Le journal Les Echos a recemment titré sur la peur ravivé par le tremblement de terre d’Haïtï d’une destruction des installations sensibles.
« Le laboratoire d’études de mécanique sismique du CEA s’est spécialisé dans ce domaine. Il abrite à Saclay la plus imposante table vibrante : un plateau de 6 mètres sur 6 capable d’accueillir des maquettes de 100 tonnes pour l’expérimentation de solutions de construction ou le calcul de déformation de structures. « Notre objectif, explique sa responsable, Catherine Berge-Thierry, est de comprendre les mécanismes de dissipation ou d’absorption de l’énergie pour en déduire des lois de comportement des matériaux. »
La quinzaine d’ingénieurs et de techniciens du laboratoire étudient également les interactions entre le sol et la structure, en se fondant sur l’étude d’un tremblement de terre qui a touché en 2007 la centrale japonaise de Kashiwazaki. Comment le réacteur a-t-il résisté ? Quelles fréquences ont eu le plus d’impact ? La centrale était bourrée de capteurs. Une mine pour les chercheurs. »
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