L’auteur de ce billet publié le 4 novembre 2010 est Gilbert Bereziat, Professeur à l’Université Pierre & Marie Curie
D’accord ou non avec le point de vue exprimé ici, ce billet ne vous laissera pas insensible sur les développements en cours sur le Plateau de Saclay.
On a connu Pierre Veltz plus inspiré. Il se lamente dans une interview à l’AEF sur le fait que le monde universitaire français ait perdu le côté festif, associatif, créatif, mais aussi intellectuel et culturel qui ne serait résiduel « que dans les grandes écoles qui vivent en petits mondes fermés ». Avec un romantisme à vous couper le souffle, il décrit ce qu’à ses yeux devrait être le campus de Saclay : « un campus qui ressemble à un campus. C’est-à-dire qui permette une vie de campus. Nous allons réhabiliter la marche à pieds à Saclay ! Sur le plan spatial, il faut donc regrouper les acteurs, combattre la dispersion et l’étalement ».
Réhabiliter la marche à pieds à Saclay ? Pourquoi pas, mais il faudrait savoir de quoi on parle exactement et qui est concerné. Si on jette un coup d’œil sur le projet de cluster scientifique et technologique pour le plateau de Saclay tel qu’il est présenté par le secrétariat d’état chargé de la région capitale on ne peut qu’être consterné.
Alors que tous les indicateurs internationaux reposant sur les activités de recherche désignent l’université Paris Sud comme la seconde université française après l’UPMC, celle-ci n’apparait pas comme étant au cœur du dispositif mais au contraire comme un élément marginal. On voit bien que sur ce cluster existent deux zones distinctes sur un espace qui excède 10 000 hectares.
Suite du billet sur http://www.gilbertbereziat.fr
A propos de Pierre Veltz
Gaëlle Coutant, Directrice de la communication de l’Etablissement Public Paris-Saclay attire notre attention une interview de Pierre Veltz publiée sur le site de l’OIN qui détaille les grandes lignes du travail que M. Veltz souhaite mener en tant que PDG de l’Etablissement Public
A voir sur http://www.cluster-paris-saclay.fr/actualite/20.html
2 Comments
J’avoue préférer voir des vaches sur le plateau de Saclay plutôt que du béton, même si celui-ci abrite de savants professeurs d’université!
[…] vous souvenez sans doute lire ici même que le 4 novembre dernier M. Gilbert Béréziat Gilbert […]