poussins en direct, démonstrations de cerfs-volants et bien plus encore…

 A lire également: 

cheap software for students

Interview – Saclay : Village Téléthon de l’Essonne 

zp8497586rq
Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Vélizy-Villacoublay active le plan neige

Déc 6, 2012

Suite au dernier bulletin météorologique communiqué par Météo France, la ville de Vélizy-Villacoublay a activé son plan neige.

Un pré-salage à 22 heures sera réalisé, suivi d’un salage à 4h.

Par ailleurs, la préfecture de police de Paris a annoncé jeudi avoir déclenché à 16 heures le niveau 2 (veille renforcée) du Plan neige ou verglas en Ile-de-France (PNVIF), qui passera vendredi à 1 heure au niveau 3, soit le plus haut de l’échelle. « Des mauvaises conditions météorologiques sont prévues en Ile-de-France pour la nuit du jeudi 6 décembre 2012 au vendredi 7 décembre 2012 en début de matinée. La circulation routière en Ile-de-France peut devenir très difficile », dit le préfet de police, secrétaire de la zone de défense et de sécurité de Paris dans un communiqué.

À compter de 18 heures, la vitesse pour les poids lourds est limitée à 80 km/h et le dépassement leur est interdit. À compter de 21 heures, l’accès à la N118 est interdite aux poids lourds dans les deux sens. Vendredi marquera le passage en niveau 3, « avec activation du PC de circulation zonale (gestionnaires de voirie) et du PC de circulation de crise (forces de l’ordre) ». La préfecture en profite pour appeler les automobilistes à la vigilance et leur conseiller de ne se déplacer « que si c’est absolument nécessaire », le cas échéant si possible en pneus neige.

Vous trouverez ci-dessous le message d’alerte de Météo France :

Département des Yvelines et du Val d’Oise

VALIDITÉ : Du jeudi 6 décembre à 23 h au vendredi 7 décembre à 14 h légales

TEXTE :

Des chutes de neige débutent en milieu de nuit par le Vexin et le Mantois, sous des températures proches de 1°C. D’abord faibles et parfois mêlées d’un peu de pluie au tout début, elles se généralisent à l’ensemble des 2 départements, se renforcent et finissent par tenir au sol, donnant une couche de l’ordre de 5 cm de neige lourde et humide en fin de nuit, voire localement un peu plus, notamment en raison des accumulations formées par le vent (rafales 60 km/h). Il fait environ 0°C sous ces chutes de neige. Demain matin, la tendance est à l’amélioration avec un arrêt des chutes de neige entre début et milieu de matinée d’ouest en est, éventuellement suivies de petites pluies. La neige fond ensuite lentement, les phénomènes glissants ne devraient donc plus être d’actualité demain après-midi avec des températures proches de 4 degrés.

Environnement, Info Citoyen, Val d'Albian

Opinion – Saclay : poteaux et travaux de voiries

Nov 30, 2012

Par Gérard Bardy

Rue CurieBonjour à toutes et à tous,

Nous rentrons de voyage ce jeudi et découvrons avec horreur cet immense poteau face à notre maison ! Il s’agit d’un poteau de bord de route et non de rue de village… Mais quelle horreur !

Inutile de dire que nous partageons les réactions indignées de Guy Laurent.

Mais qui décide de telles horreurs ? Quel élu, quel fonctionnaire, quel technicien peut-il être assez sot pour ne pas mesurer la destruction de l’environnement que représente ce poteau disproportionné dans un village jusque-là préservé ?

La remarque de Guy Laurent sur la comparaison entre le traitement réservé à la rue Pasteur et celui réservé à cette partie de la rue Curie est pertinente. Quand j’ai parlé de « discrimination » dans une pétition envoyée à nos élus, le maire de « Saclaid » m’a répondu « Pauvre Monsieur Bardy ». Et bien, Monsieur le Maire, il y a bien discrimination, que cela vous plaise ou non !

Il faut que les habitants réagissent et s’organisent dès maintenant. Le fiasco des travaux de la rue Pasteur (tel qu’il est apparu de façon évidente lors de la dernière réunion du Comité de quartier, avec des places de parking supprimées pour en créer d’autres sur les trottoirs !!!) et ce qui se passe rue Curie (dans cette partie) montrent que nos élus ne sont pas à la hauteur et qu’il est de plus en plus difficile (je suis modéré !) de leur faire confiance.

Pour rire un peu, je vous propose d’envoyer une invitation à la Ministre de l’Environnement pour la prier de procéder à l’inauguration de ce poteau électrique « le plus laid de SACLAID ».

Pour être sérieux, seriez-vous d’accord pour empêcher EDF de faire les branchements ? En nous plaçant autour du poteau, par exemple. Attention, ce premier poteau horrible nous montre ce que seront les autres quand viendra le moment de les changer… et beaucoup sont penchés et dangereux.

La mairie et la Caps affirment qu’il n’y a plus d’argent pour enfouir les lignes. La dernière rue bénéficiaire fut la rue Pasteur. On passe désormais en aérien. En clair, les contribuables de la rue Curie ont jusque-là payé avec leurs impôts locaux les travaux effectués chez les autres (c’est normal), mais quand arrive leur tour, les caisses sont vides. Et la mairie (le maire et ce pauvre J.-L. Curat) reste muette en renvoyant toute responsabilité sur la Caps.

Avez-vous vu les travaux rue Pasteur ? Il y avait 16 places de stationnement. Il en reste cinq. Donc les gens mettent leurs voitures …sur les nouveaux trottoirs ! Ou rue Curie (qui en manque déjà avec le centre médical). « Nous avons fait ce choix à la demande des riverains de la rue Pasteur » dit le maire. « Faux, on nous a mis devant le fait accompli » ont répondu les riverains au cours de la dernière réunion du Comité de quartier. Il semble que seulement un ou deux riverains souhaitaient supprimer le parking face à leur maison pour sortir leur véhicule plus facilement.

[poll id= »19″]

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Un paysagiste et jardinier revitalise le Plateau de Saclay

Nov 28, 2012

Source : http://www.media-paris-saclay.fr

Parmi les « artistes » conviés aux Artscienfactory Days, le paysagiste et jardinier Gilles Clément qui présentait une série de propositions pour « revitaliser » un site de plusieurs hectares exploité en agriculture conventionnelle et intensive. Il a bien voulu répondre à nos questions, à l’occasion du vernissage organisé à la Ferme des Granges.

– Pouvez-vous nous rappeler dans quel cadre vous êtes intervenu sur le Plateau de Saclay ?

Il y a maintenant trois-quatre ans, la Caps m’a demandé de réfléchir à une intervention sur le Plateau de Saclay associant l’art et la science dans l’esprit d’Artscienfactory qui venait d’être mis en place. J’ai fait alors la proposition d’une intervention sur trois parcelles différentes – sans préjuger de quelles parcelles précisément je disposerais : l’une dédiée à la diversité naturelle, indigène et exogène ; une 2e aux insectes et en particulier aux abeilles, dont on sait combien elles sont fragilisées par l’usage d’insecticides ; enfin, une 3e parcelle consacrée, elle, à la revalorisation d’un sol réduit à l’état de substrat après plusieurs années d’exploitation agricole conventionnelle et intensive.

– Où en êtes-vous ?

Pour la première proposition, nous disposions d’une pépinière, sur laquelle je suis déjà intervenue avec le collectif Coloco. Malheureusement, nous avons dû suspendre nos activités, car nous y avons trouvé de l’amiante. Quant à la parcelle de la 2e proposition (relative aux insectes), elle n’est pas encore disponible. On sait cependant qu’il s’agira d’une clairière dans un bosquet issu d’un délaissé d’une cinquantaine d’années, situé près de Palaiseau.

Lire la suite

Art, Bon plans, Info Citoyen, Val d'Albian

Saclay Secret – Un artiste international expose à Saclay

Nov 24, 2012

Saclay recèle beaucoup de surprises : un musée s’y cache, des tunnels parcourent les sous-sols du plateau et nombreux sont ceux qui y exercent d’étranges activités (voir ce billet ou encore celui-ci)…

Photo Priscilla Rozé-Pagès

Alors rien de surprenant à ce qu’un artiste de renommée internationale expose (en privé) ses toiles dans une maison du Val d’Albian.

Profitant de la fin d’une exposition des œuvres de son père à Paris, une saclaysienne a décidé de transformer sa maison en galerie d’art le temps de présenter une vingtaine d’œuvres à ses amis et voisins.

L’artiste, M. Michel-Florent Pagès a suivi les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux sous la direction, entre autres, des maîtres Marty et Charazac. Il expose dans de nombreuses villes en France et à l’étranger où des collections présentent ses œuvres notamment au Brésil, à Dubaï, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et au Liban.

En 1985, le Japon lui commande des toiles pour la société Suntory, l’un des premiers groupes de spiritueux au monde. Pour l’anecdote, Pagès exposa ses œuvres au fameux restaurant de Francis Garcia « Le Clavel » où Robert Parker, de passage à Bordeaux et dînant à cette table, se porta acquéreur de l’une d’entre elles.

Ce vendredi soir Bérangère exposait une série de toiles représentant des Samouraïs. C’est un thème qui lui est cher. En effet, si son père a été captivé par le Japon c’est grâce à la passion du compagnon de Bérangère pour la culture japonaise et pour les arts martiaux..

Une quinzaine d’invités ont admiré des toiles représentants des portraits de samouraïs remarquables par leurs rouges et noirs éclatants et le rendu des nombreux détails des armures et des sabres.

Pour en savoir plus sur M. Michel-Florent Pagès

 

Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay / Notre Dame des Landes, des même façons que faire qui interpellent

Nov 23, 2012
Source : Gem Gif

Samedi 10 novembre, à l’initiative des écologistes des 3 vallées (1), flottait sur un pont au-dessus de la RN118, une grande banderole :

« Plateau de Saclay-Notre Dame des Landes, Terres agricoles en danger »

faisant un lien entre notre territoire et celui de cette commune située à quelques 25 kilomètres de Nantes, où le gouvernement en est arrivé, pour tenter d’imposer le projet de nouvel aéroport porté dès 1984 par Jean-Marc Ayrault alors Maire de Nantes, à d’incroyables démonstrations de force (1200 CRS mobilisés au plus fort des opérations).

Ces territoires sont très différents, les deux projets le sont aussi, aucun doute là-dessus. L’un vise à implanter ex-nihilo un « simple » moyen de transport, quand l’autre est une volonté de créer un pôle scientifique d’excellence dans un lieu qui, de par l’implantation du CEA, du CNRS, de Polytechnique, Supelec,… avait déjà cette vocation.

Pourtant, en partant de ce constat (« oui, dans les deux cas, des terres agricoles sont en danger »), qui appelle à réfléchir à d’autres similitudes possibles entre ces deux projets, on réalise que le parallèle peut être fait, en particulier dans les méthodes employées par l’Etat. Qu’il soit d’ailleurs de droite comme de gauche, car sur ces deux exemples, le changement ne semble pas vraiment pour maintenant.

Des terres agricoles qu’on veut bétonner

A Notre-Dame-des-Landes, l’Etat a donc prévu de détruire 2000 ha de terres agricoles et de zones humides (1.400 ha de bocages classés en ZNIEFF) et de raser 90 km de haie bocagère. Il condamne aussi au démantèlement le plus grand bassin laitier de ce département (la Loire Atlantique compte parmi les plus gros cheptels de vaches laitières de France) 1700 vaches laitières, plus de 11 millions de litres de lait par an.

Sur le Plateau de Saclay, l’addition parait a priori moins lourde : sur les 2640 hade ces terres parmi les plus fertiles d’Europe (rendements de blé moyens entre 85 et 90 quintaux par hectare, pour 74 qx/ha en France et 56 qx/ha en Europe.), 2300 ha ont été sanctuarisées par la loi du 3 juin 2010, suite à des années de mobilisation. De quoi se réjouir, surtout quand on sait que le Plateau a déjà subi la perte du quart de ses surfaces cultivées depuis 1982, avec 977 hectares de terres agricoles en moins. Cependant, ces 2300 ha inscrits dans la loi n’empêchent pas d’être inquiet quant aux parcelles qui seront effectivement retenues et le rapport de la commission suite à l’enquête publique du printemps ne suffit pas à rassurer pour le moment.

Des élus locaux que le gouvernement n’écoute pas

A Notre Dame des Landes, s’est constitué le Collectif des élus Doutant de la Pertinence de l’aéroport (le CéDpa). (2). Il regroupe plus de 1000 élus opposés au projet, sénateurs, députés, conseillers régionaux ou régionaux, Maires ou conseillers municipaux, venant de tendances politiques très variées, de nombreuses sensibilités politiques, « du NPA  à l’Alliance centriste, en passant par le PS, le parti de gauche, Europe Ecologie les Verts, les Alternatifs, le Modem, des sans étiquettes ». Leur voix ne semble visiblement pas se faire plus entendre que les associations de défense de l’environnement ou agricoles par un gouvernement qui en est à user de la force.

Sur le Plateau de Saclay, il a fallu attendre janvier 2012 pour qu’un protocole d’accord permette enfin aux élus locaux de participer de près au projet d’OIN concernant notre territoire, tout au moins sa frange sud : des mois ont en effet été nécessaires pour que soit actée, au travers d’un comité de pilotage et de comités opérationnels, une participation à part égales du niveau local et du niveau national(3). De même, si les transports sur le Plateau sont prévus depuis longtemps, les liaisons Vallée/Plateau sont les grandes absentes du projet, malgré les alertes incessantes d’élus locaux, en particulier celles de GemGif (4) et de Dimitri Tchoreloff dès la campagne législative de 2007.

Lire la suite

Agenda, Plateau de Saclay

Stanislas Berteloot invité avec Serge Moati et Dominique Wolton le 6 déc. à la CCI de l’Essonne

Nov 22, 2012

Des regards et des hommes : Sait-on encore communiquer ?

Jeudi 6 décembre 2012

 Dans un monde hyperconnecté, est-on encore capable  de réussir nos communications interpersonnelles, d’échanger, de se comprendre ?

  • Communication interne, communication externe, communication digitale : comment tous ces domaines évoluent-ils ?
  • Publicité, relations presse, marketing, nouveaux médias, comment les entreprises parviennent-elles à communiquer sur elles-mêmes, sur leurs produits ?

Pour en débattre, vous retrouverez :

Serge Moati, journaliste et réalisateur. Grand « débatteur », il travaille principalement pour la télévision mais est aussi scénariste, producteur, acteur et écrivain. En 1999, il commence à animer Ripostes sur France 5, une émission de débats politiques et sociaux. Grâce à sa société de production, il aborde, par ses documentaires ou ses fictions, tous les grands thèmes de notre société.

 

 

Stanislas Berteloot, ex-journaliste, est aujourd’hui directeur marketing et communication de KDS (spécialiste européen des solutions en ligne pour la gestion des frais et déplacements dans les entreprises).
Initiateur et auteur du blog local et collaboratif www.monsaclay.fr, il est spécialiste des médias, du marketing digital et de la prospection commerciale en ligne et également expert en gestion de l’image et de la marque.

 

 

Dominique Wolton, directeur de l’Institut des sciences et de la communication du CNRS, a fondé et dirige la Revue Hermès, qui a pour objectif d’étudier de manière interdisciplinaire la communication, dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures et les sociétés. Il dirige également la collection CNRS Communication et est l’auteur de nombreux ouvrages sur le thème de la communication dont « Informer n’est pas communiquer » (CNRS éditions).

Rendez-vous de 18h à 20h (accueil à partir de 17h30).

Table ronde animée par Thierry Watelet, rédacteur en chef sur France Télévisions.

Inscriptions 

Paris-Saclay, Université

Joaquim Nassar est nommé Directeur des études de l’École polytechnique

Nov 19, 2012

À compter du lundi 19 novembre, Joaquim Nassar, ingénieur en chef de l’armement, diplômé de l’École polytechnique (X91) et de l’ENSTA ParisTech, et titulaire d’un doctorat en physique des matériaux magnétiques en couches minces (effectué sous la direction du Pr Albert Fert), est nommé Directeur des études de l’École polytechnique. Il succède à ce poste à Rachel‐Marie Pradeilles‐Duval. De 1999 à 2002, Joaquim Nassar a été ingénieur chargé d’affaires dans le domaine des technologies et composants semiconducteurs à la Délégation Générale pour l’Armement (DGA), avant de rejoindre l’ENSTA ParisTech où il a exercé les fonctions de Directeur de la formation et de la recherche adjoint jusqu’en 2006. Joaquim Nassar École polytechnique

Après une mission au Secrétariat Général de la Défense Nationale, il a rejoint à sa création en 2007 le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur ParisTech en tant que Délégué adjoint à la recherche. Il y a notamment développé des projets en collaboration européenne dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. En poste à l’École polytechnique depuis 2010, il mène des activités de recherche au sein de l’équipe commune LPICM (Laboratoire de Physique des Interfaces et Couches Minces)/TOTAL dédiée aux semiconducteurs pour l’énergie solaire photovoltaïque, et est par ailleurs chargé de mission auprès du Directeur Général Adjoint à la Recherche.

Joaquim Nassar enseigne depuis 2002 à l’ENSTA ParisTech en mécanique quantique, physique statistique et physique des semiconducteurs, et depuis 2010 à l’École polytechnique dans le cadre du nouveau cours « Énergie Solaire Photovoltaïque » du cycle d’ingénieur polytechnicien et du master « Science et Technologie des Énergies Renouvelables ». Il délivre des enseignements dans la même spécialité à la Huazhong University of Science and Technology à Wuhan (République Populaire de Chine) dans le cadre de l’institut sino‐européen ICARE dédié aux énergies propres et renouvelables.

Joaquim Nassar est placé sous la responsabilité de Frank Pacard, Directeur Général Adjoint à l’Enseignement de l’École polytechnique.

Agenda, Association, Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Réunion-débat : L’avenir du plateau de Saclay dans le contexte du Grand Paris – samedi 1er décembre

Nov 19, 2012

COLOS – fédération de plus de 100 associations de défense de l’environnement et du cadre de vie – www.colos.info

organise une réunion-débat publique :

samedi 1er décembre 2012 à 16 h 30

IUT d’Orsay – amphithéâtre Essonne

 Plateau de Moulon, Orsay

Le projet du Grand Paris et ses conséquences sur le plateau de Saclay vous interpellent, voire vous laissent perplexes ? Vous n’êtes pas seul ! Les questions sont nombreuses. Ces projets sont-ils utiles et nécessaires ? A-t-on les moyens de les financer ? Quels sont les rôles des différents acteurs ? Quelle est la pertinence du pôle de développement du plateau de Saclay ? A-t-il besoin d’un métro ? Nous ferons le point de la situation.

Programme :

  • Résumé de nos actions
  • L’évolution du projet du Grand Paris
  • Le nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF)
  • La zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du plateau de Saclay
  • Les projets d’aménagement sur la frange sud du plateau (Polytechnique, Moulon)
  • Les transports vers et sur le plateau de Saclay
  • La gestion de l’eau sur le plateau de Saclay
  • Les modalités de la concertation

présenté par :

  • Lionel Champetier, président de l’ASEOR, président de l’UASPS
  • Gérard Delattre, président d’ADER, chargé de mission « Paris-Saclay » à IDFE
  • Catherine Giobellina, présidente de l’UAPNR, membre de bureau d’IDFE∫
  • Jacques de Givry, vice-président d’AGPV et d’ADER, porte-parole de COLOS au CC de l’EPPS
  • André Lelièvre, président de Gif Environnement*
  • Jacques Manesse, secrétaire de VAB, chargé de mission juridique à IDFE
  • Marie-Claire Méry, présidente du GRAAL, vice-présidente de l’UASPS
  • Harm Smit, président de VIVA, vice-président de l’UASPS, coordinateur de COLOS

avec le témoignage de: Lucien Chabason, garant de la concertation

suivi d’un débat avec le public

Accès

Adresse : IUT d’Orsay, plateau de Moulon, 91400 Orsay

Voir aussi sur le site de l’IUT : http://www.iut-orsay.u-psud.fr/fr/informations_pratiques.html.

Agenda, Bien-être

3ème Stage de danses Latines a Jouy en Josas !

Nov 14, 2012
martha

Martha

Danses latines aux Loges en Josas avec Martha.

Ouvert aux femmes, aux hommes et aux ados

 Venez bruler des calories et apprendre des chorégraphies latines dans des rythmes endiablés !

Samedi 1er décembe 2012
de 14h00 à 16h00
20 € le Stage
Jouy en Josas

LIEU DU STAGE :

Gymnase Saint Roch
35, rue Saint Roch
78350 – JOUY EN JOSAS

APPELEZ VITE POUR VOTRE INSCRIPTION !

Places limitées !

RENSEIGNEMENTS : Martha Boitard : tel. 06 63 18 99 18

[email protected]

Téléchargez la fiche d’inscription

Art, Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Vidéo : Rencontre avec François Bon écrivain résident sur le Plateau de Saclay

Nov 12, 2012
Francois Bon

Francois Bon

Le plateau de Saclay… Ses champs immenses, ses labos, écoles et ses entreprises.

Le plateau de Saclay pour François Bon c’est un lieu de résidence qu’il retrouve chaque jeudi pour rapprocher par ses rencontres puis unifier dans ses écrits deux univers : la littérature et la science.

J’avais proposé de retrouver François Bon à la gare de Massy. Il arrivait de Tours où il habite et devait rencontrer des chercheurs à l’institut d’optique. J’étais content de passer quelques instants seul en voiture avec François pour essayer de comprendre ce qu’un écrivain vient chercher sur notre plateau.

Pourquoi avoir accepté cette mission ? Qu’est-ce qui vous attire dans ce projet ?

La première fois qu’on m’a montré le Plateau de Saclay, dans l’idée de cette résidence, j’étais plutôt abasourdi : une suite de petites enclaves dispersées, pas de lieu pour se retrouver ou se restaurer (hors le Relais du «Christ de Saclay » où j’adore l’ambiance du midi), d’énormes distances d’un point à l’autre. Et puis, à mesure des rendez-vous, ou bien qu’on se familiarise avec tel ou tel point, qu’on le voit évoluer, un attachement. Je sais à quoi s’occupent les chercheurs du CEA, du Moulon, de l’INRIA….

Vous parlez de vous en disant que vous appartenez « à un monde disparu», est-ce ainsi que vous regardez les agriculteurs du Plateau ?

Dans mon livre, Autobiographie des objets je fais référence à des marqueurs de mon enfance qui se sont volatilisés (l’électrophone, la caméra Super 8, le transistor) et à la structure sociale d’une toute petite ville du Poitou, avant le temps des autoroutes. L’agriculture sur le plateau de Saclay a l’air en bonne santé et bien présente. Mais j’étais surtout en prise avec les chercheurs, et les projets urbanistiques.

Les terres du plateau sont les plus riches d’Ile de France, les écoles et les centres de recherches sont le fleuron de la France. Comment voyez-vous cohabiter ces deux mondes ?

Je vois un îlot contourné par la progression de l’hyperville, non pour ses qualités agricoles (magnifique expérience en cours de Gilles Clément sur la dépollution des sols), ni pour sa valeur historique (la villa romaine, les rigoles de Versailles, l’étang accaparé par les militaires du CEP), mais pour assurer à ces îlots de chercheur ce qu’on estimait nécessaire en terme d’isolement ou de secret. Ce qui valait il y a quelques décennies pour le CEA ou l’Onera et le CEP n’est plus justifié pour Thalès ou le synchrotron. Les vallées sursaturées de Palaiseau et des Ulis ne peuvent rester à l’écart. La question n’est pas de cette cohabitation, puisque déjà la ville s’installe sur le Plateau, mais quelle ville on y installe : une ville de propriétaires, classe moyenne aisée, comme sur les panneaux publicitaires, avec un « espace de vie » artificiel au milieu ? Et quelle politique pour un réappropriation de l’espace naturel, ce qui n’est pas la même chose que l’espace agricole ? La politique d’urbanisme à échelle du Plateau n’est pas apte à prendre le pas sur celle des communes. Derrière le centre de retraitement des déchets de Saclay-village, on voit encore se construire de ces parcs de bureaux derrière grillages et vigiles, avec des tas de panneaux « à louer » qui prouvent que ce n’était pas la bonne stratégie…

Le plateau de Saclay c’est une surface avec des petites iles

Francois Bon

Francois Bon

Qu’est-ce qui est « beau » pour vous dans le développement du plateau ?

Beauté de ces traces au passé : l’étang du CEP, certainement. Mais la vraie beauté est celle accumulée par les hommes – les labos de l’Orme des Merisiers ou du Moulon n’ont rien d’extraordinaire, mais ce que vous y racontent celles et ceux qui travaillent sur les archives du climat, sur la volcanologie, sur les amas de galaxie et la forme de l’univers, c’est réellement passionnant. Idem pour les recherches aéronautiques de l’Onera ou l’électronique civile de Thalès. On proposait à ces chercheurs un espace hors la ville, de l’espace autour – est-ce qu’on peut développer ce côté «hors du monde » de la pensée dans un environnement urbain laissé aux promoteurs immobiliers ?
 
Nombreux sont ceux qui regrettent que le plateau compte autant de cellules isolées où travaille chercheurs, entrepreneurs et même agriculteurs sans jamais se rencontrer les l’uns les autres, pensez-vous que votre travail contribue à tisser un lien ?

Chaque jeudi, depuis plusieurs mois, avec S[Cube], le bras culturel dela Communauté d’agglomération, je vais à la rencontre d’un chercheur. Ces rencontres sont mises en ligne sur le web, et ça se propage chaque fois de façon mystérieuse. Je ne peux que confirmer le constat : les chercheurs que nous rencontrons ne se connaissent pas, même dans des labos parfois à cent mètres de distance. Comment en serait-il autrement ? Le web est un outil majeur pour cela : un jour, je mets en ligne une photo du radome dans son enveloppe de ballon de foot, au-dessus de la ferme des Granges. Moins de deux jours après, nous recevions un message d’un des techniciens radar qui y travaillait, et un autre d’une enseignante d’Argenteuil qui avait passé 10 ans de son enfance dans la ferme. En même temps, mon propre objectif n’est pas là : plutôt sur le cloisonnement de la littérature et des sciences, qui commence au lycée, et pèse lourdement sur notre culture.

Demain, que sera le plateau de Saclay ?

Expérimentalement, l’hyperville (on n’est qu’à24 kilomètresde l’île dela Cité) tolère mal les îles qu’elle contourne, comme au jeu de Go. Les équipements scientifiques eux-mêmes ont tendance à migrer pour s’agrandir : le CEA à Cadarache, le synchrotron au CERN… Ce n’est pas mon job que de m’en mêler, mais essayez d’éviter la banalisation que serait un campus géant, mêlé de résidences qui laisseraient les pauvres en bas. L’invention de la ville ici n’est pas gagnée.
 
Que vous disent les chercheurs du plateau de Saclay ? Le connaissent-ils ?

Paradoxalement, et c’est peut-être dû aussi au non-renouvellement des personnels chercheurs, peu de doctorants qui soient intégrés dans les équipes, une paupérisation croissante des labos, qui doivent de plus en plus financer eux-mêmes leurs projets dans des logiques à court terme (en tout cas, on entend ça partout), beaucoup des chercheurs et personnels rencontrés habitent tout auprès du Plateau, à Palaiseau, Gif, Bure, Orsay, les Ulis, Bièvre… Actuellement, le Plateau c’est une suite raccourcis de routes à deux voies pour rentrer chez soi, mais c’est aussi le vélo du dimanche. Une autre surprise, ce sont ces cheminements piéton dans la frange de forêt, entre les stations successives du RER et ce qui les surplombe.
 
Que souhaitez-vous ajouter ?

Chaque fois que je traverse le Plateau, j’enrage encore de toutes ces zones interdites, auxquelles nul n’a accès, alors que chacune est dépositaire d’une petite partie des enjeux citoyens qui s’expriment à échelle de la communauté. Jamais vu une telle accumulation de grillages, barrières, vidéo-surveillance. Là aussi il y aurait sans doute à inventer.

Retrouver François Bon sur site site www.tierslivre.net

Environnement, Plateau de Saclay, Transport

La desserte de Saclay repoussée au-delà de 2025?

Nov 12, 2012

Source : Le Parisien : 12/11/2012 

Sur le plateau de Saclay, c’est une évidence pour beaucoup.

Le projet de campus, avec l’arrivée de grandes écoles, de centres de recherches, d’entreprises et de plusieurs milliers d’étudiants, enseignants, chercheurs, ne peut réussir sans nouveaux moyens de transport.

Oui, mais lesquels? Face à des riverains et des écologistes qui craignent qu’elle ne défigure les dernières terres agricoles aux portes de Paris, beaucoup d’acteurs locaux misent sur l’arrivée de la future ligne de métro reliant le secteur à Orly et Paris.

Et repousser celle-ci après 2025, comme cela semble se profiler, serait pour eux une très mauvaise nouvelle, le campus devant être finalisé pour 2018! Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Paris et d’Ile-de-France ont fait savoir que ce possible report au-delà de 2025 ne pouvait « être envisageable, sous peine […] de compromettre la mise en place et l’aménagement » du pôle de Saclay, un site « déterminant pour la croissance économique de la nation et l’emploi des années à venir ». Une manifestation est prévue en décembre.

Pétition lancée pour rappeler la nécessité de réaliser la ligne 

Quant à savoir quelle forme prendra ce nouveau métro en Essonne, la solution aérienne semble aujourd’hui privilégiée, le souterrain s’avérant trop onéreux. « Le rapport doit être remis fin novembre, donc nous attendons, note François Lamy, ministre délégué à la Ville et ex-président PS de l’agglomération du plateau de Saclay. J’ai toujours préconisé un passage en aérien sur le plateau, solution moins chère, plus agréable et plus structurante en matière d’urbanisme. » De son côté, le maire (UDI) de Massy, Vincent Delahaye, s’inquiète. « Nous venons de lancer une pétition pour rappeler la nécessité de réaliser cette ligne dans les délais annoncés au départ, c’est-à-dire 2020. Cette ligne sera une alternative au RER B. Nous avions déjà réfléchi à la traversée aérienne de Massy. Je n’étais pas contre. Mais, techniquement, c’est compliqué et ça risque encore de retarder le projet de dix ans. Ce serait une catastrophe. » Les écologistes, eux, ne désespèrent pas de voir au final le métro s’éloigner de Saclay au profit de solutions plus « légères ». Le 30 octobre, le Premier ministre a toutefois rappelé la nécessité de la « réalisation du métro Grand Paris Express » et confirmé les financements prévus pour le développement du plateau de Saclay.

Agenda, Bon plans, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Video : Interview de Didier Michel Directeur de S[cube] sur l’Exposition ArtSciencesFactory Days

Nov 8, 2012

Exposition ArtSciencesFactory Days

Ferme des Granges – Palaiseau Du 9 novembre au 29 novembre 

Le plateau de Saclay : terrain de jeu grandeur nature

Territoire aux multiples facettes (scientifiques, agricoles, naturelles, urbaines), et promis à un brillant avenir, le Plateau de Saclay a besoin de l’imagination et de la créativité des artistes, des scientifiques et des citoyens pour faire de sa singularité une force collective.

Les ARTSCIENCEFACTORY DAYS deviendront donc le laboratoire du plateau de Saclay le temps du mois de novembre 2012, en invitant à s’installer à la Ferme des Granges de Palaiseau plusieurs personnalités et le public.

Exposition :

Gilles Clément

Le Protocole de Saclay

Sur le plateau de Saclay, à Palaiseau, Gilles Clément va proposer, à partir d’un site de plusieurs hectares exploité en gestion conventionnelle et supposé disqualifié quant à sa richesse microbiologique et sa capacité de résilience naturelle, de mettre en place un dispositif de ré-équilibrage du sol, soit par des couvertures végétales inertes (paillis) soit par des couvertures végétales vivantes (cultures temporaires).

Gilles clément propose de présenter cette expérience, au travers de textes, cartes, et photographies, à la Ferme des Granges.

Antoine Vialle

Les paysages superposés

Le travail de cet architecte plasticien s’appuie sur une démarche photographique autour d’espaces de signalisation et de paysages. Il pose son regard là où l’on ne s’arrête jamais : routes, rond-point…, donnant à voir ainsi une vision autre du territoire.

Antoine Vialle présentera à la Ferme des Granges ce travail photographique, résultat de ses « errances » sur le plateau de Saclay depuis plusieurs mois.

François Bon

Les rencontres de FB – carnet de voyage du plateau de Saclay

L’écrivain «numérique» est en résidence sur le plateau de Saclay depuis plusieurs mois. De rencontres en promenades, ses textes publiés sur artsciencefactory.fr racontent la particularité de ce territoire aux facettes multiples.

François Bon proposera à la Ferme des Granges une mise en scène de ses textes, accompagnés de photographies, autour d’une cartographie numérique du plateau de Saclay.

Jean-Marc Chomaz

Un chemin qui chemine

Un territoire se définit parce qu’on s’y déplace par nécessité ou par plaisir. Ces trajets sont des bulles temporelles hors des interactions de travaille ou de la famille où notre esprit s’évade et efface le réel non existentiel au déplacement en sécurité. Le paysage qui défile laisse ainsi peut de traces mémorielles, il est à la fois familier et estompé. Un de ces chemins dans l’espace temps est ici visualisé par une photo spatio temporelle où dans l’espace temps à quatre dimension (x, y, z, t) un dispositif photographique particulier regarde les directions (y, z, t) à un x donné alors qu’un appareil photo classique regarde l’espace (x, y, z) à un temps t donné. Pour ce faire, une caméra est embarquée pour un trajet sur le territoire du plateau de Saclay, elle regarde distraitement par la fenêtre latérale du véhicule, et tous les 50ème de seconde, l’image d’une ligne verticale est capturée et collée numériquement à droite de l’image contenant les lignes verticales collectées par le même procédé jusqu’à l’instant présent. On obtient ainsi une image unique où la direction horizontale est l’axe du temps. Faite avec une caméra haute résolution à 50 images par seconde, placée verticalement, l’image d’un cheminement de 15 mn aura 1920 pixel de haut et 45000 pixel de long, soit un aplatissement de 23 donnant des impressions de 14 mètres de long pour 60 cm de haut. Sur cette image spatio temporelle, plus la vitesse du véhicule est rapide, plus l’espace semble contracté horizontalement, alors qu’un pied qui avance à pas lent sera déformé et étiré comme le temps. Ces appareils photo de l’espace temps existent depuis le début du 20ème siècle et consistaient à mettre une fente devant la pellicule argentique et en laissant l’objectif ouvert, soit de déplacer la fente, soit de déplacer la pellicule comme pour les « photos finish » qui départagent les vainqueurs d’une course en figeant la suite des instants le long de la ligne d’arrivée.

Les images de la série des « chemins qui cheminent » sont donc chacun la trace spatio temporelle d’un voyage sur le territoire. La même technique de coupe spatio temporelle est appliquée pour créer l’atelier interactif « time trace » où chacun peut réaliser son portrait dans l’espace temps devant une photo d’un lieu du territoire qui sert de décor à ces cheminements virtuels.

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]