La semaine dernière, le terrain de l’ancienne ferme de Villeras à Saclay a été nettoyé.
Les pelleteuses ont rasé les arbres et buissons, ainsi que les restes de murs encore debout.
« Le terrain a été vendu », explique Christian Page, Maire de Saclay. « Le propriétaire va y construire un ensemble de bâtiments destiné à abriter des bureaux ».
Les constructions ne devraient pas être terminées avant la fin de l’année.
Cette nouvelle zone urbanisée du Val d’ Albian sera desservie par la rue de Villeras.
Le lieu dit Villeras a une histoire fort lointaine.
On peut lire sur ce site, que « dès la fin du XIIe siècle, les chevaliers de l’Hôpital Saint-Jean de Jérusalem, alors concurrents des chevaliers du Temple formèrent à Saclay un important domaine agricole appelé « maison prieurale », comprenant le hameau de Villeras ».
L’histoire ne s’arrête pas là car ce lieu accueillera plus tard un fort.
« En 1870, la France est en partie occupée par les armées prussiennes », apprend-t-on sur ce site. « À la suite de cette défaite, on met en place le système Séré de Rivières qui permet notamment la construction de fortifications pour défendre Paris.
C’est dans ce cadre que le fort de Villeras a été construit entre 1876 et 1881. »
Espérons que cet ensemble de bureaux sera respectueux de l’environnement et de notre cadre de vie.
3 Comments
Je trouvais ça sympa de nettoyer la zone… mais pour faire du bureaux???? Je pensais la zone autour du CEPR inconstructible!
Je me demande bien à quoi ça va ressembler, j’imagine que la mairie doit avoir les images de synthèse. Qui va bien vouloir bosser entre le CEPR et les champs???
Oui, c’est pas terrible de voir des bureaux plantés là, seuls, au milieu d’un champs au bord d’une route : ça fait un peu mitage urbain sans cohérence… Il n’était pas possible, par exemple, de céder ce terrain à un agriculteur en échange pour le propriétaire d’une autre parcelle de champs collée à une zone urbaine ?
Des bureaux, il y en a trop partout, 3.500.000 m2 inoccupés en Ile de France ! Saclay qui a déjà un conséquent « parc technologique », est également « taxée » par la ZAD du sud de la Martinière pour le « cluster » de l’EPPS. Et la trop forte augmentation de population prévue dans le PLU n’ira pas sans besoin d’équipements collectifs supplémentaires. Il est regrettable que le site de la ferme de Villeras, à mi chemin entre la Bourg et le Val, n’ait pas été préempté par la commune pour les y implanter, et pour commencer, les services techniques municipaux. Trop c’est trop.