Alors que l’urbanisation du Plateau de Saclay fait débat l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) choisi de communiquer sur la protection de la biodiversité.
Voici le communiqué de presse daté du 17/12/13 :
La Zone d’aménagement concerté du quartier de l’Ecole polytechnique, sur la commune de Palaiseau, prévoit la réalisation d’équipements sur des sites de reproduction de plusieurs espèces d’amphibiens protégées. Pour perpétuer leur présence sur le plateau de Saclay, l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) a reconstitué sur le territoire leur milieu naturel. Cette mesure de protection qui concerne plus particulièrement le Triton crêté, le Triton ponctué et le Crapaud accoucheur sera effectuée avant le début des travaux, à l’été 2014.
L’EPPS, aménageur du quartier, a donc lancé la réalisation anticipée de trois mares destinées à les recevoir. La maîtrise d’œuvre de conception et d’exécution est assurée par Ingérop Conseil & Ingénierie, Confluences Ing. Conseil, Sol & Paysage.
Pour maximiser l’efficacité des captures, les amphibiens seront prélevés et déplacés au printemps 2014, lorsqu’ils se réunissent pour se reproduire. Les mares, qui recevront ces animaux, doivent être en mesure de les accueillir dès le printemps 2014. C’est la raison pour laquelle elles sont creusées dès maintenant, laissant ainsi le temps à la végétation de reprendre et aux plans d’eau de s’équilibrer.
A plus long terme, ces mares feront parties d’un réseau de zones humides favorables à la propagation des amphibiens. Plusieurs autres mares seront en effet réalisées dans les phases ultérieures du projet, et les différents bassins de régulations seront aménagés de manière à les accueillir favorablement. Les mares réalisées participeront donc à terme à la mise en place de la trame verte et bleue.
Un projet respectueux des procédures réglementaires environnementales préalables
Compte tenu de son importance et de sa localisation, le projet de ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique fait l’objet de plusieurs procédures réglementaires environnementales préalables, et notamment de l’arrêté préfectoral 2012/DRIEE/132 du 21 décembre 2012 qui impose au maître d’ouvrage de minimiser les incidences du projet sur son environnement naturel.
Un exemple récent de l’attention portée à la faune et à la flore reste la transplantation de l’Etoile d’eau (Damasonium alisma) et sa floraison, au début de l’été 2013, sur les mouillères nouvellement créées à Palaiseau, dans le quartier de l’Ecole Polytechnique et sur le plateau de Saclay. Une première mondiale.
2 Comments
Pourquoi les déplacer ?a t on détruit leur milieu naturel?plan peu lisible….Elisabeth
Pauvres tritons et surtout pauvres promeneurs. Les premiers ont peu de chance de survie, les seconds disparaitront pour aller ailleurs (oû ??)