Source : Challenges.fr / Marco Mosca
Après les Amap et La Ruche qui dit Oui, Challenges.fr se penche sur la vente directe à la ferme, appréciée de longue date tant par les producteurs que par les consommateurs.
Le plateau de Saclay est réputé pour abriter le premier réacteur nucléaire français, la première école de commerce française -HEC-, mais aussi la ferme de Viltain. Pour y accéder, mieux vaut y aller en voiture. Sur la route d'Orsay (D446), un panneau en bois indique la ferme après avoir emprunté le chemin du petit Viltain à Villeras, Une fois dans le parking, il suffit de s'attarder sur les plaques minéralogiques pour voir que la clientèle ne vient pas que de l'Essonne. Et à regarder certains modèles de voitures, les beaux quartiers aussi se déplacent en masse.
En moyenne 200 personnes se rendent sur place chaque jour, avec des pics à 1.000 clients durant les week-ends. Avec ses 600 hectares et ses 350 vaches, des prim'holsteins, la ferme est devenue une institution. A sa tête, la famille Dupré. On y vient pour voir les vaches, cueillir des fruits et légumes entre mai et novembre, mais aussi pour son marché, une idée qui remonte au début des années 70. Voici un espace dans lequel sont principalement vendus les produits laitiers fabriqués sur place mais aussi les productions des artisans de la région.
L'établissement fait aujourd'hui partie des plus gros producteurs de lait de France, avec 3,5 millions de litres par an. 70% sont vendus en coopérative ou bien aux industriels. 30% sont transformés sur place. On est loin du petit éleveur de montagne… Mais le circuit court fait aussi partie des priorités de la famille aux manettes de ce gros business.
Selon la dernière étude d'Agreste sur la commercialisation des produits agricoles, 21% des exploitants vendent effectivement en circuit court. L'idée est de privilégier la proximité avec le consommateur en limitant le nombre d'intermédiaire.
Lire la suite de l'article de Marco Mosca sur Challenges.fr