Lundi 30 mai vers 9:30 une personne âgée a percutée le rond-point situé à l’intersection de rue Emile Zola et de la rue de Villeras au Val d’Alban à Saclay, 91.
D’après la police municipale la personne a confondue la pédale de frein avec celle de l’accélérateur. La voiture a prit de la vitesse et a fini sa course, en équilibre, sur le massif de fleurs au milieu du rond-point. Heureusement, la conductrice n’a pas été blessée.
Les personnes âgées représentent 22% des morts sur la route au niveau de Europe, selon les Statistiques européennes à propos des accidents de la route chez les seniors
Les seniors sembleraient moins dangereux pour les autres mais il n’y a pas de consensus sur ce point. Mais les seniors sont plus fragiles, donc plus sérieusement blessés en cas d’accident.
Dans les statistiques européennes un conducteur âgé est un conducteur de plus de 75 ans.
Ces statistiques européennes montrent qu’il y a plus de risque d’être tué dans un accident de la route quand on est âgé par rapport à une personne âgée de 45 à 64 ans.
Selon les statistiques de la prévention routière, les plus mauvais conducteurs sont les 18-24 ans mais les plus de 75 ans arrivent en deuxième position. Près de 20.000 d’entre eux font un stage de remise à niveau chaque année. Mais la plupart n’ont pas conscience que leurs réflexes ne sont plus les mêmes au volant et ce malgré les avertissements des enfants et des petits-enfants.
2 Comments
Mais la conductrice était plus dans la tranche 45-64 ans, que dans les plus de 75!
ce n’était pas une personne âgée…
Quand on analyse finement les statistiques, plus un conducteur conduit fréquemment moins son taux d’accident par km est important (donc les gros rouleurs sont nettement moins dangereux que les conducteurs occasionnels – d’un facteur supérieur à 10).
Quand on considère l’âge pour une même fréquence de conduite, les conducteurs les plus âgés sont toujours les moins dangereux. En revanche la plupart des retraités n’ayant pas à faire des trajets quotidiens sont dans la catégorie des conducteurs occasionnels à plus fort taux d’accident. La mortalité des personnes âgées est bien sûr liée à leur fragilité beaucoup plus importante.
Contrairement à ce que vous affirmez, les spécialistes du domaines pensent que seule une minorité des personnes âgées ne sont pas conscientes de leurs limitations, la plupart adaptent d’elles-même leur conduite (vitesse, conditions météo, etc.). L’âge n’améliorant pas le caractère, les « chauffards » et les « tétus » persisteront à conduire, quand les « citoyens responsables » auront déjà compris leurs limites.
Et surtout il faut mettre en balance avec le risque routier le danger que constitue la perte d’autonomie.