Source : le Figaro
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) envisage plus de 500 suppressions de postes d’ici à 2017, a affirmé aujourd’hui la CGT, qui appelait à une manifestation des salariés devant le siège à Paris.
« D’ici 2017, 300 postes seront supprimés dans les effectifs de la division nucléaire, 130 postes dans ceux de la division des sciences de la matière et 110 dans la division des sciences du vivant », a déclaré à l’AFP Marc Wojtowicz, délégué central CGT du CEA.
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Par ailleurs on peut lire dans Les Echos :
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) se sent à l’étroit dans ses crédits budgétaires. La subvention de l’Etat allouée à l’organisme de recherche pour ses activités civiles l’an prochain ne baissera « que » de 0,9 % l’an prochain, à 1,06 milliard d’euros, selon le projet de loi de finances 2014. Mais l’établissement public doit aussi, à la demande de l’Etat, réaliser « un exercice très strict de « priorisation » » de ses dépenses sur la période 2013-2022, avec une subvention « au mieux constante » jusqu’en 2016, indique un document présenté fin octobre, aux organisations syndicales. Un conseil d’administration du CEA se tient aujourd’hui pour examiner les propositions de ce plan moyen et long terme 2013-2022, avant qu’il ne soit entériné au sein d’un Comité d’énergie atomique rassemblant les ministères de tutelle le 9 décembre.
« La direction a déjà fait toutes les économies possibles sans toucher aux opérations. Là, elle sera contrainte de toucher aux programmes », conteste Marc Wojtowicz, délégué syndical central CGT du CEA, qui a prévu une action en marge du conseil, aujourd’hui. Un certain nombre de dépenses sont, en effet, contraintes (normes de sûreté post-Fukushima, montée en puissance du futur réacteur Jules Horowitz, programme de cessation anticipée d’activité…) qui limitent les marges de manoeuvre ailleurs.
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