Questions à Gilles Laschon, Candidat Front de Gauche pour la 5ème circonscription de l’Essonne
Pourquoi vous présentez-vous ?
Je veux porter au Parlement une politique capable de faire réussir la gauche. Après la victoire sur la droite aux élections présidentielles, à laquelle le Front de Gauche a pleinement contribué avec 4 millions d’électeurs, la voie du changement est ouverte. L’utilité du vote Front de Gauche au premier tour et du plus grand nombre de députés Front de Gauche à l’assemblée nationale sera de garantir un véritable changement.
Car la politique menée par le gouvernement PS-EEVL, avec des premières mesures souvent symboliques, sont loin de répondre aux attentes concrètes des Français :
– Le refus d’un moratoire sur les licenciements boursiers,
– l’annonce par François Hollande « d’un coup de pouce au Smic » très limité,
– la volonté de ne pas remettre en cause l’austérité budgétaire qu’instaure le traité Merkel-Sarkozy.
Ce sont autant d’obstacles à lever pour permettre à la gauche de réussir.
Le Front de Gauche sera présent, tout au long du quinquennat qui s’ouvre, avec ses députés, pour favoriser l’implication citoyenne et l’intervention des salariés pour obtenir une réelle politique de rupture avec les fondements libéraux, qui nous ont mené dans l’impasse que nous subissons aujourd’hui. C’est le sens de notre proposition d’une sixième République.
Les questions directement locales dépendent de décisions régionales, nationales et européennes. C’est le cas par exemple du projet du Grand Paris. Les politiques encore en place sont porteuses de lourdes menaces tant sur le plan social qu’environnemental. C’est pourquoi je compte agir comme député pour réorienter ces projets.
Maryse Mouveroux et moi sommes habitants, travailleurs, militants et élus dans diverses instances de la circonscription et à ces titres, nous sommes au contact quotidien direct des besoins les plus urgents des habitants. Maryse, à l’Hôpital d’Orsay où elle travaille, vit chaque jour la dégradation de ce service essentiel pour nous tous. Élue aux Ulis, elle est investie dans la commission des finances et dans le réseau PLIE Nord Essonne qui s’occupe de l’accès ou du retour à l’emploi. De mon côté, comme habitant de Gif-sur-Yvette et comme enseignant à l’IUT d’Orsay et élu dans les instances de l’université Paris-Sud, je suis au cœur des projets d’implantation et de réaménagement du plateau de Saclay.
Quel territoire couvre votre circonscription ?
La circonscription dont fait partie Saclay correspond à la cinquième circonscription de l’Essonne qui regroupe les communes de Bièvres, Bure-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, les Ulis, Orsay, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrières-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle.
La question des services publics et des infrastructures y est première, avec la dimension économique, sociale et environnementale de ces dossiers.
Quels seraient vos projets prioritaires, si vous étiez élus ?
Le travail essentiel d’un député est de rédiger et de voter les lois. Nous voulons donc, avec le Front de Gauche, obtenir que des lois d’urgence sociale soient votées : interdiction des licenciements boursiers, SMIC à 1700 € et encadrement des loyers. Notre programme « L’Humain d’abord » présente une forte intégration des volets sociaux, environnementaux et démocratiques dans tous les domaines de la vie en commun et il reste notre cadre de référence.
Je m’impliquerai aussi dans les dossiers locaux dont les modes de gestion sans débat démocratique favorisent une gestion uniquement financière, au détriment de l’humain et de son environnement.
La question du logement est une priorité. Nous devons permettre aux jeunes familles de s’installer. Cela signifie la construction de nouveaux logements accessibles aux populations modestes. La densification urbaine, dans des bassins de vie existants déjà dotés de services publics et d’infrastructures de transports, est préférable au mitage des espaces naturels et agricoles.
Côté transports, de nouvelles liaisons sont évidemment nécessaires, notamment pour palier au déficit de transports en commun sur le plateau de Saclay. Le pôle universitaire ne peut se satisfaire de parquer ses étudiants dans la vallée et de développer sa recherche sur le plateau. Le système universitaire s’appuie sur un lien fort enseignement-recherche. Il faut que les étudiants puissent étudier sur le plateau. Ils ont besoin pour cela des transports en commun adaptés. Ces investissements ne devrons pas se faire au détriment de la rénovation des RER B et C cruciale pour les salariés et du financement du doublement du tunnel Chatelêt – gare du Nord.
Autre sujet majeur : refuser la reconversion de l’Hôpital d’Orsay qui doit garder tous ses services et ses moyens. Le transfert des urgences de nuit et du service de réanimation vers Longjumeau serait à coup sûr mortifère pour ce service public fondamental.
Qui sont vos adversaires ?
Avec 17 candidats, la compétition ne manque pas et elle est ouverte.
Notre ambition est de battre la droite et l’extrême droite sur cette circonscription en menant à gauche un véritable débat auprès des électeurs sur quelle politique permettra de garantir le changement.
L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ?
Bien évidemment et de plus en plus, car le projet du Grand Paris et ses annexes sont menés sans tenir compte ni de l’environnement, ni des attentes des habitants, et en particulier de ceux du plateau. Il faut intégrer les questions économiques et sociales avec la question de l’environnement dès les études préalables aux grands projets.
Nous observons aussi que les habitants et les travailleurs sont les premiers à connaître les impératifs économiques, sociaux et environnementaux. Nous faisons tout pour leur donner la parole. Il faut de véritables consultations citoyennes dont les avis soient respectés.
Êtes-vous pour le métro aérien ?
Au Front de Gauche, nous sommes totalement opposés à ce projet sous cette forme et nous sommes venus manifester au côté des habitants qui le rejettent à juste titre.
Il faut insister sur le fait que le métro était prévu enterré dans le projet initial présenté aux populations. L’ajout de gares supplémentaires dans de grandes agglomérations ne doit pas se faire au détriment des habitants du plateau. Le manque de budget n’est pas une fatalité. Nous demandons que les grandes entreprises, qui bénéficieront de ces infrastructures destinées à relier de grands centres d’activité, en payent les coûts.
Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?
Dès qu’il est question de nucléaire, la sécurité doit être la priorité du projet. La sécurité des salariés qui travailleront sur ce projet et la sécurité des habitants qui seraient les premiers exposés en cas d’accident. Il faut donc exiger une étude sérieuse et une réalisation rigoureuse de ce démantèlement, en particulier veiller à ce que les entreprises qui interviendront soient soumises à toutes les règles nécessaires de sécurité, de conditions de travail et de formation du personnel.
Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?
C’est une particularité et l’un des charmes de ce plateau que d’avoir une belle surface agricole, aux portes de Paris. En matière d’agriculture, nous sommes favorables à une agriculture vivrière, écologique et de proximité. Nous sommes donc favorables à toutes les initiatives dans ce sens, d’autant plus que ce sont des opportunités de création d’emplois. C’est en particulier le cas des AMAP qui sont un exemple du secteur de l’économie sociale et solidaire pour lequel le Front de Gauche a développé des propositions durant cette campagne.
Quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?
Voulez-vous parler des Roms, ou des gens du voyage ? En ce qui concerne les Roms, leur situation est dramatique dans toute l’Europe et ce n’est pas en les pourchassant ni en les stigmatisant que nous résoudrons quoi que ce soit. Nous espérons donc que cet aspect nauséabond de la politique du précédent quinquennat est derrière nous.
Les gens du voyage sont une autre population, avec d’autres particularités. Ils travaillent dans la région et veulent conserver leur mode de vie, ce qui leur attire bien des ennuis. Mais avant de les rejeter, regardez bien la réalité, plutôt que les fantasmes : lors de leur récente installation à Saclay, ils n’ont causé aucun problème, dès lors que des installations décentes ont été mises à leur disposition, et ils ont laissé derrière eux un terrain propre et dégagé. Vous les avez rencontrés et vous avez pu constater qu’ils sont pleins de bonne volonté. Nous appelons donc au respect de la Loi, qui impose à la CAPS de créer un terrain pour les recevoir. Ce serait, là encore, une gestion beaucoup plus responsable et de bon sens que celle qui consiste à faire semblant de ne rien voir et à les laisser sans recours possible s’installer partout où ils le peuvent.
Gilles Laschon
Candidat Front de gauche pour la 5ème circonscription de l’Essonne
Site internet de campagne : http://www.gilleslaschon-legislatives2012.fr
Note : monSaclay.fr est un site collaboratif apolitique. Nous invitons tout candidat qui désire communiquer sur son programme à nous le faire savoir à l’adresse suivante [email protected]
8 Comments
Bonjour,
Je suis chercheur sur le plateau de Saclay et essaie d’acheter un logement pour ma famille, de préférence une maison car j’ai trois enfants et la qualité de vie entre une maison + jardin et un appartement est incomparable.
Cependant, les prix de l’immobilier dans ce secteur sont exorbitants, complètement déconnectés des revenus des chercheurs. Un chercheur gagne entre 2000 et 3000 euros nets par mois. Comment avec ce salaire peut-on acheter une maison dans le secteur , le prix moyen étant de 500 000 euros, peut-être en gagnant au loto ou en héritant d’un cousin éloigné vivant à Paris?
Nous devrons donc nous chercheurs habiter ou en location dans un appartement très petit, ou habiter très loin, à des kms pour avoir la chance de vivre dans une maison. Ayant fait de longues études, je pense avoir le droit de vivre dans une maison et non pas cloisonné à vie dans un appartement et locataire! Ou alors, autant partir en province.
Ainsi, je suis plus que préoccupé par l’attitude des verts/europe écologie qui s’opposent de manière catégorique à tout bétonnage dans ce secteur. D’autant plus que notre ministre du logement est Madame Duflot, que j’apprécie cependant. Chers verts, cependant, il va falloir être cohérent: on ne peut pas en même temps être farouchement contre le bétonnage, et vouloir construire 500 000 logements à proximité des boulots des gens. La densification ne sera pas suffisante car celle ci consiste a la vente au compte goutte de terrain à bâtir, et donc à une explosion des prix du foncier!
Si on compte faire ce projet campus, il faudra nécessairement intégrer une construction massive de logements dans ce secteur à prix abordable pour les chercheurs. Il faudra aussi considérer la construction de maisons individuelles et non pas uniquement d’immeubles, bien que ces derniers seront nécessaires. Il faut donc priovilégier la construction de ZAC mixtes (terrain à batir libres + maisons mitoyennes + immeubles avec 30% de social). Sinon, les meilleurs chercheurs n’auront aucun intérêt a venir s’installer ici car comme tout le monde, nous souhaitons avoir une bonne qualité de vie. De plus, la construction de logements (immeubles/maisons) proche du plateau est nécessaire si l’on veut éviter les embouteillages monstres.
Il faudra aussi que les chercheurs soient prioritaires pour l’achat de ces biens, sinon, les gros investisseurs parisiens vont se ruer sur ces biens, faisant exploser les prix.
D’autre part, je trouve la nouvelle ligne de metro peu utile, car elle ne fait que desservir des régions déjà inabordable en terme de prix pour nous chercheurs.
Il faudrait plutôt privilégier des lignes nord reliant des viles Dourdan/ Arpajon, au Plateau, ou Arpajon /Massy , remplaçant la fameuse RN20 qui est saturée 24h sur 24. On pourrait aussi envisager une ligne est-ouest allant de Brunoy a Saclay (tram, metro, etc..)
Il est aussi stupide que les Ulis soit une ville complètement ignorée des transports en commun ferrés, bien que tres proche du plateau.
Bref il faut desservir des zones encore accessibles financièrement pour nous chercheurs.
De plus il y a une flopée de terrain en fiche dans le secteur QUI NE SONT PAS CULTIVES!! Ils sont laisser en jachères. Donc votre justification de maintenir l’agriculture dans ce secteur en interdisant les lotissements ne tient pas!!
1) Il faut que le gouvernement inverse au plus vite la taxe sur la plus valus pour inciter les propriétaires de terrains à vendre! C’est urgent!
2) Il faut inciter les maires (de gauche en général) a changer vite leur PLU pour augmenter les surfaces constructibles,
a augmenter les hauteurs de faîtage maximale (pour la constructions de petits immeubles), et surtout, a ce pas ennuyer les particuliers qui veulent construire dans le secteur. Je connais en effet plus d’un maire refusant systématiquement des permis de construire, ou imposant des règles stupides hors PLU, ruinant ainsi les projets de particuliers!
J’espère vous avoir convaincu qu’il faut oublier vos égoïsmes de propriétaires 68ards et qu’il faut penser aussi aux jeunes qui veulent vivre comme vous avez vécu, proche du boulot et dans une maison. La densification est nécessaire , mais elle ne sera pas suffisante.
Cordialement,
Un chercheur sur Saclay.
Merci Tony pour cette prise de parole. Les chercheurs sont trop souvent absent du débat.
Bonne chance pour votre recherche de maison!
Stanislas
Merci cher Stanislas. Ce projet du grand campus est une formidable idée je trouve, mais les politiques ont oublié (un peu) deux points essentiels: le logement et les moyens de transports, d’autant plus que la région est très mal desservie, et que les transports actuels fonctionnent plus ou moins bien (encore une grève du RER B aujourd’hui..)
Disons que nous chercheurs subissions trop souvent les évènements et les décisions venant d’en haut..
Les politiques (droite come à gauche) ont souvent des très hauts revenus (certes ils en ont le droit), et du coup, ils ne se rendent pas réellement compte du problème crucial du logement, notamment celui des prix pharaoniques actuels.
De plus les élus locaux pour des raisons électorales évidentes, promettent en général qu’il n’y aura ni construction de logement, ni ne nouvelle voie ferrée créatrices de nuisances..
Les prix ont explosé de 144% en 10 ans en moyenne en France (bien plus en ile de France).
Je demande donc juste un minimum de cohérence de la part du nouveau gouvernement qui promet la construction de nombreux logements, et espère de ne pas être déçu de mon vote du 2 mai.
Et je n’espère pas la politique égoïste et pourtant si fréquente du
« Oui pour une construction massive de logements, mais pas à coté de chez nous.. »
Bien à vous.
Tony, je suis d’accord avec le fait que les logements dans la région ne sont pas accessibles aux plus modestes, mais je ne crois pas que l’urbanisation projetée améliore cette situation : le cadre de vie est si attractif qu’il attirera surtout des aménageurs pour CSP élevé, voir la résidence de la Mare aux Saules au Val d’Albian.
Dans le cadre de l’élaboration du PLU de Saclay, je demande qu’un tiers des logements nouveaux soient « sociaux » et j’ai peu d’espoir d’être suivi car il y a beaucoup de réticences de caste à vaincre.
Mais, sans égoïsme de propriétaire, je ne suis pas d’accord avec un bétonnage dans notre circonscription qui consisterait à exporter sur les réserves foncières des petites agglomérations les erreurs de Palaiseau ou des Ulis.
Quant à la « formidable idée » du Grand Campus, il y a a boire et à manger.
Voir le débat ouvert sur Newsring :
http://www.newsring.fr/local/922-plateau-de-saclay-pour-ou-contre-le-projet-de-silicon-valley-a-la-francaise
Il ne sert à rien d’accoler les établissements si on ne fait rien pour les décloisonner structurellement.
Merci aux intervenants précédents.
Avec Gilles Laschon, les enseignants et les chercheurs ne sont pas écartés du débat, puisqu’il est lui-même enseignant et, je crois, ancien chercheur (loin des politiciens aux revenus élevés que Tony cite à juste titre). Habitant de notre région, il est très sensible à vos arguments sur le logement. Il s’en fait d’ailleurs écho dans son texte (priorité à l’accès au logement pour les plus modestes).
Par ailleurs les questions des transports, de la santé (avec le projet en cours de diminution des services de l’Hôpital d’Orsay) et du social en général, préoccupent fortement les adhérents du Front De Gauche.
Les politiques et les contraintes actuelles, locales, nationales et Européennes ne sont pas une fatalité et le Front de Gauche est déterminé à les faire évoluer pour prendre en compte les préoccupations citoyennes, humaines et concrètes. La preuve en est que quelques-unes de nos propositions de la campagne présidentielle ont déjà été reprises par les mêmes qui les critiquaient auparavant. Avec votre aide, nous pouvons accentuer cet élan pour changer la politique et créer une véritable rupture.
Pour prolonger ce débat, je vous invite à assister et à intervenir dans l’une de nos prochaines réunions publiques à Saclay ou à Orsay.
Amicalement.
Jean Pierre Aulagner – militant Front de Gauche à Saclay.
Monsieur Meunier, la notion de « modestie » est relative. Les logements à Saclay ne sont pas accessibles aux plus modestes ni aux cadres supérieurs bac + 8 comme moi. Je touche 3000 euros nets par mois. Avec mon épouse nous avons 4500 euros nets. Nous ne faisans donc pas parti des « plus modestes », disons que nous faisons partie de la classe moyenne supérieure vis a vis de la moyenne en France. Mais vis a vis de Saclay, je fais partie effectivement de la classe des plus « pauvres ». Ainsi un couple gagnant 4500 euros nets est un riche en Creuse et un pauvre à Saclay. J’aurais adoré que ce projet de grand campus est été fait en Creuse, mais voilà, ce n’est pas le cas!
Une maison 3 chambre avec jardin de 400m2, chose on en peut plus banale en France, vaut plus de 500,000 euros à Saclay. Qui peut se permettre d’acheter ce genre de maison, sans aucune aide de « papa maman »?
J’ai entendu plus d’un écologistes lors de la campagne de 2012 se plaignant de la crise du logement, des conditions déplorables de logement, du manque cruel d’un million de logement, de la nécessite de construire en masse. Quelle est donc votre suggestion cher Mr Meunier? Est-ce de construire en masse dans le 93 puis de créer un moyen de transport rapide entre le 93 et Saclay?
Si vous êtes farouchement opposé au « bétonnage », comptez vous construire des immeubles en bois ou en paille ?
Je pense que le temps n’est plus à la mauvaise foi et à l’égoïsme, Mr Meunier et puisque j’aivoté pour les verts, j’exige de leur part un minimum de cohérence et de clarté.
Et expliquez donc à tout le monde, Mr Meunier, pourquoi on en devrait pas construire à Saclay et que l’on devrait construire ailleurs?? Pourquoi devrait ton plus préserver Saclay que les autres communes? L’effort de construction doit être général et en particulier sur le plateau à cause du grand campus et du pôle Courtaboeuf? Encore une fois soyez cohérent: il faut construire à coté des zones d’emploi, et non pas à des kms..
Je suis désolé de vous dire cela Mr Meunier, mais vous vous comporter comme quelqu’un cherchant protéger les propriétaires du coin en favorisant la pénurie de logements dans votre secteur afin d’augmenter le prix des maisons, ce qui est complètement opposé aux grands discours humanistes de la campagne de 2012 des verts qui eux veulent faire baisser les prix du logement.
Pour avoir discuté avec mes collègues, je peux vous dire qu’ils partagent tous le même avis que le mien! Ils me disent tous que la banlieue Sud-Ouest chique vote essentiellement à gauche, ont de grands idées humanités, mais quand ils s’agit de parler argent, et prix de l’immobilier, ils sont le porte-feuille à droite.
Ou alors demandez aux gouvernement de doubler nos salaires.. 🙂
Je m’excuse de mes fautes d’orthographe, mon message ayant été écrit avec le coeur!
« Il ne sert à rien d’accoler les établissements si on ne fait rien pour les décloisonner structurellement. »
Ce la dit je partage entièrement votre avis la dessus! Il est stupide de coller les uns à coté des autres les établissements et qu’aune entraide ne soit faire et que les égoïsmes entre établissements demeurent.
Je trouve également des plus stupides la délocalisation de 3km de l’université d’Orsay ainsi que celle d’Agro ParisTech..