La réunion du vendredi 17 Janvier, sur la réforme n’aura pas lieu.
Notre maire ne souhaite pas se prononcer sur la réforme actuellement, beaucoup de travail reste à faire pour sa mise en place.
Nous avons donc demandé à participer à ce travail et que soient pris en compte les arguments que nous avons avancés sur les difficultés qui pouvaient être rencontrées l’an prochain afin de les prévenir au mieux.
Merci à tous ceux, nombreux, qui ont participé au vote.
Les réponses viendront, et nous espérons qu’elles vous satisferont.
Le collectif sur la réforme.
saisine du premier ministre pour l’abrogation du decret sur les rythmes scolaires
Déc 20, 2013Christian Schoettl
Vendredi 20 décembre 2013
Saisine du premier ministre pour l’abrogation du decret sur les rythmes scolaires.
Voici le texte intégral du courrier adressé ce jour au premier ministre.
Monsieur le premier ministre,
Nous vivons dans une démocratie formidable qui permet à un maire d’une commune de 630 habitants de s’adresser au premier ministre de la France avec la conviction d’être lu et peut être entendu.
Monsieur le premier ministre, je m’autoproclame prétentieusement le porte parole de milliers de maires ruraux comme moi, qui m’écrivent , me téléphonent à propos de cette reforme sur les rythmes scolaires qui heurte leur bon sens, et qui défie la raison.
Ce sont des tout petits maires sans ambitions cantonales, régionales, parlementaires, ils sont le rouage serein et apaisé d’une démocratie locale du quotidien.
Jamais ,ils n’auraient imaginé pour la plupart émettre une délibération ou une motion pour s’opposer a un décret ,au préfet ou a l’inspecteur d’académie ce n’est pas dans leurs gênes, ce n’est pas dans leur fonctionnement, vous êtes préoccupé de l’état de la France ,ils sont attentifs a l’état de leur voierie communale ou de leur école primaire, ils sont les hussards de notre démocratie, ils sont confrontés a la réalité opérationnel jour après jour, c’est celle là qui les guide dans cette démarche.
C’est cette révolte que je vous demande d’entendre, et de mesurer, elle n’est pas politique ou politicienne, ce n’est pas un conflit d’une opposition anti gouvernementale, c’est plus important que cela et cela dépasse tous les clivages.
Nous avons été traités par le ministre de l’éducation nationale d’insurrectionnels, de délinquants civiques, au lieu de comprendre que le bon sens du terrain exprimait le caractère irréaliste, dangereux et inapplicable de la mesure dans le cadre de l’égalité républicaine de l’enseignement.
Il n’y a pas pire erreur que de ne pas reconnaître une erreur, par la présente ,je vous demande quasiment humblement de bien vouloir abroger ce décret qui heurte les élus ,les enseignants et les parents d’élèves ,mais dont je vais me permettre de vous soumettre la fragilité juridique.
Je ne connais aucun de ces élus qui n’affirme pas la réelle nécessité d’une reforme des rythmes scolaires car celle-ci constituerait une réelle ambition et un réel devoir pour notre pays mais qui ne voient, dans ce décret, pas la moindre ambition pour l’école de république qui fait battre le cœur de nos villages.
C’est pourquoi au nom de tous ceux là ,je vous assure de notre totale disponibilité pour nous atteler a une feuille blanche et d’écrire ensembles une vraie reforme des rythmes scolaires pour le bien être de nos enfants et pour construire l’avenir de notre nation.
Voici monsieur le premier ministre quelques éléments qui témoignent que ce décret est illégal et que nous pourrions avoir des espoirs légitimes que notre démarche prospère au conseil d’état , je formule le formidable espoir que la raison prévaudra, que le courage conduira a briser les blocages qui ne sont pas rationnels mais passionnels.
Voici l’analyse juridique que nous en faisons:
Le décret du 24 janvier 2013 est tout d’abord illégal pour violation de l’article 72-2 de la Constitution, qui pose le principe de libre administration des collectivités territoriales. Il est en effet manifeste que ce texte ne donne pas aux communes les moyens nécessaires pour assurer normalement les nouvelles missions qu’il leur confie.
Sur le fondement de l’article 102 de la loi du 2 mars 1982 et des articles 5 et 94 de la loi du 7 janvier 1983, le Conseil d’Etat avait déjà jugé que les transferts aux collectivités locales des compétences jusqu’alors exercées par l’Etat doivent être accompagnés du transfert correspondant par l’Etat à ces collectivités des ressources nécessaires à l’exercice normal de ces compétences, de sorte que ces ressources assurent une compensation intégrale, à la date du transfert, des charges résultant pour les collectivités locales des compétences nouvelles qui leur sont attribuées (C.E. 6 juin 1986, département du Finistère, p. 160).
Le Conseil d’Etat avait en particulier jugé que la compensation doit inclure les dépenses obligatoires de toute nature destinées à mettre à la disposition des élèves les moyens nécessaires à leur éducation (C.E. 10 janvier 1994, Association nationale des élus régionaux et autres, p. 12).
Cette règle d’équivalence entre les compétences confiées aux collectivités territoriales et la compensation financière qui doit en résulter est désormais consacrée par l’article 72-2 de la Constitution, aux termes duquel « tout transfert de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi ».
Le Conseil constitutionnel en a déduit qu’il appartient à « l’Etat de maintenir un niveau de ressources équivalent à celui qu’il consacrait à l’exercice des compétences avant leur transfert » (décision n° 2004-511 DC du 29 décembre 2004).
Ainsi, il ressort des textes et de leur application
par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat que la compensation doit être intégrale, qu’elle s’apprécie exclusivement au moment où la compétence est dévolue à la collectivité locale et qu’elle comprend toutes les charges indispensables à l’exercice de la compétence transférée.
Au cas présent, le décret du 24 janvier 2013 a prévu une augmentation du nombre de demi-journées sur lesquelles sont réparties les 24 heures d’enseignement que comporte la semaine scolaire, ce qui aura pour effet de contraindre les communes à proposer aux enfants davantage d’activités périscolaires, dès lors que le temps de présence des enfants à l’école ne sera plus intégralement consacré à l’activité d’enseignement.
Par application des règles précitées, il appartenait à l’Etat de prévoir la compensation des charges supplémentaires ainsi imputées aux communes en leur attribuant les ressources leur permettant de les assumer.
Le décret, qui s’en est abstenu, est illégal.
Mais il y a plus.
Ainsi qu’il a été indiqué ci-dessus, l’obligation dans laquelle les communes vont se trouver de mettre en place de nouvelles activités périscolaires liées à la modification des rythmes scolaires va les conduire à supporter des charges financières importantes.
Cette obligation va également les contraindre à recruter, former et gérer de nouveaux agents afin d’assurer convenablement la mission nouvelle que le décret a mis à leur charge.
Il est par ailleurs prévisible que le recrutement de nouveaux personnels va créer un dysfonctionnement important des services communaux dont la structure, souvent réduite, ne permet pas d’assurer convenablement la gestion de nouveaux personnels.
Or, le Conseil d’Etat a décidé, dans un arrêt commune de Villeurbanne du 6 mai 1996 (req. 165.286) que les mesures provoquant un bouleversement dans l’exécution des budgets des collectivités locales violent le principe de libre administration inscrit à l’article 72 de la Constitution.
Tel est bien le cas du décret du 24 janvier 2013, dont l’application va perturber gravement le fonctionnement continu et régulier du service public de l’éducation et engendrer des dysfonctionnements coûteux pour les communes, et en particulier pour la commune exposante.
Ce décret est ainsi entaché d’illégalité.
L’illégalité du décret du 24 janvier 2013 devra encore être constatée pour violation du principe constitutionnel de clarté et des objectifs de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la norme.
En effet, le décret passe totalement sous silence l’obligation que son application va mettre à la charge des communes, consistant à assumer des activités périscolaires bien plus importantes que celles qu’elles avaient pu organiser avant son entrée en vigueur.
Le décret prévoit ainsi un transfert de compétences en direction des communes, sans même évoquer un tel transfert.
Il méconnaît ainsi le principe et les objectifs de clarté, d’accessibilité et d’intelligibilité de la norme, en s’abstenant de préciser la teneur des obligations dont il prévoit le transfert aux communes.
Monsieur le premier ministre, je vous remercie de l’attention portée et du fait que vous mesuriez cette démarche comme une belle illustration d’une démocratie vivante, comme tous mes collègues je me tiens à votre disposition et vous prie de croire en l’expression de ma plus haute considération.
christian schoettl
maire de janvry
http://www.christianschoettl.com/article-saissine-du-premier-ministre-pour-l-abrogation-du-decret-sur-les-rythmes-scolaires-121689767.html
Le maire de Paris reconnait enfin que la réforme des rythmes scolaires est un échec :
« J’ai entendu, j’ai lu. Les grèves ont été suivies (…) Il est exact de dire qu’il y a de la souffrance et de l’insatisfaction (…). Cette souffrance est exacerbée par la réforme.
http://75.fo-snudi.fr/spip.php?article590
Le collectif sur le rythme scolaire a une adresse mail :
[email protected]
http://www.monsaclay.fr/2013/12/08/des-parents-deleves-creent-un-collectif-sur-la-reforme-scolaire/
L’an dernier, un décret a été voté faisant passer la semaine de 4 jours à 4,5 jours.
Le maire nous a demandé si nous souhaitions cette réforme en 2013 ou 2014 et le choix entre le mercredi et le samedi s’est arrêté au mercredi.
Il a ensuite invité les directrices et des membres des représentants de parents d’élèves (FCPE et AILEVS) pour préparer l’organisation de cette réforme et le 13/12, il déposera ce projet finalisé à l’inspectrice de l’enseignement départemental.
Mais au fait, souhaitons-nous vraiment cette semaine de 4,5 jours?
Lors du sondage que nous avons organisé sur monsaclay, vous avez été plus de 80% à répondre NON à la réforme (pour 250 votants environ). Une tentative de piratage nous a incité à arrêter le sondage.
Ce sujet vous intéresse et il nous passionne, nous avons donc décidé de créer un collectif de parents qui permettrait à ceux qui ne font pas partie d’une association de parents d’élèves de nous rejoindre pour se faire entendre.
Ce collectif, qui est en train de se mettre en place,constitué actuellement de parents d’élèves, accueille toute personne souhaitant partager autour de ce thème de la réforme : enseignants, personnel du périscolaire, parents, tout Saclaysien payant des impôts qui ne manqueront pas d’augmenter….
Une de nos premières actions est de vous tenir informés des évènements à venir sur les panneaux d’affichage ou au travers des différents sites (monsaclay….).
Le planning proposé par le maire pour l’an prochain est prêt, il est souple au niveau des sorties possibles (15:45,16:30,17:30,18:30).
Le planning se décompose comme suit :
– Ecole de 8H30 à 15h45 avec la même pause méridienne de 11h30 à 13h30, puis:
– 1er Groupe: TAP jusque 17h30 puis garderie (sortie libre) fin 18h30
– 2ème Groupe: Etude jusque 17h30 puis TAP jusque 18h30
– 3ème Groupe: Garderie (sortie libre) fin 18h30
+ Mercredi de 8H30 à 11H30.
Malheureusement, actuellement son contenu est vide.
– Nous connaissons les horaires des TAP (temps d’activités périscolaires) mais les activités ne sont pas définies.
– le décret faisant passer les TAP avant l’étude, certains parents nous disent déjà que ce planning ne permettra pas à leur enfant de faire ses devoirs et qu’il devra les faire après 2h de TAP + garderie (à la maison).
– La gestion des sortie, compliquée par des horaires variables par jour et par enfant, implique une organisation rigoureuse des animateurs pour que la sécurité de nos enfants soit assurée. Aucune précision nous a été donnée, à ce jour, sur ce point.
– Le planning actuel impose aux enseignants qui le souhaiteraient d’attendre 45 min avant de reprendre les enfants pour gérer l’étude.
– Les locaux (écoles, centre de loisirs, gymnases…) dans lesquels les enfants doivent être répartis en petits groupes (de 14 pour les maternelles et groupe de 18 pour les élémentaires) semblent insuffisants pour diversifier les activités et les accueillir en nombre.
– Afin de limiter les coûts associés à la mise en œuvre de cette réforme, il n’y aura pas de transports pour acheminer les enfants du Bourg au Val et réciproquement. Les activités seront donc différentes d’un site à l’autre si elles se font dans les gymnases. Par ailleurs, la disponibilité de ceux-ci devra être gérée en association avec les clubs sportifs qui les occupent actuellement sur ces plages horaires.
– Qu’en sera-t-il pour les enfants qui fréquentent aujourd’hui le centre de loisirs de Jouy, le mercredi après-midi, puisque nos locaux sont déjà insuffisants? Qui les acheminera?
– Le budget demandé aux parents reste un grand mystère puisque le nombre d’enfants, estimé par la mairie, présents le mercredi après-midi et à la cantine nous semble sous-évalué malgré la mise en garde des représentants de parents d’élèves (Au Val : 102 enfants sur 233 en élémentaire et 74 sur 129 en maternelle. Au Bourg, 58 sur 129 en élémentaire et 36 sur 75 en maternelle).
– Pour nos plus jeunes, la sieste va être écourtée.
– Saclay n’étant pas une ville facile d’accès, il risque d’être difficile de trouver des jeunes, sérieux, souhaitant travailler dans notre commune alors que la demande va exploser afin de pourvoir toutes les écoles de France.
Malheureusement, les conseils donnés par les représentants de parents d’élèves présents lors des réunions préparatoires n’ont pas toujours été entendus.
Aujourd’hui, beaucoup d’entre vous souhaitent des réponses à ces nombreuses questions et nous pensons que c’est au maire de les donner. Il n’a pas souhaité nous rencontrer au cours d’une réunion à laquelle les enseignants auraient été conviés également.
Nous pensons que le maire se doit de nous informer TOUS sur ce sujet qui aura des implications importantes sur la vie, la sécurité de nos enfants et sur le budget de la commune. Nous pensons également que si la population est dans l’ensemble opposée au projet, le maire se doit de le communiquer au préfet, comme d’autres maires l’ont fait.
Le collectif de Parents sur la Réforme des rythmes scolaires.
Valérie Voilqué.
· http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/12/06/essonne-janvry-refuse-la-reforme-mais-ne-sera-pas-poursuivi-par-l-etat-372755.html
Essonne : Janvry refuse la réforme mais ne sera pas poursuivi par l’Etat
La préfecture de l’Essonne a renoncé vendredi à saisir la justice à l’encontre de la commune de Janvry (Essonne) qui a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, un « aveu de faiblesse » de l’Etat, selon le maire du village.
· Publié le 06/12/2013 | 18:25, mis à jour le 06/12/2013 | 18:25
Le 7 octobre, Janvry, petite commune rurale située dans l’ouest de l’Essonne, avait voté une délibération intitulée « Rythmes scolaires: c’est non! » et son maire Christian Schoettl (NC) avait appelé à la « désobéissance civile » contre cette réforme. Il a depuis été imité par d’autres villes opposées à la réforme controversée des rythmes scolaires dans le premier degré.
Fin novembre, la préfecture de l’Essonne avait saisi le tribunal administratif de Versailles par déféré pour faire annuler cette décision. Un déféré préfectoral permet à l’Etat de faire contrôler la légalité des décisions des collectivités territoriales. Mais vendredi, alors qu’une audience était prévue le 11 décembre, la préfecture a indiqué se désister de cette requête, dans une lettre envoyée au Tribunal administratif de Versailles et dont le maire a transmis une copie à l’AFP.
Selon M. Schoettl, ce désistement démontre que l’Etat n’est pas certain de la solidité du décret sur les rythmes scolaires. « C’est un vrai aveu de faiblesse », a-t-il déclaré. « Si l’Etat était sûr de lui, il fallait qu’il m’attaque et qu’il montre que je suis un trublion. Mais il n’est pas du tout sûr de son fait », a-t-il ajouté. « Ils avaient neuf chances sur dix de se prendre un mur et que le décret soit déclaré illégal. »
M. Schoettl a indiqué son intention de saisir le Conseil d’Etat pour démontrer l’illégalité de la réforme, qui bafoue selon lui le principe de libre administration des communes. « Il y a toutes les chances que la réforme plonge. C’est un naufrage », a-t-il estimé.
Décidée et mise en oeuvre par le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, la réforme des rythmes scolaires a été mise en place en septembre par 3.852 communes scolarisant 22% des enfants de maternelle et du primaire. Toutes les autres doivent en principe passer à la semaine des quatre jours et demi à la rentrée 2014.
http://www.liberation.fr/societe/2013/12/06/rythmes-la-commune-refusant-la-reforme-n-ira-pas-au-tribunal_964753
Rythmes : la commune refusant la réforme n’ira pas au tribunal
AFP 6 décembre 2013 à 18:22
Vous êtes nombreux à nous solliciter sur la mise en place de la réforme scolaire. Aujourd’hui l’avancée du projet nous permet de mieux vous informer.
L’an dernier, le maire et ses adjoints ont lancé un groupe de travail afin de préparer au mieux cette réforme.
Ce groupe comprend des membres de la mairie, les directrices des écoles et les représentants de parents d’ élèves des deux corporations présentes sur Saclay, la FCPE et l’AILEVS.
Durant ces réunions, la mairie présente un projet qui est ensuite débattu entre les trois groupes. Certaines idées sont reprises par la mairie (d’autres pas) et un projet plus avancé permet d arriver à ce jour à l’objectif qui avait été fixé par le gouvernement. C’est à dire que le 13/12, le maire pourra présenter le projet suivant à l’inspectrice départementale.
Les TAP seront assurés par la ligue de l’enseignement.
En parallèle, et après avoir entendu plusieurs parents regrettant ce projet de réforme, un sondage a été lancé par un membre de l’AILEVS sur « monSaclay.fr » afin de savoir si ce regret était partagé par le plus grand nombre.
A ce jour, vous êtes plus de 80% à répondre NON à la réforme.
Que vous soyez POUR ou CONTRE, continuez à voter et n’hésitez pas à apporter des arguments constructifs qui nous aiderons et ne manquerons pas, nous en sommes sûrs, d’aider nos conseillers qui suivent vos avis à ce sujet.
Nous allons d’ailleurs convier notre maire à une réunion regroupant les enseignants qui le souhaitent afin qu’il puisse nous aider à remonter en haut lieu ce résultat et les arguments qui l’accompagnent.
Ceci est un complément d’information pour vous donner la suite des évènements.
Nous sommes loin d’être les seuls en France à essayer de nous faire entendre, puisqu’un « comité de maires se met en place pour revoir cette réforme » (UNAAPE – Union Nationale des Associations Autonomes des Parents d’Elèves).
Nous souhaitons que le gouvernement écoute et adapte cette réforme au plus grand nombre.
ENSEMBLE, avançons et partageons pour nos enfants.
Christophe Blin, président de l’AILEVS
Valérie Voilqué, vice présidente
Dulce Gaspar-Gerbaud, responsable projet.
Les fédérations de parents d’élèves ( Peep, Unaape…) demandent l’ouverture d’une grande concertation nationale afin d’étudier avec tous les acteurs de la réforme, un aménagement du cadre réglementaire des rythmes scolaires.
Les difficultés que les parents nous rapportent sont bien réelles et doivent être prises en compte.
Face à l’attitude autistique des pouvoirs publics, la PEEP appelle tous les parents à manifester le 5 décembre pour qu’enfin la voix des parents soit entendue.
Parents du primaire et du secondaire, chers adhérents, venez nous rejoindre et exprimons la force de notre mouvement, ensemble.
Rendez – vous à 14 h00 à l’angle du boulevard Saint-Michel
et de la rue Gay Lussac,
dans le 5ème arrondissement de PARIS.
Le cortège se rendra ensuite au Ministère de l’Education nationale.
Je sais pouvoir compter sur vous !
Bien cordialement.
Valérie MARTY
www.peep.asso.fr
https://sites.google.com/site/ailevssaclay/
Grève des enseignants ce jeudi 5 décembre,
contre la réforme des rythmes scolaires.
Les écoles du Val seront fermées.100% grève.
Les écoles du Bourg seront à 75% en grève :CE2-CM1 & CM2.
9 animateurs sur 13 en grève.
Service minimum assuré.
Les enseignants seront en grève pour le bien-être de nos enfants.
Soutenons-les et gardons nos enfants à la maison, autant que possible.
Dulce GASPAR-GERBAUD.
Les saclaysiens sont-ils pour ou contre la réforme scolaire ?
Nov 13, 2013Aujourd’hui les enfants travaillent de 8H30 à 16H30, sur 4 Jours, pour beaucoup jusque 18H30, soit 40H par semaine.
Demain, ils travailleront de 8H30 à 15H45, puis TAP (temps d’activités périscolaire), puis études puis garderie pour finir à 18H30 sur 4J puis école le mercredi matin jusqu’à 11H30, voire à 18H30 pour les enfants qui resteront au centre de loisirs, soit 50H/semaine.
Cette réforme scolaire avait pour but d’alléger la journée de classe.
Il a été aujourd’hui démontré que le rythme scolaire n’a pas diminué mais au contraire, augmente considérablement pour le plus grand nombre, la semaine de travail ! (Les 2 parents travaillent très souvent).
Plus de 100 villes n’appliqueront pas cette réforme.
A Paris, 423 directeurs d’école sur 662 dénoncent cette réforme pour cause d’insécurité pendant les activités périscolaires.
Cette réforme est trop fatigante pour nos enfants et trop onéreuse pour un petit village comme le nôtre !
Aujourd’hui à Saclay, sur 660 enfants, un grand nombre se trouve à faire du 8h30-18h30, soit 40H par semaine.
Demain, ces enfants saclaysiens feront entre 43H et 50H semaine en collectivité, parce qu’ils auront cours le mercredi matin pour étaler leur temps de travail.
A l’heure des 35H pour les adultes, serait-il décent d’imposer un tel rythme à nos enfants ?
Et pour quoi faire, une garderie déguisée ?
A quel prix ?
Les impôts subiront une augmentation inéluctable pour payer ces animations.
De plus, les parents devront payer ces activités selon leur quotient familial.
Certaines villes sont aux alentours de 50€ par mois, par enfant pour ces activités, souvent inintéressante (faute de trouver des personnes disponibles, en nombres et spécialisées).
Aujourd’hui la ligue de l’enseignement qui s’occupe du périscolaire a déjà des difficultés pour trouver des animateurs.
A cela se rajoutent, étude, garderie et repas de cantine.
(A Morangis, 220 000 € de surcoût)
A combien va nous revenir tout ce périscolaire ?
Une garderie supplémentaire se cache derrière les fameux « TAP : Temps d’Activité Périscolaire que nous paierons plus cher ! Pour fatiguer nos enfants !!
A ce jour sur Saclay, nous sommes déjà a – 2 animateurs. Pénurie nationale !
Pourquoi aggraver la situation en rajoutant encore un « semblant de garderie » ?
Toutes les villes même les mieux loties le témoignent.
Les moyens en locaux : Chaque animateur ne peut avoir que 14 enfants max, soit une salle = 1 activité. Les classes sont toutes prises alors que chaque classe de cours contient 30 enfants à ce jour.
Où le maire va t’il mettre la moitié des enfants restant, sachant que le centre de loisirs affiche complet avec 110 enfants/ 660 ?
Il va falloir reconstruire des salles pour ces activités ? Avec quel budget ?
La nouvelle école du Val a coûté très cher et est déjà saturée !
Il va falloir que tous les contribuables saclaysiens repaient pour une nouvelle infrastructure.
Quel saclaysien, jeune ou âgée, avec ou sans enfants veut payer plus d’impôts ?
« Face à ce décret, qui n’est qu’un décret et non une loi, le maire n’a aucune obligation d’appliquer cette réforme. D’autant plus, qu’il entrave le principe de la libre administration de la commune « , déclare un maire d’Ile de France.
D’autant plus, qu’elle va à l’encontre de l’école de la République puisque cette réforme crée des disparités entre les grandes communes à gros moyen et les petites communes.
Avant d’avoir à payer pour un projet pour lequel vous êtes contre :
Prononcez-vous en votant sur ce site et voyons quel maire écoutera les saclaysiens !!!
Nous nous sommes mobilisé pour l’ouverture de la 5ème classe en maternelle et la 9ème classe en élémentaire.
Mobilisons-nous pour ce vote :
[poll id= »20″]
Je vous remercie de votre participation.
Dulce GASPAR-GERBAUD.
Déléguée parents d’élèves.
L’AILEVS revient sur la situation du manque d’instituteurs en maternelle à Saclay
Nov 20, 2011Dulce GASPAR-GERBAUD, (Vice-présidente de l’AILEVS) répond à l’article de M. Blanchy sur le manque d’enseignants
La mairie, la directrice de l’école Pauline Kergomard, et les deux associations de parents d’élèves ( FCPE et AILEVS) travaillent cette question d’ouverture de la 5ème classe et ce depuis la rentrée !
A la rentrée l’inspectrice est venue sur les lieux compter les enfants et le quotas de 124 non atteint n’a pas permis d’ouvrir cette 5ème classe.
Nous avons tous demandé d’anticiper cette question de quotas puisqu’il serait atteint dès la fin Novembre. Nous avons exposé la problématique de croissance démographique dans ce cadre de « Saclay -Grand Paris » . Puisque des moyens sont alloués pour ce projet allouons-les dès maintenant aux besoins de base! La classe physique existe, les enfants sont là à qelques jours près, il ne manque plus que l’instituteur! Dommage !
La mairie et la directrice de l’école ont reçu l’inspectrice. Les 2 associations de parents d’élèves ( FCPE+AILEVS) avons demandé un RDV à l’inspectrice pour lui exposer la situation avant les vacances de la toussaint. D’autant plus que nous avons déjà eu à nous déplacer l’an dernier pour obtenir un instituteur supplémentaire, où le quotas avait été atteint dès Septembre 2010. L’inspectrice n’a pas pu nous recevoir faute de temps mais m’a téléphoné le 21 OCT pour m’expliquer la situation. L’académie n’aurait plus d’enseignant à fournir! L’inspectrice me précise que les nouveaux arrivants iraient au bourg !
Je lui explique que pour les nouvelles familles, cela n’est pas pratique et que l’école du Val étant toute neuve avec des salles vides, il était dommage qu’il n’y est plus d’instituteur puisque la situation est connue depuis septembre !
Nous avons donc une fin de non recevoir de la part de l’inspectrice départementale.
Nous restons à votre écoute et pour toute information complémentaire, vous pourrez nous contacter.
Dulce GASPAR-GERBAUD
(Vice-présidente de l’AILEVS)
06 09 53 26 18
Un point sur la première journée d’école pour ceux qui n’ont pas pu suivre les news.
L’école élémentaire du Val:
La rentrée s’est faîte avec 2 classes (CM2 & CE2) à 35 enfants et les CM1 à 41 enfants, les autres entre 28 et 31 avec des doubles niveaux.
Pour la classe à 41, les enfants étaient assis partout, sur les côtés,de biais jusque sur le bureau de la maîtresse.
L’inspectrice départementale, Me BENSE a changé son programme et est passée ce matin vèrs 9h15 pour compter les enfants des 2 écoles.
La 7ème classe est acceptée, par contre nous devrons attendre jeudi pour connaître la réponse pour l’ouverture ou non de la 8ème classe. Elle a compté 194 enfants ( 2 absents viendront vers décembre à la livraison de maison). le quotas est de 193.
Pour la Maternelle Val, 5 enfants arriveront en décembre. 120 enfants comptés pour un quotas de 124 enfants.
Nous aurons la réponse sur les ouvertures de classes après la commission qui aura lieu jeudi 8 septembre!…
Par ailleurs, la presse s’est déplacée cette après-midi sur le Val pour venir évaluer la situation à l’école.
Après quelques sondages auprès de la directrice, de l’institutrice de CM1, des parents et des enfants , la journaliste rédigera un encas dans le » Parisien de l’Essonne » du Mardi 6 septembre 2011.
Dulce GASPAR-GERBAUD
Rentrée des classes à Saclay – Surtout mettez vos enfants a l’école dès lundi !
Sep 2, 2011La situation s’annonce guère mieux que l’année dernière puisque la rentrée de l’élémentaire (196 enfants) se fera à 6 classes alors que nous avons le quota ( min 193 enfants) pour 8 classes. Ex le CM1 sera à 40 élèves.
Le comptage des enfants se fera lundi après midi puis une commission aura lieu jeudi 8 septembre pour évaluer et accorder ou non le nombre d’enseignant à attribuer.
Faudra t’il attendre cette date du 8 septembre ou lundi 12 septembre pour que nos enfants aient leurs classes définitives, que cette situation est connue depuis juin par la commission de l’éducation nationale ?
Au Bourg, par contre ils ont su prendre en considération l’éventuelle réduction d’effectifs en juin pour supprimer l’institutrice, alors que pendant les vacances, des enfants se sont inscrits sur Saclay Bourg et il manque donc une institutrice sur le Bourg à nouveau !
En maternelle, 121 enfants sont inscrits pour la rentrée de lundi néanmoins le quotas de 124 enfants pour la 5ème classe sera atteint à la livraison des prochaines maisons, Novembre ou Décembre puisque 5 enfants supplémentaires sont déjà inscrits.
Les classes de Maternelles seront entre 30 jusqu’à 32 enfants lundi.
Pour que cette situation ne s’aggrave pas jusque 37 enfants par classe en janvier et sans instituteur cette fois-ci, les parents doivent se mobiliser , en étant présent lundi et n’hésitez pas à transmettre votre mécontentement à l’inspecteur départemental d’Orsay, Me Bense.
LUNDI SOYEZ NOMBREUX !!!
Nous sommes sur le grand plateau de Saclay, le « GRAND PARIS »; avec une explosion démographique où les enfants ont besoin, à ce jour, tout simplement d’ enseignants!
Dulce GASPAR-GERBAUD
Enfin la 4 ème classe voit le jour à l’école maternelle de Pauline Kergomard, au Val d’Albian!
Nov 29, 2010Dès le jeudi 2 septembre 2010, jour de la rentrée, les associations de parents d’élèves ainsi que Mr le Maire s’étaient mobilisés pour l’ouverture de la 4ème classe.
Certains enfants encore en vacances, n’ont pas pu être comptabilisés, ils étaient 89 présents malgré les 93 inscriptions l’inspecteur a refusé l’ouverture de la 4ème classe.
Mr Gazay, inspecteur de l’éducation nationale, nous justifie qu’il faut 93 enfants présents.
Nous avons atteint le quota de 93 enfants le 13 septembre. L’inspecteur de l’éducation nationale, Monsieur Gazay, précise que le quota n’est plus de 93 mais 94, pour l’ouverture de la 4ème classe.
Le 8 novembre, l’école atteint le nouveau quota de 94 enfants. Mais rien ne se passe!
Lors du conseil de classe du 19 novembre, les délégués des parents d’élèves, apprennent que le sgen ( syndicat général de l’éducation nationale) a précisé dans le procès verbal, de la commission du 8 novembre l’accord pour l’ouverture de la 4 ème classe.
Sans nouvelle depuis le 8 novembre. Nous décidons de nous rendre dès le lundi 22 novembre, si point de maîtresse , à l’inspection de l’éducation nationale afin de demander qu’une maîtresse soit présente dès le lendemain compte tenue des délais déjà dépassé (15 jours de retard entre la décision du sgen et l’arrivée du éventuelle maîtresse).
L’inspecteur, Mr Gazay, nous a alors reçu et précisé que Me Velu était nommée pour cette 4ème classe à partir du 29 novembre, et qu’il ne pouvait que mettre éventuellement une remplaçante pendant les 3 jours restant jusqu’à l’arrivée de la 4 ème institutrice. Personne n’en avait été informé, ni même Me Gagnière, la directrice de l’école.
Ce matin, le 29 novembre, Mr le Maire, et les 2 associations de parents d’élèves (FCPE & AILEVS) nous attendions tous Me Velu. Vers 9h, toujours personne!
Une fois partis, Me Gagnière appelle l’inspection d’Académie et demande après Me Velu. Me Velu n’avait pas été prévenue de sa nouvelle affectation à l’école maternelle du Val.
Enfin, elle est arrivée!
Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter la bienvenue et nous pouvons remercier Mme Desnouveaux pour avoir assurer pendant 3 mois 37 élèves, en Grande Section et Mmes Cazauran et Vilain, 34 enfants en Moyenne Section, ainsi que leurs ATSEM.
AILEVS (Association Indépendante Locale des Ecoles du Village de Saclay)
Vice-Présidente.
Dulce GASPAR-GERBAUD
0609532618