Source : http://www.media-paris-saclay.fr
Parmi les « artistes » conviés aux Artscienfactory Days, le paysagiste et jardinier Gilles Clément qui présentait une série de propositions pour « revitaliser » un site de plusieurs hectares exploité en agriculture conventionnelle et intensive. Il a bien voulu répondre à nos questions, à l’occasion du vernissage organisé à la Ferme des Granges.
– Pouvez-vous nous rappeler dans quel cadre vous êtes intervenu sur le Plateau de Saclay ?
Il y a maintenant trois-quatre ans, la Caps m’a demandé de réfléchir à une intervention sur le Plateau de Saclay associant l’art et la science dans l’esprit d’Artscienfactory qui venait d’être mis en place. J’ai fait alors la proposition d’une intervention sur trois parcelles différentes – sans préjuger de quelles parcelles précisément je disposerais : l’une dédiée à la diversité naturelle, indigène et exogène ; une 2e aux insectes et en particulier aux abeilles, dont on sait combien elles sont fragilisées par l’usage d’insecticides ; enfin, une 3e parcelle consacrée, elle, à la revalorisation d’un sol réduit à l’état de substrat après plusieurs années d’exploitation agricole conventionnelle et intensive.
– Où en êtes-vous ?
Pour la première proposition, nous disposions d’une pépinière, sur laquelle je suis déjà intervenue avec le collectif Coloco. Malheureusement, nous avons dû suspendre nos activités, car nous y avons trouvé de l’amiante. Quant à la parcelle de la 2e proposition (relative aux insectes), elle n’est pas encore disponible. On sait cependant qu’il s’agira d’une clairière dans un bosquet issu d’un délaissé d’une cinquantaine d’années, situé près de Palaiseau.
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