Gif sur Yvette est la seule commune du plateau de Saclay à disposer d’un compte Twitter. Jouy en Josas, ville récompensé par 5@ pour action de démocratisation de l’Internet, elle, une page Facebook tout comme Palaiseau. Velizy-Villacoublay qu’en a elle est très présente sur Twitter et Facebook. A Saclay la page Facebook du Service Jeunesse est suivie par 139 jeunes.
Le journal Acteur Publics a publié lundi 11 avril 2011 une étude réalisée par l’Ifop pour Orange et l’Association des maires de France où il apparaît clairement que les élus locaux sont » encore très peu tournés vers l’Internet participatif, à la différence du grand public ».
D’après Acteur Publics, La vie politique locale a encore du chemin à faire sur Internet. Tel est le principal enseignement que l’on peut tirer de l’étude AMF-Orange-Ifop sur les usages politiques du Web 2.0, qui compare les pratiques des élus et celles du grand public. Dans leur usage professionnel, les élus ne sont que 2 % à utiliser des blogs ou Twitter et 1 % à utiliser Facebook. Du côté du grand public, alors que les usages du Web 2.0 sont plus développés – puisque 45 % des internautes français disposent d’une page Facebook –, les usages politiques d’Internet (discussions politiques en ligne sur des blogs, des forums ou des réseaux sociaux, visites de blogs tenus par des personnalités politiques) sont très peu fréquents.
Pour Laurence Monnoyer Smith Maitre de Conference a l’Université de Technologie de Compiegne, « Les maires ne se sont pas approprie les outils du web 2 O, avec des chiffres tres inférieurs a la moyenne des internautes Maîs, au delà de l’utilisation de Facebook ou Twitter il semble que les elus n’ont pas conscience des enjeux ce qui est plus inquiétant. Les reseaux sociaux ou les blogs génèrent de nouvelles formes de mediation politique et de représentation que n’ont pas intégrées les elus.
Manque de moyens
Pour expliquer cette “timidité” dans leur usage professionnel d’Internet, les maires mettent fortement l’accent sur les risques que la communication sur le Web 2.0 comporte : 84 % des élus pensent qu’il est difficile de maîtriser totalement ce qui se dit sur Internet et 64 % pensent que l’utilisation de ces nouveaux modes de communication néglige la dimension humaine.
Mais par-dessus tout, il semble que le manque de moyens soit en cause : l’utilisation d’une page Facebook par les élus monte jusqu’à 20 % dans les communes de plus de 20 000 habitants, contre 1 % dans l’ensemble des communes. Ce chiffre met en évidence le fait qu’il est difficile, pour une petite équipe municipale, de gérer ces nouveaux outils de communication sans moyens humains supplémentaires. Cette interprétation est renforcée par le risque pour l’élu de ne pas pouvoir faire face à toutes les demandes faites par les citoyens par voie électronique.
Dans l’ensemble, les élus comme le grand public sont très familiers d’Internet, puisque 86 % des élus interrogés et 89 % parmi l’ensemble des internautes estiment qu’il est facile d’utiliser Internet. En revanche, l’utilisation des outils du Web 2.0 dans un cadre politique pâtit du manque de moyens et d’effets immédiats par rapport à la communication traditionnelle.
Par ailleurs, dans son une étude barométrique sur la communication publique locale le CSA et l’agence Epiceum il apparaît que « pour s’informer sur la vie locale sur internet, les Français consultent davantage d’autres sites que ceux des collectivités. Cet écart, observé également au niveau des entreprises, dénote la difficulté des communicants à faire vivre les sites institutionnels face aux autres espaces du web (blogs, réseaux sociaux). »
Pour s’informer sur la vie locale (que ce soit à l’échelle de la commune, de l’intercommunalité, du département, de la région)
- 44% des participants consultent le site internet de leur commune, intercommunalité, département ou région
- 28% consultent les blogs, les réseaux sociaux Internet (37% de croissance par rapport à 2009)
Allez plus loin :
Un dossier sur les réseaux sociaux, les élus et les citoyens, dans le mensuel des Maires de France (PDF)
Le classement Twitter et Facebook des maires, maires-adjoints et conseillers municipaux, sur le site Elus 2.0
Pour comprendre les motivations des bloggers locaux monSaclay a interviewé plusieurs acteurs de blogs locaux
Francois Guerrier – MonVersailles.com
Christophe Grebert Monputeaux
Herve Suaudeau Monaulnay.com
Interviews réalisés via Skype fin 2009
2 Comments
« Les communes du plateau de Saclay sont à la traîne »
Excusez-moi mais je ne vois aucune information dans cet article qui vient démontrer cette affirmation.
A la traine par rapport à qui? Vous citez les villes qui ont une page Facebook, un compte Twitter. Il manque un comparatif avec la moyenne des collectivités, non?
Vous semblez vous contenter de copier-coller l’article d’Acteurs Publics sans offrir aucune analyse locale.
Dommage…
Thomas, vous avez raison, le titre était ambigu et je viens de le modifier.
L’article est en effet un copié-collé d’Acteur Public de Maires de France et reprend des chiffres de plusieurs études. Comme à chaque fois, toutes les sources sont citées dans le billets et les liens vous permettent d’atteindre l’original.
Je pense que le point soulevé ici reste valide : les mairies ont du mal à embrasser le Web 2.0 et il est intéressant de noter que dans une région qui se veut à la pointe de l’innovation, la majorité de nos maires ont encore beaucoup à faire. Je réalise que ce problème n’est pas trivial et que malheureusement les mairies n’ont souvent n’y les moyens n’y les compétences pour faire face à cette forme de communication.
Quel est votre avis sur la question ?
Crdlt
Stan