À cheval sur leur nuage, Wolinsky et Cabu doivent bien rigoler que l’état Français ait décrété un jour de deuil national pour un journal né de sa propre censure ! C’est un juste et magnifique retour des choses. Cela prouve que le sérieux n’a pas besoin d’être morose et que la caricature offerte par Charlie est non seulement utile mais indispensable au fonctionnement de notre système d’information. Charlie doit vivre : Abonnons nous massivement !
J’ai une analyse personnelle à proposer pour hier :
Soyons bien clairs : en arabe littéral, le mot « islam » désigne le fait d’être voué, consacré à Dieu, de respecter Sa loi. Le mot « Mouslim » désigne tous ceux qui sont dans cette situation de foi et de respect des lois divines. Ces deux vocables n’ont d’autre contenu que cela et ne comportent notamment aucune connotation sur la manière dont on doit le faire.
Ainsi, tout croyant réel et sincère dans les grandes religions adorant le même Dieu ont logiquement droit à cette appellation de mouslim : ils sont tous, littéralement, des « musulmans », qu’ils suivent les commandements de l’ancien testament, la parole du Christ ou celle de Mahomet.
La loi de l’islam, la charia, n’autorise pas le vol, le meurtre, même si certaines lectures qui en sont faites trouvent des justifications à de telles exactions.
Les criminels d’hier ne sont pas des musulmans !
Ils l’étaient peut-être avant d’avoir le cerveau lavé, d’être fanatisés par un système sans faille.
La question qui reste à élucider est donc celle-ci : qui a orchestré cela ? Qui a payé ?
Notre état connait les réponses et se doit d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
1 Comment
Peut être,mais c’est le moindre que notre président pouvait faire ,face à cette barbarie….il serait encore plus étonnés de voir cette union nationale et ces démonstrations d’hommages, faut il être assassinés pour etre enfin soutenus et reconnus ……