Source : Les Echos 04/05/2011
Les Franciliens lorgnent toujours le champ d’à côté, mais plus seulement pour y bâtir.
C’est la conviction de Pierre Missioux, le directeur de la Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural) d’Ile-de-France. « Il ne se passe pas une semaine sans qu’une commune ne m’appelle pour transformer en maraîchage bio, en culture le bout de terrain de 3 ou 4 hectares qu’elle possède. La population veut agir pour stopper l’urbanisation aux portes de la ville. »
Pierre Missioux se souvient, il y a quatre ans, d’une ferme du plateau de Saclay dont le repreneur, un agriculteur, avait besoin de 200.000 euros pour boucler son tour de table. Deux riverains sauvèrent le projet en montant sur Internet une souscription via une SCI.
Une évolution que constate Bertrand Hervieu, sociologue de la ruralité, pour qui l’agriculture urbaine devient un sujet politique : « On trouve ce thème dans de nombreux programmes politiques d’élus locaux. »
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