Source : Communiqué d’Hervé Hocquard
Hervé HOCQUARD, représentant des maires de l’Essonne au conseil d’administration de l’établissement public Paris-Saclay (EPPS), exprime son désaccord sur la façon dont l’EPPS a élaboré et transmis à l’Etat ses observations sur le rapport et les conclusions de la commission d’enquête relative à la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du Plateau de Saclay.
En effet, aucune de ces positions n’a été débattue en conseil d’administration. Elles n’ont été d’ailleurs portées à la connaissance des administrateurs qu’à la demande d’Hervé Hocquard, et trois mois après la date de leur transmission à l’Etat.
Sur le fond, Hervé Hocquard observe que les positions défendues dans ce document par le Président de l’EPPS ne vont pas dans le bon sens sur plusieurs points essentiels et d’éloignent malheureusement des conclusions des commissaires enquêteurs.
4 Comments
Salut Stanislas,
Je ne comprends pas bien les dessous de ce désaccord sur la méthode.
Et sur le fond, mais quels sont ces « points essentiels qui ne vont pas dans le bon sens » ?
a+
On reste effectivement sur sa faim, au delà de désaccord … ?
Bonjour,
En effet cela mériterait plus d’information. J’ai demandé à M. Hocquard de nous en dire plus en répondant aux commentaires de ce billet.
Stan
Voici la réponse du collaborateur de Hervé Hocquard
Bonjour,
Sur le fond, voici les principales observations émises par le Président de l’EPPS sur le rapport et les conclusions de la commission d’enquête de la ZPNAF du plateau de Saclay. Plusieurs des positions défendues par l’EPPS sont loin d’être satisfaisantes et s’éloignent des conclusions des commissaires enquêteurs. Parmi elles :
:
– site de la Minière à l’est de la RD91 (une trentaine d’hectares) et partie nord de la parcelle CP12 sur Gif-sur-Yvette (5,7 ha) : le Président de l’EPPS n’est pas favorable à leur intégration dans la zone de protection agricole avançant que ces terrains font « partie des secteurs indispensables au développement du pôle scientifique et technologique » ;
– coteaux boisés au sud du plateau : ils « pourraient être en partie intégrés dans la zone de protection » sur les communes de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette et Orsay mais apparemment pas sur Palaiseau ; par ailleurs, l’EPPS propose que le projet de délimitation signale au sein des coteaux boisés l’existence d’infrastructures de transport existantes destinées à être conservées ou aménagées ;
– classer les golfs en zone naturelle : l’EPPS propose de classer le bassin des Biches (1,7 ha), qui pourrait accueillir une extension du golf de Saint-Aubin, au titre des espaces naturels et forestiers ; en revanche il ne retient pas la proposition de classer la totalité de ce golf en espace naturel.
– rigoles et aqueducs : l’EPPS accepte de les intégrer dans leur ensemble à la zone de protection au titre des espaces naturels et forestiers ;
– ligne Orly-Versailles du Grand Paris Express : l’EPPS a accepté de prendre en compte la demande de la Société du Grand Paris de porter à 15 mètres (au lieu de 10 m précédemment) l’emprise réservée à la réalisation de l’infrastructure, ce qui représente 0,5 hectares par kilomètre.
Sur la forme, ces observations ont été transmises à l’Etat dès le 6 juillet, soit à peine 10 jours que les commissaires enquêteurs aient rendu public leur rapport, mais les administrateurs de l’EPPS n’en ont pris connaissance que récemment suite à la demande de M. Hocquard lors du conseil d’administration du 5 octobre. L’EPPS a ainsi rédigé ses observations sans avoir consulté ni en avoir référé à son conseil d’administration.
Cordialement,
Stéphan SABATHÉ
Collaborateur de cabinet d’Hervé HOCQUARD
Conseiller régional d’Ile-de-France