Lors d’un entretien téléphonique vendredi matin M. Gregory Depière, directeur Transdev Les Cars d’Orsay, est revenu sur les conditions de la sortie du conflit social qui a paralysé Les Cars d’Orsay pendant 24 jours.
Les chauffeurs exigeaient une augmentation de salaire de 2% minimum et la rémunération des jours de grève. « Nous proposions 1.5 pourcent d’augmentation et une prime de 100 euros. Par ailleurs, nous souhaitions mettre en place un plan d’intéressement et nous avions envisagé de regrouper en six les douze groupes de l’entreprise pour garantir plus d’équité », rappelle M. Depière.
« Après 24 jours les grévistes ont obtenu 1,6% d’augmentation et nous leur avons accordé le payement de 3 jours de grève » dit M. Depière.
Aujourd’hui la priorité des Cars d’Orsay est le retour à la normale. « Ce matin le seul acte d’incivisme à déplorer a été le caillassage d’un bus au Guichet, le conducteur a appliqué son droit de retrait, ce qui est normal », explique M. Depière.
« Nous encourageons les passagers à rester calmes et courtois avec les chauffeurs, c’est dans leur intérêt, il faut à tout prix éviter qu’ils se sentent menacés et par conséquent appliquent leur droit de retrait », ajoute-t-il.
2 Comments
Je ne me montrerai pas aggressif… Par contre, pour le « bonjour au revoir merci », ils pourront attendre longtemps ! Fini !
Bonjour, Monsieur Richet,
Une nouvelle fois, j’insiste sur les risques qu’entraîne la diffamation, délit puni par la loi.
Cette loi est très précise : même évoquer une possibilité insultante pour quelqu’un ou une organisation, au conditionnel ou sous forme de question, est considéré comme diffamation.
Là, vous diffamez le directeur, puis un chauffeur qui a exercé son droit de retrait, puis trois syndicats.
J’espère, Monsieur Richet, que votre portefeuille est bien garni pour vous permettre de faire face aux frais et indemnités que vous devrez payer en cas de plainte.