Enfance, Info Citoyen

Souvenirs d’enfance à Saclay

Oct 11, 2009

Le projet du blog MonSaclay est fascinant !  Ce blog communautaire redéfinit la notion de communication au sein de notre municipalité. Grâce à ce site chacun devient lecteur et messager. La frontière de notre commune s’élargit pour englober tout les Saclaysiens de cœurs.

C’est ainsi que le 3 octobre un lecteur a laissé ce commentaire sur la page « Photos » du blog :

« Ces photos me ramènent à ma petite enfance pendant et après la guerre de 40. Ma marraine, Mme Demillères, avait une maison près de la ferme Carteau démolie depuis. Si des anciens de cette époque (42/50) les Leclercs, les Caribaults sont encore de ce monde je serai heureux de les contacter. »

Cet internaute de 73 ans, a décidé d’utiliser le blog pour retisser des liens vers ses amis et ses souvenirs de Saclay.

Jean Claude Duclos

Jean Claude Duclos

Contacté par MonSaclay, Jean Claude Duclos qui vit aujourd’hui en Bretagne à Lamballe dans les côtes d’Armor, a accepté d’échanger quelques-uns de ses souvenirs lors d’un interview par email.

Envoyé : 4 oct, 2009

Bonjour

Mes souvenirs pleins d’inexactitudes seraient ceux d’un gamin de Paris de 6/7 ans. Un enfant qui vivait à Saclay ses vacances scolaires, mais qui fut accepté par une bande de loupiots Saclaysiens du même âge.

Le chef s’appelait Claude Caribault (je ne suis pas sûr de l’orthographe) d’ailleurs si il vit encore et se trouve sur le village, contactez le !

Jean Claude Duclos… alias Demillières..

Envoyé : 5 oct, 2009

Cette période se situe entre 1942 et 1950.

thomassin

La ferme du maire Charles Thomassin

A cette époque il n’y avait pas de voitures, la seule que j’ai connue est celle de Charles Thomassin, le maire à l’époque, dont la ferme est l’actuel Novotel.

Le village étant essentiellement agricole, tout se faisait avec les chevaux et le métier de palefrenier était courant.

Notez que la boisson coulant à flots, j’ai souvent vu ces braves bêtes ramener seules leurs conducteurs endormis à la ferme.

Les moissons étaient rentées par les chevaux, la dernière charrette décorée de fleurs et branchages.
Il y avait plusieurs fermes ! Celle de Carteau, celle de Thomassin, et deux ou trois autres dont j’ai oublié les noms.

La mare derrière l’église n’existe plus, c’était la mare au lavoir. Les femmes venaient y laver le linge et nous, les garnements nous baignions nus dans l’eau savonneuse.

Que de souvenirs…. l’arrivée des américains, les feux de la St Jean allumés avec des bâtons de poudre, les kermesses, le cinéma ambulant au café Coulon, etc.

Une vie rurale digne de la guerre des boutons, pour nous les mômes… et une pleine liberté.

Envoyé : 5 oct, 2009

Bonjour

Mes vacances scolaires se passaient chez ma marraine Mde Demillières, c’est pour cela que j’étais connu sous le nom de Demillières.

Pour venir à Saclay nous prenions le train à la gare du Luxembourg à Paris et descendions à Orsay.

Le chemin entre Orsay et Saclay se faisait à pied, nous prenions un raccourci nommé « le raidillon » qui nous amenait à la ferme de la Martinière.

Compte tenu des moyens de transport, Saclay nous paraissait très loin. Beaucoup d’habitants du village n’avaient jamais mis les pieds à Paris.

Les premières liaisons des cars Citroën ont vu le jour vers 1946/1947.

Je vous envoi une image de la mare trouvée sur le net…

Endroit mémorable de grandes batailles enfantines

Endroit mémorable de grandes batailles enfantines

Cette photo est prise du lavoir. Endroit mémorable de grandes batailles enfantines à coups de pommes pourries emmanchées sur un bâton comme propulseur.

Envoyé : 7 oct, 2009

Bonjour

Ces séjours ont eu lieu en partie sous l’occupation (42/44) et après jusqu’en 50. La vie pendant la guerre n’était pas facile, disons qu’à Saclay nous étions plus près des possibilités de ravitaillement.

Mais vous savez… j’étais un gamin et les inquiétudes des adultes me passaient au-dessus de la tête. Pour moi c’était la liberté complète avec notre petite bande nous courrions la campagne du matin au midi et du midi au soir. C’était les vacances pour nous les garçons, car les filles à cette époque restaient à la maison pour aider.

La relation des enfants avec les adultes était totalement différente qu’actuellement surtout, à la campagne. Nous étions acceptés à peut près partout, nous faisions partie du village. Nous avons fait quelques fois de grosses bêtises et étions punis en conséquence. Mais nous participions aussi aux travaux des champs. Je reçu mon premier salaire à 8 ans pour la cueillette des haricots verts.

JC Duclos

N.B. Jean-Claude termine notre échange en proposant aux lecteurs intéressés par ses souvenirs de le contacter. Utilisez à cette fin le formulaire du blog et MonSaclay transmettra votre message.

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1 Comment

  • Reply Moysan Nicole Juil 28, 2014 at 28 juillet 2014 08:31

    Bonjour, merci pour ce bel article, je suis arrivée de Bretagne en 1957 j’avais 5 ans, et j’essaie de retrouver des photos ou cartes postales sur Saclay, en particulier le Lavoir, la Marre à la ville et autres , ces documents vont servir à écrire un livre par 2 anciens conseillers de Saclay. Vous remerciant par avance, recevez mes sincères salutations
    Mme MOYSAN Nicole 8, rue Emile Pasquereau 91 SACLAY et encore merc

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