Dans le paysage cinématographique un peu Blockbusterien testostéroné de cet été apparaît Enemy de Denis Villeneuve.
L’histoire raconte les aventures d’un homme découvrant subitement son double parfait dans un film qu’il a loué en DVD. Entre en jeu une bataille féroce pour découvrir la vérité sur 1h30 .
Attention ! Ce film n’est pas à mettre dans toutes les mains. Si vous voulez déposer votre cerveau sur le côté de votre fauteuil, préféré le dernier MARVEL ou 22 Jump Street. Avec Enemy, vous plongerez dans un processus de réflexion à vous en faire exploser les neurones
Tourné avant son Prisoners (sorti en 2013 avec Hugh Jackman), Enemy marque les retrouvailles entre Jake Gyllenhaal et le réalisateur dans une histoire extrêmement inconventionnelle. Car cette oeuvre est une véritable Oeuvre de cinéma, tellement sa complexité et ses approches métaphoriques sont nombreuses.
D’une vérité volonté de fournir une forme de peur, Enemy nous offre un malaise unique que pouvait apporter l’implication de différentes métaphores. Villeneuve veut faire réfléchir son spectateur jusqu’à ce qu’il se rende compte de la forte critique de la nature humaine. Les critiques ont auréolé le film comme étant celui ayant la fin « la plus terrifiante de l’histoire du cinéma ». Et ce n’est pas loin de la réalité, puisque Villeneuve sait manier une ambiance pour la rendre étouffante, pour rentrer dans la tête du personnage principal, et pour rendre la confusion complètement totale.
Les interprétations sont nombreuses et le film mène à un grand débat, il reste l’un des meilleurs films de cinéma, qui requiert plusieurs minutes de réflexions après l’avoir vu.
9/10
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