Source: Les Echos
La ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, a transmis le dossier du tronçon allant de Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis) à l’Autorité environnementale. (Lire le communiqué du gouvernement).
La première procédure d’enquête publique sur le Grand Paris Express, le projet de métro automatique en Ile-de-France voulu par Nicolas Sarkozy, vient d’être lancée, annoncent jeudi la préfecture d’Ile-de-France et la Société du Grand Paris. La ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, a en effet transmis le dossier du tronçon allant de Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis) à l’Autorité environnementale, qui devra rendre son avis dans un délai de 3 mois.
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Le réseau de transports, qui prévoit notamment 155 km de nouvelles infrastructures et la construction de 57 gares, constitue le coeur du vaste projet de remodelage de la région capitale.
22 réunions publiques
De son côté, la Société du Grand Paris va organiser 22 réunions publiques entre le 6 septembre et le 15 novembre dans toutes les communes traversées par la nouvelle ligne. L’enquête publique pourra démarrer à la fin de l’année, à l’issue de ces réunions, précise la Société du Grand Paris. Le tronçon, long de 33 km et comprenant 16 gares, traversera quatre départements et transportera plus de 250.000 voyageurs par jour lors de sa mise en service.
Les enquêtes pour les tronçons restants devraient être engagées ensuite. Il s’agit des lignes allant de Orly à Versailles desservant le Plateau de Saclay, de celle entre Noisy/Champs et Le Bourget (est du tracé), puis entre les Grésillons et le Mesnil-Amelot (nord), les Grésillons-Saint-Cloud (ouest) et la ligne entre Paris et Orly. Le futur métro en rocade autour de la capitale, d’une longueur totale de 200 km et comprenant 70 nouvelles gares, doit être terminé vers 2025.
Fin juin, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, avait annoncé que le projet de Grand Paris restait d’actualité mais qu’il devrait s’adapter aux contraintes budgétaires et aux priorités du nouveau gouvernement.
2 Comments
Beaucoup de personnes à Saclay sont visiblement très opposés à ce projet, et cela peut se comprendre: on promet une arrivée massive de personnes venant sur le plateau: chercheurs, administratifs, PME, grands groupes, et bien sur les dizaines de milliers d’étudiants. Personne et moi le premier ne voudrait être dérangé , si j’étais habitant du secteur.
Cependant, si ce projet du plateau de Saclay encore assez vague (on parle d’université Paris-Saclay, et on ne sait pas trop de ce que vont devenir les grandes écoles…), il est certain qu’il va falloir les réseaux de transports et surtout construire de nombreux logements aux alentours. Sinbojn autant l’abandonner tout de suite! Ou on fait les choses bien , ou on abandonne mais on ne les fait pas à moitié! Il est stupide d’entasser les gens au travail sans prévoir les infrastructures et surtout les logements!
Je trouve personnellement que ce projet grand-campus aurait du être réalisé en province, et non pas en Ile de France dans un secteur saturé et ultra cher en terme d’immobilier. Il est évident qu’un grand nombre de chercheurs, notamment les meilleurs , auront le choix entre :
– travailler dans le futur MIT a la Française, mais avec un salaire de misère (un chercheur bnac + ,8 et souvent bac + 10) commence sa carrière a 2000 euros net, et est donc un « pauvre » en Ile de France..) en étant condamné a vivre locataire dans un petit appartement avec sa famille, avec la menace permanente d’être expulsé par le propriétaire voudra vendre, ou habiter dans une maison plus de 50km…, et avce des conditions de travail discutable, car les bibliothèques Françaises sont extrêmement pauvres en abonnement aux journaux électroniques (pdf)
– s’expatrier aux USA, ou au Canada , avec un salaire de base multiplié par trois au minimum, avec la possibilité de vivre dans une maison au prix trois fois moins élevé qu’a Saclay, et avec une surface habitable et de terrain double, et des conditions de travail formidables (abonnement a TOUS les journaux électroniques et accès a distance via extranet), mais certes avec peu de vacances.. :))
Il faut que nos dirigeants en aient bien conscience de ceci: si on veut concurrencer les USA, l’Angleterre avec ce fameux grand campus, Il faudra attirer à la fois les meileursd chercheurs et les meileurs etudiants et on attire pas les mouches avec du vinaigre!
il faudra nécessairement baisser les prix de l’immobilier en construisant: il ne faut pas des grandes tours , mais des lotissements de maisons individuelles, car nous chercheurs n’avons pas fait autant d’études pour finir dans un clapier a lapin..! De plus je suis sur que les Saclaisiens seraient ravis , quitte a construire des logements, d’avoir des maisons individuelles sympathiques et variées, mais respectant les règles du PLU en terme d’hramonie (j’insiste sur le mot variée car des lotissements de maisons uniformes, c’est également très moche..) à la places d’immeubles top moches et soi disant eco ..:),
Merci Monsieur Bertoloot de me publier.
Je précise à nos chers dirigeants (maire, député, ..), si par bonheurs l’un de me lit, que ces maisons individuelles neuves ne devront pas couter plus de 300 000 euros, sinon AUCUN chercheur, mis a part les directeurs de labo ou les directeurs d’ecoles, les héritiers d’un oncle milionnaire, ou ceux qui ont déja 50 ans et avait acheté un appartement en plien Paris, ne pourra acheter dans le secteur!
Ou bien il faut multiplier nos salaires par deux! Mais vu la conjoncture actuelle, ce nest pas trop le moment! Sachez que nous chercheurs ne nous plaignons pas de nos salaires même si dans les pays a coté (angleterre, allemagne) ils sont au moins deux fois plus grands.
Avec 300 000 euros, on peut acheter un chateau en Creuse.. A Saclay, on a au grand maximum une maison de 40m2 (une mobile home), sans jardin..
Bien à vous.